• LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.
    Manifestations à Dakar : 10 blessés, dont une figure de la société civile
    Les manifestations à Dakar contre le projet de réforme de la Constitution ont fait, jeudi 23 juin, dix blessés, dont Alioune Tine, figure de la société civile et militant des droits de l'homme. Les affrontements se sont déroulés entre opposants et forces de l'ordre devant l'Assemblée nationale où devait avoir lieu l'examen du projet de loi dont la disposition la plus contestée a finalement été retirée.
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  • Les marabouts ont convaincu Me Wade à retirer le projet de ticket

     

    Le ministre d’Etat Cheikh Tidjane Sy a annoncé jeudi le retrait du projet de loi soumis aux députés, révélant que le président Abdoulaye Wade a répondu aux multiples appels des chefs religieux pour motiver sa décision.

     

    Par la rédaction De leral.net


    Les marabouts ont convaincu Me Wade à retirer le projet de ticket
     

    ‘’Le président a reçu des messages de partout et singulièrement, de nos chefs religieux et c’est fort de cela qu’il m’a demandé de retirer ce projet de loi’’, a dit le ministre de la Justice.

    Il s’est adressé aux députés après la suspension de la séance plénière de l’Assemblée nationale qui avaient, peu avant, fait part de leur décision de ne pas voter le projet de loi.

    Le ministre d’Etat a dit avoir consulté le président de la République et lui a rendu compte durant la pause des députés. M. Sy a déclaré qu’il a pris également en compte ‘’les préoccupations’’ des députés de la majorité et de l’opposition.

    Le texte de loi du gouvernement, a été adopté mardi par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, une semaine après son adoption en Conseil des ministres.

    Avant l’adresse du ministre de la Justice, en plénière, jeudi, le député El Hadji Diouf avait informé la presse de la décision prise par les députés de la majorité parlementaire ‘’de ne pas voter la loi si le gouvernement ne le retirait pas’’.

     


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  • Le président Wade est arrivé au siège du CNT à Benghazi

    Depuis la mi Juin dernier la société sénégalaise bouillonne de colère, comme d’ailleurs depuis quelques mois, depuis quelques années, en sourdine, alors que les soupçons sur une possible installation au pouvoir du fils de l’actuel président sénégalais Abdoulaye Wade se font de plus en plus sentir. Des souçons qui se sont confirmés ces dernièrs mois et qui ont poussé dans la rue de nombreux sénégalais craignant une volonté de l’accaparement du pouvoir par la famille Wade. Un peu sur le même modèle que les Bongo du Gabon ou encore les Eyadéma du Togo.

     

    Ce jeudi 23 juin, alors que Wade, âgé de 85 ans candidat à l’élection présidentielle de février 2012,s’apprête à faire voter par l’assemblée nationale sénégalaise la réforme de la loi constitutionnelle permettant « au président et au vice président de se faire réélire à 25% seulement en cas d’absence de majorité absolue », un pied de nez à la démocratie qu’il doit aux sénégalais etdont il se réclame, il fait volte face devant la pression de la rue et retire la mesure. Même s’il fait maintenir le « ticket » constitué par le vice président et le candidat à la magistrature, et que la loi prévoit « pour le président la possibilité de changer de vice président au cours de son mandat ».

     

    Un maintien qui pourrait  continuer d'être perçu  pour de nombreux sénégalais, comme l' intention de propulser au sommet de l’Etat son fils Karim Wade anciennement ministre et candidat malheureux à la mairie de Dakar.

     

    Leprésident de la Commission des Lois de l'Assemblée nationale, Me Abdoulaye Babou, "avait indiqué que le nouvel article 27 verrouille la dévolution du pouvoir.” et de continuer "On ne parlera plus de vice-président nommé’’,  ‘’ Abdoulaye Wade ne fera jamais de son fils Karim son vice-président".

    Quelques années après l’instauration en Afrique du multipartisme et de la démocratisation des systèmes politiques africains, plutôt que de renforcer les démocraties naissantes sur le continent, en favorisant l’alternance au pouvoir, les chefs d’Etats africains ont pris la fâcheuse habitude, loin de l’idéologie démocratique , de modifier sans scrupules, les constitutions et les lois électorales pour se maintenir au pouvoir.

    Et Wade n’eu été la réprobation acharnée de la rue ce 23 Juin 2011 aurait fait parti de cette honteuse légende de la politique africaine.

     

    Certes il a fait retiré une partie du projet de loi. Mais en maintenant, le « ticket »  du président et du vice président élu pour un mandat de 5 ans,pour un grand nombre de sénégalais , le souçon d’un coup politique de Wade pour se maintenir au pouvoir d’une certes manière ou pour faire accéder au pouvoir un membre de son clan continue de peser sur la transparence de l’élection présidentielle de 2012.

     

    C'est à se demander ce qu'a fait Wade de son Sopi, de son programme de changement qui l'avait porté au pouvoir en 2000, obtenant l'adhésion de millions de Sénégalais qui espérant ainsi tourner la page de la pauvreté, qui malgré les taux de croissance du Sénégal s'estimant aujourd'hui à 4,2 %en 2010 et à 4,5 % en 2011, tourne autour des 50%.

     

    Le « Sopi »depuis a pour les Sénégalais un goût bien amer qui s’est aiguisé surtout depuis que Wade en nommant son fils Karim ministre met en avant une forme de monarchie Wade qui se vautre dans les deniers de l’Etat sénégalais, pendant que la population sénégalaise qui a aussi manifesté pour le 11 ème anniversaire de l’alternance, et donc de l’espoir suscité par le « Sopi » de Wade, le 19 mars dernier, croupie dans la pauvreté.

     

    De toutes les façons c'est bien connu, le plus souvent, l'exercice du pouvoir, et c'est plus flargant en Afrique, n'est pas la gestion de l'Etat au profit du peuple mais au profit des intérêts du Prince. Et si nous voulons voir éclore stabilité et démocratie sur le continent cet état des choses doit changer.

    sc  baol medias


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  • Ticket présidentiel: "Les pressions ne feront pas reculer le gouvernement", selon Moustapha guirassy

     

    Ceux qui s’attendent à une machine arrière de l’Etat sur sa volonté d’instaurer un ticket président, vice-président au quart de tour de la présidentielle de 2012 n’ont qu’à déchanter. Le gouvernement ira jusqu’au bout de ce projet de loi. L’assurance a été donnée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Moustapha Mamba Guirrassy lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 21 juin 2011 à son ministère. «La pression de l’opposition et de la soit-disante société civile ne fera pas revenir le gouvernement sur ce projet de loi», a-t-il déclaré. Le porte-parole du gouvernement de marteler : «l’Etat ne va pas surseoir du tout à ce projet».

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Ticket présidentiel: "Les pressions ne feront pas reculer le gouvernement", selon Moustapha guirassy
     
    Moustapha Guirassy a toutefois tenu à éclairer la lanterne de l’opinion sur un certain nombre de questions. «Le second tour ne sera pas supprimé. Il est maintenu. Cette loi donne des garanties et permis de maintenir la démocratie en cas de transition». Interpellé sur la voix parlementaire alors que c’est un projet de loi constitutionnel avec des conséquences énormes sur l’avenir du pays, il a fait savoir : «il s’agissait d’une nouvelle constitution, obligatoirement on allait recourir à un référendum mais pour ce cas, il ne s’agit qu’une révision et le Sénégal l’a vécu à maintes reprises, à plusieurs occasions». Le porte-parole du gouvernement a lancé une sorte de message aux parlementaires (députés et sénateurs) pour que l’idée de majorité mécanique qu’on leur colle ne les bride pas trop. «Les députés et les sénateurs vont prendre leur responsabilité. Ce n’est pas le fait d’appartenir à la majorité qu’il y aura un vote mécanique. Le vote a un sens».

