• SALUT.VOUS POURREZ SUIVRE EN DIRECT ET EN EXCLUSIVITE LE MAGAL DE SERIGNE KHADIM GUEYE TOUBA DAROU KHOUDOSS SUR WWW.BAOLMEDIAS.COM /www.baol-medias-culture.id.st/ DANS UN INSTANT

    votre commentaire
  • LES COUPURES DE L'ELECRICITE DANS LE DEPARTEMENT DE LINGUERE  LES COUPURES DE L'ELECRICITE DANS LE DEPARTEMENT DE LINGUERE

    .Les populations du Djolof sont privées d'électricité il ya presque trois semaines.Les délestages constituent ces temps -ci un veritable probléme pour les travailleurs.En effet les ouvriers qui sont dans la commune de Dahra ne travaillent presque plus.La commune est délestée les 3/4 du temps; chaque jour menuisiers, tailleurs entre autres attendent à longeur de journée le retour du couran pour continuer leurs travaux.A cela s'ajoute l'insécurité dans la commune de Dahra car la nuit pas une seule lumièreet les malfaiteurs peuvent s'en profiter.L'on se souvient alors des délestages des mois derniers partout dans le pays et particuliérement dans le département  de Linguère. Ce dimanche le Louma de Dahra  coincide avec une longue coupure d'électricité qui  a commencé aux environs de 8h 40minutes jusqu'à 9h mais plus tard le couran est encore reparti pour revenir à 17heures.Quoi qu'on puisse dire les populations du djolof vivent dans le désespoir et particulièrement ceux qui travaillent avec le couran

     source.Baba DIAW.    correspondent baol medias a linguére                    


    votre commentaire
  • Après avoir fait un tour de 100 mètres, le lutteur Balla Beye 2 dit Baboye a eu une déchirure musculaire. Ce qui l’empêche de faire le combat. Le lutteur va faire des examens supplémentaires. Le combat est donc annule. Une grande déception pour le lutteur Ness et les nombreux supporters venus assister au combat

    source: Seneweb.com

     


    votre commentaire
  •  

    Serigne Cheikh Abdourahmane LO, un des fidèles copagnons de Cheikh Ahmadou Bamba, faisait partie de cette génération qui reçut du Cheikh lui-même une éducation pratique, une formation mystique ainsi que les fondements essentiels de sa nouvelle voie : le Mouridisme.

     

    Sa naissance et son éducation

     

    Né à Maoundou dans l'actuel département de Tivaouane au cours du mois de Rabi al awwal 1271, sa mère s'appelle Sokhna Mariama Seck. Il grandit au sein d'une grande famille réputée depuis fort longtemps pour l'érudition, la piété et la noblesse de ses membres.

     

    Lorsqu'il atteint l'âge de scolarité, il fut confié à Serigne Massata Diakhaté chez qui il apprit et mémorisa, en peu de temps, le Saint Coran puis le transcrivit, selon la coutume, avant de se rendre ensuite à la célébre université de Pire pour y perfectionner ses connaissances du Livre  et entamer l'étude des Sciences islamiques. Ces études achevées, il se dirigea vers Nguick auprés du grand érudit Serigne Mor Madieng Falou. Il y effectua des études approfondies en grammaire et en jurisprudence islamique. Il acheva, enfin, ses voyages d'apprentissage à Patar à l'école de l'illustre érudit Serigne Mame Mor Anta Sally père de Cheikh Ahmadou Bamba.

     

    Ses relations avec le Cheikh

     

    A la disparition de Mame Mor Anta Sally, la gestion de l'école revenait au Cheikh. Décidé, plus tard, à faire une tournée au Sénégal et en Mauritanie, le nouveau maître confia à Serigne Ndame la charge d'assurer son intérim, ce qui constitue une parfaite illustration de la confiance du Cheikh à son égard. Quelques mois après, Cheikh Ahmadou Bamba réunit tous ceux qui étaient à l'école et leur communiqua qu'une mission divine venait de lui être confiée et qui consistait à vivifier et à restaurer la Sunna du Prophète (PSL) ainsi qu'à réformer la communauté musulmane. Cela rendait nécessaire l'adoption d'une nouvelle méthode d'éducation et de formation. Par conséquent, ceux qui avaient les mêmes ambitions que lui et qui voulaient rester, devraient se soumettre à ses ordres et orientations.

     

    Cheikh Abdourahmane Lo fut parmi les premiers à faire le pacte d'allégeance. Bien qu'il eut pratiquement le même âge que le Cheikh, Serigne Ndame fit preuve d'un dévouement hors du commun et joua ainsi un rôle déterminant dans la mission grandiose de Cheikh Ahmadou Bamba.

     

    Son rôle dans la mission du Cheikh

     

    En fait, les premiers adeptes formés par le Cheikh lui-même, se sont, par la suite, chargés, chacun dans son domaine, de réaliser les projets éducatifs et sociaux d'un des plus grands domaines si ce n'est le plus important : l'enseignement du Coran. Nul n'ignore, en effet, la place prépondérante du Coran dans le jihad du Cheikh. Il est la pierre angulaire de ses enseignements, son arme efficace face aux  ennemis de l'Islam  et à Satan, comme il le dit dans nombre de ses poèmes.

     

    Par ailleurs, Cheikh Abdourahmane Lo restait au coté du Cheikh durant tous ses déplacements de Mbacké Kajoor à Dar al Alim et al Habir (actuel Ndame) où le Cheikh l'installa définitivement pour qu'il s'adonnât entiérement à l'enseignement. C'est précisément dans cette localité que la plupart des fils et filles du Cheikh apprirent le Coran grâce au dévouement de leur maître. Ce dévouement lui valut une position privilégiée auprés du Cheikh.

     

    Sa position auprés du Cheikh

     

    Confident et conseiller du Cheikh, Serigne Ndame bénéficiait auprés de celui-ci d'une absolue et immense confiance : le Cheikh lui confia l'instruction de ses frères cadets et, plus tard, de ses propres enfants avant de lui donner pour épouses successivement deux de ses filles : Sokhna Fatimatou puis Sokhna Mouslimatou. Cela prouve, s'il en est encore besoin, que Serigne Ndame, grâce à ses bonnes qualités jouissait d'une haute estime  de la part de Cheikh Ahmadou Bamba et de sa famille.

     

    Ses qualités et sa conduite

     

    Comme le dit l'adage « Dis moi qui tu fréquentes, je te dis qui tu es », le propre de l'homme est de se comporter à l'image de ses amis et compagnons. Il va de soi donc que Cheikh Abdourahmane Lo, disciple et compagnon de première heure du Cheikh, était un homme exemplaire.

