• Une situation qui n’est pas du goût des travailleurs réunis au sein du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité, c’est celle sévissant à la Senelec.

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  • Quelques heures après le drame qui s’est produit à Sangalkam, la gendarmerie nationale a tenu une conférence de presse pour donner sa version des faits. En effet, accusés d’avoir tué le jeune Malick Bà, les pandores ont défendus la thèse de la légitime défense.

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  • LERAL.NET - Les évènements tragiques de Sangalkam avec la mort d’un jeune du nom de Malick Bâ sont partis pour faire des dommages collatéraux Et côté des officiels.

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  • Les couleurs et les goûts ne se disputent guère a-t-on l’habitude de dire. Les rats des boîtes de nuit ont tournés le dos aux soirées de salsa, cabo ou autres de ce genre au détriment de notre « leumbeul » Nationa

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  • Homosexualité chez les Indomptables.

    LERAL.NET - Les contre-performances sportives des lions indomptables en 2010 à la coupe du monde en Afrique du Sud on été passées au crible par la présidence de la république.

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  • La frange la plus représentative de l’opposition sénégalaise réunie dans la coalition Benno Siggil Senegal franchit un nouveau palier dans son combat contre l’impunité au Sénégal.

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  • Lundi macabre à Sangalkam - Le manifestant tué s’appelle Malick Bâ (Vidéo)

    Les populations de la communauté rurale de Sangalkam, sont encore sorties de leur maison ce lundi matin pour déloger la nouvelle délégation spéciale conduite par le sociologue Aly Khoudia Diao. Une manifestation organisée par les jeunes de cette communauté rurale a été réprimé par les forces de l’ordre. Un jeune homme gravement blessé aurait succombé de ses blessures.

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    Seneweb NewsLetter
    source: Ferloo.com

    Des experts du Sénégal et de l’Union africaine (UA) ont entamé lundi une réunion sur la création de la Cour internationale ad hoc appelée à juger pour crimes contre l’humanité l’ex-président tchadien Hissène Habré, réfugié à Dakar, a appris l’AFP de sources concordantes.« Les organisateurs ont tenu à ce que les travaux se déroulent à huis clos » dans un hôtel dakarois, a indiqué un responsable sénégalais, ce qu’a confirmé une des organisations de défense des droits de l’Homme appuyant les victimes du régime d’Hissène Habré (1982-1990).La réunion devrait être ouverte à la presse à son dernier jour, vendredi, a-t-on précisé de même source.

    Les « techniciens » rassemblés à Dakar étudiaient notamment « les conclusions de la première réunion » tenue en mars à Addis Abeba sur cette juridiction spéciale et un « projet d’accord » entre les parties, selon le responsable sénégalais.Dans un communiqué publié le 27 mai, une coalition d’ONG a expliqué que la rencontre de Dakar devait permettre « de négocier et signer les textes fondateurs de la future Cour internationale ad hoc au Sénégal », évoquant un « projet de Statut fortement remis en cause par des organisations de défense des droits de l’Homme ».« Les exigences du Sénégal avaient donné lieu en mars à un projet de Cour coûteux, peu maniable, et en définitive inopérant », avait affirmé dans le communiqué Mme Jacqueline Moudeina, présidente de l’Association tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (ATPDH).

    « Nous attendons maintenant une solution réaliste, dans les limites des ressources budgétaires existantes, qui permette la mise en oeuvre immédiate de la Cour », avait-elle ajouté.A l’issue de la réunion d’Addis Abeba, l’UA avait affirmé que les procédures relatives à la Cour internationale ad hoc se conduiraient « sur la base des ressources (financières) mobilisées lors de la table ronde des bailleurs » organisée à Dakar en novembre 2010.La communauté internationale avait alors promis des contributions de 8,5 millions d ?euros pour financer le procès.En 2006, l’UA avait demandé au Sénégal de juger Hissène Habré « au nom de l’Afrique » pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture, ce que le président sénégalais Abdoulaye Wade avait accepté, mais aucune information judiciaire n’a été ouverte.



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  • Seneweb NewsLetter
    source: Webnews

    Mouammar Kadhafi "n'est pas prêt à quitter la Libye, malgré les difficultés", et entend contribuer à la recherche d'une solution politique au conflit, a déclaré mardi le président sud-africain, Jacob Zuma, de retour d'une mission de paix à Tripoli.Le colonel libyen, au pouvoir depuis 1969, "a insisté" sur ce point, précise dans un communiqué le chef de l'Etat sud-africain, qui a rencontré lundi le "guide de la révolution" dans la capitale libyenne.Mouammar Kadhafi est disposé à rechercher une solution politique au conflit dans son pays mais réclame un cessez-le-feu et l'arrêt des frappes de l'Otan "afin de permettre un dialogue interlibyen", a déclaré Jacob Zuma, ajoutant:

     "La sécurité personnelle du colonel Kadhafi est une source de préoccupation."Le mois dernier, à l'issue d'une première médiation de Zuma en Libye au nom de l'Union africaine, l'Alliance atlantique avait rejeté un précédent appel de Kadhafi à la fin des raids de l'Otan, lancés au mois de mars.Jacob Zuma a été conduit lundi dans les rues de Tripoli où il a pu constater les dégâts causés depuis deux mois par les bombardements de la coalition.Les Occidentaux refusent de mettre fin à leur campagne tant que le colonel libyen sera au pouvoir.Peu après le départ du président sud-africain de Tripoli, les raids ont d'ailleurs repris. La télévision libyenne a rapporté que des avions de la coalition avaient bombardé des sites militaires et civils à Tripoli et à Tadjoura, à l'est de la capitale.Pour Jacob Zuma, une solution durable au conflit libyen ne pourra être trouvée que par un dialogue entre toutes les parties.