    Le ministre de la communication et maire de Kédougou a profité de la rencontre pour jeter la pierre à l’opposition. Selon lui, «elle (l’opposition) parle de protocole de partage du pouvoir ce qui est un deal sur le dos des sénégalais parce qu’elle met de côté la Constitution». Pour lui, «le sens de ce projet de loi, c’est qu’il y a des pouvoirs qu’il ne serait pas décent de confier à quelqu’un qui est nommé. Il lui faut une légitimité populaire». Moustapha Guirassy de préciser : «en cas de transition si le vice président prend le pouvoir, celui (le vice-président) qui va le remplacer ne peut en aucune manière être président élu. Il ne va gérer que les affaires courantes le temps de la transition». Pour ce qui est quart bloquant, il a expliqué que cela n’a pas de sens que les sénégalais qui ont choisi de dormir le jour du scrutin pénalise les gens qui accomplissent leur devoir civique.

    Ibrahima Lissa FAYE pressafrik.com

     


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  • Youssou Ndour se révolte

     

    Le musicien Youssou Ndour se mêle au débat politique. Il a fait une contribution dans laquelle, il s'insurge contre le vote du projet de loi sur la vice-présidence...

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Youssou Ndour se révolte
     
    C’est avec humilité et conviction que j’interviens dans le débat politique, aujourd’hui exacerbé par le projet de loi voulant instituer l’élection simultanée du président et du vice-président de la République.

    Dans un contexte marqué par une situation sociale durement ressentie par les populations, il me semble plus indiqué d’apporter des solutions aux problèmes actuels que de prendre date avec des ambitions personnelles susceptibles de plonger notre très jeune République dans le chaos.

    La raison nous invite aujourd’hui à prendre conscience de nos responsabilités, de ce que nous pouvons et nous ne pouvons pas faire au nom de l’éthique.

    Face à l’histoire qui nous regarde, et devant la responsabilité qui est la nôtre, nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir de notre pays.

    Je ne vois aucune cause qui justifierait une telle forfaiture.

    C’est pourquoi, j’appelle le pouvoir et l’opposition, mais surtout le pouvoir, à la raison et à prendre conscience de sa responsabilité devant Dieu et les hommes.

    Ce Sénégal est le nôtre, nul n’a le droit de le brûler.

    Youssou NDOUR

    Auteur-compositeur

     


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  • Serigne Habib Sy Ibn El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh : « Les chefs religieux sont otages de l'argent et des 4X4 de l'Etat »

     

    LERAL.NET - Rares sont les sénégalais qui le connaissent. Parce que Serigne Habib Sy Ibn El Hadji Abdoul Aziz Sy « Dabakh » est un homme sobre. Un guide religieux pas comme les autres. En tout cas, c’est ce qu’il veut faire remarquer dans son entretien avec Walf Grand’Place lu par Leral.net. Une interview dans laquelle, le fils de feu Aladji Abdou, khalif général des tidianes n’a pas ménagé ses les chefs religieux qu’ils accusent de corrompus à la solde de l’Etat.

     

    Par la rédaction De leral.net


    Serigne Habib Sy Ibn El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh : « Les chefs religieux sont otages de l'argent et des 4X4 de l'Etat »
     
    Pour ce natif de Saint-Louis, si certains chefs religieux sont corruptibles, c’est parce qu’ils n’ont pas de métier. « Un chef religieux doit avoir un métier pour être indépendant économiquement. C’est ce qui lui permettra d’élever la voix à chaque fois que de besoin », enseigne le marabout. Qui est convaincu que ses pairs sont otages de l’argent et des 4X4 que leur donne le régime en place. Et cet état de fait à fait qu’ils sont devenus aphones. « Les marabouts sont aphones parce qu’ils pensent que s’ils ouvrent la bouche, l’Etat leur ferme le robinet », révèle-t-il. Ce, d’autant plus que le Sénégal a à sa tête un président dont la seule arme est l’argent.

    Mais selon le marabout Tidiane, Wade qui ne « mérite pas d’attention ni de considération périra avec son argent tôt ou tard. » révolté par les morts du régime de l’Alternance, Serigne Habib Sy Ibn El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh n’en est pas moins ulcéré par le fonctionnement de la Justice de ce pays qui, à l’en croire, ne sera pas sur les bons rails que lorsque les circonstances du meurtre de Me Babacar Sèye sera élucidés.

    AKC

     


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  • Wade garde encore la possibilité de choisir Karim comme colistier

     

    Comme on pouvait s’y attendre, la commission des Lois de l’Assemblée nationale a examiné et adopté, mardi, le projet de loi instituant le ticket à la présidentielle. Un projet qui a subi plusieurs amendements de la part des députés membres de la commission des Lois. Toutefois, l’amendement qui voulait interdire les liens de parenté entre le Président et son Vice-président a été rejeté. La machine est en marche. Et une première étape a été franchie mardi par la commission des Lois que dirige le député Abdoulaye Babou. Malgré l’opposition de députés comme Me El hadji Diouf, Cheikh Bamba Dièye et Ndèye Fatou Touré, la commission des Lois a bien adopté le projet.


    Wade garde encore la possibilité de choisir Karim comme colistier
     Ce, après plusieurs heures d’échanges. D’ailleurs, c’est ce jeudi que l’Assemblée nationale va examiner, en plénière, le projet de loi qui devra ensuite passer au Sénat avant un troisième examen en congrès. Toutefois, le projet voté hier par la commission des Lois a subi plusieurs amendements. Selon nos sources, 32 amendements ont été proposés par onze députés. Seulement, nombre de ces amendements ont été rejetés. Parmi ceux-ci, celui du député libéral Amadou Diarra. Ce dernier avait proposé que soit mis dans le texte que le président et son vice-président ne peuvent pas avoir des liens de parenté. Comme l’avait, d’ailleurs, suggéré Me Ousmane Sèye, membre du Parti démocratique sénégalais (Pds). Le député Amadou Diarra, tout comme Me Ousmane Sèye, avait estimé qu’une telle disposition pourrait définitivement mettre un terme au débat sur la succession monarchique. Seulement, l’amendement du député Amadou Diarra a été rejeté. Autrement dit, aucune disposition de la loi, si elle est votée par la plénière de l’Assemblée nationale, n’interdit à Wade de choisir son fils comme colistier. Même si on précise que le même amendement rejeté en commission peut être proposé et mis au vote lors de la plénière. Autrement dit, si l’amendement d’Amadou Diarra n’est pas pris en charge par la plénière, Wade garde, en toute légalité, la possibilité de choisir son fils Karim comme colistier. Toutefois, parmi les amendements qui ont adoptés par les députés, il y a celui lié à la succession du Vice-président en cas d’empêchement du Président. L’article 10 du texte proposé par le gouvernement soutenait : « En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président qui prête aussitôt serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique. Le nouveau président nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36. » C’est donc cet article qui a été amendé par les députés membres de la commission des Lois. Dans le texte adopté par cette commission, le Vice-président, en cas d’empêchement du président, le remplace certes, mais il ne peut nommer son vice-président. Il termine le mandat donc sans vice-président. Rappelons que les députés membres du groupe parlementaire Libéral et Démocratique se réunissent ce mercredi avant l’examen du projet de loi prévu jeudi.


    By nettali
    Mercredi 22 Juin 2011 - 09:29

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    Réunions , visites de proximités , communication à outrance , les Thiantacônes de Mbacké et de Touba ne veulent , rien , laisser au hasard pour réussir leur « grand Thiant » du 25 Juin . La manifestation se passera au boulevard de Gawane-Ndoyène . De sources sûres et concordantes , le Cheikh sera présent , au même titre , d’ailleurs , que l’ensemble de ses talibés disséminés à travers le Sénégal et dans le monde .