     

    Ainsi, était-il très vertueux, respectueux d'une façon exceptionnelle des obligations religieuses et assidu dans le travail sans répit. Les futilités de ce bas monde n'ont jamais retenu son attention.il était un homme de vérité et de courage, un dévot qui passait ses journées à jeuner et ses nuits à prier et à réciter les versets coraniques.

     

    Sa disparition

     

    Lorsque Cheikh Abdourahmane Lo fut d'un âge très avancé, ses propres fils et disciples, parfaitement préparés, prirent le relais. Sa mission fut alors poursuivie avec succés, grâce à Dieu. Ainsi, Dâr al Alim al Habir resta un centre de rayonnement que Serigne Ndame continua à superviser jusqu'à ce qu'il fut rappelé à Dieu au mois de Chaabane 1363 de l'hégire (1944).

     

    De nombreux poèmes furent composés pour faire son éloge et vanter ses mérites. Que Dieu le Tout Puissant soit satisfait de lui et qu'il guide les pas de ses successeurs. Amin

     

    MODOU DIOP THIAT


    votre commentaire
  • Serigne Mbacké naquit en 1864 à Mboussobé dans le Djolof. Il fit ses études coraniques auprès de son père, puis auprès de son homonyme l'oncle maternel de son père Tafsir MBACKE Ndoumbé. Ce dernier assura également une importante partie de la formation religieuse de Serigne Mbacké qui, par la suite, suivit des cours de théologie, de grammaire et de soufisme auprès de son cousin et ami, Cheikh Ahmad Bamba

    . Il mena des études supérieures en droit et en grammaire sous la conduite du célèbre professeur Samba Toucouleur KA.

     

    special magal guede bousso 2011


    Rentré à Mbacké Baol où vivait sa famille, il secondait son père dans ses différentes tâches d'enseignement et de consultance religieuse (fatwa)... Profondément secoué par le décès de son père, l'exil de son cousin et ami Ahmad Bamba et l'incendie de ses livres survenus en 1895, il rejoignit Mawlay Nasir, un chérif Sénégalo-Marocain installé à Tivaouane à qui une très profonde amitié le liait. Serigne Mbacké fut son plus proche collaborateur dans le domaine de l'enseignement et de la consultance religieuse jusqu'à sa mort en 1901.


    A son retour d'exil en 1902, Cheikh A. Bamba rappela Serigne Mbacké qui s'installa à Daroul Mannan, dans les environs de T1928 en compagnie d'une délégation de personnalités mourides comprenant Cheikh Anta MBACKE, Serigne Falilou MBACKE (2ème Khalife), Serigne Takko MBACKE, etc. Serigne MBACKE fut rappelé à Dieu en 1945ouba où il fonda un village baptisé Al Azhar du nom de la célèbre université millénaire du Caire. Il y passa 20 ans puis il créa un autre village dans la banlieue nord de Touba, appelé Guédé du nom du village d'origine des Boussobés dans le Laaw, au Fouta. C'est là qu'il passa le reste de ses jours avec ses enfants, tout en poursuivant l'enseignement et la recherche et c'est de là également qu'il partit pour le pèlerinage à la Mecque en .

    Un des premiers disciples de Cheikh M. Bamba, Serigne MBACKE fut très attaché à ce dernier qu'il accompagnait à l'époque où le fondateur du mouridisme expérimentait les enseignements soufis pour lesquels il avait résolument opté. Ils se livraient ensemble à la retraite spirituelle marquée par des exercices de mortification et de privation censés polir l'âme et éliminer les obstacles charnels à l'élévation spirituelle.

    Serigne MBACKE joua après l'avènement du mouridisme et sous l'autorité de son fondateur le double rôle de chargé de l'enseignement supérieur et de la diplomatie. Le premier rôle était pour lui un héritage familial et une obligation religieuse fondamentale. Quant au second, il s'y livrait par souci d'éviter l'aggravation des malentendus entre son cousin et maître et l'administration coloniale. Il employait ses dons incontestables d'écrivain pour rédiger des réponses très diplomatiques aux correspondances des autorités coloniales au Cheikh des Mourides.

    Serigne MBACKE était sans doute le meilleur connaisseur de l'histoire du mouridisme pour avoir assisté à sa naissance et vécu son développement jusqu'au rappel à Dieu de son fondateur en 1927. Ensuite, il joua un rôle très actif dans la gestion des problèmes qui surgirent au sein de la communauté mouride dans les années 1927-1935. Ses interventions étaient d'autant plus déterminantes que l'homme jouissait de l'estime et de la confiance de tous pour son érudition, sa piété et son statut social.

    MODOU DIOP THIAT


    votre commentaire
  • Wolofal S. Abdou Khadre Mbacké par S.Moussa Gueye Ndar


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Cheikh Abdoul Khadre Mbacké dirigeant la prière du Vendredi à la Grande Mosquée de Touba


    votre commentaire
  • mardi 28 novembre 2011, la communauté Mouride dans toutes ses composantes et ses démembrements commémore la naissance de l'Iman des Imans Serigne Abdou Khadr MBACKé qu'on appelait affectueusement Boroom Bagdad. Le 4ème Khalif de Serigne Touba fut rappelé à DIEU le 13 mai 1990 après 11 mois de khalifat. Serigne Cheikh Ahmadou son actuel khalif entouré de ses frères est la maître d'oeuvre de cette cérémonie. Qui était Serigne Abdou Khadr MBACKE.

     

    Serigne Abdou Khadre est né le vendredi 3 ème jour du moins de muharram de l’an 1333 soit 1914 de l’an romain au village de Darou Alîmou-Ikâbir plus connu sous le nom de Ndame, l’une des villes fondées parCheikh Mouhamadou Bamba pour la lecture et l’apprentissage du Coran.

     

     Comme le voulait l’usage de la famille, le fils deSokhna Aminata BOUSSO reçut à l’âge de 5 ans sa première formation coranique auprès de Serigne Abdou Rahmane LO à Ndame. Mais c’est à Guédé, à quelques kilomètres de TOUBA, chez son oncle Serigne Mbacké BOUSSO que s’acheva sa formation dans le domaine des sciences religieuses où il excella dans les hadiths et l’histoire de l’Islam.

     

     Sa passion était le savoir et la connaissance. Sa caractéristique était l’obéissance et la conformité à l’enseignement de Khadimou Rassoul, tout en restant fidèle aux recommandations de ses frères qu’il aimait et respectait. Il ne se disputait jamais et disait que les biens matériels et l’autorité ne l’intéressaient pas, car il avait donné sa totalité à Serigne Touba dont il espérait tout. Tant que l’enseignement de Serigne Touba demeurait vivace en lui, le reste n’avait pas d’importance.