    Dans un autre communiqué, les autorités sud-africaines précisent que le président s'est entretenu avec Kadhafi du sort du photographe de presse Anton Hammerl, 41 ans, qui aurait été tué le 5 avril lors des combats près de la ville de Brega, dans l'est du pays. Tripoli s'est engagé à rechercher le corps de Hammerl, qui avait la double nationalité autrichienne et sud-africaine.L'Otan, qui commande depuis la fin mars sous mandat de l'Onu des opérations militaires en Libye destinées officiellement à protéger les populations civiles de la répression, intensifie depuis plusieurs jours ses frappes sur Tripoli. Le complexe de Bab al Aziziah, QG de Kadhafi dans le centre de la capitale, est régulièrement visé.


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Le Figaro

     

    DOCUMENT - Le Sénégal est, après la Gambie, le premier pays africain à reconnaître la légitimité des rebelles libyens.

    «La seule solution pour arrêter les combats et les violences est que Kadhafi parte» : samedi, au lendemain duG 8 de Deauville, auquel il participait, Abdoulaye Wade a affiché son choix, reconnaissant le CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen. Une position en décalage avec nombre de capitales d'Afrique qui comptent encore avec Mouammar Kadhafi.Tandis que l'Union africaine (UA) avance sur un fil, relançant une médiation délicate pour tenter de rapprocher les protagonistes libyens, le président sénégalais, lui, met les pieds dans le plat. En reconnaissant, la semaine dernière, la légitimité des rebelles, le Sénégal est le premier pays africain à franchir le pas, après la Gambie.

    Une décision mûrie de longue date. Le 9 mars dernier, dans une conversation téléphonique dont Le Figaro a obtenu la transcription (lire ci-dessous), Wade a pris ses distances avec le dirigeant libyen qu'il accable de remontrances. La veille, Kadhafi avait déjà tenté de joindre son homologue sénégalais qui est de passage à Paris. À la veille d'une réunion de l'UA à Addis-Abeba, le Guide, téléphone tous azimuts aux Africains pour les enjoindre de se mobiliser contre la résolution 1970, votée le 27 février par le Conseil de sécurité et qui impose de lourdes sanctions contre Tripoli. Mais Wade ne s'en laisse pas compter : il presse le Libyen de proclamer un cessez-le-feu unilatéral. Son interlocuteur rechigne. Il appelle également Kadhafi à rapatrier ses avoirs placés hors d'Afrique et investir utilement sur un continent «qui crève de faim».

    À la différence des pays sahéliens, Dakar ne bénéficie guère de la manne financière libyenne. C'est l'une des raisons expliquant le «revirement» de Wade sur la Libye, souligne un diplomate. «Wade n'a jamais voulu se laisser enfermer dans les positions de l'UA, il fait entendre sa petite musique», ajoute cette source.

     

    Le vieux président - il est âgé officiellement de 85 ans - est candidat à sa propre succession en 2012. Le 19 mai, il a reçu à Dakar deux émissaires du CNT. À leur sortie, un communiqué, soulignait la nécessité du départ de Kadhafi, reconnaissait l'opposition et proposait une conférence nationale. Peu avant les deux envoyés libyens, l'ambassadeur de France au Sénégal, Nicolas Normand, était reçu en audience au palais…

     

    Verbatim

    «On a vu l'armée libyenne tirer sur les civils : c'est inacceptable»

     

    - Abdoulaye Wade : … Hier, votre premier ministre m'a appelé. Vous vouliez me dire quelque chose ?

     

    - Mouammar Kadhafi : Oui, je voudrais demain que la prise de position africaine soit très forte pour qu'on mette un terme aux ingérences étrangères (…) et qu'on puisse arrêter les convoitises coloniales. Comme vous le savez, il y a des cellules dormantes d'al-Qaida qui se sont infiltrées en Libye petit à petit. (…) Actuellement, (...), ces bandes ont envahi la région de Benghazi. Ils ont attaqué les prisons et libéré les prisonniers. (…) Elles ont armé ces gens-là. Elles ont choisi des jeunes gens et leur ont distribué des cachets hallucinogènes. (…) Elles ont capturé des avocats, des officiers comme otages et elles leur ont demandé de mettre en place un Conseil à Benghazi. (…) Il faut que l'Afrique prenne une position très forte pour qu'elle mette un coup d'arrêt aux Américains, aux Britanniques et aux Français (qui) ont des convoitises par rapport au pétrole.

    - A. W. : Je vous remercie pour les explications que vous venez de me donner. Je voudrais vous dire que les membres du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine ne sont pas par nature hostiles à la Libye. (Mais) quand vous allumez la télévision, vous voyez des images de l'armée libyenne qui tire sur les civils. Ce sont des procédés absolument inacceptables. Cela me fait mal au cœur (…) On ne va pas me dire que les journalistes ont inventé cela !

    - M. K. : Cela ne s'est pas produit de la sorte… il s'agit de la résistance contre les bandes armées uniquement…

    - A. W. : Je vais te dire mon sentiment, c'est que tu es avec des gens qui ne disent pas la vérité. Dans tous les pays, et pas seulement en Afrique, il y a des populations qui sont mécontentes. (…) Ces revendications, il faut les écouter (…). La Libye a les moyens de les satisfaire grâce aux milliards de dollars que vous gardez comme cela à l'extérieur alors que les populations de la Libye et de l'Afrique ont des besoins.