     

     Soucieux de donner , un cachet exceptionnel , à leur manifestation religieuse , les Thiantacônes ont fini de prendre l’attache de toutes les autorités administratives de la localité , dont le préfet . Alioune Aidara Niang a , d’ailleurs , initié un Comité départemental de développement pour discuter avec les chefs de services départementaux sur la question .

     

    Mieux , des délégations ont été dépêchées auprès du Khalife Général des Mourides ,Serigne Sidi Mokhtar Mbacké ,et à celui des Baay-Fall , Serigne Cheikh Dieumb Fall . Les deux chefs religieux ont approuvé l’initiative avant de formuler des prières pour la réussite de ce Thiant .

     

    Amadou Moustapha Mbaye

     

     


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  • La photo inédite et exclusive de l'arrestation de Barthélemy Dias

     

     

    La photo inédite et exclusive de l'arrestation de Barthélemy Dias
     
    Mercredi 22 Juin 2011 - 09:19

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  • Bennoo boude le comité de veille électoral

     


    Bennoo boude le comité de veille électoral

    La principale coalition de l’opposition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) a décidé de suspendre ses activités dans le comité de veille du fichier électoral, pour protester contre un projet de réforme du scrutin présidentiel, a constaté un reporter de l’APS.

     

    Jeudi dernier, le gouvernement sénégalais a adopté un projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. Le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale et son vote devait intervenir incessamment.

    ‘’Ce projet de loi peut avoir des incidences sur le système électoral’’, a déclaré le socialiste Serigne Mbaye Thiam qui, avec Ousmane Badiane, sont les plénipotentiaires de "Bennoo" dans le Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral.

    De son côté, le président dudit comité, Abdou El Mazide Ndiaye, a estimé que ce projet de réforme du scrutin présidentiel est porteur de ‘’conséquences graves sur le comité de veille dès lors que la suspension par Bennoo de ses activités peut saper le consensus au sein du comité de veille’’.

    Les membres du Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral organisaient une conférence de presse mardi.

    En dehors de l’opposition, plusieurs segments de la société civile sénégalaise s’opposent au projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. La prochaine présidentielle est prévue dans huit mois, le 26 février 2012.

    Mardi, le député Cheikh Bamba Dièye a boudé une séance parlementaire d’examen du projet du gouvernement soumis aux députés, pour aller s’enchaîner sur les grilles du siège du Parlement du Sénégal, en signe de protestation.

    Lundi après-midi, la police a procédé à des interpellations de manifestants à Dakar, dont M. Dias, suite à la marche de protestation improvisée au centre-ville de Dakar par des jeunes opposés au projet gouvernemental de réforme institutionnelle.

    Adopté en conseil des ministres, jeudi dernier, le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale pour son vote qui doit intervenir incessamment, ont indiqué divers partisans du régime du président Abdoulaye Wade.

    Mardi 21 Juin 2011 - 21:07

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  • Cheikh Bamba Dièye s'enchaîne devant l'assemblée nationale pour dire non à la vice-présidence

     


    Cheikh Bamba Dièye s'enchaîne devant l'assemblée nationale pour dire non à la vice-présidence
    Le député de L'opposition Cheikh Bamba Dièye s'est enchaîné ce mardi 21 juin 2011 vers les coups de 15h avec les grilles de l'Assemblée nationale. Il a ainsi posé un acte symbolique visant à dénoncer le projet de loi instituant le ticket présidentiel (président, vice-président) au quart de tour qui passe en procédure d'urgence jeudi à l'Assemblée nationale. Il a fait une dizaine de minutes avec ces chaines devant l'Hémicycle avant que les gendarmes lui enlèvent ces chaines et que l'opinion soit alerté. (Pressafrik)

     

    Cheikh Bamba Dièye s'enchaîne devant l'assemblée nationale pour dire non à la vice-présidence
     
    Mardi 21 Juin 2011 - 19:08

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  • Photo : Macky au commissariat pour libérer les jeunes de l'Apr arrêtés

     


    Photo : Macky au commissariat pour libérer les jeunes de l'Apr arrêtés

    Revenu précipitamment de Mbour où il effectuait une tournée départementale, le leader de l'APR est allé directement au commissariat de Grand Yoff pour réclamer séance tenante la libération des jeunes de son parti arrêtés lors des manifestations de l'après midi sur la vdn et le rond point liberté 6. Accueilli par une foule devant le commissariat, il a exprimé devant la presse toute sa détermination à aller au bout de ce combat quel que soit le prix à payer. Mahmoud Saleh qui l'accompagnait, ainsi que d'autres membres du directoire de l'APR parmi lesquels Mbaye Ndiaye, Benoit Sambou, Mor Ngom, exprima aussi le but ultime des manifestations des républicains qui est de déloger Wade du palais.


    leral

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  • La résistance à la loi de Wade

     

    Le projet de loi constitutionnelle instituant la vice-présidence continue de faire la une des journaux dont Sud Quotidien, qui voit naître de cette mesure gouvernementale ‘’une image peu rassurante’’ faite de ‘’dangereuses évolutions du climat social et politique’’ du pays. ‘’Le pouvoir harcelé’’, titre ce journal qui, comme d’autres, se fait l’écho des manifestations de rue des jeunes de Bennoo Siggil Senegaal (BSS, opposition). Des jeunes de cette coalition de partis ont été arrêtés lundi par la police, puis relâchés dans la soirée, selon les journaux.


    La résistance à la loi de Wade
    Ils s’opposent au projet de loi instituant l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République. Ce projet de loi doit être soumis au vote des députés cette semaine, selon plusieurs médias. ‘’Si [ce projet de loi] de Wade passe et est appliqué, c’est le Sénégal qui sera battu’’, avertit Jean-Paul Dias, le leader du Bloc des centristes Gaïndé (BCG, opposition), dans Walfadjri. ‘’Abdoulaye Wade, comme quelques-uns de ses tristes collègues africains parvenus au pouvoir, entend relooker à sa guise la Constitution pour se maintenir au pouvoir. En espérant être [ré]élu dès le premier tour avec 25% des voix, [Wade] relègue la légitimité populaire au second plan’’, commente le journal Kotch. Ce projet de loi ‘’chauffe le pays’’, titre Le Quotidien, qui considère que ‘’l’enjeu fondamental ici, c’est surtout le refus de la confiscation de la volonté populaire par une […] cruelle disposition qui veut légitimer un président élu par 25% des Sénégalais sur 100’’. Le Populaire considère qu’avec l’aide de cette modification constitutionnelle, Wade ‘’tient à faire d’une pierre deux coups, en assurant sa succession et sa réélection, en même temps’’. ‘’Le malheur dans tout ça, c’est que les [marabouts] de Tivaouane et de Touba sont muets comme des carpes et laissent faire’’, commente le même journal. Du côté de l’Assemblée nationale, annonce L’Observateur, les députés El Hadji Diouf et Mbaye Niang ‘’[tentent] de dissuader’’ leurs collègues d’adopter le projet de loi, cette ‘’trouvaille’’ de Wade, qui peut faire ‘’entrer le pays en éruption à tout moment’’, selon Le Matin. Dans tous les cas, ‘’les choses devraient aller très vite [car] la commission des lois de l’Assemblée nationale devrait se réunir aujourd’hui (mardi) à l’Hémicycle pour examiner le projet de loi, avant que les députés ne soient convoqués en plénière demain (mercredi) ou après-demain (jeudi)’’, annonce Le Messager.
    Mardi 21 Juin 2011 - 16:25

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  • C’est dans une ambiance triste que Birane Gning, entouré de ses parents, confrères et amis, a été enterré à Thiès samedi dernier. Le journaliste sportif a eu droit après son enterrement, à des témoignages qui ont tous souligné sa bonté, son humilité, son affabilité… Le correspondant du journal Le Quotidien, Birane Gning a été inhumé ce samedi. La cérémonie d’enterrement a eu lieu à la cité du Rail dans sa région natale, au quartier Abdoulaye Yakhine où avaient convergé de nombreux journalistes de différents organes de presse, des patrons de presse, des parents et amis du défunt et des autorités locales. L’ambiance morne qui pesait sur la maison mortuaire, qui a refusé du monde ce samedi, témoignait de la perte d’un être cher, pas seulement pour ses proches. Car la douleur et la consternation étaient encore lisibles sur les visages.

