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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 15:19
Menaces de pénurie du pain: La fédération des boulangers du Sénégal sonnent l’alerte
En conférence de presse à la place du souvenir hier, la fédération des boulangers du Sénégal a sonné à l’endroit des autorités pour éventuelle pénurie de pain pour le mois de ramadan à venir.
L'équipe de rédaction de la journéeLes coupures intempestives d’électricité n’épargnent aucun secteur d’activité dans ce pays. C’est certainement ce qui a poussé la fédération des boulangers du Sénégal à lancer un cri du cœur à l’endroit des autorités étatiques du pays de trouver dans les plus brefs délais une solution face aux coupures intempestives d’électricité qui empêchent aux boulangers de travailler dans de meilleures conditions. En effet, selon le président de la dite fédération « de septembre 2010 à octobre 2010, 83 boulangerie sont fermées à cause des coupures d’électricité et cela a occasionné des pertes d’emplois énorme ». Ce faisant, la fédération des boulangers par la voix de son président demande à l’Etat de prendre toutes les dispositions nécessaires avant que le pain ne devient une Denrée rare surtout en cette période de ramadan qui s’annonce.
Moussfa
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 15:18
Yoro Ba se rebelle et propose l’exclusion de Karim Wade
ACCUSANT LE CONSEIL MUNICIPAL DE VIOLER LES REGLES
Les absences répétées au Conseil municipal de la Ville de Dakar commencent à irriter certains conseillers, au point que le président du Jëf Jël, Yoro Bâ, s’est « rebellé », en mettant sur la table l’épineuse question de l’exclusion des conseillers qui désertent la Marie de Dakar, plus particulièrement Karim Wade. Une question que le troisième adjoint au maire a à maintes reprises évoquée, mais qui, on ne sait pour quelle raison, est toujours esquivée. Tout de même, Yoro Bâ, qui a convoqué l’article 172 du Code des Collectivités locales, propose trois portes de sortie à Karim Wade.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
L’absentéisme de certains conseillers aux Sessions du Conseil municipal de Dakar depuis 2 ans commence sérieusement à installer le désordre à la Maire de Dakar. « 52 présents, 15 excusés et 13 absents », a annoncé le 1er adjoint au maire Cheikh Guèye, à l’ouverture de la Session ordinaire du Conseil municipal de Dakar, en l’absence de Khalifa Sall. Sur la liste des absents, Karim Meïssa Wade, comme d’habitude, se signale depuis que Khalifa Sall est arrivé à la tête de la Municipalité. Cheikh Guèye procède ensuite à la lecture de l’ordre du jour composé de cinq points.
Alors qu’il s’apprêtait à suspendre la séance, le 3ème adjoint au maire lève la main pour se prononcer sur un point qu’il avait proposé dans l’ordre du jour, mais qui a curieusement sauté. « Voilà deux ans que des conseillers municipaux, dont le plus en vue est Karim Wade, n’ont daigné honorer de leur présence à une seule séance du Conseil municipal », souligne Yoro Bâ. « Nous avons toujours pensé que nos attaches partisanes allaient disparaître au profit exclusif du citoyen dakarois », poursuit Yoro Bâ. Seulement, la patience ayant des limites, le président du Jëf Jël est visiblement excédé. « Deux ans et demi d’absentéisme que j’appelle boycott, nous devons appliquer la loi. Le Conseil municipal ne doit pas violer la loi », martèle-t-il.
Yoro Bâ : « dans ce Conseil municipal, les questions qui fâchent ne sont jamais abordées »
Il poursuit : « il faut que l’on prenne nos responsabilités et on doit éviter que le Conseil ressemble à une assemblée de politiciens qui ne s’accrochent qu’à leurs intérêts. C’est un Conseil municipal où les questions qui fâchent ne sont jamais abordées ». De ce fait, même s’il a déjà mis sur la table cette question en bureau municipal, Yoro Bâ n’a jamais eu de réponse. « Que des élus violent allègrement les textes du Conseil municipal et que celui-ci reste muet, complaisant, voire impuissant, ce n’est pas acceptable, car il y va de la crédibilité de l’institution », dit-il.
Les articles 169, 171 et 172 pour exclure Karim Wade
Convoquant le Code des Collectivités locales, Yoro Bâ propose trois solutions. C’est ainsi qu’il a convoqué l’article171. « Tout membre du Conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusé de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les lois et règlements, peut être déclaré démissionnaire par le ministre chargé des Collectivités locales, après avis du Conseil municipal. Le refus résulte soit d’une déclaration écrite adressée à qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l’abstention persistante, après mise en demeure du ministre chargé des Collectivités locales », stipule l’article 171, mais peut-on compter sur le ministre chargé des Collectivités locales pour son application ?
L’article 169 dispose ce qui suit : « tout membre du Conseil municipal dûment convoqué qui, sans motifs légitimes, a manqué à trois Sessions successives, peut, après avoir été invité à fournir ses explications, être déclaré démissionnaire par le maire, après avis du Conseil municipal. La décision, dont copie doit être envoyée à l’intéressé et au représentant de l’Etat, est susceptible de recours dans les deux mois de la notification devant la juridiction compétente ».
D’après l’article 172, « les démissions volontaires sont adressées par lettre recommandée au maire avec copie au représentant de l’Etat ; elles sont définitives à partir de l’accusé de réception par le maire ou un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre recommandée ». Le premier adjoint au maire, sans doute, ne voulant pas verser dans la polémique, précise que cette question ne peut être discutée ici. « Nous n’avons pas le temps de discuter de cette question et aucune question nouvelle ne peut être greffée à l’ordre du jour, une fois celle-ci adoptée », a-t-il répondu.
Samba THIAM l'asquotidien
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 15:16
Wade cherche des armes pour mâter la révolte
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a été très secoué par les émeutes des 23 et 27 juin dernier. Passant être fragile dans son fauteuil de président, il est à la recherche d’armes. Il a ainsi adressé des correspondances au Maroc et à l’Arabie Saoudite pour que ces deux Etats l’aident.
« Le 23 juin n’a pas fini de faire des vagues. Pour se prémunir d’éventuelles manifestations de grande envergure, le chef de l’Etat a appelé au secours le roi Fahd Ben Abdel Aziz d’Arabie Saoudite et le roi du Maroc, Mohamed VI. Un SOS destiné à se doter d’armes », écrit « EnQuête ».
« EnQuête » qui cite « des sources européennes » note que « le président Abdoulaye Wade aurait demandé à ces deux majestés (roi Fahd Ben Abdel Aziz d’Arabie Saoudite et le roi du Maroc, Mohamed VI) de lui fournir des armes pour qu’il puisse renforcer les forces de sécurité et mieux faire face aux manifestants qui comptent bien empêcher le conseil constitutionnel à valider sa candidature à la présidentielle de février 2012 ».
« Cette révélation faite suite aux déclarations de leaders de l’opposition et de quotidiens faisant état du recrutement de trente mercenaires pour contrer les manifestants, mais aussi de donner du fil à retordre aux opposants comme Abdoulaye Bathily, Macky Sall… De jeunes libéraux ont aussi mis en place des milices dénommées « Brigade de la démocratie », ajoute « EnQuête ».