     

     

     

    Serigne Abdou Khadr reconnaissait sa mission comme étant la conformité à la sunna, ce qui lui valut le titre de IMAM EL MOURIDIN. On disait qu’il ressemblait à son père physiquement.
    Serigne Abdou Khadr a été l’Imam de la grande mosquée de TOUBA pendant 21 ans durant lesquels il exhortait les Mourides à la connaissance et l’action dans la conformité du message prophétique. Il mettait toujours l’accent sur la rectitude et la lecture du Coran qui renferme tous les bienfaits ainsi qu’il l’enseignait à ses fils.

     

     De ces sages paroles qu’il proférait aux fidèles lors des Khoubs du Vendredi à la grande mosquée on retient en particulier celle-ci qui n’est autre qu’un viatique pour tout musulman : « INA SAADATA KOULOU SAADATA TOULOUL AMRI FI TAHATI LAHA » - « le bonheur tout le bonheur réside dans une longévité consacrée à l’obéissance à Dieu ».

     

     Son attachement à la prière en commun a fait qu’il a dirigé les (05) prières quotidiennes dans la mosquée de sa concession de Guédé puis de Touba de 1937 à son rappel à Dieu le 13 mais 1990 : un miracle, un vrai miracle.

     

     Ce saint homme profondément soucieux du bien être et de la quiétude de tous les musulmans, n’avait d’autres préoccupation que DIEU et son Prophète (PSL). Notre ami Madické WADE de Saint-Louis écrit dans son célèbre ouvrage sur le Mouridisme qu’au-delà de la Confrérie Mouride, Serigne Abdou Khadr était Cheikh Al-Islam.

     

    Durant son imamat Serigne Abdou Khadr n’avait jamais manqué une prière à la mosquée qu’il avait bâti à son domicile, ni une prière collective à la grande mosquée de Touba à l’exception de la période de son pèlerinage à la Mecque et la dernière semaine avant son rappel à Dieu alors qu’il était malade. (Pour ce pèlerinage votre serviteur était chargé par Serigne Cheikh Gayndé Fatma de s’occuper des formalités de départ : délivrance des titres de voyage, passeports, certificat médical, versement du pécule etc…).
    Les Mourides avaient d’ailleurs annoncé sa disparition quand il ne le virent pas à la prière de ce vendredi-là. Il avait souhaité avant sa mort en connaître les affres. C’est-à-dire tomber malade et subir les angoisses de l’agonie, en hommage au Prophète élu (PSL), Allah l’avait honoré de cela si bien qu les derniers jours de sa vie, il parvenait à diriger la prière chez lui en compagnie de ses intimes et des membres de sa famille.

     

     Les relations de Serigne Abdou Khadr avec ses frères étaient excellentes et très intimes, mais celles avec Serigne Saliou étaient particulières. Ainsi quand Serigne Saliou voulu prendre le Wird « Makhfouz », il écrivit une lettre à Serigne Mbacké BOUSSO lui demandant l’Izn, tout en précisant qu’il souhaitait la médiation de Serigne Abdou Khadr dans la transmission. Ce qui laissait Serigne Mbacké BOUSSO étonné de la foi de Serigne Saliou en Serigne Abdou Khadr.
    Il est contestable que Serigne Abdou Khadr a laissé un souvenir d’un saint accompli. On en veut pour preuve :

     

     Ces prières miraculeuses dont bénéficiaient plusieurs musulmans sans distinction de race ou de couleur, tous revenaient ou écrivaient pour témoigner de leur satisfaction de leurs vœux exaucés. Il était réputé guérir toute maladie et malédiction. Il demandait au patient ou à son représentant d’apporter un verre d’eau sur laquelle le miracle est accompli après le récit à voix basse de quelques versets de la saint vulgate. Serigne Abdou Khadr avait consacré toute sa vie à la célébration de l’Unicité d’Allah et aux enseignements du Saint Livre. Ne disait-il pas ceci : « Priez à l’heure exacte, est la plus haute dimension de l’adoration de DIEU ».

     

     Armé d’une formation coranique et théologique poussée, l’Imam de la mosquée de Touba (depuis la disparition de Cheikh Falilou MBACKE en août 1968) s’est employé jusqu’à son dernier souffle, à hisser l’étendard de l’Islam dans son art d’enseigner la parole d’Allah.
    Pour d’aucuns son Khalifat matérialisait le retour de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE dont la ressemblance avec Serigne Abdou Khadr serait frappante.

     

     Serigne Abdou Khadr était un soufi hors pair. Son pouvoir de pénétrer le secret de l’interlocuteur, d’aller directement à son cœur, le climat de sainteté qu’il crée d’emblée, sa force persuasion, ses rares qualités de cœur et d’esprit, voilà un des aspects qui sont à l’origine de sa sainteté.
    Il reste hormis cela, bien entendu un mystère insondable, au-dessus de toute spéculation. Nul ne perce ce secret qui distingue Serigne Abdou Khadr des autres mortels, ce secret écrasant qui opère les miracles, qui épure les cœurs les plus enclins au mal et des dompte, qui transforme le mal en bien, qui élève et exalte. Ce pouvoir extraordinaire qu’il exerce sur les âmes, sur les esprits et sur les choses même et qui va chaque jour grandissant est une des merveilles de DIEU.

     

     Le mysticisme chez Serigne Abdou Khadr est admirable, il ne consiste pas à se claquemurer dans une existence de reclus, coupé du monde, mais dans la grande sagesse qu’il enseigne, on note la part considérable qu’il accorde aux relations entre personnes dans la société. Il recommande entre les hommes, la gentillesse, les bonnes relations et l’amitié sincère fondée sur la fraternité et la solidarité dans le bien et l’amour de DIEU.

     

     Etre utile surtout tout le monde. L’aumône, la dépense, le sentiment de solidarité entre humains. 

     

    Serigne Abdou Khadr est cet homme dont nous parle l’Iman GAZALI. Sa simple présence, sa simple vision produit sur le postulant un effet bénéfique. Un simple regard constitue pour celui qui le regarde une œuvre pie..

     

     Hormis l’exemple vivant qu’il offre, sa présence inspire à l’observateur la crainte de DIEU, le détachement des choses d’ici bas, l’amour de DIEU et de l’autre monde. Acte, paroles, regards, bref tous ses mouvements, tous ses gestes offrent des sources d’édification. Ses paroles allaient directement dans le cœur.