    - M. K. : Nous étions en train de répondre positivement à ces sollicitations… Il y a beaucoup d'investissements libyens en Afrique. La Libye est en train de bâtir l'Afrique.

    - A. W. : Les chefs d'État à qui tu donnes de l'argent ne te diront jamais la vérité. Quel est le chemin de fer qui a été fait par les Libyens ? Quelle route ou autoroute ? (…) Vous avez fait 30 kilomètres de route au Niger. (…) Il s'agit à présent d'arrêter les tueries. Il faut qu'on arrête cela. (…) Il faudrait que tu proclames le cessez-le-feu unilatéral.

    - M. K. : Si on arrête la résistance contre les bandes armées, cela ne va pas aller.

    - A. W. : (…)J'ai dit qu'il faut proclamer le cessez-le-feu pour 24 heures, (…) il faut faire le premier geste.

    - M. K. : Le Nigeria a bien combattu des groupuscules dans le delta. La Mauritanie a également combattu les groupes armés. La Russie a bien détruit la Tchétchénie !

    - A. W. : Moi, je n'ai de compte nulle part, dans aucun pays du monde. Il faut ramener les milliards de dollars en Afrique (qui) a besoin de chemins de fer, de routes, d'écoles…

    - M. K. : Monsieur le président, moi aussi je suis comme vous. Je n'ai pas d'argent à l'extérieur.

    - A. W. : Mais l'État libyen a de l'argent à l'extérieur…

    - M. K. : C'est vrai


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  • Macky Sall-Benno nous sommes, Benno nous resterons

    source

    Aissata Sall


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  • Dimanche, 29 Mai 2011 10:47

    Sidy Bara Fall, le chef de cabinet de Modou Diagne Fada est monté au créneau vendredi à Kébémer au cours d'un meeting qu'il a présidé, pour s'attaquer à l'opposition. A en croire Mr Fall, sur la question des fonds politiques, c'est l'opposition qui veut transformer un problème politique en une débat stérile. "Les fonds politiques existaient depuis Senghor, en

     

    passant par le président Abdou Diouf ", souligne d'emblée le responsable libéral. Qui ajoute, " je rapelle que le président Senghor avait créé, à côté de ces fonds politiques là, le compte K2 ". A en croire le poulain de Modou Diagne Fada, le fameux compte servait aux amis du président poète dont la plupart était des personnalités politiques. Poursuivant ses explications, Mr Fall dira que " Abdou Diouf en accèdant au pouvoir a aussi consolidé ce fameux compte k 2". Non sans ajouter que " c'est seulement avec l'avènement de l'alternance, que ce compte a été supprimé par le président Wade qui a voulu simplement se contenter des fonds politiques que la loi lui conférait " Et Sidy Bara Fall de noter que tout le monde sait que Me Abdoulaye Wade avec de tels fonds politiques ne cessent d'aider les personnes necessiteuses, les associations sportives, les associations culturelles, les personnalités religieuses. " Alors quoi de plus normal pour un président de la république d'aider les partis politiques membres de la coalition qui l'a porté au pouvoir", s'interroge-t-il. Avant de tirer sur l'opposition, " c'est pour dire que ces gens de l'opposition ont voulu transformer un problème politique en une polémique et cela ne passera pas". Parce que pour lui, " tout cela n'est que peine perdue, si l'on sait que le président Wade a fini de montrer qu'il est majoritaire. C'est pourquoi, conclut-il, " je salue la constance et le courage de notre directeur de campagne le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui a sifflé la fin de la récréation et qui a montré à l'opposition qu'il ne l'ébranle pas".

     

    NDiassé DIOP


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    De très jolis combats ont eu lieu , vendredi , à Mbacké sous la présence de Alla Sylla , responsable politique à Touba . Les lutteurs ont rivalisé d’ardeur devant un public venu nombreux harangué par la présence annoncée de Modou Lô , qui , malgré sa ponctualité n’a pas pu accéder au stade Nelson Mandéla , faute de sécurité .

     

    Le combat Wakhabaané contre Garga Mbossé 2 aura le plus attiré l’attention des spectateurs . En effet , au terme d’un combat de 20 minutes , les deux lutteurs n’ont pu se départager . Le match nul a été , finalement , prononcé , au grand désarroi des supporters de Garga Mbossé 2 , qui , exhibant l’oreille droite de leur combattant , se sont offusqués du fait que les arbitres n’aient pas attribué la victoire pour antijeu .

     

    Une demi-heure après le combat , le sang continuait de couler . Une situation qui a failli être à l’origine d’une bataille rangée entre les suites des deux lutteurs . Le gala a été marqué , par ailleurs , par un grand désordre , les forces de l’ordre ayant été dépassé par la furie de la foule . Constatant que la sécurité faisait , cruellement , défaut , Modou Lô se gardera bien d’un bain de foule .

     

    Amadou Moustapha Mbaye

     


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  • Dimanche 29 Mai 2011 - 13:20

    Il se prépare désormais aux Etats Unis le lutteur Balla Gaye 2. Avec ses amis sénégalais, il est bien imprégné de la vie new-yorkaise.