« L’As » rend compte de la rencontre de Wade avec les ambassadeurs de l’Union européenne pour dire que « Wade drague les ambassadeurs de l’Union européenne. Au menu : Karim, les émeutes du 23 juin, les menaces de représailles contre l’opposition, la candidature de transition… ».
« L’Observateur » revient sur cette rencontre et cite le président Wade qui déclare : « L’opposition veut installer le chaos. Elle est en perte de vitesse et utilise la jeunesse (mais) l’Etat fera face. Je finirai mon mandat et serai candidat ».
« Le Quotidien » indique que « face aux ambassadeurs de l’Union européenne, hier, Wade s’est fait agneau ».
Revue de presse nettali, extraitVendredi 1 Juillet 2011 - 11:55
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 15:15
La chasse des Wade se poursuit jusqu’au Conseil municipal de Dakar
Après le père dont le départ est réclamé à la tête du Sénégal par l’opposition pour mauvaise gestion, c’est maintenant autour du fils, Karim Wade de subir les mêmes assauts. En effet, il est tout simplement prié de céder sa place pour absentéisme répété. «Il n’est pas question que des conseillers continuent ce comportement-là et que le Conseil municipal se taise. Ça fait deux ans et demi qu’on négocie, maintenant, ça suffit», a lancé l’adjoint au maire de Dakar, Yoro Bâ .
«Je parle de Karim Wade en particulier qui est un absent permanent. Je ne me prononce pas sur les autres mais je peux mettre ma main au feu que Karim n’est jamais venu à une seul Conseil», a précisé l’adjoint au maire.
C’est dans ce sens qu’il a invoqué l’article 169 qui déclare démissionnaire tout conseiller municipal qui a manqué trois sessions.
PressafrikVendredi 1 Juillet 2011 - 12:05
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 15:15
Emeutes de l'électricité : Une centaine de jeunes arrêtés, le parquet promet des peines sévères
POLITICOSN.COM. Une centaine de personnes ont été arrêtées dans les émeutes de l'électricité sur toute l'étendue du territoire nationale, a appris politicosn.com de sources sûres. Le modus operandi de la police a consisté à attendre la plupart des assaillants contre les bâtiments publics dans les marchés et autres parcs à puces de Dakar. Dès que les personnes qui ont subtilisés des biens se sont présentés pour les revendre, des policiers en civils sont intervenus pour les interpeller. En haut lieu, ordre a été donnée "d'être sévère avec les émeutiers et d'appliquer des peines de minimum trois ans de prison ferme"Vendredi 1 Juillet 2011 - 13:24
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 11:40
Tension : Le Sénégal sous surveillance des Occidentaux
La crise que vit le Sénégal inquiète les ambassadeurs de l’Union européenne. Ils ont eu avant-hier et hier des entretiens séparés avec des leaders de l’opposition et le chef de l’Etat.
La situation qui prévaut actuellement au Sénégal préoccupe, au plus haut point la communauté internationale, en particulier les Européens. Après les émeutes de lundi dernier contre les délestages intempestifs de l’électricité et les violentes manifestations du jeudi 23 juin à Dakar et dans l’intérieur du pays contre le projet de loi constitutionnel visant à instituer un poste de vice-président mais aussi à supprimer le quart bloquant, la situation sociale et politique était devenue explosive. Et c’est ce qui inquiète les Occidentaux qui essaient d’arrondir les angles entre le pouvoir et l’opposition. Ainsi, en l’espace de deux jours, les ambassadeurs de l’Union européenne (Ue) au Sénégal ont eu des entretiens avec le pouvoir puis avec l’opposition. Avant-hier, les diplomates européens ont reçu, en effet, les principaux animateurs de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Et hier, ils ont été reçus par le président de la République, Abdoulaye Wade. Pas grand-chose n’a filtré de cette rencontre qui s’est tenue au palais présidentiel. Cependant, il ne fait aucun doute que la situation explosive qui règne dans le pays, avec en ligne de mire les élections présidentielle et législatives à venir, a été à l’ordre du jour de cette rencontre.
Aux yeux des diplomates, ces élections sont sources de tension. Car les opposants jugent anti-constitutionnelle la candidature du président de la République. Ils l’ont dit et répété : ils n’accepteront pas que le chef de l’Etat brigue un troisième mandat sous peine de redescendre dans la rue, comme ils l’ont fait le 23 juin contre le projet de loi constitutionnel. En face, le camp présidentiel soutient mordicus le contraire. Avant le retrait du projet de loi, la Délégation de l’Union européenne avait dit constater ’avec préoccupation qu’une révision de la Constitution conduirait, dans un délai très court, à un changement profond des règles de l’élection présidentielle, et cela seulement huit mois avant le scrutin prévu pour le 26 février 2012’. Cette révision, poursuivait la diplomatie européenne à Dakar ‘pourrait aussi entraîner un risque de contestation de la légitimité des résultats de l’élection’. Parce que, le projet de loi ‘contient des dispositions qui pourraient exclure la possibilité d’une élection à deux tours si le candidat arrivé en tête obtenait plus de 25 % des voix’.
A signaler que la Délégation de l’Union européenne, l’ambassade des Etats-Unis et l’ambassade d’Allemagne sont les partenaires du comité de veille. Ce comité est chargé de veiller à l’effectivité de la mise en œuvre des recommandations de la mission d’audit validées par le comité de pilotage et concernant la gestion du fichier électoral. Elles y ont chacune un représentant en qualité d’observateur. Un comité de veille qui a enregistré, récemment, le retrait de Bennoo Siggil Senegaal.
WalfadjriVendredi 1 Juillet 2011 - 05:38
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 11:40
Idrissa Seck (Ancien premier ministre) : "En évaluant ses chances à 25 %, Wade s’est déclaré battu’"
Le Terrou Bi ne ressemblait plus hier à un hôtel de luxe. Le temps d’une matinée, les lieux ont été transformés par les militants de Idrissa Seck en une place de meeting politique avec banderoles, cars ‘Ndiaga Ndiaye’ et autres applaudissements. C’est donc dans cette ambiance folklorique que l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a rompu le silence pour s’adresser aux Sénégalais et lever un coin du voile sur plusieurs zones d’ombre qui entouraient sa personne et son parti. Notamment le fameux projet de loi instituant la vice-présidence à la prochaine élection de 2012. ‘Je tiens à dire, solennellement, que je n'ai été associé ni de près ni de loin au projet de révision constitutionnelle qui a été massivement rejeté par le peuple sénégalais le 23 juin 2011’, a martelé hier Idrissa Seck qui faisait face à la presse. Pour une raison simple, dira l’ancien Premier ministre : ‘Je ne peux, en aucune façon, m'associer à quoi que ce soit qui présente une chance, même infime, de rendre possible la dévolution monarchique du pouvoir que j'ai été le premier à dénoncer il y a près de 7 ans et à combattre au prix de ma liberté, de menaces sur ma vie avec un cortège de dégâts collatéraux qui ont même touché d’honnêtes citoyens sans rapport avec le combat politique.’
