• Quand Berlusconi interpelle Barack Obama sur la "dictature de juges de gauche" en Italie

     

     

     

     

    Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, le 13 décembre 2010 au Sénat.

    Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, le 13 décembre 2010 au Sénat.AFP/ALBERTO PIZZOLI

     

    Silvio Berlusconi a profité du G8 de Deauville, jeudi 26 et vendredi 27 mai, pour aller plaider sa cause personnelle auprès de Barack Obama. A l'occasion apparemment d'une pause dans les discussions, jeudi, le président du conseil italien a provoqué un bref tête-à-tête avec le président américain.

     

    La rencontre ayant été filmée, la teneur cet échange de deux minutes a été rendu publique. M. Berlusconi, qui comparaît en justice dans plusieurs procès en Italie – notamment pour abus de pouvoir et incitation de mineure à la prostitution –, a déclaré au président américain  : "Nous avons présenté la réforme de la justice et pour nous, c'est fondamental parce qu'en ce moment, nous avons quasiment une dictature des juges de gauche." Devant un Barack Obama impassible, hochant légèrement la tête en direction de la traductrice, Silvio Berlusconi persiste: "On m'a fait trente et un procès et j'ai toujours été acquitté."

     

     

     

     

    L'insistance de l'Italien à solliciter le président de la première puissance mondiale sur une affaire interne, sinon personnelle, lors d'un sommet consacré à des questions internationales majeures comme la guerre en Libye, vaut au Cavaliere les railleries, vendredi, de la presse de la péninsule. De nombreux journaux se montrent virulents, à l'image de La Repubblica qui écrit : "Voilà un premier ministre qui utilise la scène internationale pour nuire à son pays, en le discréditant auprès d'autres leaders des grandes démocraties." C'est "le signe d'une profonde douleur que nous devons essayer de comprendre", a pour sa part tenté d'expliquer le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini.


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  • Un enfant sur le point d'évacuer Sanaa, au Yémen, avec sa famille, le 26 mai 2011.

    Un enfant sur le point d'évacuer Sanaa, au Yémen, avec sa famille, le 26 mai 2011.AP/Saif Abduallah

    Des avions militaires ont bombardé, vendredi 27 mai, un barrage militaire de la garde républicaine au nord-est de Sanaa, pris quelques temps plus tôt par des combattants tribaux.

     

    "Nos hommes ont attaqué tôt le matin trois barrages militaires de la garde républicaine dans la zone de Fardha [à environ 75 km au nord-est de Sanaa]. (...) Nous avons réussi à prendre le contrôle de l'une de ces positions", a déclaré une source tribale, qui a également indiqué que six assaillants ainsi qu'un militaire ont été tués lors de ces affrontements. L'attaque a été menée, selon lui, par la tribu des Naham.

    L'armée a lancé des raids aériens sur la zone pour tenter de reprendre le contrôle de cette position et rouvrir la route entre la capitale et Marib, a indiqué une autre source tribale.

    L'ONU CRAINT UNE GUERRE CIVILE

    Au même moment, le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dit craindre que les autorités yéménites ne plongent le pays "au bord de la guerre civile" en réprimant dans le sang des manifestations pacifiques.

    "Nous avons reçu des informations faisant état de dizaines de morts, dont des femmes et des enfants, dans des affrontements au cours de ces derniers jours", a expliqué vendredi un porte-parole du Haut Commissariat, Rupert Colville. "L'escalade de la violence de ces derniers jours est extrêmement préoccupante, d'autant que le gouvernement et l'opposition étaient si près d'un accord", a poursuivi M. Colville. "Nous craignons vraiment que le gouvernement ne plonge le pays au bord de la guerre civile", a-t-il encore dit.

    Il a également demandé au gouvernement de ne plus arrêter de militants, défenseurs des droits de l'homme ou encore journalistes, mais aussi d'"enquêter sur les allégations de crimes commis par les forces de sécurité".

    Le porte-parole a indiqué que le Haut Commissariat avait reçu le feu vert des autorités pour envoyer une mission sur place en juin.
    "Mais nous voulons avoir un accès plus rapidement", a-t-il expliqué, soulignant que les négociations se poursuivaient sur les modalités de cette mission.


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  • Les dirigeants des pays du G8, le 27 mais 2011.

    Les dirigeants des pays du G8, le 27 mais 2011.AP/Charles Dharapak

    Dans leur déclaration finale, les dirigeants des pays du G8, réunis à Deauville, sur la côte normande, ont réclamé le départ de Libye du colonel Mouammar Kadhafi, demandé au président yéménite, Ali Abdallah Saleh, de s'effacer, et condamné les violences du gouvernement syrien contre son peuple. "Les changements historiques actuellement à l'œuvre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient peuvent ouvrir la voie à des transformations comparables à celles survenues en Europe centrale et orientale après la chute du Mur de Berlin", écrivent-ils.

     

    UN PLAN D'AIDE AU "PRINTEMPS ARABE" DE GRANDE ENVERGURE

    Pour favoriser cette évolution, ils promettent, dans le cadre d'un nouveau "partenariat de Deauville", de fournir une aide à long terme à la Tunisie et à l'Egypte, ainsi qu'à tous ceux qui suivraient les exemples de ces deux pays, où des manifestations de rue sont venues à bout de régimes autoritaires. Selon le communiqué du G8, les banques de développement multilatéral pourraient fournir quelque 20 milliards de dollars, dont près de 5 milliards (3,5 milliards d'euros) de la seule Banque européenne d'investissement, à l'Egypte et à la Tunisie sur la période 2011-2013 pour y soutenir les réformes en cours.

    Les membres du G8 se disent en mesure de mobiliser parallèlement un "soutien bilatéral substantiel" qui s'ajouterait à ces sommes et invitent d'autres pays, notamment ceux du Proche-Orient, à faire de même. Selon le ministre des finances tunisien, Jalloul Ayed, qui était à Deauville, Nicolas Sarkozy a promis une aide d'un total de 40 milliards de dollars pour consolider ce printemps arabe. Le président français a fait savoir que la France accorderait 1 milliard d'euros d'aide à l'Egypte et à la Tunisie.

    La Tunisie a déjà indiqué qu'elle avait besoin de 25 milliards de dollars sur cinq ans, alors que l'Egypte a réclamé de 10 à 12 milliards pour tenir jusqu'à la mi-2012. Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué qu'il était en mesure de débloquer une somme de l'ordre de 35 milliards pour stabiliser les économies de ces pays, mais que le reste devrait être apporté par la communauté internationale. La Banque mondiale a pour sa part annoncé cette semaine une nouvelle enveloppe de six milliards pour la Tunisie et l'Egypte.

     

    Nicolas Sarkozy et Barack Obama, le 27 mai 2011.

    Nicolas Sarkozy et Barack Obama, le 27 mai 2011.AP/Philippe Wojazer

    FERMETÉ POUR LA LIBYE, LÉGER RECUL POUR LA SYRIE

    S'agissant de la Libye, les pays du G8, Russie comprise, ont insisté dans leur communiqué pour que "les responsables d'attaques contre les civils rendent des comptes". "M. Kadhafi et le gouvernement libyen ont failli à leur responsabilité de protéger la population libyenne et ont perdu toute légitimité. Il n'a aucun avenir dans une Libye démocratique et libre. Il doit partir", ajoutent-ils.

    S'exprimant à l'issue d'un entretien bilatéral avec Nicolas Sarkozy, le président américain, Barack Obama, a fait part de leur volonté commune que l'intervention de l'OTAN en Libye se poursuive jusqu'au règlement de la crise. "Nous sommes déterminés à finir ce travail", a-t-il dit.

    Quant à la Syrie, le G8 s'est déclaré "consterné" par la mort d'"un si grand nombre de manifestants pacifiques", tués par les forces de sécurité, et demande à Damas de cesser "immédiatement" l'usage de la force contre son peuple. Mais leur communiqué ne mentionne pas la menace, présente dans une version antérieure du texte, d'une saisie du Conseil de sécurité de l'ONU si la Syrie n'obtempère pas.

    La Russie, qui entretient de longue date des relations étroites avec la Syrie, a critiqué à plusieurs reprises l'intensité des opérations militaires contre la Libye, déclarant qu'elles outrepassaient le mandat donné par l'ONU. A Deauville, elle a offert ses services pour négocier une solution avec le régime de Mouammar Kadhafi.