     

     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

     

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  • Me El Hadji Diouf maintient Dino Aïdara en prison
    Samsdine Kébanding Dino Aïdara, qui avait bénéficié d’une liberté provisoire accordée jeudi par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, reste en prison. Cette situation découle de la décision du Parquet général de s’opposer à la libération de M. Aïdara. En effet, le Parquet général a décidé de se pourvoir en cassation. Seulement pour Me El Hadji Diouf, avocat de Dino Aïdara, ce pourvoi en cassation ne doit pas empêcher son client de bénéficier de la liberté provisoire. L’avocat estime que «quelqu’un qui bénéficie de la libération de la Cour d’appel dans toutes ses composantes, Chambre d’accusation (instruction), Cour d’assises ou Chambre correctionnelle, doit immédiatement être mis en liberté». Et de justifier : «Cela s’explique par le caractère sacré de la liberté de l’individu». «De la même façon, devant le Tribunal régional statuant en matière correctionnelle, quand un prévenu est relaxé, donc libéré, il recouvre immédiatement la liberté, même s’il y a appel de la part du Parquet», explique encore Me Diouf. L’avocat revient encore pour donner le cas d’un condamné à la peine capitale en Cour d’assises. Ce dernier, indique-t-il, «ne peut pas être exécuté, quand il y a un pourvoi en cassation». En Cour d’assises, «même si vous êtes acquitté, vous rentrez chez vous, en attendant que la Cour suprême se prononce sur le pourvoi en cassation, s’il y en a». «En matière d’instruction, s’il y a une libération décidée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, le détenu rentre chez lui, en attendant l’arrêt de la Cour suprême, s’il y a un pourvoi en cassation du Parquet général», ajoute l’avocat. Le conseil de Dino Aïdara soutiendra plus loin : «Le caractère suspensif de l’appel et du pourvoi en cassation ne concerne pas les décisions de libération qui sont favorables à l’inculpé (rendues par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel), au prévenu (Tribunal régional, Chambre correctionnelle), et à l’accusé (Cour d’assises).» Conséquences, selon Me El Hadji Diouf, «on ne peut pas retenir quelqu’un qui bénéficie d’une liberté provisoire de la part de la Cour d’appel (Chambre d’accusation ou Chambre correctionnelle). Donc, Dino Aïdara doit être libéré immédiatement. On ne doit pas le retenir pour attendre un délai de pourvoi en cassation (six jours)», qui est, d’après Me Diouf, «accordé normalement aux accusés condamné par la Cour d’assises. (Et dans ce cas), le pourvoi est suspensif de la décision de la Cour d’assises». Estimant que le maintien en détention de son client «ne se justifie pas», Me Diouf qui pense que la liberté n’a pas de prix, attire l’attention des autorités judiciaires «sur le danger qu’il y a à interpréter la loi qui donne la priorité à l’être humain et surtout la liberté». «L’un des piliers de la procédure pénale, c’est la présomption d’innocence. Une personne accusée est présumée innocente jusqu’à son jugement définitif», conclut l’avocat.

    mdiatta@lequotidien.sn
    Dimanche 29 Mai 2011 - 06:09

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  • L’opposition prône une candidature unique pour la présidentielle de 2012

    La principale coalition de l’opposition a décidé de présenter un seul candidat à la présidentielle de février 2012. Cette décision figure sur la résolution adoptée ce samedi 28 mai 2011 à l’issue d’une réunion. La coalition Benno Siggil Senegaal, qui regroupe 36 partis politiques, a par ailleurs validé sur son projet de constitution et son chronogramme pour 2012. Mais des voix discordantes au sein de la coalition ont rejeté cette résolution finale. Pour 2012, la priorité de l’opposition est la refonte des institutions de la République. Elle préconise une nouvelle constitution et la mise en place d’un régime parlementaire. Dans ce régime, le Premier ministre sera nommé par l’Assemblée nationale et aura une « responsabilité exclusive » vis-à-vis de cette institution. Pour y parvenir, la coalition Benno veut présenter un candidat du «rassemblement et de l’unité». Une fois élu, ce candidat assurera la direction du pays pour une période transitoire de trois ans, puis organisera de nouvelles élections présidentielle et législatives. Selon un militant de l’opposition, la résolution finale a été validée par acclamation. Si le texte a été majoritairement approuvé, certains partis ont exprimé des réserves et souhaitent décider ultérieurement leur engagement -ou non- pour ce programme. C’est le cas d’AJ/ PADS, le parti de Landing Savané. L’autre abstention provient de l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, qui n’a pas signé cette résolution mais affirme se maintenir dans la coalition. «L’APR ne peut pas endosser une position d’un accord central sur la candidature unique alors que cette question n’a pas fait l’objet de discussion » explique Seydou Guèye, le porte-parole de l’APR, qui rejette l’idée d’une période transitoire. Prochaine étape pour Benno: le choix du candidat. D’ici là, l’opposition devra rallier à sa cause ces partis qui ont exprimé des réticences son programme. tags: Sénégal.


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  • Après 50 ans de partenariat avec le gouvernement sénégalais l'heure est au bilan. L'Agence américaine pour le développement international (Usaid)/ organise une série de manifestations pour revisiter ses grandes réalisations mises durant cinq décennies dans notre pays. C'est dans ce cadre que, lors d'une conférence de presse tenue hier jeudi 26 mai à Dakar, le Directeur de l'Usaid révèle que de 1961 à 2010, son institution a investi 638 milliards de FCfa dans différents secteurs de développement au Sénégal.

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  • [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.

    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     
    Bientôt un centre de dépistage du cancer à Touba. La pose de la première a eu lieu ce 18 Mai 2011 à Ndindy. La cérémonie a été présidée par Serigne Cheikh Bara Mbacké représentant le Khalif Général des Mourides et par le Docteur Adama Ly responsable de Afro Cancer.