Idrissa Seck affirme qu’il ne peut ‘pas former un ticket avec quelqu’un qui ne doit pas et ne peut pas être candidat à une élection. Je me réjouis, aujourd'hui, que, au-delà de la lutte contre la dévolution monarchique du pouvoir, le Mouvement du 23 juin s'oppose avec détermination à la candidature anticonstitutionnelle de Wade en 2012. Est-il nécessaire de rappeler ma position sur cette deuxième question, exprimée sans équivoque par la plume et la parole. Vous vous souvenez tous que, en toute responsabilité, je suis allé dire à Wade, lors d'un comité directeur, que la Constitution lui interdisait de solliciter un troisième mandat’.
Le maire de Thiès souligne que ses ‘positions’ et ses ‘attitudes subséquentes’ ont toujours été en parfaite cohérence avec son engagement et le restent. Comme résumé dans un communiqué de presse du 1er juin 2011 où il déclare ceci : ‘Je démens formellement tout contact direct ou indirect avec Wade. Sa présence à la tête du Sénégal est devenue une calamité et un danger pour les populations (…). Je travaille exclusivement à son départ. Ce départ ouvre à mes yeux l’ère d’un Sénégal nouveau.’
Idrissa Seck d’annoncer sa candidature non sans tourner le pape du Sopi en dérision : ‘Wade ne peut être candidat en 2012 et mon souhait est de devenir le 4ème président de la République. Entre ces deux options, il n’y a pas beaucoup de choix que d’être candidat. Me Wade s’est déclaré vaincu en essayant de gagner au 2ème tour avec seulement 25 %.Sa candidature est anti-constitutionnelle et politiquement et moralement, elle est devenue difficile.’
Pour parvenir à ses fins, le leader de ‘Rewmi’ réaffirme son ancrage dans la famille libérale. ‘Je compte m’appuyer sur la famille libérale’, a-t-il avancé. Et de poursuivre : ‘Vous savez, avant-hier (mardi, Ndlr), une parlementaire est venue chez moi. Elle m’a confié que le comité directeur qui a entériné mon exclusion n’est pas représentatif du parti puisque le Pds y est minoritaire. Elle a ensuite tenu à ce que je tienne compte des autres libéraux qui ne veulent pas me voir quitter le parti.’Mieux, Idrissa Seck indique que les électeurs libéraux n’ont pas un choix diversifié.‘Etant donné que Wade qui avait 55 % en 2007, ne sera pas candidat en 2012, il ne reste que Idrissa Seck qui est resté constant et Macky Sall qui est maintenant dans le camp de Bennoo.’
WalfVendredi 1 Juillet 2011 - 06:11
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 11:39
Les craintes d’Amath Dansokho
LERAL.NET - Le président d’honneur du Pit, Amath Dansokho a révélé que des responsables du Pds se sont réunis à l’Assemblée nationale pour remettre de l’argent à des jeunes qui sont chargés de piller les domiciles des leaders de Benno. « J’ai eu l’information selon laquelle les libéraux ont remis de l’argent aux jeunes de leur parti qui devraient s’organiser pour attaquer les maisons des leaders de Benno Siggil Senegal », a déclaré Dansokho sur les ondes de Sud FM.
Par la rédaction De leral.netMais il sera vite démenti par Doudou Wade. Le président du groupe parlementaire libéral de déplorer ces propos tenus par Amath Dansokho. « S’il soutient que nous nous sommes réunis pour organiser la riposte, je dis que c’est faux. Si on devait rassembler deux représentants de chaque quartier de Dakar, la salle serait trop exiguë pour contenir ce monde », sourit Doudou Wade.
Toutefois, le neveu du président de la République appelle Dansokho à plus de sérénité non sans l’exhorter à assumer sa responsabilité dans les évènements qui ont secoué la Capitale ces derniers jours. « Il sait ce qu’il a fait lui et ses acolytes. Mais qu’il sache que le Pds est un parti qui promeut la paix. Nous ne sommes pas pour la violence. Mais que l’opposition assume ce qu’elle a fait », conclut-il.
Depuis le jeudi dernier qui a vu la population se soulever contre la loi sur le ticket présidentiel, le pouvoir et l’opposition jouent au chat et à la souris. Le pouvoir accusant les partis de Benno d’être derrière les casses qui ont été constatée lors de ces manifestations. Mais les émeutes de l’électricité du lundi dernier constituent la goutte d’eau de trop. A cette occasion, les domiciles des pontes du régime ont été saccagés, des édifices publics pillés et les voitures de l’administration caillassées.
AKC
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 11:38
Idrissa Seck : « Ce qu’une parlementaire libérale m’a dit »
LERAL.NET - Sur quelle force Idrissa Seck compte-t-il s’appuyer pour accéder à la magistrature suprême ? Cette question est souvent soulevée lors du point de presse tenu par Idrissa Seck ce jeudi dans un hôtel de la Place.
Par la rédaction De leral.net
La réponse de l’ancien premier ministre est sans équivoque. « Je compte m’appuyer sur la famille libérale », a-t-il avancé. Et de poursuivre : « vous savez, avant-hier, une parlementaire est venue chez moi. Elle m’a confié que le comité directeur qui a entériné mon exclusion n’est pas représentatif du Parti puisque le Pds y est minoritaire. Elle a ensuite tenu à ce que je tienne compte des autres libéraux qui ne veulent pas me voir quitter le parti.’ Il est hors de question que tu ne songes pas à nous’, m’a-t-elle dit ». Une façon pour Idrissa Seck de dire qu’il est encore actionnaire majoritaire du Parti démocratique sénégalais.
AKC
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Par baol-medias-culture le 1 Juillet 2011 à 11:37
Serigne Mbaye Sy Mansour : « Je n’ai jamais mangé l’argent des fonds politiques »
LERAL.NET - L’argent des fonds politiques a pesé de tout son poids ce vendredi à Tivaouane. Pas parce qu’il a été distribué à la ville sainte mais évoqué par le marabout Serigne Mbaye Sy Mansour.
Par la rédaction De leral.net
Dans son discours, le marabout Tidiane a apporté la réplique à Doudou Wade qui avait déclaré suite à la sortie médiatique de Souleymane Ndéné Ndiaye faisant état des 30 millions que remettait Wade à Landing Savané, que les fonds politiques ont servi à venir en aide aux chefs religieux. Serigne Mbaye Sy Mansour n’en fait pas partie. C’est ce qu’il a voulu bien clair à l’endroit de l’opinion dont Doudou Wade qui a part au Gamou du Dahira Moutamasskina. « Je n’ai jamais mangé l’argent des fonds politiques. Je ne sais pas qui en a bouffé, mais nous, nous avons les mains propres », a dit le marabout dont l’intégrité ne fait pas l’ombre d’un doute.