    PAS DE RÉFÉRENCE AUX FRONTIÈRES DE 1967 CONCERNANT ISRAËL

    Le blocage du processus de paix israélo-palestinien a été longuement évoqué lors du dîner des chefs d'Etat et de gouvernement jeudi soir, plusieurs participants saluant comme "important" le récent discours de Barack Obama, rapportent des sources diplomatiques européennes.

    Le communiqué final mentionne spécifiquement ce discours mais s'abstient de toute référence à un futur Etat palestinien dans les frontières de 1967, comme l'avait évoqué le président américain le 19 mai, provoquant la colère d'Israël, et ce à la demande expresse du Canada, a-t-on ajouté.


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  • De gauche à droite, les présidents Ouattara (Côte d'Ivoire) et Issoufou (Niger), Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, le Premier ministre égyptien Essam Sharaf, et Barack Obama (Etats-Unis), à Deauville le 27 mai 2011.
    De gauche à droite, les présidents Ouattara (Côte d'Ivoire) et Issoufou (Niger), Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, le Premier ministre égyptien Essam Sharaf, et Barack Obama (Etats-Unis), à Deauville le 27 mai 2011.
    REUTERS/Kevin Lamarque
    Par Jean-Pierre Boris

    Les pays africains étaient à l’honneur au sommet du G8 de Deauville ce vendredi 27 mai 2011. Les dirigeants égyptiens, tunisiens, ivoiriens, nigériens et guinéens avaient fait le déplacement. Une première destinée à saluer l’évolution démocratique de ces pays qui attendent plus qu’une simple reconnaissance politique : une aide économique.

    D’emblée, avant même sa rencontre avec les dirigeants du G8, le président ivoirien Alassane Ouattara, interviewé sur la radio privée Europe 1, a précisé l’objectif qu’il s’était fixé. Pour relever l’économie ivoirienne de la ruine dans laquelle l’a plongée la guerre civile des six derniers mois, il attend des pays les plus développés, ceux réunis à Deauville, qu’ils s’engagent à lui apporter sur les cinq prochaines années une aide de 15 à 20 milliards d’euros.

    Ce chiffrage dépasse, et de très loin, toutes les promesses faites jusqu’à présent. Côté français, le cumul de toutes les promesses faites par le gouvernement atteint les deux milliards d’euros. L’Union européenne, de son côté, avait annoncé une aide de 180 millions d’euros, tandis que 44 millions ont déjà été débloqués au début du mois de mai à l’occasion de la visite à Abidjan du commissaire européen chargé de l’aide au développement, Andris Pielbags.

    Sarkozy promet quarante milliards d’aide

    Mais les pays d’Afrique du Nord en pleine révolution démocratique n’ont pas été oubliés. Lors du sommet, le président français Nicolas Sarkozy a estimé l’aide qui pouvait leur être apportée à 40 milliards de dollars. La ventilation par pays et par année n’a pas été précisée.

    Toutefois, les dirigeants nord-africains ont, de leur côté, chiffré les besoins de leurs pays. Pour la Tunisie, le Premier ministre Essebsi les situe aux alentours de 25 milliards de dollars d’ici à 2016. L’Egypte estime, pour sa part, avoir besoin de 10 à 12 milliards de dollars sur les douze mois à venir. Le Caire a déjà sollicité l’intervention du FMI et de la Banque mondiale pour la moitié de cette somme.

    Les autres institutions financières internationales, en particulier la Banque européenne d’Investissements et la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement devraient être mises à contribution.

    L’optimisme d’Abdoulaye Wade

    Mais la présence africaine au sommet de Deauville ne se sera pas limitée à ces nouveaux venus. D’autres dirigeants africains ont l’habitude de fréquenter ces sommets. C’est le cas du président sénégalais Abdoulaye Wade qui aura, une nouvelle fois, en ce mois de mai 2011, fait acte de présence. Avant de quitter Dakar, le chef de l’Etat sénégalais a envoyé au quotidien anglophone International Herald Tribune une tribune intitulée « Au sommet du G8, l’Afrique sera entendue ».

    Ce que souligne avec force le chef de l’Etat sénégalais, c’est le changement de regard que posent désormais les investisseurs internationaux sur le continent africain en général et sur le Sénégal en particulier. « Ces investisseurs internationaux, écrit ainsi Abdoulaye Wade, semblent maintenant considérer le Sénégal comme plus fiable que les mauvais élèves européensLa confiance des investisseurs est si grande que notre offre de bons du Trésor de 500 millions de dollars a été sursouscrite en seulement quatre jours atteignant 2,4 milliards de dollars… ».

    Certes, l’Afrique se développe. Sur tout le continent, les taux de croissance dépassent les 5%. L’Afrique du Sud a rejoint le Brésil, l’Inde, la Russie et la Chine au sein des « BRICS ». Le Nigeria est promis à un avenir brillant. Une classe moyenne africaine a fait son apparition. Mais au sommet du G8, à Deauville, en dépit de cette réalité, l’Afrique est seulement inscrite au chapitre « aide au développement ».


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Le Matin

    Les cas de viol défraient la chronique dans la région de Louga et plus particulièrement à Kébémer. En effet, Modou Diane Touré vient de se séparer de sa première épouse et tente à moult reprises de demander la main de MD ND. Le père refuse catégoriquement  et juge sa fille trop jeune pour la marier.

    Il n’a cessé de suppléer au prétendant de mettre un terme aux fréquentations incessantes de sa fille. Las de voir sa demande à maintes reprises rejetée, Modou profite de l’absence des membres de la famille pour appeler la jeune fille dans la chambre de ses grands parents avant d’abuser d’elle.

    Le poste de gendarmerie saisi de l’affaire requiert le concours d’un gynécologue qui confirme le viol à l’appui d’un certificat médical. Interpellé sur les faits qui lui sont reprochés, le mis en cause réfute la thèse de viol mais reconnaît avoir régulièrement fréquenté la jeune fille qu’il voulait épouser.

    Il déclare avoir remis à la mère de la victime 100000 Cfa en guise de premier cadeau. Il sera déféré au parquet régional de Louga devant le procureur qui le mettra certainement en lieu sûr.

     

    Mamadou Moustapha NDIAYE (Correspondant à Louga)


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  • La vidéo circule sur Internet depuis quelque temps. Cette nouvelle actrice sénégalaise est devenue très présente dans le secteur. Sur le site porno-afrique, elle se laisse vraiment aller. En réalité, elles sont très nombreuses les sénégalaises qui sont devenues actrices de pornographie....

     

    Une nouvelle sénégalaise joue un film porno avec un toubab
     


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Abidjan.net

    Il était attendu le vendredi 13 mai dans la cité du Poro. C’est finalement hier jeudi 26 mai que le procureur de la République, Kouadio Koffi Simplice, s’est présenté à la "résidence" de Laurent Gbagbo dans le cadre de l’enquête préliminaire qu’il conduit en vue de permettre le procès des barons du FPI et leurs complices qui sont aux arrêts depuis le 11 avril 2011. 

    Une enquête préliminaire menée au nom de l’Etat ivoirien pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans les violences qui ont endeuillé le pays tout entier depuis le 28 novembre 2010. Contrairement à la toute première rencontre qui a eu lieu entre les deux hommes le samedi 07 mai dernier, en présence du médecin personnel du président déchu pour lui notifier les chefs d’accusations, cette fois, le dictateur des lagunes était assisté de six avocats. Et les choses sérieuses ont pu commencer. Hier donc, au lieu de la petite heure que le procureur avait passée à la résidence présidentielle du quartier résidentiel où est fortement gardé le chef de la refondation, il aura fallu cinq heures d’horloge pour voir le magistrat et les officiers de police judiciaire qui l’accompagnent ressortir de la prison dorée de Laurent Gbagbo qui leur avait ouvert ses portes depuis les environs de 09h. 