    Après la toilette mortuaire à l’intérieur de la mosquée de son quartier, le corps  du journaliste sportif drapé d’un linceul auréolé d’écritures saintes est couché dehors devant les parents, amis et sympathisants, faisant face au levant pour une dernière prière sous un soleil de plomb. Cette prière dirigée par l’imam du quartier a permis à l’assistance de formuler des prières pour le repos de l’âme de Birane Gning. Ensuite, c’est une foule immense qui a accompagné cet amoureux de l’athlétisme au cimetière musulman Gouye Sombel de Thiès  dans un cortège composé de véhicules particuliers, de transport  en commun et même de piétons qui tout au long du trajet, invoquaient la clémence de Dieu en ces termes : «Allah, Allah, Allah», pour le repos de son âme. Inconsolable, sa fille aînée n’a pu se retenir quand tous ces hommes ont pris le chemin du cimetière. Ses bras ont lâché la petite fille qu’elle tenait et son corps s’est affalé quand le cortège s’est ébranlé. Une image qui a déclenché une crise de larmes dans l’assistance de femmes sous les tentes où, celles qui devaient la consoler étaient aussi émues qu’elle. «Mon papa, mon papa…» gémissait-elle. Et une tante accourue d’urgence de venir la raisonner. «Nous savons tous combien étaient profondes vos relations. Mais il faut prier pour lui car nos larmes n’y pourront rien», lui explique-t-elle, avant de la faire sortir de la tente.

    Il est 11h50 mn quand Grand Bi­rane est porté sous terre. Ce geste, qui montre les derniers instants du journaliste sur terre, n’a pas lais­sé indifférent ses confrères Salif Diallo, journaliste  sportif à l’Aps et Cheikh Diop de la Rts qui ont fondu en larmes au moment de cette dernière séparation.

    Les témoignages sur le défunt Birane Gning ont rappelé sa bonté, son humilité, son affabilité et la rigueur dans le travail dont il a fait montre,  de son vivant. Selon Baba­car Touré, patron du Groupe  de presse Sud Quotidien, qui a parlé au nom de la presse, Birane Gning était quelqu’un de bien qui a toujours œuvré pour que les  enfants exclus de l’école regagnent le chemin des classes. En plus de lui reconnaître son professionnalisme qui ne se discute plus, Ben Cheikh, le doyen des journalistes à Thiès, ajoute que Birane Gning, cet enseignant de formation était quelqu’un de disponible et qui cultivait la cohésion au sein des journalistes correspondants. Ce qui fait qu’à son avis, Thiès dispose de la meilleure équipe de correspondants dans le pays, où même les derniers venus ont leur place.

    Bien qu’affligés par la perte de cet être cher, les membres de la famille se disent satisfaits du soutien que Ma­diambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir communication, a apporté à son em­ployé. «Nous sommes très contents de vous Madiam­bal. Depuis que Birane est tombé malade jusqu’à son dernier soupir, vous avez toujours été à son chevet», a témoigné l’oncle du défunt. Le patron, lui, ne manquera pas de tresser des lauriers au défunt et de reconnaître tout le mérite de cet employé modèle. «C’est un aîné et un ami qui a toujours été à nos cô­tés, qui nous apportait tout son soutien, et n’a eu de cesse de nous prodiguer des conseils. Nous avions des relations humaines très fortes», confesse Madiambal Diagne qui  soutient qu’«au plan professionnel, c’est une grosse perte ; il était un monument de l’athlétisme et de la presse sportive». Selon l’administrateur du Groupe Avenir communication, «Birane à toujours  été connu pour son sens de la mesure, pour sa rigueur professionnelle et pour la justesse de ses propos».

    justin@lequotidien.sn


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  • Qui arrêtera Wade ?

    LERAL.NET - Wade le Dieu du Sénégal fait ce qu’il veut comme il le souhaite sans l’avis de quiconque et pourtant il a des conseillers mais il s’en tape de leurs conseils. Il fait ce bon lui semble et personne ne peut l’arrêter même D...

    L'équipe de rédaction de la journée


    Qui arrêtera Wade ?
     
    Senghor le surnommait le lièvre en référence à son esprit rusé. Les anciens de sa génération mettaient les jeunes en garde contre lui. Ceux là même qui l’on adulé et porté aux pouvoir en mars 2000. Onze ans après, ils sont si déçus qu’ils piaffent d’impatience d’en découdre avec le président Abdoulaye Wade. Aussi attendent t-ils fermement le 26 février prochain date des présidentielles. Mais le « maitre du jeu », peu respectueux de la volonté populaire joue de plus en plus des fosses notes.

    Moussfa

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  • La Bamboula de Racine Sy au Gamou de Souyma

     

    LERAL.NET - Mamadou Racine Sy ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de célébrer le Gamou annuel de Souyma.

     

    Par la rédaction De leral.net


    La Bamboula de Racine Sy au Gamou de Souyma
     
    Le président du Conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale (Css) a impressionné plus d’un ce weekend en mobilisant les gros moyens pour la réussite du gamou de Souyma. Localité se trouvant à Podor.

    Pour convoyer ses invités, le puissant Racine Sy a déployé cinq avions, un jet Stream 32 de 19 places, deux King Am 90 de 19 places et de 9 places, un Surcca de 4 places, un chieftwun de 9 places et un hélico. A en croire le quotidien Walf Grand-Place, le politicien a mobilisé plus d’une vingtaine de bus, des chevaux rien que pour ses invités.

    La rencontre était tellement faste que certains responsables libéraux ont douté du caractère religieux du Gamou. C’est le cas de la patronne des femmes du Pds, Awa Diop qui a demandé à Oumar Sarr s’ils assistaient à un Gamou ou un meeting.

    Il faut noter qu’à côté des chants religieux, les partisans de Racine Sy arborait des banderoles et scandaient le nom du président du Conseil d'administration de la Caisse de sécurité sociale. En sus, ce dernier a fait venir de Dakar des hôtesses pour assurer la restauration. Des folies dépensières que les podorois ont dénoncées.

     


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  • Election sur ticket : "Il n’y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste" (Wade)

     


    Election sur ticket : "Il n’y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste" (Wade)
    Le président Abdoulaye Wade s’est défendu dimanche de "dessous politique" ou "calcul électoraliste" dans son projet de loi constitutionnel instituant le ticket de l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. ‘’Cette réforme institutionnelle répond à une volonté de partager le pouvoir, il y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste, la seule explication est le souci de partage du pouvoir’’, a insisté Me Wade qui clôturait une rencontre politique. Les membres de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) ont clôturé la 6ème conférence nationale de leur structure en présence du Secrétaire général national Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral). La 6ème conférence nationale de l’UJTL a été clôturée dimanche soir à Dakar par une lecture de résolution finale devant le Secrétaire général national Parti démocratique sénégalais. Dans leur résolution, les responsables de l’UJTL ‘’ont investi le frère secrétaire général Me Abdoulaye Wade, candidat des jeunesses libérales à l’élection présidentielle de 2012’’. Le scrutin est prévu le 26 février prochain.