AKC
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 17:07
MODOU DIAGNE FADA CEREMONIE MAGAL KAZOU RAJAB 2011
SERIGNE ABDOU FATAH CEREMONIE MAGAL KAZOU RAJAB 2011
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:35
Idrissa Seck annonce sa candidature et dément tout contact avec Wade
POLITICOSN.COM. En conférence de presse ce jeudi à Dakar, Idrissa Seck a indiqué qu'il compte bien se présenter à la prochaine élection présidentielle. Dans un discours en wolof, il est revenu sur les accusations dont il a été victime ces derniers jours à propos de la loi sur la Vice-présidence. "Je salue le courage du peuple sénégalais (.) La tension qui a été réveillée dans ce pays, tout le monde connaît celui qui en est l'instigateur. Wade veut choisir lui-même son successeur, il prend le rôle de Dieu et des hommes". "Je ne peux pas être d'accord avec ce projet de loi. Car je n'ai été au courant de rien. Je n'ai pas été associé à ce projet de loi. J'avais dit depuis le magal de Touba que je n'aurais aucune discussion avec Wade, même pas au téléphone et je ne suis associé à ce projet." "il n'y aucun contact, ni direct, ni indirect avec Wade"Jeudi 30 Juin 2011 - 12:39
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:32
Sommet de l'Union africaine : Madické Niang explique pourquoi Wade est resté à Dakar
Ce sera l’un des grands absents du 17e sommet de l’UA qui s'ouvre ce jeudi 30 juin à Malabo en Guinée équatoriale. Le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé de ne pas y assister en raison des tensions au Sénégal ces derniers jours. C'est le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui va représenter le pays.
Abdoulaye Wade, absent d’un sommet de l’Union africaine, le fait est suffisamment rare pour être signalé. Mais avec les tensions, de ces derniers jours, le président sénégalais a préféré rester à Dakar pour suivre la situation au plus près.
« Nous lui avons tous dit de rester et de poursuivre ses consultations, explique l’un de ses collaborateurs. Quand le navire traverse des eaux troubles, il est préférable que la capitaine reste à la barre ».
Le chef de la diplomatie sénégalaise, Madické Niang qui est un proche du président Wade, est lui-même resté dans la capitale sénégalaise, et s’est fait remplacer par un ambassadeur à la réunion ministérielle de l’UA. « Il y a un travail diplomatique à assurer avec les évènements, ici à Dakar et c’est pour cela que je suis resté », a expliqué le ministre à RFI.
Aujourd’hui, Madické Niang doit rencontrer les ambassadeurs de l’Union européenne, les ambassadeurs qui, dit-il, vont s’entretenir avec le président Abdoulaye Wade.
RFIJeudi 30 Juin 2011 - 14:21
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:32
La police sénégalaise explique pourquoi la Bip est intervenue lors des émeutes
Le déploiement des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), lundi, lors des émeutes de l’électricité a permis de protéger les personnes et d’éviter les pillages, indique un communiqué de la Direction générale de la Police, qui dément de fait les allégations selon lesquelles ces éléments auraient ’’semé le chaos’’ dans certaines zones de Dakar.
‘’Leur mode d’intervention caractérisé par la rapidité, leurs équipements en adéquation avec la nature de leurs missions, ont permis de protéger des personnes et des biens menacés et de dissuader bien des pillards dont l’objectif était de semer le chaos’’.
La police indique qu’’’un journal de la place a fait état de l’intervention d’éléments encagoulés de la Police dans les opérations de rétablissement de l’ordre’’ en ajoutant qu’ils ont ‘’semé le chaos’’ dans certraines zones de Dakar.
Mais selon le communiqué, le déploiement de ces éléments visait à ‘‘’mettre un terme aux pillages et autres actes de dégradation de biens publics ou privés’’ dans certaines parties de Dakar. Selon la Direction générale de la Police, les éléments de la BIP ont opéré ‘’avec leurs matériels et équipements organiques’’.Jeudi 30 Juin 2011 - 14:07
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:30
Karim Wade demande le départ de la ministre Aminata Lô du gouvernement
Karim Wade demande le départ "immédiat" de Aminata Lô du gouvernement. Le fils du président de la République n'a pas aimé les propos tenus par cette dernière lors de la rencontre avec le patron (Wade) lundi lors du comité directeur quand elle a indiqué que le "vin est tiré et qu'il fallait le boire" dans l'affaire des émeutes.
(Plus d'informations demain sur leral .net)Des propos dans lesquels Karim Wade s'est retrouvé interpretant ceci comme une attaque personnelle qui lui est directement adressée. Dans la soirée de ce mercredi ça a vraiment chauffé entre les deux ministres et Rimka a fait du départ de la dame "une affaire personnelle"
politicosn.sn
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:28
Wade recrute des mercenaires étrangers pour attaquer les opposants
Sous pression de la rue, Abdoulaye Wade et ses amis ne savent plus où se donner de la tête. La police, la gendarmerie et l’armée ne suffisent plus aux libéraux.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Selon des sources concordantes, l’aile du dur du Pds aurait recruté des mercenaires Ouest-africains pour attaquer le domicile des opposants à Wade et de certaines personnalités de la société civile.
Ces mercenaires sont déjà sur place, et ils sont prêts à entrer en action.
Xalimasn.com
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:27
Sommet de l’UA : Que craint Wade ?
Ainsi donc, Abdoulaye Wade a posé un lapin à ses pairs au rendez-vous de Malabo ! En effet, son ministre des Affaires étrangères était absent à la réunion de ses homologues africains et lui-même ne participe pas au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre aujourd’hui dans la capitale de la Guinée équatoriale.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Raison officielle : la crise qui secoue actuellement le Sénégal. Un argument qui peut tenir la route. Les ruines des dernières manifestations sont encore fumantes et le feu du front social n’est toujours pas éteint. Le Mouvement du 23 juin a appelé à maintenir et à continuer la lutte pour exiger que le président sénégalais renonce à briguer un nouveau mandat.
Même si ces manifestants ne demandent pas le départ immédiat du président Wade, leur morgue et leur hargne sont assez suffisantes pour contraindre un chef d’Etat à faire défection. Il subsiste toutefois des interrogations. Est-ce seulement à cause des slogans du Mouvement du 23 juin et des grognements de mécontentement provoqués par les délestages que le maître du Sopi a brûlé la politesse à ses pairs ?
D’ailleurs, que craint-il ? Que son fauteuil présidentiel saute en son absence ? Que durant les 48 heures qu’il passera à Malabo il y ait une déstabilisation aggravée de son pouvoir ? Dans tous les cas, son refus d’aller à Malabo suppose deux hypothèses. Soit c’est l’aveu que la crise a atteint une ampleur inquiétante et que le président sénégalais a préféré s’occuper des salades de son petit jardin potager, menacées de péril, que d’essayer de soigner les choux d’une ferme qui ne lui appartiennent pas.
C’est de bonne guerre, sinon, la fable de l’homme qui veut ôter un brin de paille dans l’oeil d’autrui alors que le sien est envahi de poutres, s’appliquerait volontiers à lui. Soit cette crise n’est qu’un beau prétexte tombé du ciel pour ne pas participer à un sommet qui sentait pour lui le roussi.