    Nul doute que les échanges ont tourné autour des chefs d’accusations qui sont retenus contre le mauvais perdant des élections de novembre 2010. Ce sont les accusations d’exactions, de concussion et d’appel à la haine qui ont entrainé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale qui a fait officiellement plus de trois mille morts. Si pour l’instant, rien n’a filtré des échanges, cette deuxième audition vient tout de même démentir les nombreuses supputations qui ont cours autour du mari de Simone depuis qu’il est à Korhogo. En effet, si Kouadio Koffi Simplice a auditionné Laurent Gbagbo, c’est que ce dernier n’est ni mort, ni à la PISAM à la suite d’une certaine crise. Bien au contraire, comme on l’avait constaté lors de la visite des sages Kofi Annan et Desmond Tutu et Mary Robinson, Laurent Gbagbo se porte comme un charme, toujours bien traité selon les consignes du Président de laRépublique. Mack Dakota, Correspondant Motus : Arrogance


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  • 2012 : Lamine Diack n'a pas encore renoncé


    Même s'il est candidat à sa propre succession à la tête de l'athlétisme mondial, Diack n'a pas encore dit son dernier mot concernant l'élection présidentielle de 2012. Le Sénégalais Lamine Diack, président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) depuis 1999, sera le seul candidat à sa succession lors de l'assemblée élective le 24 août à Daegu, trois jours avant le début des Mondiaux en Corée du Sud. Parmi ses priorités, il y a l'athlétisme à l'école, la décentralisation au niveau des continents, et les droits télévisés. "On doit universaliser notre sport dans chaque coin du monde tout en conservant son niveau en Europe", souligne le président de l'IAAF, 77 ans. Candidat probable à l'élection présidentielle du 26 février 2012 au Sénégal, il laisse entendre qu'il mettra un terme à son probable nouveau mandat à l'IAAF s'il était élu à la plus haute charge de l'Etat.

     

    Vendredi 27 Mai 2011 - 02:11

     


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  • Les cadavres avaient indoné Abidjan durant la période de Gbagbo au pouvoir...


    Photo : Des victimes du couple Simone et Laurent Gbagbo

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    Ils sont au total 8 comités de liaisons fédérales (CLF) de  l’union des jeunesses travaillistes libérale (UJTL), à savoir, celui des départements de  Dakar dirigé par le secrétaire général  Mouhamed Diallo, de Tambacounda, de Bargny,  Thiès, Dagana,  Guinguinéo, et de Linguère à se retrouver au sein d’un collectif.

     

    Ces jeunes libéraux étaient en point de presse ce mardi 24 mai 2011, dans la capitale du rail pour discuter des renouvellements effectués dans ladite instance. D’après eux,  bien qu’étant  candidats pour le secrétariat national de l’UJTL ils ne sont pas des ennemis, mais par contre évoluent tous dans la dynamique de défendre les intérêts du parti démocratique sénégalais d’où la raison de la formation de ce collectif.  Pointant  du doigt le candidat de la génération du concret  ces jeunes avouent qu’un lobbying est effectué par certains grands responsables du parti qui, selon eux, veulent leur imposer un candidat qui n’a pas d’expérience.

     

    D’où leur conclusion que cette manœuvre personnelle n’a pour finalité que de  nuire aux jeunes responsables légitimement élus. Et les secrétaires généraux d’exhorter la commission nationale de prendre ses responsabilités pour remédier à ce problème.  De leur avis cette controverse pourrait entraver le déroulement de l’élection du secrétariat national.  A signaler que cette rencontre a tourné dans la confusion et un chaos total. Le camp adverse, à celui de Ablaye Tine secrétaire général de l’union des jeunesses travaillistes du département de Thiès, des jeunes appartenant à la génération du concret accompagnés d’une bande de nervis est venu interrompre cette réunion.

    DOKINA DIA


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  • Plainte contre Baila Wane à la Lonase
    Le Directeur général de la Loterie nationale Sénégalaise, Amadou Samba Kane, passe à la phase judiciaire. Par l’intermédiaire de son avocat, Me Ciré Clédor Ly, il a déposé, la semaine dernière, une plainte devant le Procureur de la République pour faux et usage de faux contre son prédécesseur Baïla Wane, révèle le journal L’Observateur. La Lonase reproche à Baïla Wane d’avoir cédé la partie jeux de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), à la Panafricaine des jeux, à l’insu du Conseil d’administration et des travailleurs.Depuis que l’affaire a été rendue publique, M. Wane ne cesse de clamer son innocence estimant, dans une interview, que le Conseil d’administration lui a donné l’autorisation de le faire et un procès-verbal de délibération signé par le Président de ce conseil, Condetto Niang, l’atteste. Ce que ce dernier avait contesté. Ce sont tous ces documents brandis par le mis en cause qui ont été attaqués pour faux.
    Jeudi 26 Mai 2011 - 13:56

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  • Confondue avec la victime présumée de DSK, une jeune Sénégalaise porte plainte
    Une Sénégalaise de 23 ans va porter plainte contre des médias et sites internet ayant publié sa photo, la présentant comme étant celle de la femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn (DSK) d'agression sexuelle à New York, a indiqué jeudi à l'AFP un de ses avocats à Dakar.
    Cette étudiante de 23 ans, a fait appel à trois avocats sénégalais pour préparer des poursuites et réclamer des dommages, s'estimant être une «victime collatérale» de l'affaire DSK, a affirmé Me Samba Ametti. 
     

    «Rien n'est encore arrêté mais nous envisageons une procédure pour atteinte à la vie privée», non-respect du «droit à l'image, diffamation ou faux intellectuel», a ajouté Me Ametti.
    Selon lui, la photo de la jeune femme a été récupérée sur un site de réseau social sans son autorisation et elle a été désignée comme étant la supposée victime de Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Elle a commencé à recevoir des appels «le 18 mai de gens lui disant que sa photo était partout sur le net. Ca s'est amplifié (au Sénégal) parce qu'une télévision privée sénégalaise a utilisé la même image pour une émission humoristique sur l'affaire», «il y a des commentaires désobligeants associés à son image», a indiqué Me Ametti.
    Selon des quotidiens locaux, l'étudiante a indiqué avoir été perturbée par son implication malgré elle dans l'affaire. Elle a été «choquée, traumatisée» et a recouru à un psychologue avant de s'adresser aux avocats. «Elle a décidé de s'exprimer pour que tout cela s'arrête» et éviter que d'autres médias ne s'engagent dans la même voie, a précisé Me Samba Ametti.

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  • Yaya Jammeh avec Obama et sa femme

     

    Le président Obama et sa femme pose fièrement avec Yaya Jammeh. Un honneur...


    Photo : Yaya Jammeh avec Obama et sa femme

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  • L’affaire DSK est une nouvelle illustration du rôle des média et des réseaux de communication dans la fabrique de l’opinion. Le déferlement médiatique prévisible dans ce genre d’affaires est accentué ici par l’absence de traçabilité réelle de l’incident qui a eu lieu dans la chambre 2806 du Sofitel le 14 mai.

    Par la rédaction De leral.net

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  • L’Inde va donc casser sa tire lire et affole déjà les compteurs avec une annonce de prêts de 2400 milliards CFA (5 milliards de dollars) en faveur du continent africain, sur les trois prochaines années. Par ailleurs, son Premier ministre, Manmohan Singh, qui partage la même vision que le continent, entend accorder une subvention de 336 milliards de francs Cfa (700 millions de dollars) sous forme de dons en faveur de l’Afrique.

    C’est décidément le printemps des relations indo-africaines avec cette pluie de milliards annoncée en faveur du continent dans les trois années à venir. Le Premier ministre indien et le Président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, entendent partager la vision sur le renforcement du partenariat entre les deux grandes entités qui représentent près de la moitié de la population mondiale. L’Inde, par la voix de son Premier ministre, est heureuse de  poursuivre les efforts entamés dans les domaines du développement infrastructurel, de l’intégration africaine régionale et de la promotion des ressources humaines, depuis le  premier sommet du genre, tenu en 2008 dans la capitale indienne. A la suite de l’opérationnalité effective du projet dit Pan-african E-Network sur la télémédecine et le téléenseignement, New-Delhi propose mieux: le lancement d’une université indo-africaine virtuelle.