    APS
    Lundi 20 Juin 2011 - 04:01

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  • Vice-Présidence : Wade convoque l'assemblée nationale en procédure d'urgence

    Vice-Présidence : Wade convoque l'assemblée nationale en procédure d'urgence
    Malgré la vague de protestations qui a suivi l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi instituant un ticket pour la présidentielle de 2012, le président de la République poursuit sa trajectoire. La presse pense qu’il fait une course contre la montre. En tout cas, après s’être entouré d’un certain nombre de précautions et de garanties, il a activé l’Assemblée nationale qui va examiner le projet en procédure d’urgence. « Parce qu’il sait que le temps lui est compté, le président Wade cherche à se jouer de lui. A presque 90 ans, il prend de vitesse toute la classe politique, majorité comme opposition. SonMalgré la vague de protestations qui a suivi l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi instituant un ticket pour la présidentielle de 2012, le président de la République poursuit sa trajectoire. La presse pense qu’il fait une course contre la montre. En tout cas, après s’être entouré d’un certain nombre de précautions et de garanties, il a activé l’Assemblée nationale qui va examiner le projet en procédure d’urgence. « Parce qu’il sait que le temps lui est compté, le président Wade cherche à se jouer de lui. A presque 90 ans, il prend de vitesse toute la classe politique, majorité comme opposition. Son jeu est machiavélique, mais il a l’avantage d’être clair et limpide comme l’eau de roche : il tente un forcing pour rester au pouvoir dans un premier temps et le céder dans un second temps à qui il voudra. Toute la question est désormais de savoir si les rapports de force jouent en sa faveur », écrit « EnQuête ». « EnQuête » renseigne que « c’est une véritable course contre la montre que le Président Wade engage, conscient du fait que chaque minute qui passe joue en faveur de ceux qui ne veulent pas de ce projet de loi instaurant un ticket présidentiel ». Selon « EnQuête », « aussitôt après le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi, le Bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué ce lundi matin à 11 heures pour examiner le projet. Une réunion qui sera suivie l’après-midi à 16 heures par celle de la conférence des Présidents. C’est dire que les dès sont vraiment jetés et que le pouvoir ne compte pas du tout reculer ». « L’Observateur » pense savoir que « le président Wade s’est entouré de toutes les garanties pour faire passer son projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. Toutes les précautions ont été prises : le verrouillage systématique qui a été décrété, les réunions secrètes tenues au Palais, les entretiens téléphoniques passés et les stratégies déployées pour éviter toute mauvaise surprise ».jeu est machiavélique, mais il a l’avantage d’être clair et limpide comme l’eau de roche : il tente un forcing pour rester au pouvoir dans un premier temps et le céder dans un second temps à qui il voudra. Toute la question est désormais de savoir si les rapports de force jouent en sa faveur », écrit « EnQuête ». « EnQuête » renseigne que « c’est une véritable course contre la montre que le Président Wade engage, conscient du fait que chaque minute qui passe joue en faveur de ceux qui ne veulent pas de ce projet de loi instaurant un ticket présidentiel ». Selon « EnQuête », « aussitôt après le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi, le Bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué ce lundi matin à 11 heures pour examiner le projet. Une réunion qui sera suivie l’après-midi à 16 heures par celle de la conférence des Présidents. C’est dire que les dès sont vraiment jetés et que le pouvoir ne compte pas du tout reculer ». « L’Observateur » pense savoir que « le président Wade s’est entouré de toutes les garanties pour faire passer son projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. Toutes les précautions ont été prises : le verrouillage systématique qui a été décrété, les réunions secrètes tenues au Palais, les entretiens téléphoniques passés et les stratégies déployées pour éviter toute mauvaise surprise ».

     

    Lundi 20 Juin 2011 - 13:29

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  • Kolda : la police met la main sur un vendeur de viande de chien

    Kolda , 19 juin (APS)- Les éléments de la police de Kolda (sud) ont arrêté un homme âgé d’une trentaine d’années surpris à vendre de la viande de chien, dimanche, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le mis en cause a récupéré de la viande de chiens abbatus par l’inspection régionale des services véterinaires, samedi, pour la vendre aux abords de la gare routière de Kolda, selon la même source.

    Il y a deux ans, un individu avait été arrêté pour avoir commis le même délit, à Kolda.

    MG/BHC/ES


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    L’Amicale des chefs de services de la région de Saint-Louis (nord) a organisé sa deuxième randonnée pédestre annuelle à laquelle ont pris part ses membres, ainsi que des sportifs anonymes, a constaté l’APS, dimanche.

     

    Mactar Diop, adjoint au gouverneur de la région, a conduit la procession des marcheurs partis de la place Faidherbe, sous bonne escorte de la police et d’éléments du Groupement national des sapeurs-pompiers (GNSP).

     

    Selon le président de l’amicale Moustapha Diop, chef du service régional de l’action sociale, la randonnée pédestre est organisée pour ’’permettre aux fonctionnaires, qui se déplacent très souvent à bord de leur véhicule s’ils ne sont pas dans leur bureau, de faire un peu de sport’’.

     

    La manifestation a aussi été l’occasion pour certains agents des services de faire la connaissance d’autres confrères, a-t-il dit. La marche a encore permis aux participants de prendre connaissance de l’état de certaines infrastructures de la ville, selon Moustapha Diop.

     

    ’’Nous avons pu observer les chantiers en cours de réalisation, le curage des canaux par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS)’’, a-t-il fait savoir, tout en déplorant le mauvais usage fait des canaux d’évacuation d’eau par certains habitants de la ville voulant se débarrasser des ordures ménagères.

     

    L’Amicale des chefs de services de la région ira chercher des billets pour le pèlerinage à la Mecque (Arabie Saoudite) et celui de Rome (Italie), au profit de ses membres, a annoncé Moustapha Diop. Elle envisage aussi, a-t-il dit, d’organiser une caravane d’intégration qui se rendra au Maroc et en Mauritanie.

     

    AMD/ESF

     


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  • Modou Diagne Fada plaide pour la disponibilité des produits sanguins dans les hôpitaux

    19/06/2011 15:39 GMT

    Dakar, 19 juin (APS) – Le ministre de la Santé et de la Prévention Modou Diagne Fada a rappelé aux populations, dimanche à Dakar, la nécessité de donner de leur sang, pour améliorer la disponibilité des produits sanguins dans les structures de santé et faciliter le traitement des drépanocytaires.

    ‘’Le sang est nécessaire pour le traitement des personnes atteintes de drépanocytose, car elles font régulièrement recours à des transfusions’’, a dit M. Diagne lors d’une manifestation organisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Centre de Nationale Transfusion Sanguine (CNTS).

    ‘’L’information des jeunes pour mieux lutter contre la drépanocytose’’ est le thème retenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’édition 2011 de cette journée.

    ‘’Le choix du thème permet […] de mobiliser et de motiver les jeunes dans les écoles, les associatives culturelles et sportives, afin qu’ils adoptent très tôt le geste généreux et citoyen de donner du sang pour sauver des vies’’, a affirmé le ministre de la Santé et de la Prévention.

    Selon lui, la prévention de la drépanocytose et la prise en charge des patients sont à un niveau ‘’insuffisant’’.

    Les autorités de l’Etat, les partenaires techniques et financiers du gouvernement, le secteur privé et les ‘’bonnes volontés’’ doivent ‘’mobiliser’’ davantage de ressources nécessaires au financement de la lutte contre cette maladie, a dit M. Diagne.