En effet, tous connaissent la position du président sénégalais sur la crise libyenne. Une position qui n’aurait sans doute pas varié s’il participait à ce sommet. Or, peut-être que Abdoulaye Wade a subodoré que la tonalité générale de cette rencontre sera contre son point de vue et que dans ce cas, il risquerait d’en sortir les oreilles rabattues par l’humiliation. D’où cette attitude de prudence pour se mettre à l’abri d’un éventuel mauvais quart d’heure. Peut-être aussi qu’ayant justement eu vent de la direction que prendront les débats, il a jugé bon de ne pas assister au sommet, sa présence pouvant être vue comme une onction à tout ce qui sera décidé à l’issue du sommet. Dans tous les cas, le Conseil national de transition (CNT) libyen perd ainsi un fervent défenseur de sa cause à ce sommet. Figure de proue de la révolution des rebelles libyens en Afrique, Abdoulaye Wade n’a pas hésité à se rendre personnellement à Benghazi pour montrer sa profonde conviction. Rien de mieux qu’un tel monsieur comme porte-voix au rendez-vous de Malabo.
Maintenant que Maître Wade est loin des micros de la capitale équato-guinéenne, les rebelles libyens, presqu’orphelins, devront se débrouiller sans lui pour faire entendre leur cause devant des chefs d’Etat dont l’unanimité sur la question libyenne est loin d’être acquise.
Abdou ZOURE — Le Pays
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:25
Couvre feu: Le Président Wade prêt pour signer le décret.
Après avoir songé à déclencher l’Etat d’urgence hier, les autorités du Sénégal envisagent désormais le couvre-feu. Annoncé comme rumeur ce mardi 28 juin, l’idée d’instaurer un couvre-feu à Dakar est loin d’être écartée par les autorités. E
(Plus d'informations demain sur leral .net)n effet, selon des sources du journal l’Observateur, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade attendrait une motivation pour signer le décret. «On attend que les motivations: «troubles à l’ordre public ou menaces graves aux institutions de la République, pour instaurer le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin». D ailleurs, selon un article publié ce jour sur www.express.fr, l armée aurait déployer depuis hier, mercredi, des militaires sur les points stratégiques afin de mettre un terme aux troubles.
rewmi
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Par baol-medias-culture le 30 Juin 2011 à 15:24
Crise énergétique : Idrissa Seck se donne 6 mois pour éclairer le Sénégal
LERAL.NET - Le Sénégal vit des heures difficiles liées à la crise qui sévit dans le secteur énergétique. Face à la presse ce jeudi, l’ancien premier ministre Idrissa Seck qui a été interrompu dans son propos par une coupure d’électricité promet de régler l’épineux problème de l’énergie une fois élu président de la République. Et ceci, en un temps record.
Par la rédaction De leral.net
Idrissa Seck qui semble en campagne électorale voit les coupures intempestives d’électricité prendre fin 6 mois après son élection à la tête du pays. Une promesse qui a enflammé ses souteneurs pris d'une lueur d'espoir et qui ont pris d’assaut la salle devant servir de cadre à la rencontre avec la presse.
Rappelons que les délestages ont plongé le pays dans le noir. Les conséquences : des manifestants se sont attaqués ce lundi à des édifices publiques, saccagé des maisons de quelques ponte du régime.
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 11:04
Déploiement massif des forces de sécurité dans Dakar
Le ministère sénégalais de l'Intérieur a annoncé, mardi soir, un déploiement massif des forces de défense et de sécurité à Dakar pour rétablir l'ordre et «réprimer les actes de pillage et de banditisme».
«Les forces de défense et de sécurité ont été instruites de se déployer partout où besoin sera pour rétablir l'ordre et réprimer avec la dernière énergie et tous les moyens nécessaires les actes de pillage et de banditisme», précise un communiqué du ministère qui intervient au lendemain de nombreuses manifestations contre les délestages qui ont dégénéré en plusieurs quartiers de la capitale.
Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs bâtiments publics à Dakar et dans sa banlieue ont été saccagés ou incendiés par des groupes de jeunes manifestants sortis dans les rues pour protester contre les coupures de courant de plus en plus fréquentes et longues. Des incidents similaires ont été signalés en même temps dans la ville balnéaire de Mbour (environ 80 km de Dakar).
Le ministre de l'Intérieur annonce que «des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les auteurs de ces troubles pour les mettre hors d'état de nuire», indique le communiqué, affirmant que «le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens et le maintien de l'ordre public».Mercredi 29 Juin 2011 - 10:19
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 11:02
Cheikh Bamba Dièye, maire de Saint-Louis: « Personne ne pourra se payer la tête des Sénégalais »
Cheikh Bamba Dièye, 46 ans, député-maire de Saint-Louis, la cinquième ville du Sénégal (après Dakar, Touba, Thiès et Kaolack) et leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ, opposition) s’est distingué le 21 juin par une action d’éclat: il s’est enchaîné aux grilles de l’Assemblée nationale, pour protester contre le projet de loi visant à changer les règles du jeu électoral, à quelques mois de la présidentielle prévue pour le 26 février 2012. Il s’en explique à SlateAfrique.
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SlateAfrique: Pourquoi avez-vous décidé de vous enchaîner aux grilles de l’Assemblée nationale?
C.B.D.: J’ai constaté dans la matinée du 20 juin qu’il y avait une procédure d’urgence à l’Assemblée nationale pour faire adopter le projet de loi. J’ai écouté une quinzaine de députés de la majorité (Parti démocratique du Sénégal, PDS) et j’ai constaté que malgré les protestations éparses, ils étaient résolus à faire adopter le projet de loi. Je me suis dit que le temps que les politiques réagissent, fassent passer le message, que la pression s’exerce à travers le système maraboutique, la société civile et tout ce beau monde, il serait trop tard. Je me suis enchaîné pour frapper les esprits, faire réfléchir, et pour dire que si nous laissions faire, c’était la fin de la démocratie au Sénégal.
SlateAfrique: Le mouvement du 23 juin représente-t-il un tournant historique?
C.B.D.: Du jamais vu au Sénégal! Mais il n’est que la résultante de l’ensemble des frustrations encaissées pendant le règne d’Abdoulaye Wade. Il ne faut pas oublier qu’on ne demande pas son départ immédiat, mais simplement de ne pas se représenter en 2012. Les Sénégalais ont décidé d’imposer au président leur lecture de la Constitution. Ils se sont proclamés garants de leur Constitution.
SlateAfrique: La démocratie sénégalaise reste-t-elle exemplaire?
C.B.D.: Dans l’esprit des citoyens, c’est une démocratie extraordinaire! Au niveau de l’Etat, il n’y a plus du tout de démocratie. L’objectif consiste même à dévoyer la démocratie pour des intérêts personnels.
SlateAfrique: Quel rôle les chefs religieux ont-ils joué dans le retrait du projet de loi?
C.B.D.: C’est la rue et seulement la rue qui a fait plier Wade. Pour ne pas perdre la face, il va dire que les marabouts l’ont appelé. Ce n’est qu’un alibi, nous le savons tous. Si les chefs religieux avaient eu prise sur lui, il aurait renoncé depuis longtemps à faire passer ce projet. Il a d’abord annoncé un changement dans l’après-midi du 23 juin, en faisant passer la majorité de 25% à 50% des voix, tout en maintenant le ticket présidentiel. La pression de la rue a continué. Il n’avait pas le choix que de retirer l’intégralité du projet de loi.
SlateAfrique: Faut-il voir un effet du printemps arabe dans cette mobilisation?