    Une aubaine pour les milliers d’étudiants africains très intéressés par les programmes de bourses annuelles offertes par l’Inde pour des études post- universitaires dans des universités indiennes. Le Premier ministre Manmohan Singh annonce, à ce propos, que 10 000 nouvelles bourses seront accordées aux étudiants africains dès  le début des activités de cette université virtuelle. C’est parce que dit-il, lors du premier sommet, l’Inde avait promis de miser davantage sur la promotion des ressources humaines africaines  par le biais d’une offre de qualité en matière d’éducation et de formation. Au total, l’Inde ne compte pas accorder moins de 22000 bourses en direction des étudiants africains dans les trois prochaines années.

     

    Un conseil indo-africain des affaires

     

    Le géant asiatique ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et entend installer avec l’Afrique des  plateformes de base pour la promotion de la sécurité alimentaire. L’industrie cotonnière africaine en pleine crise, sera aussi promue avec des process de produits à haute valeur ajoutée. De même, l’installation prochaine d’un institut indo-africain pour l’agriculture et le développement rural est annoncée par l’autorité indienne. De même qu’une Université indo-africaine pour les sciences de la vie et de la terre. La coopération avec les institutions régionales et sous-régionales africaines sera aussi renforcée. Par ailleurs, Manmohan Singh propose l’établissement d’un conseil indo-africain des affaires qui sera un cadre de réflexion et d’échanges commerciaux  fructueux entre les hommes d’affaires des deux entités géographiques.

     

    960 millions de francs Cfa à l’UA

     

    L’Inde, par ailleurs grande puissance militaire a toujours soutenu les efforts du continent en matière de renforcement des capacités militaires et de maintien de la paix. C’est dans cette dynamique que son Premier ministre a eu le plaisir d’annoncer aux Chefs d’Etat du continent la contribution de son pays à hauteur de 960 millions de francs Cfa (2 millions de dollars) pour venir en appoint aux efforts déployés par la mission de l’union africaine en Somalie. Ce sommet “historique” Afrique-Inde a enregistré la participation de plusieurs chefs d’Etat  dont Meles Zenawi de l’Ethiopie, le pays hôte, le Président Equato-guinéen, Président en exercice de l’Union africaine Théodoro Obiang Nguema, le Président Abdoulaye Wade du Sénégal, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, le Président Mwai Kibaki du Kenya, le Président Idriss Deby du Tchad, le Président François Bozize de la République centrafricaine, les Présidents du Malawi, de la Namibie…de même que le Vice -Président Mohamed Namadi Sambo.


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  • LERAL.NET - Accusée de vol de numéraires d’une valeur de 5000 euros et 700 mille francs Cfa, la femme de ménage de Daour Ndiaye est placée en garde à vue pour être déférée au parquet ce mercredi.

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  • LERAL.NET - Une casquette qu’on ne lui connaissait jusque-là, c’est celle d’un politicien. Mbaye Guèye Ndiaye Petit-là, le tambour major du groupe Faralamb et ancien percussionniste de l’orchestre Sope Noreyni puisqu’il s’agit de lui exhibe son manteau de politicien dans les colonnes de Walf Grand’Place survolé par Leral.net. Et c’est pour dire haut ce que les autres pensent bien bas.

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  • En tournant le bouton de mon téléviseur, la semaine dernière, je suis tombé sur cette déclaration du président de la fameuse UMS (Union des Magistrats du Sénégal) dans laquelle, me semblait-il, il assimilait son association à un pouvoir : Nous sommes un pouvoir s’insurgeait-il ulcéré !

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  • Les dix hommes les plus riches d'Afrique
    Comme chaque année, le magazine américain Forbes  a publié son classement des milliardaires (en dollars) dans le monde, parmi lesquels on compte 14 Africains.
    Des hommes d’affaires qui, en un peu plus de dix ans, sont parvenus à s’introduire dans le cercle très fermé des grandes fortunes mondiales, et ce malgré l’appauvrissement croissant des populations du continent noir.
    Au cours de cette décennie, un grand nombre de méga-entreprises ont vu le jour en Afrique. Mais une poignée d’Africains, issus de familles de haut rang, ont su s’imposer sur les marchés de l’immobilier, des mines de diamants, du pétrole ou des télécommunications, assurant leur avenir économique et, de fait, celui de l’Afrique. 

    Il faut noter le particularisme africain: l’absence de statistiques ou d’équivalent au classement du magazine Forbes. Il y a les fortunes certifiées, celles que l’on peut établir sur des comptabilités précises et transparentes. Et les autres, celles que l’on nomme les «richesses informelles». Des personnalités comme Abba Abacha  au Nigeria et autres chefs d'Etat échappent à tous les radars et fuient toute visibilité.  
    Dans le top 20 des milliardaires, on compte huit Américains, deux Français, un Suédois, deux Indiens, un Espagnol, un Brésilien, un Canadien, un Mexicain, un Allemand, un Chinois, un Russe.
    Les 1.210 personnalités présentes sur cette liste représentent 4.500 milliards de dollars (3.180 milliards d'euros), le record de cette année 2011.
    Classement des 10 Africains les plus riches:

    10. Yasseen et Youssef Mansour, Egypte

    A 49 ans (Yasseen) et 65 ans (Youssef), les deux frères Mansour rentrent pour la première fois dans la liste de Forbes. Ils arrivent ex aequo à la 692e place avec une fortune estimée pour chacun à 1,8 milliard de dollars (1,27 milliards d'euros).
    Connu sous le nom de «Baba Mansour», Youssef Mansour, le plus âgé des trois frères, est à la tête de Métro, la plus grande chaîne de supermarchés égyptiens, l'une des seules à perdurer depuis les émeutes. Il consacre une partie de son temps à lutter contre l'analphabétisme et à promouvoir l'éducation, et reste pour sa famille la pierre angulaire. 
    Comme Youssef Mansour, Yasseen Mansour, le plus jeune des frères, est diplômé de l'université de Washington. Il dirige la Palm Hills Developments (PHD), le deuxième plus grand promoteur immobilier d'Egypte, spécialisé notamment dans la construction de villas de luxe et de centres commerciaux.

    9. Nike Adenuga, Nigeria

    Bien loin derrière son compatriote nigérian Aliko Dangote, Nike Adenuga, à 58 ans, culmine à la 595e place du classement Forbes, avec 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros) provenant de la banque, du pétrole ou de ses actions dans des entreprises de télécoms. Il fait ses études aux Etats-Unis avant de se lancer dans les transactions immobilières.
    A 26 ans, il est déjà millionnaire en distribuant la marque Coca-Cola en Afrique. Il forme Globacom, un groupe de télécoms qui rassemble 13 millions d’abonnés et qui récemment a investi dans la construction de câbles internet sous-marins pour joindre le Nigeria au reste du monde. Il préside également Conoil, une compagnie pétrolière du Niger, et détient des parts dans l’Equatorial Trust Bank.

    8. Mohammed Mansour, Egypte

    A 63 ans, Mohammed Mansour rentre avec ses trois frères Mansour (Youssef et Yassen Mansour) dans le classement Forbes: il apparaît à la 595e place (ex aequo avec le Nigerian Nike Adenuga). Sa fortune est estimée à 2 milliards de dollars (1,41 milliard d'euros).
    Après des études d’ingénieur et de commerce aux Etats-Unis, il profite des liens qu’il a tissés pour introduire des marques américaines sur le marché égyptien telles que Caterpillar, Chevrolet ou encore Marlboro. Les Mansour ont diversifié leurs activités en se lançant par exemple dans la grande distribution et en créant leur propre chaîne de supermarché: Métro. Il a par ailleurs été ministre des Transports en Egypte entre 2005 et 2009.

    7. Onsi Sawiris, Egypte

    Le chef patriarcal de la famille égyptienne Sawiris n’est plus le plus riche d’entre eux. A 81 ans, sa fortune culmine à 2,9 milliards de dollars (2,05 milliards d'euros), faisant de lui le 393e homme le plus riche de la planète. Il reste le Fondateur du conglomérat Orascom, dont ses trois fils gèrent les différents domaines de construction, de télécommunications, de tourisme, de science et technologie et de l’industrie.