    En avril dernier, plus de 1.900 élèves inscrits dans 11 écoles de Dakar ont été dépistés de la maladie, selon Magaye Ndiaye, président de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose. ‘’Ce dépistage a permis à beaucoup d’élèves de connaître leur statut et de pouvoir servir de relais auprès de leurs camarades’’, a dit M. Ndiaye, qui participait à la manifestation présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention.

    Selon l’OMS, plus de 400.000 enfants naissent chaque année en Afrique avec la drépanocytose et 50 à 80% d’entre eux meurent avant l’âge de cinq ans.

    Face à cette situation, les ministères en charge de la santé en Afrique ont adopté ‘’une stratégie régionale de prévention et de lutte contre la drépanocytose’’, en 2010.

    SDI/BHC/ESF


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    Macky Sall :"La confrontation est inévitable et l'armée devra prendre ses responsabilités"

    En tournée
    dans le département de Mbour depuis une semaine, Macky Sall dans ses visites de proximité a demandé aux populations de se révolter face à la forfaiture du pouvoir. Dans son discours, Il s'érige en porte flambeau du combat pour obliger le Président Wade à céder le pouvoir. Selon lui, la seule solution face aux dérives anticonstitutionnelles est de descendre dans la rue pour faire cesser le coup d'Etat constitutionnel du régime. Dans son propos, il a demandé à l'armée de prendre ses responsabilités comme dans les pays arabes aux côtés des populations en indiquant qu'ils ne doivent pas exécuter des ordres illégitimes venant du pouvoir. 
    Dimanche 19 Juin 2011 - 18:02

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    Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, le débat sur la dévolution monarchique est terminé

     

     


    Le projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République aura l’avantage de clore ‘’le débat malsain’’ sur la dévolution monarchique du pouvoir, a déclaré le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, samedi à Kaolack (centre). ‘’Il ne peut y avoir de dévolution monarchique au Sénégal, pays de démocratie’’, a soutenu M. Ndiaye, qui procédait à l’inauguration d’une unité de dé-fluoration et de dessalement d’eau, à Nguékokh, un village de la région de Kaolack (centre). ‘’Désormais, avec cette loi qui sera sans doute votée par les députés, personne ne nous ‘tympanisera’ plus avec ces histoires de dévolution monarchique’’, a-t-il ajouté. "Un projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République" a été adopté jeudi, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, qui s’est réuni le même jour. Ce projet de loi, qui est parvenu à l’Assemblée nationale vendredi selon le Premier ministre, a entraîné une levée de boucliers chez l’opposition et plusieurs organisations civiles. Ce projet de loi fera ‘’taire les opposants de salon, qui alimentent le débat malsain sur une dévolution monarchique du pouvoir’’, a soutenu Souleymane Ndéné Ndiaye. Le président Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007, est accusé par l’opposition et certaines organisations civiles de préparer son fils Karim Wade, ministre dans le gouvernement, à sa succession. ‘’Le vice-président, qui sera élu au même titre que le président, aura une légitimité qui lui permettra de remplacer et/ou de poursuivre le mandat du chef de l’Etat malade ou empêché, contrairement au président du Sénat, qui est tenu d’organiser une élection présidentielle deux mois après’’, a expliqué M. Ndiaye. ‘’L’institution du poste de vice-président, a commenté le chef du gouvernement, est une bonne chose qui fait avancer le Sénégal, qui est un pays démocratique se dotant à chaque étape de son évolution des institutions adaptées, parfois même inadaptées.’’Aps

     

    Dimanche 19 Juin 2011 - 13:56

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    Bara Gaye nouveau patron de l'Ujtl

     


    Bara Gaye nouveau patron de l'Ujtl
    Lu sur nettali : Le nouveau secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) est connu depuis ce samedi. Il s’agit de Bara Gaye, attaché de cabinet de Karim Wade. Il a été élu à l’issue d’un vote qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée. Et c’est Coumba Gaye, la principale perdante de la conférence nationale de l’Ujtl dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président Abdoulaye Wade. Surprise au congrès de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) ! Ceux qui pensaient que la ministre Coumba Gaye, candidate la plus en vue, allait gagner sans difficultés devront déchanter. C’est en effet Bara Gaye qui a été élu secrétaire général de l’Ujtl à l’issue d’un vote qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée. Le nouveau patron des jeunesses libérales, qui a battu Coumba Gaye et le député Aliou Sow, milite dans la localité de Yeumbeul, département de Pikine. C’est dire donc que c’est la banlieue de Dakar qui arrive au sommet de la structure de jeunes du Parti démocratique sénégalais (Pds). Toutefois, au-delà de son appartenance à la banlieue, Bara Gaye est surtout connu comme étant un soutien de taille à Karim Wade dont il est, d’ailleurs, l’attaché de cabinet. Pourtant, rien ne sembler lier Bara Gaye au fils de Wade. Puisque le nouveau patron de l’Ujtl était plus connu comme partisan du ministre Aminata Lô. Mais c’est au cours d’une marche de soutien à Karim Wade qu’il aurait été découvert par Viviane Wade qui était à l’accueil de Bara Gaye et des autres marcheurs au palais. Selon certaines indiscrétions, c’est elle qui aurait conseillé à son fils de recruter Bara Gaye comme attaché de cabinet. Ancien membre du Conseil national de la jeunesse, ancien soutien d’Aminata Lô devenu attaché de cabinet de Karim Wade, Bara Gaye a déjoué tous les pronostics en battant les deux autres candidats, Coumba Gaye et le député Aliou Sow. Et c’est la descente aux enfers qui se poursuit pour Coumba Gaye. Après avoir été limogée du gouvernement et recasée à la présidence, elle comptait sur le poste de secrétaire général de l’Ujtl pour se refaire une santé politique. Malheureusement, le rêve s’est brisé ce samedi pour Coumba Gaye qui a été la candidate à avoir occupé pratiquement tous les médias depuis quelques semaines. Signalons que l’Ujtl fait également face à une scission. Puisque de jeunes libéraux frustrés par les renouvellements supervisés par le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, ont tenu un congrès parallèle au centre culturel Daniel Brothier de Dakar.
    Dimanche 19 Juin 2011 - 05:40

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  • Vice -Présidence : La société civile promet l'enfer à Wade

    Vice -Présidence : La société civile promet l'enfer à Wade

    Des organisations civiles ont promis, samedi à Dakar, de dérouler un ‘’plan d’action’’ dans le pays et à l’étranger, pour dénoncer l’adoption par le gouvernement d’un projet de loi constitutionnelle instituant l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président de la République.

     

    En conférence de presse, la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), le Collectif des organisations de la société civile pour les élections, le Mouvement citoyen et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) ont vivement contesté ce projet de loi adopté jeudi par le Conseil des ministres.

    ‘’Pour nous, le message est clair. Nous rejetons ce projet de loi. Nous nous battons pour une question de principe. Nous sommes prêts à marcher sur le Palais’’ de la République, a déclaré Assane Dioma Ndiaye de la LSDH.

    ‘’A huit mois de l’élection présidentielle, il n’est pas intéressant de [modifier] la Constitution’’, a-t-il dit, ajoutant que s’il est voté par le Parlement, ce projet de loi ‘’va supprimer le deuxième tour’’ de cette élection.

    ‘’On est en train d’instrumentaliser le droit pour commettre une forfaiture’’, a dénoncé le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye, coordonnateur du collectif d’organisations civiles.

    A son avis, pour faire adopter ce projet de loi constitutionnelle, ‘’il faut passer par la voie référendaire’’, autrement dit, organiser un référendum par lequel le peuple vote pour ou contre cette modification qui touche la Constitution.