     

     Extrêmement habile et inspiré d’un secret infaillible, l’Imam de Touba utilise divers moyens et emprunte plusieurs chemins vers l’âme, s’adressant à la foi, au cœur et à l’esprit de chaque sujet suivant la personnalité de ce sujet. Ce miracle qui s’était produit à Touba en juin 1973 reste encore vivace dans les mémoires de tous ceux qui étaient présents ce jour-là au cimetière de Touba. En effet dans son humanisme, sa grandeur d’âme et sa générosité de cœur, l’Imam de Touba effectue souvent la prière mortuaire sur plusieurs morts. Ce jour cinq morts étaient alignés devant le cimetière attendant l’arrivée de Serigne Abdoul Khadr. Avant d’entamer la prière, il demanda à l’assistance de dégager le cinquième mort placé en catimini par ses parents. Celui-ci était récusé par l’Imam de Touba. Plus tard on saura que le récusé était un commerçant ayant pratiqué l’usure pendant plus de 40 ans. Ce qui le rendra multimillionnaire. Lorsque les parents du récusé tiendra au courant Serigne Abdoul Khadr de son activité commerciale illicite, il leur dira d’aller l’enterrer à Darou Salam il aura la chance de n’être pas interrogé dans la tombe.

     

     La vie de Serigne Abdoul Khadr se confond avec son imamat à la Grande Mosquée de Touba auquel il accéda en 1968, à la disparition du second Khalif Cheikh Mouhamadou FADL qui occupait en même temps cette fonction. C’est pendant les 21 années où l’imam Serigne Abdou Khadr dirigea les prières du vendredi et celles des fêtes religieuses que le Saint homme acquit la renommée d’être une source intarissable de la Chari ’a et de la Sunna. La générosité de cœur de l’homme de Dieu qu’il fut traduisait en permanence, auprès surtout des indigents sa compassion et sa largesse d’esprit. En plus d’une disponibilité légendaire qu’émaillait un sourire ineffaçable, il affichait, envers ses visiteurs toujours à l’aise pour communiquer avec sa sainte personne, une image de sérénité et de profonde compréhension d’un abord facile.

     

    Il était investit d’une mission divine celle qui consistait à venir en aide aux nécessiteux, apprendre la sainte vulgate à des centaines de disciples et les mettre sur la voie de Dieu. On rapporte qu’une des qualités dominantes de Serigne Abdou Khadr est de se suffire de ce que Dieu lui a accordé. Il n’a jamais contracté de dettes de vie durant. C’est pourquoi un jour, après avoir prié sur un mort, il interrogea l’assistance en ces termes : avait-il contracté une dette dans sa vie ? la réponse est non. Il déclare alors : voilà la bonne voie. La voie de Siratal Moustakhine.

     

     En sus de ces hautes vertus, l’homme était aussi, à l’instar de ses autres frères, investi d’une dimension sociale qui se manifesta, lorsqu’en 1968, il défricha une importante superficie de terre arable à Bagdad à quelques kilomètres de Touba, où il s’installa. Il réalisera aussi à Boustan, près de Louga, un autre domaine agricole comptant 13 daaras. Il se lancera également dans la riziculture à Mboundoum, périmètre irrigué du barrage de Diama où il comptait également une importante exploitation. 
    La piété demeurait toujours un trait caractéristique chez cet homme si l’on réalise qu’il tint à ériger à chaque fois une mosquée dans chacune de ces concessions à travers à le pays.
    Les rapports de Serigne Abdou Khadr avec tous ses parents étaient toujours empreints de cette révérence et de cette affection dont il irradiait et qui avait le pouvoir de le rendre aimable à tout cœur.
    Son accession au Khalifat, le 18 juin 1989, fut marquée par sa personnalité en ce sens qu’elle fut l’occasion de prêches pour la conformation aux commandements divins et à la Sunna prophétique. Il insistait beaucoup sur les prières canoniques et celles surrégatoires contenues dans Safinatou Limane ouvrage écrite par son Père Cheikh Ahmadou Bamba.

     

     Le feu Cheikh Sohibou Ibn Khadimou Rassoul, homme de grande culture nous le rappelle dans son célèbre ouvrage dénommé Khouratil ayni.

     

     La trop brève durée de Serigne Abdou Khadr ne permit pas, cependant, toute l’expression de ces hautes vertus car le jour de vendredi 18 mai mai 1990, c’est-à-dire 11 mois jours pour jours après avoir revêtu le manteau du 4 èmeKhalif Serigne Abdou Khadr s’éteint à Touba. Et c’est depuis ce vendredi, jour de prière, qu’il repose à l’entrée de cette mosquée qu’il aimait tant et au sein de laquelle, 31 ans durant, il dirigea la prière de milliers de fidèles qui ne manquaient jamais de se précipiter d’affection, après l’office, vers la frêle silhouette toujours souriante de Fîli « Borom Bagdad ».

    baol médias touba


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • Serigne Abdoul Ahad Mbacké : le culte de la vérité et du travail honnête

     

    Le culte de la vérité

    Quand, en 1914, naquit à Diourbel Serigne Abdoul Ahad, celui qui allait devenir le troisième Khalife Général des Mourides, Cheikh Ahmadou BAMBA, prenant à témoin ses plus proches disciples déclara : " Priez pour lui afin qu’Allah lui accorde longue vie car, en lui, je place un espoir immense . "

    Cheikh Abdoul Ahad avait bien conscience de sa mission et de son devoir par rapport à cet espoir de son vénéré père. Lors d’un sermon mémorable il disait : ’’ je prie DIEU qu’IL reprenne mon âme s’il me viendrait l’idée un jour de ne pas réaliser cet espoir placé en moi.’’

    Il n’est pas donc surprenant que Baye Lahad, comme on l’appelle affectueusement ait laissé à la communauté un héritage inépuisable dans tous les domaines de la vie.

    La mémoire collective retient de lui le souvenir d’un homme sobre dans sa vêture, très convivial et serviable envers son prochain, mais opiniâtrement arc-bouté sur la Vérité. Il était connu que, personne, pût-il s’agir de la plus haute autorité qu’on puisse imaginer ou du parent le plus proche, ne saurait trouver grâce ou compréhension protectrice auprès de lui s’il est dans le tort.

    Dans un sermon mémorable, il a montré jusqu’à quel point le musulman doit pousser sa volonté de se conformer à la vérité. Il disait que le musulman doit se retrancher opiniâtrement dans la Vérité qu’il soit dans la sécurité d’un environnement qui partage ses convictions ou face à l’hostilité des détracteurs. Ce qui est déterminant, dit il, c’est le résultat car la constance dans ce qui est juste engendrera ce qu’il y a de meilleur.