    6. Patrice Motsepe, Afrique du Sud

    A 50 ans, l’ancien avocat en droit minier Patrice Motsepe est devenu le premier noir milliardaire d’Afrique du Sud. Avec 3,3 milliards de dollars (2,33 milliards d'euros), il devient le 336e homme le plus riche de la planète.
    Patrice Motsepe a su profiter des cours avantageux des matières premières dans les années 2000. Parvenu à la tête du conglomérat African Rainbow Minerals, il s’est spécialisé dans le droit minier et il est devenu le premier associé noir au sein du cabinet Bowman Gilfillan à Johannesburg. Patrice Motsepe est reconnu pour avoir progressivement racheté des puits de mines d’or boudées par les grands groupes d’exploitation, pour en augmenter la productivité en utilisant un style de gestion à rentabilité faible.

    5. Naguib Sawiris, Egypte

    Le fils d’Onsi Sawiris et frère ainé de Samih Sawiris et Nassef Sawiris, est à 56 ans, la 310e fortune du monde selon Forbes. Né en Egypte au Caire, il a fait ses études en Suisse et a rejoint le groupe Orascom fondé par son père en 1979.
    Sa fortune, aujourd’hui évaluée à 3,5 milliards de dollars (2,47 milliards d'euros), est le résultat du développement de la branche télécommunications du groupe Orascom et d’Orascom Telecom Holding dont il est l’actuel président et qui contient des opérateurs égyptien, algérien, italien et tunisien.

    4. Johann Rupert, Afrique du Sud

    A la 219e place du classement de Forbes, Johann Rupert, 60 ans, est la deuxième plus grande fortune d’Afrique du Sud, évaluée à 4,8 milliards de dollars (3,39 milliards d'euros). Il est d’abord banquier puis incite l’entreprise Rembrandt, appartenant à son père et jusqu’à lors spécialisée dans les vins et le tabac, à s’intéresser au domaine du luxe. Il devient actionnaire principal et prend la tête du groupe suisse Richemont en 1988, qui comprend les marques Cartier, Dunhill, Montblanc et Chloé. Il possède par ailleurs deux des vignobles les plus connus d’Afrique du Sud: Rupert & Rothschild et L’Ormarins. Dernièrement, il s’est intéressé à la multinationale Shell, la compagnie pétrolière.

    3. Nassef Sawiris, Egypte

    A 50 ans, le fils d’Onsi Sawiris et frère cadet de Naguib Sawiris devient le plus riche de la famille. Né au Caire en Egypte, il a fait ses études à l’université de Chicago aux Etats-Unis où il a reçu son diplôme d’économie. Sa fortune estimée à 5,6 milliards de dollars (3,96 milliards d'euros) provient pour l’essentiel du groupe Orascom Construction Industries (OCI Group), spécialisé dans le fabrication de ciment et les constructions immobilières. En décembre 2007, Orascom a cédé son activité au français Lafarge, leader mondial du secteur. Cette transaction valorisée à 8,8 milliards d’euros a fait de Nassef Sawiris le deuxième actionnaire du groupe français et le 182e homme le plus riche de la planète.

    2. Nicky Oppenheimer, Afrique du Sud

    Diplômé d’Oxford, à 65 ans, l’homme le plus riche d’Afrique du Sud avec 7 milliards de dollars (4,95 milliards d'euros) a constitué sa fortune essentiellement dans l’exploitation de mines de diamants. Il est aujourd’hui à la 136e place dans le classement mondial de Forbes.
    Après ses études, il rejoint la société minière de son père, la Anglo American Corporation implantée à Londres. Il revient à Johannesburg en 1975, et intègre De Beers, une entreprise spécialisée dans l’extraction de diamants. Il en prend la direction en 1978, et ouvre plusieurs joailleries dans le monde, dont une aux Galeries Lafayette à Paris.

    1. Aliko Dangote, Nigeria

    And the winner is… Nigérian de 53 ans, on estime qu’Aliko Dangote s’est constitué une fortune de 13,8 milliards de dollars (9,75 milliards d'euros). Sa compagnie, Dangote Cement, le plus grand fabricant de ciment du continent, possède des usines en Zambie, en Tanzanie, au Congo et en Ethiopie, et des terminaux de ciment en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire et au Liberia.
    Classé 51e dans la liste de Forbes, Aliko Dangote est tout simplement l’homme le plus riche d’Afrique. Spécialisé dans la production et l’exportation de ciment, le groupe Dangote a des intérêts dans le sucre, la farine, le textile, l’immobilier, le pétrole et le gaz. Par rapport à 2010, Aliko Dangote aurait augmenté sa fortune de plus de 500%.
     
    Mercredi 25 Mai 2011 - 04:48

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  • 20 personnes veulent le poste de secrétaire général de l'UJTL
    La Commission nationale des renouvellements de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) a reçu 16 candidatures pour le poste de secrétaire général de cette instance du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), a indiqué Mamadou Seck, coordonnateur du processus de renouvellement des structures de l’UJTL. La date limite de dépôt des dossiers de candidature était fixée au 20 mai, a rappelé M. Seck qui faisait à la presse, précisant qu’à ce jour, 16 candidatures ont été enregistrées. Il a annoncé que les candidats seront auditionnés par les membres de la commission nationale. Ces journées d’audition, a-t-il précisé, ‘’sont prévues les 28 et 29 mai prochains, date précédemment retenue pour la conférence nationale’’. ‘’Chacun des candidats viendra devant un auditoire, devant tous les superviseurs aux fins d’un choix définitifs pour le poste de secrétaire général. C’est ce qui se fait dans tous les grands partis’’, a notamment expliqué le chargé des renouvellements des structures de l’UJTL. Mamadou Seck ajoute que la préoccupation centrale est de trouver des solutions consensuelles aux recours. ‘’Une appréciation objective de tous les dossiers de candidatures sera faite. Nous sommes en train de traiter tous les recours dans l’espoir de trouver des solutions consensuelles’’, a-t-il déclaré. Initialement prévue pour le week-end du 28 au 29 mai, la conférence nationale de l’UJTL est reportée aux 11 et 12 juin prochains pour des raisons liées au calendrier du secrétaire général national du PDS qui doit présider la cérémonie d’ouverture de la dite conférence. Voici la liste des 16 candidats au poste de secrétaire général de l’UJTL : Toussaint Manga (CLF Oussouye), Mohamed Diallo (CLF Dakar Plateau), Ameth Nasser (CLF Kaolack), Coumba Gaye (CLF Rufisque), Cheikh Gaye (CLF Saint-Louis), Bara Gaye (CLF Niayes), Alioune Sow (CLF Dagana), Abdoulaye Tine (CFL Thiès), Moussa Diakhaté (CLF Dakar Plateau), Adama Fall (CLF Linguère), Mamadou Bâ (CLF Tambacounda), Mansour Ndiaye (CLF Guinguinéo), Sekou Soussoukho (CLF Tambacounda), Mame Oumar Mbengue, Mame Warkhokh Guèye et Fabouly Gaye (CLF Kolda).
    Mercredi 25 Mai 2011 - 04:22

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  • Le président de la Cour sur le crime d’infanticide : ‘Pourquoi pas en cas de suspicion d’infanticide la victime est présumée être née vivante’
     
    ncore une fois, le rôle est paré du crime d’infanticide. L’infanticide bat le record des infractions à juger dans cette présente session. Pour le président de la Cour, ce crime est l’un des plus cruels. L’infanticide est une infraction qui présente certains paradoxes, soutient Madiéna Bakhoum Diallo. C’est une infraction dont le législateur a décidé qu’elle était un crime, et que le juge condamne souvent à des peines correctionnelles. ‘On a souvent beaucoup plus en vue la personnalité du criminel que la gravité de son acte’, souligne-t-il.

    ‘Dans certains pays, on considère plutôt le caractère extrêmement vulnérable de la victime et cela devient une circonstance aggravante du meurtre’. Mais, pour le juge, on a un peu l’impression que c’est plutôt des circonstances atténuantes, car les peines n’étant pas très sévères. Tout cela doit faire l’objet d’une réflexion globale, indique M. Diallo. Pour lui, cette réflexion doit se mener non seulement à leur niveau, mais également du côté du législateur.

    Cependant, à en croire le président de la Cour, le système de preuve de l’infanticide n’encourage pas la répression. ‘Il y a des dames qui peuvent, dès le début de leur grossesse, planifier l’infanticide. Elles cachent leur état jusqu’à l’accouchement’, dit-il. En cas d’infanticide, la loi demande au ministère public d’avoir à établir que l‘enfant a été tué. C’est cela l’infanticide. Or, pour prouver que l’enfant a été tué il faut d’abord prouver qu’il est né vivant, soutient Bakhoum Diallo. ‘C’est l’une des grandes difficultés auxquelles l’avocat général se heurte tout le temps’.