    ‘’Cette loi va se retrouver sur la table de l’Assemblée nationale et, avec la majorité mécanique, on va la voter. Ce qui est gênant, c’est la faire [voter] sans passer par le peuple’’, a déploré M. Guèye.

    Ce qui est en jeu dans ce projet de loi, a-t-il encore dit, c’est ‘’la succession‘’ du président Wade, élu en 2000 et réélu en 2007. ‘’A huit mois de l’élection présidentielle, le Sénégal a besoin de paix sociale’’, a souligné Babacar Guèye. Il est d’avis qu’avec l’adoption par le gouvernement dudit projet de loi, ‘’on est en train de créer des conditions de troubles sociaux’’.

    Les organisations de la société civile ‘’n’accepteront pas qu’il y ait un changement constitutionnel’’ d’ici à la tenue de l’élection présidentielle, prévue en février 2012, a soutenu le président de la RADDHO, Alioune Tine.

    Il annonce que les organisations civiles dérouleront un ‘’plan d’action’’ au Sénégal et à l’étranger ‘’pour rejeter le projet de loi’’. Les organisations civiles n’ont pas dit en quoi consistera ce ‘’plan d’action’’.

    "Un projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République" a été adopté jeudi, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, qui s’est réuni le même jour.

    Le Congrès du Parlement sénégalais avait adopté en juin 2009, à la majorité de ses membres, le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République. Selon le texte présenté à l’époque, le vice-président sera nommé par le président et la durée de son mandat ne pourra dépasser celui du président, qui pourra mettre fin à ses fonctions.

    Ce texte avait été très critiqué par l’opposition sénégalaise.

    ‘’L’élection présidentielle en ticket exclut en principe un deuxième tour, mais le projet de loi maintient le deuxième tour si la liste en tête au premier tour ne réunit pas un minimum de 25% des suffrages exprimés’’, lit-on dans ‘’l’exposé des motifs’’ du projet de loi constitutionnelle adopté jeudi.

    ‘’Si aucun ticket n’a obtenu le quart des suffrages exprimés, il est procédé à un second de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel’’ sur les résultats du premier’’, précise ce document publié samedi par certains journaux.

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 16:57

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  • 2012 : Le second tour supprimé

     

     

     

    Avec la loi sur la vice-présidence, il faudra simplement arrivé en tête de la présidentielle et obtenir au minimum un quart des voix (25%) pour être élu président de la République. Un second tour est prévu, mais à condition qu'aucun des tickets en lice n'obtiennent le minimum de voix. Ce qui est mathématiquement impossible

    2012 : Le second tour supprimé

    Le Conseil des ministres a adopté, jeudi, un projet de loi institituant l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président de la République. Voici l’exposé des motifs de ce texte qui aura valeur de loi constitutionnelle s’il est adopté par le Parlement.

     

    Dans notre système actuel, le président de la République est élu au suffrage universel mais le vice-président est nommé par le président qui peut mettre fin à ses fonctions.

    En effet, la loi constitutionnelle 2009.22 du 02 juin 2009 a introduit dans le dispositif institutionnel du Sénégal, le poste de vice-président. D’un autre côté, l’article 26 de la Constitution dispose que le président de la République "peut être assisté d’un vice-président". La contrainte qui pèse sur le président de la République est la consultation du président du Sénat et du président de l’Assemblée nationale.

    L’utilité et même la légitimité d’un tel vice-président ont pu être objet de controverses et pourtant, à l’analyse, cette institution peut être essentielle dans un processus d’approfondissement de la démocratie, en particulier en Afrique.

    En effet, au-delà d’une personne, c’est toujours un projet de société, un programme qui sont proposés au peuple, à l’occasion d’une élection présidentielle.

    Le mandat donné s’inscrit dans une durée de mise en oeuvre. Pour éviter la fréquence d’élections, toujours source de contraintes multiples notamment de charges financières imprévues et même de tensions, un vice-président, élu sur un ticket, au suffrage universel direct, permet un passage sans heurts donc une certaine stabilisation du système démocratique et du calendrier républicain.

    La réforme préconisée par le présent projet de loi consiste à élire sur une même liste le président et le vice-président pour la même durée du mandat.

    Ce système du ticket, qui existe dans de nombreux pays, a plusieurs avantages : la légitimité populaire permet, le cas échéant, au vice-président, la poursuite, pour la durée du mandat, de la volonté exprimée par le corps électoral.

    En cas d’empêchement, de décès, de démission ou d’une indisponibilité quelconque, il remplace le président pour la durée du mandat. Ayant déjà la légitimité populaire, il est invité par le Conseil constitutionnel à prêter serment devant lui et être renvoyé à exercer ses fonctions de président de la République.

    Il dispose déjà d’une expérience présidentielle pour les compétences que lui confie le président.

    La spécificité de la fonction exécutive, en particulier de la fonction présidentielle, contrairement aux instances de délibérations, explique et justifie que l’on n’applique pas au ticket présidentiel, la loi n° 2010.11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue Homme-Femme prévue dans les fonctions électives. Le président et le vice-président peuvent ainsi être du même sexe.

    L’élection présidentielle en ticket exclut en principe un 2ème tour mais le projet de loi maintient le 2ême tour si la liste en tête au premier tour ne réunit pas un minimum de 25% des suffrages exprimés dit minimum bloquant. Dans ce cas, un deuxième tour est organisé et la majorité relative suffit pour gagner.

    Projet de loi constitutionnelle

    Article Premier

    L’article 6 est complété ainsi qu’il suit : Les institutions de la République sont : le président de la République, le vice-président de la République, le Parlement qui comprend deux assemblées : l’Assemblée nationale et le Sénat, le Gouvernement, le Conseil économique et social, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des Comptes, et les Cours et Tribunaux.

    Article 2

    L’article 26 est modifié ainsi qu’il suit : Le président de la République et le vice-président de la République sont élus pour la même durée au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours assorti d’un minimum bloquant de 25% des suffrages exprimés. Le ticket présidentiel ainsi constitué n’est pas soumis à la contrainte paritaire. Le vice-président assiste le président qui, à cet effet, lui délègue des pouvoirs et lui confie des missions. Le vice-président occupe, dans l’ordre de préséance, le deuxième rang après le chef de l’Etat. Il satisfait aux conditions posées par l’article 38.

    Article 3

    L’article 27 est modifié ainsi qu’il suit : La durée du mandat du président de la République et du vice-président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Ces dispositions ne peuvent être révisées que par une loi référendaire.

    Article 4 Les dispositions de l’article 28 sont modifiées ainsi qu’il suit : Les candidats à la présidence ou à la vice-présidence de la République doivent être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de leurs droits civils, civiques et politiques, être âgés de 35 ans au moins le jour du scrutin. Ils doivent savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle.

    Article 5

    L’article 31 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin pour l’élection du président de la République et du vice-président de la République a lieu quarante cinq jours francs au plus et trente jours francs au moins avant la date d’expiration du mandat du président de la République en fonction.

    Article 6

    L’article 33 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret. Le vote a lieu en un premier tour au scrutin de liste majoritaire. Un ticket est déclaré élu s’il vient en tête de l’élection et réunit au moins le quart des suffrages exprimés.

    Si aucun ticket n’a obtenu le quart des suffrages exprimés, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel.

    Sont alors admis à se présenter à ce second tour, les deux tickets arrivés en tête au premier tour. En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour qu’un ticket soit déclaré élu.

    Article 7

    L’article 34 est modifié ainsi qu’il suit : Aucun retrait n’est possible après la publication des listes de candidats. En cas d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, le candidat restant désigne un second de liste et devient tête de liste s’il ne l’était pas déjà. L’élection est alors poursuivie avec la liste ainsi complétée. Si les deux candidats sont empêchés, l’élection est poursuivie avec les listes restantes.

