-
Quand Berlusconi interpelle Barack Obama sur la "dictature de juges de gauche" en Italie
Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 27 Mai 2011 à 16:51Quand Berlusconi interpelle Barack Obama sur la "dictature de juges de gauche" en Italie
Silvio Berlusconi a profité du G8 de Deauville, jeudi 26 et vendredi 27 mai, pour aller plaider sa cause personnelle auprès de Barack Obama. A l'occasion apparemment d'une pause dans les discussions, jeudi, le président du conseil italien a provoqué un bref tête-à-tête avec le président américain.
La rencontre ayant été filmée, la teneur cet échange de deux minutes a été rendu publique. M. Berlusconi, qui comparaît en justice dans plusieurs procès en Italie – notamment pour abus de pouvoir et incitation de mineure à la prostitution –, a déclaré au président américain : "Nous avons présenté la réforme de la justice et pour nous, c'est fondamental parce qu'en ce moment, nous avons quasiment une dictature des juges de gauche." Devant un Barack Obama impassible, hochant légèrement la tête en direction de la traductrice, Silvio Berlusconi persiste: "On m'a fait trente et un procès et j'ai toujours été acquitté."
L'insistance de l'Italien à solliciter le président de la première puissance mondiale sur une affaire interne, sinon personnelle, lors d'un sommet consacré à des questions internationales majeures comme la guerre en Libye, vaut au Cavaliere les railleries, vendredi, de la presse de la péninsule. De nombreux journaux se montrent virulents, à l'image de La Repubblica qui écrit : "Voilà un premier ministre qui utilise la scène internationale pour nuire à son pays, en le discréditant auprès d'autres leaders des grandes démocraties." C'est "le signe d'une profonde douleur que nous devons essayer de comprendre", a pour sa part tenté d'expliquer le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini.
Tags : italie, berlusconi, president, barack, tete
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Suivre le flux RSS des commentaires
Vous devez être connecté pour commenter