    D’après lui, cela interpelle aussi le législateur pour réfléchir par rapport à ce mode de preuve. ‘Pourquoi on ne mettrait pas dans la loi qu’en cas de suspicion d’infanticide la victime est présumée être née vivante ?’, s’interroge le président. Il appartiendra dans ce cas, selon lui, à l’auteur présumé des faits ou ses témoins de prouver que l’enfant n’est pas né vivant. Mais, la tâche n’est pas facile, pense-t-il, quand on demande au ministère public, qui est totalement en amont de toute cette procédure, de prouver que l’enfant est né vivant ou non. ‘C’est ce qui amène les cas de relaxe ou de requalification en cas d’infanticide’.

    A. C. DIOP
    source Walfadjri

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  • Après l'inculpation pour viol de Dominique Strauss-Kahn vendredi 20 mai 2011, les grandes manœuvres de déstabilisation sont lancées dans les deux camps. Un jeu d'influence relayé et alimenté par les médias : On a appris lundi soir par les chaines de télévisions américaines ABC et NBC que l'ADN de DSK a été retrouvé sur les vêtements de la plaignante. Généralement les fuites comme on les appelle sont le crédo de l'accusation. Celle-ci distille au compte gouttes des éléments à charge envers l'ancien dirigeant du Fonds monétaire international. Mais du côté de la défense aussi, tous les coups sont permis, jusqu'à tenter de salir l'image de la plaignante

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  • Lamine Thior, Dg de La Poste, limogé
    Lu dans Walfadjri : Depuis hier, Mamadou Lamine Thior n’est plus le directeur général du groupe La Poste. En effet, le Président du conseil d’administration a suspendu le contrat de ce dernier ‘par mesure conservatoire pour préserver l’intérêt de la société nationale La Poste’. 

    Nommé directeur général de La Poste le 24 août 2004, Mamadou Lamine Thior était admis à valoir ses droits à la retraite depuis décembre 2010. Mais, en raison d’un ‘contrat spécial’ que le Président du conseil d’administration, Ibrahima Diallo, lui avait accordé, contre la volonté d’une frange importante des travailleurs il avait été maintenu à son poste de directeur général. Le Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (Sntpt), majoritaire dans l’entreprise et que dirige Mamadou Diallo, avait alors fait du départ de Mamadou Lamine Thior une exigence. Depuis ce lundi 23 mai, le successeur de Ibra Joseph Basse n’est plus directeur général. A l’issue de sa réunion tenue, hier matin, à la direction générale du groupe, le Conseil d’administration a décidé de suspendre le contrat spécial liant Mamadou L. Thior et La Poste. Dans le document, signé par le Pca, il est écrit qu’il s’agit d’une ‘mesure conservatoire pour préserver l’intérêt de la Sn La Poste et compte tenu des manquements graves tant au point de vue du droit que sur le plan social’. On précise dans le document que le Premier ministre et le président de la République qu’on soupçonnait à tort ou à raison de vouloir garder ‘illégalement’ Thior qui est, du reste, responsable libérale dans le département de Foundiougne ont été informés de la mesure de limogeage de Thior.
    La note de service du Pca ne s’est pas contentée de notifier le destitution de Mamadou Lamine Thior de son poste de Dg de La Poste. Chose rare, le Conseil d’administration motive le limogeage de cet expert comptable qui a passé plus de 40 ans à La Poste par un chapelet de griefs sérieux portant sur sa gestion depuis six ans. Ces reproches sont de deux ordres. Il y a ceux qui relèvent des manquements par raport au droit et les autres ont trait au social.
    Aliénation de plus de deux milliards
    S’agissant des manquements par rapport au droit, le Conseil d’administration de La Poste composé de représentants de la Présidence, de la Primature, de divers ministères comme les Finances, l’Intérieur, les associations de consommateurs et des délégués du personnel pour ne citer que ceux-là, reproche à Thior : ‘le non-respect des articles 41, 42 et 43 du code de l’Ohada relatif à la libération des actions en numéraires dans le cas de Postefinances et Ems’, respectivement une filiale bancaire et de distribution du courrier de La Poste. A cela s’ajoutent : le non-respect de l’article 421 et suivants de l’Ohada relatif à la désignation du représentant d’une personne morale administrateur, ‘le non-respect des articles 564 et 570 de l’Ohada relatif à l’augmentation de capital dans le cas des filiales’.
    Pis, le Conseil d’administration reproche formellement à Mamadou Thior ‘l’aliénation de 2 milliards 300 millions de la Sn La Poste et le transfert d’actifs non seulement non autorisés par le Conseil d’administration et l’assemblée générale mais réalisés pour contourner une délibération non favorable à sa proposition de créer une troisième filiale courrier hybride ; ce qui est une forfaiture’. A ce chapitre des manquements par rapport au droit toujours, le Conseil d’administration signale la ‘non observation des articles 435 et 480 de l’Ohada relatifs aux compétences du Conseil d’administration et du Président du conseil d’administration’. Et aussi ‘le non-respect de la législation en vigueur pour l’offre d’emploi’, ainsi que ‘le non-respect des statuts de la Poste article 16, article 20 portant sur le programme de recrutement’.
    Au chapitre social, également le Conseil d’administration n’y va pas du dos de la cuillère. En effet, l’instance que dirige le libéral Ibrahima Diallo de Kaolack décèle de nombreux manquements graves sur le plan social. Parmi ceux-ci figure en bonne place ‘l’incitation à la confrontation entre les travailleurs’. Le Conseil d’administration accuse directement Thior d’utiliser ‘son poste de directeur général pour promouvoir ou saquer des travailleurs du seul fait de leur appartenance syndicale’. Et aussi de ‘représailles à l’endroit du Président du conseil d’administration pour ne pas avoir satisfait des prétentions financières’.
    Autant de récriminations qui justifient la mesure ‘conservatoire’ de limogeage de Mamadou Lamine Thior du poste de directeur général de La Poste. Contactés par téléphone, les responsables du Sntpt se félicitent de cette décision, mais disent attendre avec impatience la nomination d’un nouveau directeur capable de ‘redresser’ La Poste dans les meilleurs délais. Pour le moment, La Poste attend son nouveau directeur général. Selon des sources, les personnes pressenties pour assurer l’intérim de Thior ont décliné l’offre.
     
    Mardi 24 Mai 2011 - 08:40

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  • Landing Savané reconnait avoir touché 30 millions par mois au Palais
    Landing Savané ne nie pas avoir reçu 30 millions par mois et cela pendant 10 ans. Mais cet argent était destiné à son parti. Mais, comme pour se dédouaner, le patron d’Aj soutient que tous les partis membres de la Cap 21 ont encaissé.

    Landing Savané reconnaît avoir ‘touché’ aux 30 millions que l’ex-directeur de cabinet et aujourd’hui Premier ministre du gouvernement de Wade lui remettait tous les mois. Il l’a confié hier à nos confrères de la Tfm. Seulement, le secrétaire général d’Aj a confié à notre confrère que l’argent n’était pas de Wade mais de tous les partis alliés membres de la Cap 21. ‘Oui j’ai bénéficié de cet argent, au même titre que les autres responsables des partis alliés du Pds. C’est juste quelques dizaines de millions et non pas des milliards comme le prétendent certains. Moi, je n’ai jamais vu un milliard de mes yeux’, a dit Landing Savané. Pour le ‘folliste’ en chef, l’argent ainsi encaissé est destiné à son parti et non à lui. ’Nous avons bien mérité ce traitement. C’est nous qui avions contribué à l’élection du président Wade. Donc il est normal que nous soyons servis’, justifie-t-il. Selon Landing Savané qui se targue d’avoir eu une bonne santé financière avant 2000, l’alliance avec Wade l’a plutôt appauvri. ‘J’ai plutôt beaucoup perdu en étant dans le gouvernement. L’argent n’a jamais était un problème pour moi’, clame Landing Savané. Qui ajoute que son parti s’est plutôt battu contre un des leurs qui avaient voulu vendre Aj à Wade.
    Pour rappel, lors du meeting de la Majorité tenu dimanche dernier à Ziguinchor, Souleymane Ndéné Ndiaye avait jeté un gros pavé dans la mare.‘Pendant dix ans, Landing Savané a reçu comme soutien de Me Wade, pour le compte de son parti, 10 millions de francs qu’il n’a jamais signalés à ses camarades’, avait dit le directeur de campagne de Me Wade.Et le maire de Guinguinéo de s’interroger sur la moralité de Landing Savané et, au-delà, des leaders de Bennoo Siggil Senagaal.