    Il disait également si le croyant par sa constance dans le service de DIEU réussit à gagner l’agrément divin, nulle entreprise humaine, nulle coalition, fût-elle dotée des moyens les plus sophistiqués, ne saurait lui causer le moindre préjudice. Par contre rien ne peut préserver une créature de la sanction divine si elle a le malheur d’avoir contrevenu à la Loi. Pas même l’approbation humaine la plus unanime, encore moins les témoignages les plus élogieux de ses semblables.

    Gnakk Caaxaan " est un autre surnom par lequel Serigne Abdoul Ahad a été, de façon fort éloquente, désigné pour signifier que tout en lui exècre les faux-fuyants, la simulation, la dissimulation, la duplicité. On rapporte que, ce surnom, il l’a apprécié très positivement, comme un hommage à son amour de la vérité, autrement dit, à son attachement indéfectible au legs de son Père et de ses illustres prédécesseurs au Khalifat.

    Le culte du travail honnête

    Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a une connaissance si pointue de l’œuvre de son vénéré Père et une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule. Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête.

    Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie au travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail. Son statut de fils du Maître l’autorisait pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence des offrandes (adiya) des disciples mourides. Cependant il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa sueur.

    En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise. Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de Bokki Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de premier agriculteur.

    Il a exercé le métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients plus qu’il ne lui est dû. Il a même tâté dutransport en commun. A l’évidence, une telle volonté de " mettre la main à la pâte " dénote chez lui, la volonté de s’assurer des revenus à la sueur de son front.

    Cette période de " galère " a permis à Baye Lahad d’engranger une extraordinaire somme d’expérience, une connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui, fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint son tour d’exercer le Khalifat.

    La rédaction de  baol medias culture 


    votre commentaire

  • Cheikh Abdou Ahad Mbacké (1914-1989)
    Troisième Calife de Cheikh Ahmadou Bamba

    Cheikh Abdoul - Lâhi Ahad est né un 23e jour du mois de Korité en 1332 Hégire, soit 1914 de l'an romain à DIOURBEL. La naissance de ce premier enfant de l'après exil provoqua, selon la tradition, un vif émoi de la part du Cheikh qui lui prédit un destin hors du commun. Cheikh Abdoul Ahad est le frère aîné de Serigne Chouhaïbou avec qui il partage la même mère : Sokhna Maryama DIAKHATE.
    Il entama ses humanités coraniques au début des années 20 avec son oncle Serigne Hamzatou Diakhaté dont l'érudition est resté célèbre. De ses propres dires même, Cheikh Abdoul Ahad éprouva de grandes difficultés de mémorisation du texte coranique à ses débuts et ce ne fut qu'à l'issue d'une entrevue mémorable avec son père à "Keur Gu Mag" à DIOURBEL qu'il acquis cette prodigieuse capacité de rétention et cette pénétration hors norme dont il faisait preuve dans ses exégèses de la sainte vulgate.
    L'âme profondément rurale comme tous ses frères, il fonda plusieurs villages dont Belel, comptant 300 hectares de terres cultivées et Bouki Barga fondé en 1945 sur la demande de son grand frère Serigne Modou Moustapha qui s'était, depuis la disparition de leur père, chargé de son éducation et l'aidait à faire ses premiers pas dans le vie.
    Les champs de Bouki Barga, répartis entre 12 daaras exploitant en tout un carré de 11 km de côté on produit seuls, en 1967, 150 tonnes d'arachide. Dans les liens qui l'unissaient au Calife El Hadj Fallou et par delà lui à toute la famille de Khadimou Rassoûl, se dénotait toujours la vénération sans égal qu'il nourrissait à l'égard du Cheikh et de tout ce qui se rattache à lui.
    Son accession au Califat, le 6 août 1968, fut marquée par la rigueur, le sens du concret et une détermination dans l'oeuvre que traduisaient son franc parler et ses réalisations.
    Il procéda ainsi à la reconstruction de l'ancien marché "Ocas" dont les normes ne s'adaptaient plus à celle d'une agglomération comme TOUBA.
    Mais l'oeuvre la plus spectaculaire restera, sans nul doute, la pénalisation déclarée le 18 septembre 1980 dans tout le périmètre de la ville de TOUBA, des boisson alcoolisées, du tabac, de la drogue, de la contrebande, des jeux de hasard, des manifestations non orthodoxes et de tout ce qui va à l'encontre des principes de l'Islam.
    En adoptant ainsi l'ouvrage Matlabu-l Fawzaïni consacré par le Cheikh à TOUBA comme constitution et projet de société, Baay Lahat ira plu loin et s'investira dans la dotation d'infrastructures à la ville.
    Il entamera d'abord la décoration intérieure de la Mosquée et du Mausolée de Serigne TOUBA dont les murs seront incrustés d'or 18 carats. Il y paraphera son oeuvre par l'extension de l'enceinte extérieure avec un budget d'un milliard 750 millions; ce qui dépassa de 17% le financement escompté lors de son appel à la participation des mourides.
    Il s'attaquera aussi à la réalisation de la Bibliothèque Khadimou Rassoul, l'une des plus grandes d'Afrique Noire, dénommée "la Maison du Coran" à cause de la quantité inestimable du Livre Saint qui y est conservée. Elle compte des centaines de milliers d'ouvrages de valeur (48 tonnes en 1983) pour un coût de plus d'un milliard de francs - Serigne Abdoul Ahad donna également une impulsion durable à l'édition coranique avec la création d'une imprimerie moderne contribuant à la vulgarisation du Saint Coran et des écrits du Serviteur du Prophète dont il participait activement à la collecte des oeuvres et au recensement du patrimoine. Il mit en chantier la première université islamique d'Afrique noire pour un coût de 7 milliards de francs. Le "Bâtisseur" édifia une magnifique maison d'accueil dénommée Résidence Cheikhoul Khadim puis réalisa le joujou architectural de la source de la Miséricorde "AYNOU RAHMATI".
    Un important effort de modernisation de la ville fut aussi entamé, sous le troisième Califat, avec la viabilisation de 86 000 parcelles habitables gratuites, la construction d'un centre de santé à Ndâmâtou, une autoroute à l'entrée de la ville, des routes bitumées dans les principales artères, un chapelet de forages, le chantier d'un aérodrome, l'ouverture au réseau automatique du téléphone et à l'électricité, la mise en place d'une brigade de gendarmerie etc.
    L'épaisseur de sa dimension humaine fut que Cheikh Abdoul Ahad entretint des relations de fraternité musulmane avec l'ensemble des différentes familles religieuses envers lesquelles son soutien ne se démentit jamais. C'est ainsi qu'il reçut, lors de visites mémorables Serigne Cheikh Tidjane SY, Cheikh Abdoulaye THIAW LAYE etc. mais aussi celle de chefs d'Etats comme Mobutu SESESEKO du Zaïre, venu visiter la tombe de son ami El Hadj Ndiouga KEBE, le président Sékou TOURE de Guinée en mémoire des liens qui unirent le Cheikh à son ancêtre l'Almamy Samory lors de son exil au Gabon etc.
    En raison aussi de la disponibilité dont fit montre de la ville, Cheikh Abdou Ahad n'hésita pas à lui apporter son soutien lors des élections de 1988.
    La fermeté et l'intransigeance, caractéristiques de Baaye Lahat se manifestaient cependant lors, par exemple de son sermon de la Tabaski de 1984, lorsqu'il réagit aux nombreuses plaintes des mourides portant sur les injustices dont il faisaient l'objet à la radio diffusion publique. Il termina son allocution de ce jour là par une serment devenu célèbre : "S'il convient que les choses doivent évoluer de la sorte, je jure par DIEU et par Serigne TOUBA que plus personne n'entendra ma voix sur les antennes!"
    Cheikh Abdoul Ahad marqua durablement de son empreinte le Mouridisme en faisant non seulement de son centre la seconde métropole du pays, avec une expansion étonnante mais aussi en lui aménageant une place et une image qui lui valut le respect public, sinon la reconnaissance comme première force de la nation. Le Calife inculqua aux talibés, à travers ses inoubliables sermons, la conformité aux prescriptions su Seigneur et l'abstention de ses proscriptions, le respect des limites de la Sunna Prophétique; il développa aussi leur attachement au service de Khadimou Rassoul et la sincérité dans l'acte grâce à la certitude en l'incomparabilité du Cheikh.
    Ce fut un jour de 18 juin 1989, à TOUBA Belel, que le 3e Calife de BAMBA s'éteignit, après 21 ans d'un Sacerdoce exceptionnel où il veillât sans relâche sur le flambeau éternel du Mouridisme. Il repose aujourd'hui au coeur de la magnifique bibliothèque qu'il érigea sur la terre de TOUBA, au centre de milliers de Coran, après avoir vécu le nombre frappant de 77 années d'une vie originellement marquée du Sceau d'un destin prodigieux de Bâtisseur de l'Islam.