C.B.D.: Il y a surtout un ras-le-bol général des pays sous-développés par rapport à leurs régimes, qui se cachent sous des voiles de démocratie pour faire peser des chappes de plomb à l’intérieur… Rappelons cependant qu’au Sénégal, nous avions une démocratie effective, avec une alternance réussie en 2000. La démocratie a été victime d’un individu, Abdoulaye Wade. Les Sénégalais sont très intelligents, il ne faut pas les prendre pour des idiots. Ils ne sont pas prêts à laisser une autorité quelconque se payer leur tête. Le projet de loi a été écrit en français, pas en chinois, et les Sénégalais ont bien vu que Wade voulait se faire élire avec l’électorat dont il dispose, 25 %, tout en trouvant un moyen de désigner son successeur. Il se trouve que nous ne sommes pas dans une monarchie, mais au XXIe siècle!
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 11:02
Raz-le-bol des Sénégalais sur les coupures d'électricité
Dakar s'est embrasée dans la nuit de lundi à mardi. Les Sénégalais sont descendus dans la rue pour protester contre des coupures de courant quotidiennes et interminables.
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Bâtiments publics incendiés, bureaux saccagés, pneus brûlés... Dakar s'est embrasée dans la nuit de lundi à mardi. Les Sénégalais sont descendus dans la rue pour protester contre des coupures de courant quotidiennes et interminables. Si le calme est revenu mardi matin, aucun bilan n'est disponible sur d'éventuels blessés ou arrestations. Mais les dégâts matériels sont considérables. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les locaux de la société nationale d'électricité (Sénélec) ont été incendiés tandis qu'une mairie a été saccagée avant d'être brûlée. Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye, c'est le siège des services fiscaux qui a été pillé puis carbonisé.
Plus tôt dans la journée, des scènes similaires ont eu lieu à Mbour, ville du littoral située à 80 km au sud de la capitale. Dans cette localité, la police anti-émeute est intervenue pour disperser la foule à coup de gaz lacrymogènes. Le siège principal de la compagnie nationale d'électricité a quant à lui été entièrement détruit. Cette irruption de violence est à la mesure de l'état de frustration des populations, excédées depuis des mois par l'inefficacité des services publics. L'absence de courant freine l'activité économique du pays et pénalise surtout les petits commerces. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Sénélec a présenté ses excuses pour les « dégâts occasionnés » tout en expliquant faire « face depuis quelques jours à un déficit de production important qui entraîne de nombreux délestages ».
Mais les Sénégalais n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Le 23 juin, ils manifestaient dans tout le pays pour protester contre un projet de loi du président Abdoulaye Wade qui proposait, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec seulement 25 % des voix au premier tour. Sous la pression populaire, le président a renoncé à faire voter le texte. Après 11 ans au pouvoir, la société civile et l'opposition réclament son départ en 2012.
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 11:01
Le jus de la colère
Journée chaude à Dakar. En effet, ce lundi 27 juin, la capitale sénégalaise et sa banlieue ont été secouées par de violentes manifestations : rues jonchées de pierres et de débris, pneus enflammés sur la chaussée, nuages de gaz lacrymogènes et batailles rangées entre manifestants et forces de l’ordre ; des images si insolites au pays de la Téranga, qu’un policier présent sur les lieux a même affirmé que « c’est toute la ville de Dakar qui s’est enflammée ».
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A l’origine de cet embrasement, le problème récurrent de l’énergie au Sénégal ; car, depuis des mois, voire des années, le pays est en proie à des coupures régulières d’électricité ; des délestages qui se sont aggravés ces dernières semaines, s’étendant parfois sur deux jours dans certaines zones ; une pénurie chronique qui prive chaque jour de nombreux petits commerçants et artisans de leur outil de travail et, par conséquent, de leur gagne-pain.
Maintes fois exprimée, leur colère a explosé ce lundi, libérant le monstre. « Les émeutes des délestages », c’est désormais son nom, s’est principalement attaqué aux bâtiments et installations de la nationale d’électricité, à leurs yeux la personne morale à abattre.
Patte d’Oie, Parcelles assainies, Yembeul et Daroukhane sont autant de quartiers où les locaux de la société ont été saccagés et incendiés par des foules en colère.
Quatre jours seulement après la journée mémorable du 23 juin, qui a contraint le gouvernement à retirer son projet inique de ticket présidentiel, le pouvoir sénégalais doit faire face à une nouvelle poussée de fièvre. Mais cette fois en première ligne, il y a le ministre d’Etat chargé, entre autres, de l’Energie, Karim Wade, dauphin putatif du successeur d’Abdou Diouf.
Et il est clair que malgré la carrure et les nombreuses qualités que lui impute son président de père, le superministre aura bien du mal à éteindre le brasier que la pénurie chronique de jus a allumé chez les clients, trop nombreux et exaspérés par la Sénélec.
Décidément, Dakar aujourd’hui est bien loin de l’image flamboyante d’un petit Paris de la sous-région francophone : à l’instar de bien des capitales africaines, elle subit les affres des délestages à répétition et voit fleurir sur ses trottoirs des quantités de groupes électrogènes bruyants et avides de gasoil ; une réalité qui est loin de nous être étrangère au Pays des hommes intègres.
Il n’y a pas si longtemps, le continent, confronté à la crise alimentaire, a dû faire face au phénomène épidémique des « émeutes de la faim ». Gare désormais aux « émeutes de l’énergie » !
H. Marie Ouédraogo -L’Observateur Paalga
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 11:00
[ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
Suite aux émeutes du 23 juin, le collectif « Y’en a marre » a appelé au calme et demandé aux autorités de respecter la Constitution. Malgré ce discours d’apaisement, de nouveaux troubles agitent la région de Dakar, soumise aux coupures d’électricité pendant que l’armée se déploie dans les rues.
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« Le 23 juin 2011, notre peuple s’est levé, uni et déterminé, pour briser les chaînes du fatalisme et protéger son choix : la République et la Démocratie ! » C’est sur ces mots, prononcés juste après l’hymne national, que le Collectif Y’en a marre débute sa « déclaration du 27 juin ». Depuis sa création en janvier 2011 par des rappeurs [1], le collectif a fédéré l’énergie de tous ceux qui « ne supportent plus la gestion calamiteuse du pays ». Dans une rafale verbale dont les rappeurs ont le secret, le collectif brocarde « les violations des libertés démocratiques, les coupures quotidiennes d’électricité, les hausses incessantes du coût de la vie, les campagnes agricoles chaotiques, la crise scolaire chronique, l’impasse de la santé et de la justice… ».
« Nous sommes un mouvement citoyen de veille républicaine, nous sommes des sentinelles de la démocratie et souhaitons remettre le Sénégalais au cœur de la politique de son pays, » explique le journaliste Cheikh Fadel Barro, porte-parole du groupe. Les membres de Y’en a marre se définissent comme « des esprits contestataires, des messagers anonymes qui vont de porte en porte pour inciter les Sénégalais à assumer leur responsabilité et à prendre leur carte d’électeur ».« Touche pas à ma Constitution »
Le 23 juin, les Sénégalais étaient descendus dans la rue pour s’opposer au projet du Président Wade de modifier la Constitution sénégalaise afin d’instituer « une majorité absolue à 25% , » permettant à un candidat d’accéder dès le premier tour au poste de Président s’il obtenait le quart des suffrages exprimés. Après le retrait complet du projet, la nouvelle bataille du collectif est la reconnaissance de « l’inconstitutionnalité de la candidature de M. Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012 ».