    Dans tous les cas ci-dessus, le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats et ordonne la poursuite des opérations. La date du scrutin est maintenue.

    En cas de décès ou d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre le scrutin du premier tour et la proclamation définitive des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel, le membre restant complète le ticket qui peut être éventuellement admis à se présenter au second tour s’il satisfait aux autres conditions. Si pendant la même période l’empêchement frappe à la fois les deux membres d’un même ticket, l’élection est poursuivie avec les autres tickets.

    Si, entre la proclamation des résultats provisoires du deuxième tour et celle des résultats définitifs, le ticket ayant remporté l’élection perd un de ses membres, le colistier est déclaré élu président de la République. Après son installation, il nomme un vice-président pour la durée de son mandat.

    Article 8

    L’article 36 est modifié ainsi qu’il suit : Après la proclamation définitive des résultats déclarant élus le président de la République et son colistier, ils sont successivement installés dans leurs fonctions par le Conseil constitutionnel au cours de la même cérémonie mais, seulement, après l’expiration du mandat du président sortant. Le président de la République sortant reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Au cas où, avant son entrée en fonction, le président élu décède, se trouve définitivement empêché ou renonce au bénéfice de son élection, le vice-président de la République élu est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel. Il nomme un vice-président de la République.

    Dans tous les cas de nomination d’un vice-président par le président élu, par suite de décès, empêchement définitif ou démission, le président peut mettre fin aux fonctions du vice-président nommé, après en avoir informé le président du Sénat et le président de l’Assemble nationale.

    Article 9

    L’alinéa 4 de l’article 37 est modifié ainsi qu’il suit :

    Alinéa 4 : le président de la République et le vice-président nouvellement élus font une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.

    Article 10 :

    L’article 39 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président qui prête aussitôt serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique. Le nouveau président nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.

    En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat du vice-président élu, le président de la République nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.

    Le vice-président nommé dans ces circonstances ne peut remplacer le président de la République élu en cas de vacance définitive. Il est procédé à un nouveau scrutin. Le nouveau scrutin est organisé soixante jours au moins et quatre vingt dix jours au plus, après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel. La suppléance est assurée par le Président du Sénat.

    Article 11

    L’article 41 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de vacance définitive, le Conseil Constitutionnel est saisi, selon le cas, soit par le Président de la République, soit par le vice-président de la République, soit par le Président du Sénat.

    En cas de force majeure liée à l’indisponibilité des personnes visées à l’alinéa précédent, le Conseil Constitutionnel peut procéder à la constatation de la vacance.

    Article 12

    L’alinéa 1 de l’article 101 est modifié ainsi qu’il suit : Le Président de la République et le vice-président de la République ne sont responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions qu’en cas de haute trahison. Ils ne peuvent être mis en accusation que par les deux assemblées réunies en Congrès, statuant par un vote identique au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes des membres les composant ; ils sont jugés par la Haute Cour de Justice.

    La présente loi constitutionnelle sera exécutée comme loi de l’Etat.

    Samedi 18 Juin 2011 - 16:52

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  • Vice Présidence : Les organisations des droits de l'homme en ordre de bataille contre Wade

     

    Vice Présidence : Les organisations des droits de l'homme en ordre de bataille contre Wade

    Un collectif d’organisations de la société civile composé de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), du Collectif des organisations de la société civile pour les élections, du Mouvement citoyen et de la RADDHO organise une conférence de presse, samedi à 10 h 30.

     

    La rencontre se tiendra au siège de la RADDHO, précise un communiqué reçu à l’APS. Elle portera sur le projet de loi instituant ‘’le ticket de l’élection simultanée’’, qui instaure l’élection d’un vice-président de la République pour seconder le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions.

    Le Conseil des ministres a adopté ce projet de loi jeu

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 11:32

     


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  • Affaire du ticket en 2012 : Macky Sall en colère contre Wade

    Affaire du ticket en 2012 : Macky Sall en colère contre Wade
    Lu sur nettali : Le projet adopté en Conseil des ministres, ce jeudi 16 juin et visant à modifier le mode d’élection du président de la République, n’est pas du goût de Macky Sall et de ses camarades de l’Alliance pour la République (Apr). Avec un tel projet, les Sénégalais devraient désormais élire le même jour et dans les mêmes termes un président de la République et un vice-président. L’Apr analyse le projet de loi adopté en conseil des ministres et qui vise à l’instauration d’un ticket simultané président-vice président. Pour ce parti, ce n’est là qu’une manœuvre du président de la République de « se maintenir au pouvoir contre la volonté des Sénégalais, en contournant l’inconstitutionnalité de sa candidature d’une part et d’autre part pour choisir son dauphin. » Macky Sall et ses camarades sont prêts à tout pour barrer la route à un tel projet.

    C’est pourquoi, ils appellent les militants de l’Apr, leurs « alliés dans le cadre de Bss (Bennoo siggil senegaal) à organiser la mobilisation et la résistance avec l’ensemble des forces démocratiques et citoyennes pour s’opposer à cette balafre hideuse sur le visage de notre pays. » L’Apr en appelle à la désobéissance civile. Il convient, indiquent les camarades de Macky Sall, « d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de lutte de portée nationale et internationale pour affronter Abdoulaye Wade par la désobéissance civique, et au besoin demander son départ s’il s’obstinait à vouloir perpétrer sa forfaiture. » L’Apr soutient qu’ « après avoir accaparé les ressources du pays, saccagé la démocratie sénégalaise, perverti les institutions de la République et plongé le pays tout entier dans une crise sans précédent, Abdoulaye Wade, par son funeste projet veut modifier l’axe de l’Etat, effacer définitivement la République et assujettir enfin les Sénégalais. » « Avec Wade, la République est saccagée, la démocratie ruinée. Combattre Wade, c’est sauver le Sénégal. Sauver la République, c’est affronter et vaincre Wade. ». Tel est le sentiment de l’Apr qui martèle : « Dans le cours politique actuel de notre pays, la lutte et le combat contre Abdoulaye Wade constituent aujourd’hui l’impératif patriotique majeur. »

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 04:13

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  • UNE DANSEUSE DE NDEYE GUEYE CITÉE DANS UNE AFFAIRE DE VOL EN REUNION AVEC EFFRACTION

     

    En mode été , la danseuse Ndeye Gueye a été aperçue hier au palais de justice Lat Dior de Dakar. N'allez pas imaginé qu'elle a fait appel pour faire rejuger l'affaire "Guddi Town" qui a tenu en haleine , il y'a quelques années , tout le pays . La danseuse était venue , dit -elle, assister au procès du copain d'une de ses collègues danseuses qui a maille à partir avec la justice.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)

    UNE DANSEUSE DE NDEYE GUEYE CITÉE DANS UNE AFFAIRE DE VOL EN REUNION AVEC EFFRACTION

     
     
    Vérification faite, l'information véhiculée par Ndeye Gueye semblait erronée . pour ne pas dire qu'elle tentait de divertir son monde. Après des fouilles minutieuses , des langues pendues au palais de la justice ont servi une autre version.

    Ces dernières laissent entendre que si la danseuse a fait le déplacement au palais de justice , c'est parce qu'une de ses amies danseuses est dans les liens de la prévention. Elle a été citée dans une affaire de Vol en reunion avec effraction et son procès devait se tenir hier. Filialement l'affaire qui n’était pas prête pour être jugée a été renvoyée au 17 juin , c'est à dire demain.

    La présence d'autres danseuses a été notée hier au palais de justice , rapporte l'observateur du jour.

    PiccMi.Com

     


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