    Selon le Docteur Ly , les raisons du choix de la ville de Touba s’expliquent par les facilités offertes par la ville dont la première est sans doute la mise à disposition d’un terrain de 2500 mètres carrés par Cheikh Mouhamadou Lamine Bara. La deuxième raison est le besoin de décentralisation dans le cadre du développement durable.

    Ce projet s’inscrit dans le large cadre de lutte contre le cancer qui est un problème de santé publique dans les pays en développement. Il concerne près de 600 000 personnes en Afrique avec une mortalité importante de l’ordre de 518 cas.

    Ce centre pour la recherche servira également pour la sensibilisation et le dépistage ; autrement agir en amont de la maladie. Il sera unique en Afrique et se donne pour ambition de se positionner comme un centre de référence à vocation internationalle et sera fréquenté par des cancérologues, des infirmiers de tous horizons dans le cadre de la coopération nord- sud sud-sud.

    Initié du temps de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Fallilou, le projet a enfin connu ce début et les initiateurs sont optimistes quant au financement dont le coût est de 6 milliards.

    Ce projet ambitieux et futuriste dont la durée des travaux est estimée entre 12 et 24 mois se compose :

    — d’un bâtiment de deux niveaux,
    — d’un laboratoire de recherches,
    — d’une unité de recyclage des déchets,

    Le Docteur Ly projette de revenir dans les meilleurs délais. Il a particulièrement remercié le khalife pour son implication et ses ferventes prières pour ce projet qui est désormais baptisé « Safinatoul Aman » par Cheikh Sidy Moukhtar MBACKE.

    La rédaction de www.htcom.sn
    source Htcom.sn
    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     
    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     

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  • Seneweb NewsLetter

    L’Alliance pour la République et AJ/PADS ont refusé de signé la résolution issue du 6e séminaire de Bennoo qui avait pour objet de se pencher sur des sujets relatifs à la transition, au serment, au pacte. 

    Sur les raison de ce refus, le porte-parole du parti dirigé par Macky Sall dira : «d’abord parce qu’il une méthode dont on n’a pas discutée de la question». 

     

    Par ailleurs, Seydou Guèye l’Apr est d’accord pour la transition tant que c’est une modalité et un agenda pour mettre en place des institutions mais ne cautionne aucunement une transition qui verrait un président légitimement et démocratiquement élu servir d’organe de transition et puis ne pas être candidat. 

     

    Auparavant, Seydou Sy Sall de la LD avait indiqué que le séminaire avait abouti à l’adoption d’une période de transition la plus courte possible mais nécessaire à l’approbation de la nouvelle constitution, à la mise en place des nouvelles institutions et des nouveaux organes, à la mise en œuvre des mesures d’urgence du programme économique et social prioritaire qui ne peut dépasser 3 ans. 

    Il a poursuivi qu’au terme de la transition, le président s’engage à mettre fin à son mandat et à organiser une nouvelle élection présidentielle. 

     


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    Seneweb NewsLetter

    Le secrétaire général du FSD/BJ, membre de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, a déclaré qu’il n’est pas obnubilé par une candidature et qu’il est prêt à se ranger derrière n’importe quel candidat en perspective de la présidentielle de 2012 mais à condition que ce dernier soit sans reproche.    «Je ne suis pas obnubilé par une candidature. Je suis prêt à choisir à me ranger derrière n’importe quel candidat, quelle que soit son obédience, d’où qu’il puisse venir», a étalé Cheikh Bamba Dièye. Toutefois, ce candidat devrait être irréprochable. «Il faudrait que ce candidat soit d’une probité absolument certaine et que son niveau d’engagement et son patriotisme soient indéniables», a profilé le maire de Saint-Louis. Dans ce même sillage, il estime que «la crédibilité de ce candidat ne doit être entachée. «Il faudrait qu’en termes de valeur, qu’il puisse en dégager beaucoup plus que ; et qu’en dernier ressort, il faudrait que sur son passé, nous n’ayons rien à lui reprocher», prévient-il.


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    Un marchand ambulant de souvenirs et gadgets dont plusieurs articles anti-Moubarak, au Caire, le 27 mai 2011.
    Un marchand ambulant de souvenirs et gadgets dont plusieurs articles anti-Moubarak, au Caire, le 27 mai 2011.
    REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
    Par RFI

    La condamnation de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak à l’équivalent de 23 millions d’euros d’amende pour avoir « porté préjudice à l'économie nationale » en coupant internet et le téléphone pendant la révolte populaire, a été bien accueillie par l’opinion publique égyptienne. Elle a aussi soulevé beaucoup de réserves.

    Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

    Notre dossier spécial
    La satisfaction vient du fait que c’est le premier verdict à l’encontre de l’ex-raïs que certains désespéraient de voir condamner. « La première goutte de l’averse », écrit un éditorialiste de la presse indépendante.

    Mais cette « première goutte » ne suffit pas à une bonne partie de l’opinion publique. Les jeunes révolutionnaires du 25 janvier qui ont, entre autre, réclamé vendredi sur la place Tahrir un procès public pour Hosni Moubarak, ont émis des doutes. Ils craignent que cette condamnation ne soit « de la poudre aux yeux » visant à absorber leur mécontentement face à la lenteur de la justice.

    Pauline Launay

    Consultante spécialiste du Proche-Oriet

    Cette condamnation en appelle d'autres

     

    29/05/2011 par RFI

    La date du procès où Hosni Moubarak est accusé de meurtre et de tentative de meurtre à l’encontre des manifestants n’a toujours pas été fixée. Pour les parents des victimes de la révolution, plus de six mille morts et blessés, le verdict est insignifiant. « L’amende ne représente même pas 1% de l’argent que Moubarak a détourné », écrit un blogueur qui reprend les cris de vengeance des familles.