    In Walfadjri
    Mardi 24 Mai 2011 - 08:48

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    Les 30 millions de Landing polluent l'atmosphère
    Les réactions suscitées par la révélation du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye selon laquelle le leader de And Jëf Landing Savané recevait du chef de l’Etat 30 millions de francs par mois pendant 10 ans sont largement relayées par les quotidiens parvenus mardi à la rédaction de l’APS. Walfadjri donne la parole à Landing Savané qui avoue : ‘’Je prenais 30 millions, mais je n’étais pas le seul’’. Le journal souligne en outre que ‘’Landing Savané ne nie pas avoir reçu 30 millions par mois et pendant 10 ans. Mais cet argent était destiné à son parti’’. ‘’Mais comme pour se dédouaner, explique-t-il, le patron d’AJ soutient que tous les partis membres de la CAP21 ont encaissé’’. Walf estilme par ailleurs que ‘’Souleymane Ndéné Ndiaye enfonce Wade’’. Le directeur de campagne de du candidat Wade qui a fait cette révélation dimanche dernier lors d’un meeting à Ziguinchor, ‘’confirme ainsi la gabegie et les pratiques peu orthodoxes au sommet de l’Etat du Sénégal’’, estime le même journal. Cette analyse semble partagée par L’Office qui écrit : ‘’en voulant ridiculiser Landing Savané, Souleymane Ndéné plombe la précampagne de Me Wade’’. Il a révélé l’image de ‘’Wade, un président généreux avec l’argent d’autrui’’, estime L’Office. Pour sa part, Le Quotidien publie la réaction de la président des femmes de AJ, Awa Fall Diop, qui dit : ‘’on n’écarte pas de traduite le PM en justice’’. Ouvrant sur le même sujet, Le Point du Jour affiche : 30 millions par mois de 2000 à 2010 : comment Landing a bouffé 3 milliards de Wade’’. Ce journal annonce que ‘’le malaise s’installe dans son camp, Bassirou Sarr réclame des preuves, Landing répond’’. Il relaye en même temps la proposition du porte-parole du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane pour qui, ‘’ce débat doit être poursuivi et élucidé’’. Walf Grand-Place constate que ‘’les poubelles sortent’’, en faisant allusion à la réaction de And Jëf sur la sortie du Premier ministre, directeur de campagne de Wade. Plus explicite, Le Matin renseigne que ‘’les partisans de Landing dénoncent un +mensonge+’’, dans une déclaration rendue publique lundi. Malgré ce démenti, Thiey indique que ‘’le camp de Decroix enfonce le clou…’’, à propos des 3 milliards 600 millions de francs remis à Landing Savané par Wade. La même information barre le une de Rewmi, qui relève que le leader de l’autre camp du même parti, Mamadou Diop ‘’Decroix enfonce Landing’’. Le journal explique que ce camp, ‘’par le biais de son porte-parole, Mouhamadou Daff, confirme les révélations du Premier ministre’’. De son côté, L’Observateur note que ‘’And Jëf ravale l’aveu de Landing’’. Ses proches ‘’démentent sans convaincre’’, selon L’Observateur. APS
    Mardi 24 Mai 2011 - 14:41

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    Seneweb NewsLetter
    source: Webnews

     

    La France et le Royaume-Uni envoient des hélicoptères de combat pour tenter de débloquer la situation militaire en Libye.

    Les Tigres français et les Apaches britanniques sont prêts. Des porte-hélicoptères français et britannique, le Tonnerre et le HMS Ocean, ont été dépêchés au large des côtes libyennes, a annoncé à Bruxelles le ministre français de la Défense Gérard Longuet, en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.  

    La France et le Royaume-Uni, confirmant leur rôle moteur depuis le début de l'intervention militaire internationale en Libye, ont décidé d'envoyer leurs hélicoptères de combat sur le terrain, alors que le conflit s'éternise. La situation semble particulièrement critique dans la ville de Misrata, aux mains des rebelles mais toujours pilonnée par les troupes du régime Kadhafi, avec un bilan humain difficile à établir. C'est ce statu quo, aux implications humanitaires désastreuses, que Paris et Londres souhaitent casser en jouant cette nouvelle carte.  

    Les hélicoptères en question, "équipés de vision nocturne et de système de guidage électronique", détaille le Guardian, doivent permettre aux forces de la coalition de "manoeuvrer et d'attaquer des cibles plus précises dans des zones relativement peuplées". Selon les termes employés par le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, il faut "adapter notre capacité d'attaque au sol en employant des moyens plus précis".  

    Dans le cas français, Le Figaro affirme qu'ils pourront s'appuyer sur les informations préliminaires obtenues par les forces spéciales déployées sur le terrain. "Équipées de visées laser, elles repèrent les cibles et guident les chasseurs de la coalition. Elles pourraient bientôt, confie une source proche du dossier, être renforcées et effectuer le même travail de repérage et de guidage pour les hélicoptères du Tonnerre". 

    Une violation de la résolution de l'ONU?

    Des voix se sont élevées contre cette escalade dans les moyens qui, selon ces détracteurs, dépasserait le cadre fixé par la résolution 1973 votée mi-mars par le Conseil de Sécurité de l'ONU, après une intense bataille diplomatique. La ministre danoise des Affaires étrangères, Lene Espersen, dont le pays est engagé dans les opérations y voit "une claire violation" de ce texte et un facteur potentiel de "désaccords parmi les pays occidentaux" dont la coalition au sein de laquelle les fissures ont souvent affleuré.  

    Mais pour les deux capitales, cette évolution des moyens mis en oeuvre ne dépasse pas le cadre fixé par le cadre onusien. Les hélicoptères de combat viennent compléter les forces déjà engagées par les pays de la coalition placée sous le commandement de l'Otan, après une période de latence, et dont l'objectif reste d'assurer la protection des populations civiles face à l'armée de Mouammar Kadhafi.  

    "Se rapprocher du sol"... sans aller sur le sol!

    "Cette décision revient à reconnaître que bombarder des cibles depuis 15 000 pieds d'altitude ne permet pas de protéger les civils qui restent sous le feu des roquettes et des tirs de mortiers" des pro-Kadhafi, poursuit le quotidien britannique qui voit ainsi "l'Otan se rapprocher du sol, alors que plusieurs pays engagés insistent pour ne pas envoyer de troupes au sol".  

    Les raids menés par les avions de chasse (déployés par la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Danemark et la Norvège) ont pourtant été intensifiés, en réponse aux demandes répétées des rebelles. La nuit de lundi à mardi a même été, selon la presse étrangère à Tripoli, marquée par les bombardements les plus intenses depuis le début de l'implication internationale. L'Otan a mené "entre 12 et 18 raids contre une caserne de la garde populaire", des unités de volontaires qui épaulent l'armée, faisant trois morts et 150 blessés. Mais ces raids n'ont pas encore permis de faire définitivement basculer la situation libyenne. 

    "Utiliser les hélicoptères du BPC Tonnerre, c'est un moyen de se rapprocher du sol", commente une source proche du dossier interrogée par le Figaro. "Donc d'augmenter les chances d'obtenir rapidement une victoire", ajoute le quotidien français. Une victoire qui ne peut se limiter à l'aspect militaire mais devra comporter un volet politique, a rappelé le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, évoquant une "intensification de la pression militaire, économique et diplomatique sur le régime de Kadhafi" qui, pour le moment, résiste dans son bastion de Tripoli.  

     

    [ VIDEO ] Libye: Paris et Londres envoient leurs hélicoptères de combat

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    Entre ex-rebelles, militaires légitimistes et fidèles de Gbagbo en fuite, la confusion règne. La création d’un corps de défense unifié est un immense défi.