     

     




    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • Les plus hautes autorités du régime n'envisagent pas le rejet de la candidature de Wade

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 12:19

    Les plus hautes autorités de l'Etat n'envisagent à aucun moment que la candidature du président Wade puisse être invalidée par le Conseil constitutionnel. C'est la raison pour laquelle, aucun plan B n'a été concocté par le régime en place en cas de faux bond.


    Les plus hautes autorités du régime n'envisagent pas le rejet de la candidature de Wade
     
     
    Commentaire de cette autorité du gouvernement : "Ce n'est pas possible d'invalider cette candidature, nous avons bien travaillé sur le dossier. Tout se passera bien". A tous ses visiteurs, le président Wade sort la Constitution et indique que c'est l'opposition qui fait fausse route. Le premier a avoir sonné l'alterte a été Pape Diop, le président le rassura. Ensuite, plusieurs dignitaires du régime se sont entretenus avec le Chef de l'Etat qui leur a répondu qu'il est en droit de se présenter.
    affairebi.com

    votre commentaire
  • Sokhna Aidara sur son divorce d’avec Waly Seck : « C’est faux ! »

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:17

     

    LERAL.NET - Sokhna Aidara est très remontée contre ceux qui véhiculent des informations sur son prétendu divorce d’avec Waly Seck. Le mannequin a confié à son parrain, Mansour Dieng que la lune de miel suit son cours et que Waly Seck n’est pas aussi irrespectueux de son père pour se séparer d’elle une semaine après leur mariage.

     

    Sokhna Aidara sur son divorce d’avec Waly Seck : « C’est faux ! »
     
     
    Le patron du Magazine Icône vole au secours de sa filleule et fait part d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec cette dernière. Selon Mansour Dieng, Sokhna Aidara et Waly Seck n’ont pas divorcé et se la coulent douce dans un endroit tenu secret. C’est en tout cas ce que lui a confié la désormais belle-fille de Thione Seck.

    Cette dernière a dit à son parrain que Waly Seck n’ose pas défier l’autorité de son père pour mettre un terme à leur mariage. « Waly respecte trop son père pour commettre une pareille bêtise de faire un mariage éclair », croit-elle savoir.

     


    votre commentaire
  • El hadj Diouf encore El hadji toujours El hadji Diouf : « je n’irai pas répondre à ces rigolo »

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:40

     

    LERAL.NET - Appelé à comparaitre ce matin devant la commission de discipline de la fédération Sénégalaise de football suite aux propos attentatoires contre certains responsables football le bad boy soutient qu’il ne compte pas répondre à cette convocation avant de traiter a ses derniers e rigolos.


    El hadj Diouf encore El hadji toujours El hadji Diouf : « je n’irai pas répondre à ces rigolo »
     
     
    "Pourquoi aller répondre à une convocation dont je n’ai pas reçu de papier qui le certifie", déclare El hadji Diouf. Selon le double Ballon d’or Africain il est prêt à répondre si toutefois les dirigeants lui donne une convocation mais toutefois est il que Diouf doit quitter le pays et ne compte pas revenir pour des histoires de conneries mieux il soutient qu’il n’a rien n’à se reprocher et traite même les responsables du football de rigolos.

    Moussfa

     


    votre commentaire
  • Serigne Modou Kara demande à Wade de ne pas se représenter et de mettre fin aux fonctions de Karim Wade

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 11:27

     

    LERAL.NET - S’il ne dépendait que de Serigne Modou Kara Mbacké, Wade ne se représenterait pas en 2012. Le guide du Mouvement pour l’Unicité de Dieu a donné sa position sur la candidature tant controversée du président de la République.


    Serigne Modou Kara demande à Wade de ne pas se représenter et de mettre fin aux fonctions de Karim Wade

     

     

     

     

    Et Noreyni exhorte à travers un communiqué parvenu à la rédaction de Leral.net « fois le Chef de l’état de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle ». Ce n’est pas la seule requête faite par le guide mouride. Karim Wade n’a plus droit aux affaires, si l’on en croit Serigne Modou Kara qui demande à Wade « de mettre un terme aux fonctions du ministre d’état Karim Wade, car la république a parlé et le droit est dit ».