    Des familles dont beaucoup réclament un procès expéditif et la pendaison de l’ancien chef de l’Etat. Un souhait que les vendeurs de souvenirs de la place Tahrir ont fait leur. Ils vendent des petites potences en plastique aux manifestants. Des potences, évidemment, fabriquées en Chine.


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Ferloo.com

     

    Les ressortissants américains vivant ou de passage à Dakar sont avertis d’une menace d’attaque terroriste. Selon l’ambassade des Etats Unis à Dakar, l’organisation terroriste Al Qaida aurait à coeur de frapper sur le territoire sénégalais.

    L’ambassade des Etats Unis à Dakar demande aux ressortissants américains de ne pas se rendre dans des restaurants ou autres lieux fréquentés par des Occidentaux. Les services de Mme Bernicat, la représentante diplomatique des USA, prennent très au sérieux les menaces d’attentats terroristes d’Al Qaida suite à la liquidation d’Ousama Ben Laden par les forces spéciales américaines.


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    Seneweb NewsLetter

     

    L'un des plus célèbres franc-maçon sénégalais, Blaise Diagne, était connu et respecté en France



    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne
     

    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne
     

    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne

     

     


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    Seneweb NewsLetter
    source: Xibar.net

     

     

    Birane donne à You un petit-fils

    Depuis qu’il a réussi à décrocher la fréquence de sa télévision, Youssou Ndour nage dans le bonheur. Il a reçu la distinction, qui n’est attribuée en général qu’aux chefs d’Etat : Docteur Honoris causa, à l’image du président Wade. La distinction lui a été remise dans l’enceinte de la prestigieuse université américaine de Yale. Bien avant, il fut reçu et honoré à la Sorbonne, en France, où il avait annoncé la naissance de son mouvement citoyen, Fekke maci bolle. Son fils Birane vient de lui faire plaisir. Sa très belle femme a accouché d’un mignon bébé au Canada, où elle vit. Birane l’y a retrouvée. Mais, n’empêche le baptême de l’enfant a été célébré, dans la plus grande discrétion au chic quartier du Point E. Le « roi du Mbalax » y était entouré par ses proches. Cependant, les pisse-copies, que personne ne tenait à informer, ont fini par apprendre l’heureux évènement. Youssou Ndour est devenu grand-père. Comblé est le « roi ». Il chantait docteur, il l’est devenu.


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    Les jet-setteurs connaissent bien ce visage. Car, Ida est devenue la femme la plus chantée au Sénégal, depuis l’avènement de l’alternance.Thione Seck a immortalisé son nom, qui revient en boucle dans les soirées du « roi du Mbalax », servi par le phénoménal Mbaye Dièye Faye.

    Elle a éclipsé Fily Diallo, du socialiste Ousmane Tanor Dieng, Ndella Wade, que chantait Youssou Ndour, et Awa Diop Gabon, dont Kiné Lam a bercé le nom. Partout où elle apparaît musiciens et laudateurs sourient, comme ce n’est pas possible, parce que certains d’avoir les poches pleines. Ida est devenue généreuse depuis que le frère de son père, Abdoulaye Wade, est devenue le président de la République du Sénégal. La nièce de l’homme fort de notre régime est un guichet automatique ambulant. Elle est la cousine du puissant président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade. Ida est généreuse, belle et gracieuse. Convenons-en, avec les chanteurs. Cette photo en est une parfaite illustration.

    Xibar.net


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    http://www.afriscoop.net/journal/IMG/arton3753.jpg

    Dimanche 29 mai 2011, le Président Wade fête ses 85 ans. Son âge officiel. Bien que gagné par le poids de l’âge, le chef de l’Etatsénégalais s’est déclaré candidat à sa propre succession en 2012 au moment où il aura un an de plus, 86 ans. Ses perspectives divisent ses contempteurs et ses thuriféraires. Quand les opposants pensent qu’il a déjà son avenir derrière lui, ses partisans théorisent la sagesse de l’âge avancé pour lui tracer un lendemain encore à la tête du Sénégal. Mais entre ses deux positions, il y a les avis éclairés d’un sociologue politique et surtout d’un gériatre qui sont sans appels pour un homme d’aussi grand âge.

    Énigme de l’année et du lieu de naissance

    Ce dimanche 29 mai 2011, le chef de l’Etat, le président Abdoulaye Wade fête ses 85 ans. Du moins officiellement. Car un grand mystère entoure l’âge réel ainsi que le lieu de naissance du président de la République. Est-il né en 1926 ou avant ? Est-ce à Kébémer ou à Saint-Louis ? Autant de questions qui entretiennent le flou autour d’un homme dont la candidature pour un troisième mandat divise la classe politique et les spécialistes du droit.

    En effet, dans sa biographie sur le site officiel du gouvernement du Sénégal, Me Wade est né « le 29 mai 1926 à Saint-Louis (Sénégal) ». L’encyclopédie en ligne Wikipedia dit de Wade qu’il est « né le 29 mai 1926 à Kébémer, mais déclaré à Saint-Louis pour bénéficier du statut de citoyen français », en reprenant les explications de l’homme dans le livre entretien « Une vie pour l’Afrique » réalisé par les journalistes français Jean-Marc Kalflèche et Gilles Delafon et édité en 2008 par Michel Lafon. Dans cet ouvrage (en réponse duquel l’analyste Mody Niang a publié « Un vieux président face à lui-même : Autoglorification, affabulations et calomnies »), Me Wade soutient qu’il est effectivement né à Kébémer en 1926 et qu’il avait été déclaré à Saint Louis, capitale de l’Afrique occidentale française (Aof). Ce, afin de bénéficier de la nationalité française accordée en son temps aux natifs des communes de Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar.