Abdoulaye Wade, officiellement 85 ans, a accompli deux mandats consécutifs. Il avait annoncé dès 2009 sa volonté de briguer à nouveau la présidence, en contradiction avec la Constitution limitant à deux les mandats présidentiels. L’opposition le suspecte de vouloir imposer par la suite son fils, Karim Wade. « Les membres du Conseil constitutionnel doivent prendre leur responsabilité et demander au Président Wade de respecter la constitution en retirant sa candidature », tonnent les rappeurs durant la conférence de presse télévisée de ce 27 juin.« Le changement par les urnes, pas le feu ! »
Extraordinairement posés et calmes, dans ce contexte de surchauffe générale, les porte-paroles du groupe ne souhaitent pas « embraser le pays comme en Tunisie », et rappellent que les échéances électorales de 2012 sont « une opportunité pour les jeunes de se réapproprier leurs institutions démocratiques en allant s’inscrire sur les listes électorales ». Un combat stratégique de première importance lorsque l’on sait qu’en 2010 seulement 12% des 18-22 ans étaient enregistrés sur les listes, soit une réserve de plus d’un million de voix d’après un audit international (le Sénégal compte 14 millions d’habitants dont la moitié a moins de 18 ans).
Les membres féminins du collectif mènent également une campagne stratégique dans la région de Pikine pour inciter les femmes « à ne plus vendre leur vote pour un sac de riz ou des cadeaux de pacotille ». « Les femmes doivent se réapproprier leur destin et retrouver leur fierté de Sénégalaises ! », s’exclame Fatou, animatrice de rue. Refusant d’être assimilés à un quelconque parti de l’opposition, les membres du collectif n’excluent pas pour autant de « jouer un rôle éclairant sur les futurs candidats, de commenter leurs programmes ou de dénoncer ceux qui cherchent à tromper la jeunesse », avertit Cheikh Fadel Barro à la tribune.Risque du survoltage face au black-out
Face à l’exaspération de la population, ce discours républicain et responsable pourrait atteindre ses limites. Quelques heures après la conférence de presse, de violentes émeutes spontanées ont eu lieu dans plusieurs villes de la banlieue dakaroise suite aux coupures d’électricité prolongées de ces derniers jours. Plusieurs sièges de la Sénélec, la compagnie sénégalaise d’énergie, ont été saccagés dans la nuit. Les maisons de plusieurs ministres ont également fait l’objet d’attaques ciblées, entraînant dans la nuit le déploiement de l’armée pour riposter aux émeutiers. Par ailleurs, les étudiants protestent contre le retard du paiement des bourses universitaires, phénomène qui touche également les salaires de certains fonctionnaires. Le collectif Y’en a marre met « en garde les autorités contre les intimidations et la violence » en appelant les forces de l’ordre « à maîtriser les bavures individuelles » dans ses rangs afin d’éviter « une dérive aux conséquences incalculables ». Dans cette ambiance survoltée, le Président Wade saura-t-il réagir raisonnablement pour éviter l’embrasement général qui menace le Sénégal ?En moins d’une semaine, le Sénégal est en proie à des manifestations de rue violentes. Le 23 juin dernier, des militants de partis politiques d’opposition et des membres d’organisations de la société civile sont descendus dans les rues de Dakar pour manifester violemment contre le projet de ticket présidentiel de Abdoulaye Wade qui y a finalement renoncé, au regard de la très forte mobilisation populaire. Ce début de semaine, le Sénégal est encore en ébullition. Cette fois, il s’agit de manifestations tant à Dakar que dans sa banlieue contre les coupures intempestives d’électricité. En effet, ceux qui vivent cette situation inconfortable disent en avoir marre au point de s’en prendre, au cours de leur manifestation, aux locaux des agences de la compagnie nationale d’électricité et à des édifices publics. LesSénégalais nous montrent donc un visage nouveau.
En dehors de leur virulence verbale, ils se livrent très rarement à des actes de vandalisme au cours de leurs manifestations. On avait coutume d’entendre que les Sénégalais refusaient de payer des factures d’électricité pour cause de coupures intempestives, mais jamais on n’avait vu de pareilles levées de boucliers. Face à la persistance de la situation, ils sont donc passés à la vitesse supérieure. Ils ont en cela été aidés par la contestation politique de la semaine dernière qui a mis le pouvoir dans une posture difficile. En reculant face à son projet de ticket présidentiel, Wade a certes fait preuve de sagesse, mais il s’est mis en même temps en position de faiblesse face à l’opposition et à la société civile.
En mai 2009, il a confié la gestion de l’énergie à son fils Karim qui s’est retrouvé hyper ministre avec les portefeuilles de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et enfin des Infrastructures. Manifestement, ce dernier a du mal à réussir sa mission vu que la crise énergétique s’est même aggravée. Que va faire Gorgui pour calmer les manifestations qui prouvent que l’énergie est aussi vitale que l’eau et les denrées de première nécessité ? Va-t-il lui-même prendre en charge le portefeuille de l’énergie comme c’est souvent le cas dans certains pays avec, par exemple, le ministère de la Défense quand il y a un malaise dans l’armée ?
En attendant, le constat que l’on fait est que Wade a chaud. Il est pris entre une contestation politique qui exige son renoncement à la présidentielle de février 2012, voire son départ du pouvoir avant l’heure. Un printemps arabe version subsaharienne qui ne dit pas son nom. Et c’est l’ironie du sort pour celui qui, il n’y a pas longtemps encore, conseillait à Kadhafi de tirer les leçons de la révolution arabe en quittant le pouvoir. Contestations sociales et contestations politiques se sont jointes pour constituer un mélange détonant qui a toutes les chances de pourrir le mandat de l’homme du Sopi. Aujourd’hui, il est pris entre deux risques : celui de l’électrochoc et celui du court-circuit.
Il doit impérativement résoudre le problème de la crise énergétique pour ne pas faire le lit à un mécontentement généralisé. Ailleurs, on a connu les émeutes du pain, consécutives à l’augmentation du prix des produits de première nécessité. Bon nombre de pays africains avaient alors eu leur lot de manifestations violentes en 2008. Les crises énergétiques n’avaient jamais jusque-là, donné lieu à des violences de rue d’une telle gravité. Le Sénégal est bien parti pour se singulariser dans ce sens avec, à la clé, un coup dur pour son développement. On ne cessera jamais de dire que l’énergie est la sève nourricière du développement. L’inconfort politique semble désormais garanti pour Wade, pris entre le marteau et l’enclume avec ces remous itératifs sur les plans social et politique.
C’est à se demander comment il manœuvrera pour sortir indemne d’une telle situation. Mais Wade est capable à tout moment, pour son bonheur ou pour son malheur, de sortir de son chapeau une autre ruse pour les Sénégalais.