    Par ailleurs, Serigne Modou Kara qui préside aux destinées du PVD a fait part du souhait de certains guides religieux de le voir participer à la prochaine élection présidentielle, pour que le troisième pôle qui est celui de la vérité puisse voir le jour. Mais le guide du mouvement mondial pour l’unicité de Dieu « souhaiterait que cette candidature soit l’émanation d’une expression populaire par l’organisation d’une grande marche blanche, avec la participation de 313.000 personnes vêtues de blancs ainsi que de 7.000 à 12.000 colombes, qui se terminera au stade Léopold Sédar Senghor.» Pour édifier plus d’un sur sa candidature, le marabout tiendra prochainement une conférence de presse.

    Sur un autre régistre, Serigne Modou Kara n’a pas manqué de mettre en garde le mouvement Y’en a marre qu’il accuse de corrompu à la solde de « certains hommes politiques et culturelles qui appartiennent à des loges maçonniques, dont le but avoué est de ternir l’image des religieux alliant amalgame, intoxication, banalisation et désinformation le tout pour créer la confusion dans l’esprit des sénégalais.»


    votre commentaire
  • Quelques corrections et suggestions grammaticales à l’attention de Karim Wade

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 08:38

     

    « Une vie d’écriture m’a appris à me méfier des mots. Ceux qui paraissent les plus limpides sont souvent les plus traitres ». C’est par cette grande leçon de prudence et de circonspection que l’éminent journaliste et écrivain libanais, Amin Maalouf, commence son essai intitulé Les Identités meurtrières. Si Karim Wade l’avait lu avant de brûler ses vaisseaux en « parlant » aux Sénégalais par écrit, à défaut de pouvoir leur parler dans leurs langues, il aurait dû lire, relire et se faire lire sa lettre avant de la publier. Je passe sur le canal choisi qui est a priori symptomatique d’un aveu d’échec. Comme il le dit lui-même dans un style répétitivement rebutant qui restitue douloureusement une gradation, on a « tout vu, tout lu et tout entendu [certainement sur lui] pendant ces dernières années, ces derniers mois, ces dernières semaines et ces derniers jours ». Il a fallu personnellement que je lise cette lettre au style amphigourique pour me convaincre véritablement de la ringardise de « l’homme public » présenté par son père sous les traits d’un génie. Mais ce n’est pas le père qui donne la grâce d’un « cœur intelligent ». Alain Finkielkraut rappelle que le roi Salamon n’arrêtait pas de supplier l’Éternel de la lui accorder. D’ailleurs, les véritables mesures du génie de l’homme, précise Lamartine en parlant du Prophète Mohamed (PSL), résident dans « la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l’immensité du résultat » qui, malheureusement dans le cas de Karim Wade, sont littéralement faussées par le bas projet dont il est suspecté (succéder à son père), le gigantisme des moyens qui lui sont donnés ( des centaines de milliards) et la médiocrité de sa performance (coupures d’électricité persistantes, infrastructures défectueuses, et j’en passe).


    Quelques corrections et suggestions grammaticales à l’attention de Karim Wade

     

     

     

     


    Sans entrer dans le débat polémique et politicien de la modalité aléthique de certains propos contenus dans la lettre, je voudrais juste livrer ici quelques solécismes et autres incorrections. On s’apercevra en même temps, dans une perspective qui emprunte à la psychanalyse, du caractère déloyal de l’écriture (ici la lettre) envers son auteur (Karim Wade) qui, « s’il ne veut pas (consciemment) se dévoiler, révèle ce qu’il désire (inconsciemment) dévoiler; elle [l’écriture] en dit toujours plus loin que ne le croit celui qui écrit, tant l’inconscient, à la faveur d’une page blanche comme d’un divan, est bavard ». Il y a donc un important effet de réel qui se cache dans l’écriture (plus exigeante, du reste, que le code oral) dont l’impact semble être ignoré par cet « homme public » encore clairsemé. Je lui demande de méditer ces mots de Philippe Hamon qui l’aideront, à coup sûr, à veiller sur l’image de son langage et de sa langue : « la parole elle-même explique et ‘’pose’’ le personnage qui la tient. La parole est donc non seulement véhicule du documentaire sur le monde […], mais document sur la [personne], une tournure, une locution, un argot, une théorie, une confession renseigne, par son contenu comme par sa forme même, sur le personnage qui l’assume, contribue donc à le situer, à classer ce dernier socialement, professionnellement, psychologiquement, biologiquement : le latin signale le prêtre, l’argot l’ouvrier, le terme technique le savant, le ‘’mot’’ le mondain, le babil l’enfant ». Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir, à la lecture des incorrections ci-dessous, lequel de ces niveaux de langue soulignés par Hamon utilise, dans sa lettre, notre Ministre d’État à la longue titulature.
    De réels problèmes avec la ponctuation.

    Permettez-moi de faire un rappel au Ministre, comme j’en ferai très souvent dans ce texte, que la ponctuation a une portée interactive entre l’auteur et le lecteur: elle permet à l’un de construire du sens que l’autre doit saisir dans un rythme soutenable. C’est dire que des entorses fréquentes portent atteinte à l’idée (de l’auteur) et/ou à la compréhension et au souffle (du lecteur). À ce propos, l’abbé Girard nous dit dans Les vrais principes de la langue française : « La ponctuation soulage et conduit le lecteur. Elle contribue à l’honneur de l’intelligence […] Elle remédie aux obscurités qui viennent du style ».

    La lettre de Karim Wade ne manque pas de dommages. Elle témoigne d’une réelle méconnaissance du bon usage des signes de ponctuation. Ku wax féñ, dit-on en wolof. On aurait mis dans le dos de la saisie deux ou trois signes de ponctuation mal placés, mais avec leurs mésusages fréquents et les autres fautes notées ça et là, j’ai difficilement résisté à la tentation de lui donner à la fois une leçon de modestie et de grammaire. Nous savons tous que, pour l’amour et l’importance qu’il accordait à la langue française, le Président Senghor (un véritable homme d’État) n’hésitait pas à convoquer dans son palais un journaliste ou un Ministre pour des exercices de style et de correction syntaxique. Pour donner encore à Wade père l’opportunité de perpétuer la mémoire de son prédécesseur – ce qu’il a fait à plusieurs occasions avec en dernière date le FESMAN –, commençons par les virgules mal placées.