    Mais voilà, cette explication ne semble pas convaincre, au regard des révélations faites par Idrissa Seck, en 2006, dans un journal malien « L’Indépendant ». En effet, le 8 décembre de cette année, dans les colonnes de ce journal, l’ancien Premier ministre s’était intéressé à l’âge de Me Wade. À la question de savoir si Abdoulaye Wade, âgé alors de 80 ans, pouvait postuler à la magistrature suprême, le leader de Rewmi avait répondu avec un brin d’ironie : « Enfin. 80 ans officiellement, mais... bon ! Certains disent qu’il faut y ajouter 7 ans ! ». Et pour expliciter sa pensée, Idrissa Seck déclarait : « J’entends beaucoup d’histoires. C’est moi-même qui ai établi son dossier de candidature en 1988 et en 2000 et j’étais frappé par la mention ‘né à Saint-Louis’ ».

    Le maire de Thiès de soutenir qu’il avait posé la question à Me Wade puisque croyant « qu’il était né à Kébémer ». Mais l’opposant d’alors lui aurait expliqué qu’à l’époque, « les parents faisaient naître leurs enfants à Saint-Louis pour leur faire bénéficier du statut de Français dans les quatre communes (Ndlr : Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque) et pour leur permettre d’avoir une meilleure éducation ». Mais ce qu’ajouta Idy est des plus renversants : « Et il semblerait que ce soit Wade lui-même qui serait allé retirer son bulletin. Donc, il devait, sans doute, avoir cinq ou six ans ». Idrissa Seck évoquait aussi « une autre anecdote qui a été rapportée par un écrivain : c’est qu’il a dit lui-même qu’il courait derrière le cheval de Serigne Touba (qu’Allah augmente sa lumière) quand celui-ci venait à Kébémer. Or Serigne Touba a quitté ce monde en 1927. En 1927, quand on est né en mai 1926, on ne peut courir derrière un cheval ». Autant de versions qui rendent la question de l’âge du président Wade aussi complexe que sa personnalité ou son cursus.

    Me Abdoulaye Wade, d’un cursus scolaire qui sort de l’ordinaire…

    Avocat, économiste, consultant international, Me Wade a vu son parcours connaître un couronnement au soir du 19 mars 2000, lorsque l’opposant politique de 26 ans est enfin devenu président de la République du Sénégal. Le troisième, succédant à Senghor et Diouf avec qui il a croisé le fer pendant presque trois décennies. Mais que de péripéties avant d’en arriver à ce stade. Son premier diplôme (Diplôme de fin d’études), Wade l’a obtenu à l’école normale fédérale William Ponty en 1946-47. Il fut entre-temps enseignant puis surveillant au Lycée Van Vollenhoven (actuel Lycée Lamine Guèye). De 1950 à 51, il effectua des études de mathématiques élémentaires au lycée Condorcet de Paris. Puis, entre 1952 et 1955, Me Wade décroche plusieurs certificats d’études supérieures de psychologie générale, de morale et de sociologie à la Faculté de lettre de l’université de Besançon (France). C’est dans la même université qu’il obtient sa licence en Droit à la Faculté de Besançon-Dijon. C’est aussi à Dijon que Me Wade obtient son diplôme d’Economie politique en 1957.

    En 1959, Me Wade obtient un certificat d’études supérieures en psychologie de la vie sociale à l’université de Grenoble et le diplôme de Droit public à la Faculté de Droit de la même université. La même année, il devient Docteur en Droit et en Science Economique, en étant major de sa promotion. Puis, il entre dans l’enseignement comme chargé de cours à l’université de Dakar, à la Faculté de Droit et des Sciences économiques, de 1959 à 1966. Me Wade devient agrége des Facultés de Droits et des Sciences Economiques Paris-Panthéon à l’université de la Sorbonne (France). De retour au Sénégal en 1970-71, l’homme qui fut entre 1955 et 1958 avocat stagiaire au Barreau de Besançon, avocat au Barreau de Grenoble et entre 1959 et 1958, exerce comme avocat à Dakar. Me Abdoulaye Wade a également été rédacteur de plusieurs ouvrages sur l’économie, le droit et les sciences politiques. Il a aussi occupé des fonctions internationales au sein de l’Organisation de l’unité africaine (Oua), entre autres organes au sein desquels il a officié.

    …À une vie de président bien particulière

    À ce fabuleux cursus académique de celui qui est qualifié par ses hagiographes d’« homme le plus diplômé du Caire au Cap, il faut ajouter les 26 ans que Wade a passé dans les méandres de l’opposition avant d’arriver à la magistrature suprême. Mais sait-on vraiment, même 11 ans après l’alternance politique du 19 mars 2000, qui est vraiment cet homme dont son ancien directeur de Cabinet, Idrissa Seck, rapporte qu’au soir de son accession au pouvoir, il lui a confié cette phrase pour le moins symptomatique : « Idrissa, nos soucis d’argent son terminés ». Car avec l’argent, cet ancien militant socialiste, devenu un pur libéral, semble avoir des problèmes depuis qu’il a pris les rênes du Sénégal vu le rythme auquel les scandales se succèdent dans le pays. Son combat politique, Me Wade l’a en tout cas entamé depuis fort longtemps, lui qui a été responsable local du Parti socialiste (Ps) en 1973 et qui a siégé au Conseil économique et social entre 1970 et 1978, avant de créer son « parti de contribution » en 1974. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a permis à l’homme qui voulait s’émanciper comme opposant à Senghor, de siéger à l’Assemblée nationale dès 1978 comme député. Il y restera jusqu’en 1983. Par la suite, il s’oppose à Abdou Diouf qui l’emprisonne au sortir des élections présidentielles de 1988 pour lesquelles il s’est déclaré vainqueur et qui ont vu le Sénégal basculer dans la violence. Ce qui a conduit le système scolaire dans la crise avec comme aboutissement une année blanche.