    En prenant une ordonnance, le 17 mars, pour instituer les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), le président Alassane Ouattara signait l’arrêt de mort des Forces de défense et de sécurité (FDS). Si cette décision offrait également un nouveau « logo » aux ex-Forces nouvelles, elle visait aussi, dans l’immédiat, à faciliter le ralliement d’éléments pro-Gbagbo avant le déclenchement de la grande offensive militaire sur Abidjan. Cela a fonctionné. En partie seulement. Car un mois après la chute de Gbagbo et malgré l’allégeance des galonnés au nouveau chef de l’État devant les caméras de télévision, bon nombre de militaires restés fidèles au président sortant sont toujours aux abonnés absents. Disparus dans la nature avec armes et bagages, ils seraient près de 14?000 hommes – sur un effectif global de 60?000 – à ruminer l’humiliante défaite militaire subie grâce aux appuis des Français de Licorne et des Casques bleus des Nations unies. Les appels répétés des autorités ne semblent pas porter leurs fruits. « Les ex-FDS ont besoin d’être rassurées pour regagner les casernes, et ce n’est toujours pas le cas », confie un officier.

    « Bande armée »

    Tous les sites stratégiques (état-major des armées, ministère de la Défense, casernes…) sont actuellement occupés – et sécurisés – par des ex-rebelles. C’est ainsi que le « comzone » Chérif Ousmane, devenu commandant des FRCI, a pris ses quartiers au camp Gallieni et s’est installé dans les bureaux du général Philippe Mangou, chef d’état-major théoriquement encore en service. Le général Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des ex-Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), tente de mettre en place, avec des officiers des ex-FDS, le nouveau commandement d’une armée nationale à refonder intégralement. Les considérations budgétaires entrent dans l’équation?: l’entretien des ex-FDS, particulièrement choyées, coûtait 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) par an.

    En attendant, l’ordre public est assuré par les FRCI, peu professionnelles, décriées, et dont certains éléments relèvent avant tout de la « bande armée ». « C’est un défi immense pour le président Ouattara. Il nous faut dans un premier temps purger les effectifs », explique un proche du chef de l’État.

    État-major

    La matrice de cette restructuration demeure l’accord de Ouagadougou de 2007?: 5?000 membres des ex-Forces nouvelles doivent rejoindre la nouvelle armée, et 4?000 autres la police et la gendarmerie. Quant aux dix anciens « comzones », ils devraient remiser le treillis, faire valoir leurs droits à la retraite avec le grade et les avantages acquis dans la rébellion. À la clé également, de fortes primes et éventuellement de prestigieuses affectations comme attachés de défense dans des ambassades – tout cela est en discussion.

    Une short-list du prochain état-major circule aussi. Le général Mathias Doué, patron de l’armée sous Gbagbo jusqu’en 2004, est revenu d’exil. L’autre « nominé » est le général Michel Gueu, un proche du Premier ministre Guillaume Soro. « Ouattara préférera nommer un homme de l’Ouest pour se réconcilier avec cette partie du pays qui a tant souffert », croit savoir un fin connaisseur du dossier. La France aurait suggéré quelques noms d’officiers généraux, tous saint-cyriens. Mais aucun de ces noms n’a « fuité ».

    Quant à l’appellation de cette nouvelle armée?: secret-défense. Seule certitude?: ce ne sera ni FDS, ni FRCI. Pour chasser les mauvais fantômes. Et conjurer les « chiens de guerre » issus des deux camps.


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    source: Webnews

     

     

     

    Fox News affirme mardi connaître la teneur de la conversation entre Dominique Strauss-Kahn et la plaignante, la femme de chambre Nafissatou Diallo. DSK aurait dit pendant l'agression sexuelle présumée commise dans la chambre du Sofitel de New York "Baby, tu sais qui je suis? Tu sais qui je suis?". Le média américain indique tenir ces informations de sources proches de l'enquête.

    La femme de ménage guinéenne aurait supplié à plusieurs reprises son agresseur présumé de mettre fin à ses gestes déplacés par des ""Please, please stop. No!". Toujours selon ces mêmes sources, la femme de chambre ignorait bel et bien qui occupait la chambre, facturée à 3000 dollars la nuit.

    Le jour des faits, Diallo serait tombée nez à nez avec un Dominique Strauss-Kahn nu, sortant de la salle de bain. Celui-ci aurait ensuite touché les seins de la plaignante, tentant de la coucher sur le lit, avant qu'elle ne le prie de s'arrêter.

    Selon les sources de Fox News, la femme de chambre de 32 ans étant très croyante, elle aurait immédiatement posé ses mains sur ses yeux afin de ne pas voir DSK dans son plus simple appareil. Il aurait alors couru vers elle dans l'entrée de la suite, touché ses seins et amené celle-ci jusqu'à la chambre proprement dite. Des draps blanc tachés de sang auraient même été emporté par la police, selon Fox News.

    La mère celibataire aurait essayé plusieurs stratagèmes pour se dépêtrer des griffes de son agresseur présumé. "Mon chef est dans le couloir", aurait-elle prétexté, sans que cela n'émeuve DSK. "Arrêtez s'il-vous-plaît. Je ne peux pas perdre mon travail, ne faites pas ça. Je vais perdre mon travail!", se serait-elle écriée.

    Strauss-Kahn aurait ensuite répondu: "Non baby (en anglais dans le texte), tu ne vas pas perdre ton job. S'il-te plaît, baby, ne t'inquiète pas". "Tu ne sais pas qui je suis?", aurait-il répété, en continuant de la harceler, allant même à jusqu'à la traîner sur le sol à l'entrée de la suite.

    Puis, alors qu'elle repoussait son agresseur présumé et courait vers la porte, la jeune femme aurait glissé sur un journal. C'est à ce moment que DSK l'aurait forcé à lui faire une fellation.

    La jeune femme aurait finalement pu fuir en poussant Strauss-Kahn sur le coin d'une armoire. Il porterait d'ailleurs une marque dans le dos à cause du choc. Elle aurait ensuite couru jusqu'à l'escalier de service où des collègues l'auraient retrouvée en état de choc. Tremblante, elle ne pouvait tenir un verre d'eau, selon ces mêmes sources.

    Ni les autorités, ni un avocat de DSK contacté par la chaîne américaine n'ont souhaité commenter ces informations. 

    Des avances à deux autres employées
    Toujours selon Fox News, DSK aurait fait des avances à deux autres femmes pendant son séjour de 24 heures au Sofitel de New York. Alors qu'il s'enregistrait, il aurait pris et massé la main d'une première employée et l'aurait invité dans sa chambre mais elle aurait décliné l'invitation.

    Plus tard, DSK aurait appelé la réception et invité une autre employée à venir le rejoindre dans sa chambre. "Montez, j'ai une superbe suite et un excellent vin", mais elle aussi a refusé l'invitation, selon ces sources.

    Selon des proches de la femme de chambre, Nafissatou Diallo serait une employée modèle. Elle ne boit pas, ne fume pas et rentre directement de son travail pour s'occuper de ses enfants.

    Le 14 mai, plusieurs sources affirment que la femme de chambre a respecté le protocole de l'hôtel, frappant à trois reprises à la porte de la chambre, puis en s'annonçant. N'obtenant pas de réponse, elle a finalement sonné à la porte mais sans succès. Selon Fox, DSK n'a pas requis un check-out plus tardif, les faits se passant après le check-out de midi.

    Un employé du room-service serait passé dans la chambre quelques instants avant les faits, trouvant les lieux vides. Selon les sources de la Fox, DSK aurait pu avoir eu l'idée de se cacher au moment où  l'employé est entré, sachant que la femme de chambre passerait quelques minutes plus tard.

    Une enveloppe pour la famille de Nafissatou Diallo
    Selon le New York Post, l'entourage de Dominique Strauss-Kahn aurait proposé à la famille de la plaignante une somme d'argent pour mettre fin aux ennuis judiciaires de l'ex-directeur du FMI.

    La somme d'argent serait un nombre à sept chiffres selon une femme d'affaires américaines proche de DSK. «Il va s'en sortir. Il retournera en France et n'ira pas en prison. La femme de chambre va avoir beaucoup d'argent», a-t-elle ainsi précisé au New York Post. (mdv)


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