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Par baol-medias-culture le 29 Juin 2011 à 10:58
Le Sénégal perd son calme
Ce pays, considéré comme l'un des plus stables d'Afrique, refuse un autre mandat au président Wade, 85 ans.
Dakar et sa banlieue se sont réveillées hier matin, assommées par une nuit d'émeutes. En colère contre les coupures d'électricité, des manifestants avaient saccagé et incendié plusieurs bâtiments publics, dont les bureaux de la Société nationale d'électricité, la Sénélec, dans le quartier de la Patte d'Oie. Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye, le siège des services fiscaux avait été totalement pillé. De Ouakam, au nord-ouest, à Guédiawaye à l'est, en passant les quartiers populaires proches du centre-ville, des agences de la Sénélec, des édifices municipaux ou de l'Etat avaient été attaqués, leurs archives éparpillées, vitres cassées ou voitures calcinées. La veille des scènes semblables avaient agité Mbour, ville côtière à 80 kilomètres au sud de Dakar, restée 48 heures sans électricité, ainsi que Thiès, au centre, et Mbacké et L-Kaolack, au sud.(Plus d'informations demain sur leral .net)
Voilà des mois que le Sénégal subit des coupures d'électricité qui perturbent gravement l'activité économique, notamment le petit commerce, et augmentent le mécontentement de la population contrainte au chômage. Or de plus en plus de Sénégalais affirment que les défaillances dans la distribution de l'électricité coïncident l'arrivée au pourvoir d'Abdoulaye Wade en 2000. Parallèlement, la détermination de celui-ci à garder la présidence attise la colère qui couve.
La transmission au fils
Le 23 juin, déjà, des troubles avaient agité le pays. A Dakar, des affrontements avec les forces de l'ordre avaient fait 102 blessés, dont 13 policiers. Les manifestants dénonçaient un projet de loi du président Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 11 ans, visant à permettre, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour. Traduit par l'opposition, ce texte n'avait qu'un but : favoriser la réélection d'Abdoulaye Wade et lui permettre de transmettre le pouvoir à son fils Karim. A l'issue de son premier mandat de 7 ans, celui-ci était parvenu, en 2007, à se faire reconduire dans ses fonctions grâce à une modification de la constitution.
La semaine dernière, plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile se sont rassemblés au sein d'un « Mouvement du 23 juin 2011 » qui, affirme l'ex-Premier ministre, Moustapha Niasse, chef de l'Alliance des forces de progrès (AFP), regroupe « toutes les composantes actives du pays qui veulent le changement dans la paix, dans le calme ». Il recevait le soutien du chanteur Youssou Ndour et du rappeur Didier Awadi. Pour ce dernier, « toute cette agitation, tout ce mouvement populaire (...) disait simplement qu'on ne veut plus de ce régime ». Il ajoute : « Que M. Wade aille à la retraite, parce que je pense qu'il mérite sa retraite aujourd'hui à 85 ans ».
Devant l'ampleur de la contestation, Abdoulaye Wade a finalement retiré son projet. Mais un malaise profond demeure. Et il est ancien. L'an dernier, l'inauguration du « Monument de la Renaissance africaine », gigantesque structure de bronze et de cuivre, de 52 mètres de haut, sur une colline de Dakar, l'avait attisé. Ses détracteurs jugeaient le coût de l'opération (plus de 15 millions d'euros) exorbitant pour un pays en crise.
Par Alain Vincenot
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Par baol-medias-culture le 28 Juin 2011 à 20:06
SERIGNE BARA MBACKE FALLILOU
Serigne El Hadj Mouhammadou Lamine Bara MBACKE (actuel Khalife)
SERIGNE MOUHAMADOU LAMINE BARA MBACKE : UN DIGNE CONTINUATEUR DE L’ŒUVRE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA
Appelé affectueusement El Hadji Bara, il est l’homonyme de Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, fils de Cheikh AHMADOU BAMBA car il est venu au monde pendant que ce dernier était en visite chez Mouhammadou Fadilou Mbacké. Son père le confia très tôt à son homonyme qui lui inculqua une excellente éducation. C’est d’ailleurs sous sa férule qu’il mémorisa le Coran qu’il apprit, par la même occasion à calligraphier.
A la même source il s’abreuva amplement de solides connaissanc es en sciences religieuses. Après de longues années passées aux côtés de ce dernier, il retourna auprès de son père pour continuer sa formation spirituelle. Agé de 82 ans Serigne Mouhammadou Lamine Bara est le sixième khalif général des mourides depuis la disparition de Serigne Saliou Mbacké le 28 décembre 2007.
Suivant en cela l’exemple de son père à l’égard de Serigne Touba, il avait troqué auprès de Serigne Fallou le lien de sang qui les unissait contre le statut de talibé agréé. Il est aussi son homme de confiance. Il est aussi connu pour son amour et son attachement indescriptibles pour son père et maître spirituel.
Très tôt attaché au service de son père il a eu à jouer des rôles divers comme chargé de mission ou homme de confiance dans beaucoup de tâches qui demandent abnégation, engagement et courage. Il a eu à se rendre à plusieurs reprises à La Mecque, en petit pèlerinage. Maniant avec aisance l’arabe comme le français, Serigne Bara est aussi connu pour sa perspicacité et son ouverture d’esprit.
Il est doté d’un remarquable sens de l’organisation, plusieurs fois éprouvé dans les travaux qu’il a eus à diriger à la tête de la famille de Serigne Fallou.Très entreprenant il était aussi très proche de Serigne Saliou Mbacké et fut même son chauffeur pendant 7 ans. De la même manière il était très lié à Serigne Abdou Khadre Mbacké et l’accompagnait chaque fois diriger les prières de vendredi à la grande mosquée de Touba.
Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké s’est aussi illustré par ses interventions remarquables aux travaux dans les champs de Serigne Saliou Mbacké à Khelcom avec ses disciples et toute la famille de Serigne Fallou Mbacké (travaux de défrichage, d’entretien ou de récolte) L’homme, pour ceux qui le connaissent, est réputé pour son assiduité aux prières du Vendredi, depuis l’inauguration, de la Grande Mosquée, le vendredi 7 juin 1963. Sa bonté de cœur, sa générosité et sa franchise sont largement attestées par tous.
Serigne Bara Mbacké est très attaché à la famille de Khadimou Rassoul et voue un respect remarquable, une gratitude et une dévotion exemplaire à ses prédécesseurs et se veut le digne continuateur de message. Grand travailleur et rassembleur, Serigne Bara s’est toujours attelé à la mise en œuvre de l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba. Depuis son accession au khalifat de Serigne Fallou, il a hissé le Kazu Rajab à une dimension encore plus resplendissante, avec le concours de ses frères, de toute la famille et des disciples.
Puisse Dieu, par la grâce de l’Elu (P.S.L.), la bénédiction de son illustre grand-père, Cheikhoul Khadim et la baraka de son maître spirituel Serigne Fallou MBACKE, le garder longtemps parmi nous et donner une issue heureuse à toutes ses entreprises.
D’après le témoignage de Serigne Modou Mamoune NIANG (TOUBA, Rajab 1424 H.)
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