    En se réconciliant avec Diouf, en 1991, Wade inaugure l’ère de l’entrisme au Sénégal. D’avril 1991 à octobre 1992, il siège avec son parti dans le gouvernement d’union nationale mis en place par le régime socialiste, comme ministre d’État, sans portefeuille. À la veille des élections présidentielles de 1993, il en sort pour reprendre son duel avec Diouf. Une fois de plus, il perd les élections et conteste les résultats. Et à cause de l’assassinat, le 15 mai 1993, du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, Abdoulaye Wade est arrêté et jeté en prison avec plusieurs membres du Pds, accusés d’en être les commanditaires. Ils seront cependant rapidement relaxés faute de preuves. L’affaire Me Sèye dépassé avec la condamnation de proches de Wade, dont Amadou Clédor Sène, Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Diop, comme étant les exécutants, sans que les commanditaires ne soient démasqués, Abdoulaye Wade a réintégré le gouvernement d’Abdou Diouf en 1995, cette fois au poste de ministre d’État auprès du président de la République. Il y restera jusqu’à la veille des Législatives de 1998.

    À la veille de l’élection présidentielle de 2000, désillusionné, Me Wade passe près d’une année en France et hésite à rentrer au Sénégal pour se présenter. Finalement, il est convaincu par Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily et Idrissa Seck. De retour à Dakar, en octobre 99, il est accueilli par une déferlante humaine. La marche vers l’alternance politique venait d’être lancée. Et à la présidentielle du 27 février 2000, Abdoulaye Wade met Abdou Diouf en ballottage en obtenant 31% des suffrages au premier tour contre 41,3% pour le président sortant. Au deuxième, Moustapha Niasse se range du côté de Wade à qui il apporte ses 17% du premier tour. Le vent du changement faisant le reste, Me Wade est élu au soir du 19 mars 2000 président du Sénégal avec 58,1% des voix. Installé au Palais, en ce début d’alternance, il dissout le Sénat et le Conseil économique et social et forme un gouvernement avec ses alliés. Mais très vite, sa gestion personnelle et patrimonialiste a raison de ses alliés qu’il chasse un par un. Dansokho est ainsi « défenestré » (c’est lui-même qui a usé du mot au soir de son limogeage) du gouvernement. Puis, ce fut autour de Niasse et Bathily de partir.

    Mais surtout, le Pds de Wade lance d’ailleurs la mode « transhumance politique » en accueillant dans ses rangs d’anciens barons socialistes. Et au fur et à mesure qu’il consolide son pouvoir, Wade se débarrasse de ses vieux compagnons, comme aussi de ses N°2, à l’image d’Idrissa Seck et Macky Sall, au profit de ceux-là qui, hier, œuvraient pour qu’il n’accède pas au pouvoir. Tels Ousmane Ngom, Djibo Ka, Aïda Mbodj, Adama Sall, Abdourahim Agne, Ablaye Diack, Assane Diagne, Daouda Faye etc. De même, durant ces premières années d’alternance, Wade dont la gestion est polluée par les scandales et les règlements de comptes politiques sur fond de manipulation de la justice instrumentalisée pour solder des dossiers politico-économiques, pose des actes qui renseignent sur son personnage. Il en est ainsi de la grâce présidentielle qu’il accorde aux meurtriers du juge Sèye, en 2002. Et dans le même sillage, il fait voter une loi d’amnistie dite « Loi Ezzan » du nom du défunt député Ibrahima Isidore Ezzan qui a porté le projet. Avant cela, il avait indemnisé la famille du défunt juge à hauteur de 600 millions de francs Cfa.

    Dans ses contradictions, Wade a réussi la prouesse de remettre au goût du jour, en mai 2007, le Sénat et aussi le Conseil économique et social sous l’appellation d’abord de Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales. Son régime s’est également illustré par son instabilité en matière de gestion gouvernementale puisqu’en 11 ans, il a déjà eu recours à cinq Premiers ministres. Les ministres qui sont passés dans la salle du Conseil des ministres approchent le demi-millier depuis que Wade est au pouvoir. Son magistère, c’est également un scandale chassant un autre. L’acquisition d’un terrain à Ngor virage payé à plus d’un milliard cash est le dernier d’une longue liste de scandales, financiers comme fonciers. L’on peut citer la réfection de « La Pointe de Sangomar » qui a coûté au contribuable sénégalais plus de 30 milliards de francs Cfa alors que Wade disait qu’elle était entièrement prise en charge par « des amis » à lui. L’affaire des 7 milliards de Taiwan, l’acquisition des réserves foncières de l’aéroport, l’érection du monument de la Renaissance africaine, les 7 milliards d’investissement mis dans son domaine privé dans le cadre du Fesman, l’achat d’un nouvel avion auprès du gouvernement français, l’affaire Segura, l’affaire des « Chantiers de Thiès », c’est la liste non exhaustive des scandales qui jalonnent le parcours de Wade depuis 2000.

    Bachir FOFANA - Harouna DEME - Birane LO — Le Populaire


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