    « Jamais dans l’histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. »

    Il faut dire au Ministre d’État Karim Wade que dans cette phrase sa deuxième virgule (après « n’a reçu ») est fautive. Sauf dans le cas d’une apposition explicative ou d’une proposition incise – ce qui n’en est pas un dans sa phrase –, sa langue maternelle n’accepte pas que le verbe soit séparé de son complément d’objet direct par une virgule. Au-delà, il y a à travers la topicalisation (articulation entre un terme posé en tête et le prédicat qui le suit) du syntagme initial renforcé par l’adverbe de temps « jamais » (employé ici avec un sens négatif) une réelle volonté de se distinguer du commun des Sénégalais. Mais « la singularité est dangereuse en tout », disait Fénelon, puisqu’elle « n'est un mérite que pour ceux qui n'en ont pas un autre. » (Proverbe chinois). Pour revenir au chapitre des virgules de trop, analysons encore la phrase suivante :

    i[«Si cette idée a continué de prospérer […], c’est parce qu’elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par des journalistes,- véritables machines de guerre contre ma petite personne.» ]i

    Ici, le tiret qui exprime une incise située en fin de phrase pour préciser les « acteurs politiques » et les « journalistes » auxquels il fait allusion ne peut en aucune manière être précédé par la virgule qui remplit la même fonction grammaticale. Il y a donc redondance syntaxique. Bien plus, dans les phrases suivantes, ni la longueur et le rythme ni la disposition syntaxique n’imposent l’usage des virgules dont la suppression permet d’alléger la construction et de faciliter au lecteur, surtout dans la première phrase, la saisie sans rupture du parallélisme antithétique qu’il cherche sans doute à faire ressortir :

    « J’ai choisi la difficulté, en refusant le scénario de la facilité. J’ai accepté les missions qui m’ont été confiées jusque-là, pour avoir l’opportunité de mieux servir mon pays. »

    À travers l’emploi des signes de ponctuation dans sa lettre, Karim Wade montre de la difficulté à garder, jusqu’au terme de sa phrase, la continuité et la cohérence que requiert toute construction syntaxique réfléchie. Dans la série des phrases impératives suivantes, rien ne justifie le point qui termine la dernière phrase :

    « Cette confusion doit finir ! Cette intoxication doit s’arrêter ! Cette injustice doit cesser. »

    De la même manière, il y a une certaine discontinuité dans l’usage en mention qui apparaît dans la phrase ci-dessous où les guillemets qui frappent le mot « condamné » doivent s’étendre à tous les autres mots (« sanctionné», « entendu », « jugé » « procès ») pour qu’il puisse avoir de la cohérence dans la métaphore victimisante du jugement sans présomption d’innocence (« procès sans défense » et « sans recours ») qu’il cherche à filer :

    ʺ Impitoyablement, je suis sanctionné sans être entendu, jugé dans des procès sans défense, « condamné» sans recours possible.ʺ

    Je vais terminer sur l’emploi inapproprié de signes de ponctuation par ce dommage que Karim Wade cause à son père. Pour parler du combat politique de ce dernier, il entame comme suit une série de phrases nominales à valeur explicative malheureusement introduite par un point qui, à vrai dire, occulte les mérites de son père par delà la rupture syntaxique qu’il introduit dans la construction de la phrase (le point marquant toujours une pause forte):

    « Comme vous le savez, le Président de la République Me Abdoulaye Wade est habité par la passion du Sénégal et ne respire que par l’Afrique et plus généralement pour la paix. Plus d’un quart de siècle de combat pour l’approfondissement de la démocratie et pour la conquête des droits individuels et collectifs. Plus d’un quart de siècle pour la liberté d’expression et pour la transparence des élections. »

    Il faut ici lui dire que ce sont les deux-points qui conviennent (à la place du point placé après le mot « paix ») pour refléter les liens sémantique et syntaxique qui existent entre les deux énoncés. Mieux, le sujet « Abdoulaye Wade » devait être repris par un pronom personnel puisque les propositions coordonnées n’ont pas la même forme grammaticale. Cela présenterait l’avantage de désambiguïser la phrase en évitant la coordination sur le même axe syntagmatique de deux propositions dont l’un est de sens positif et l’autre de sens négatif.

    Des constructions lourdes et alambiquées

    La première construction malheureuse à avoir attiré mon attention est la suivante :

    « Je me dois d’autant plus de le faire que tout un chacun sait que je suis la cible d’attaques profondément injustes. »

    Il y a une confusion manifeste de sens de la part du Ministre d’État entre « d’autant plus que » et « d’autant plus…… que ». Je lui rappelle que le premier, qui convient le mieux dans sa phrase, s’emploie (tout comme « d’autant moins que) dans le cas où il n’y a pas comparatif dans l’autre membre. Voilà ce qu’il doit écrire plus correctement :

    « Je me dois de le faire d’autant plus que tout un chacun sait que je suis la cible d’attaques profondément injustes. »

    Lourde et fautive, la construction suivante l’est aussi:

    « De ma présomption d’innocence, on s’en passe automatiquement. »

    Je concède au Ministre, sous bénéfice d’inventaire, qu’il sait que le pronom adverbial « en » s’emploie, pour assurer une reprise anaphorique, dans le cas d’un verbe toujours suivi de la préposition « de ». Mais je ne peux pas manquer de constater qu’il ignore que son emploi appelle automatiquement la suppression de la préposition. Pour ne pas reprendre l’expression « se passer de » dont l’emploi pose problème dans le contexte de cette phrase, je donne les exemples suivants pour illustrer ce que je viens de dire. On peut dire « Ces affaires, je ne m’en occupe pas », mais on ne peut dire « De ces affaires, je ne m’en occupe pas ».

    L’image syntaxique par laquelle le Ministre quitte les Sénégalais dans sa lettre est encore triste et alambiquée. Sa phrase conclusive répète six fois la conjonction « et » dans une longue énumération exclusive d’un certain type de citoyen (les tortueux, les froussards, les paresseux, etc.) qu’il finit par réintroduire par la faute d’une contradiction malheureuse. Relisons ce qu’il a écrit :

    « En conclusion, il nous faut renouveler notre ambition pour le Sénégal, en compagnie de citoyens simples et droits, courageux et travailleurs, issus des centres urbains, de la banlieue et des zones rurales et avec tous les millions d’hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d’amour et de passion pour notre cher Sénégal. »

    Nous savons que la conjonction « et » exerce une fonction connective au sein d’une expression complexe où elle apporte une information nouvelle tout en clôturant une série énumérative. Ceci n’est pas le cas quand le Ministre termine par « et avec tous les millions d’hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d’amour et de passion pour notre cher Sénégal » qui renferme une valeur plus conclusive qu’additive. C’est pour lui dire que c’est la conjonction « donc » qu’il faut à la place du « et » pour conférer à son énoncé la valeur de reprise synthétique qu’il exprime maladroitement. Que dire aussi du sémantisme du verbe « renouveler » ? S’agit-il de faire du nouveau avec de l’ancien, de faire de nouveau ou de remplacer une chose usée, altérée par une chose semblable ? Il s’y ajoute, sur le plan du sens et de la logique, que les types de citoyens disqualifiés implicitement par le Ministre peuvent aussi nourrir de l’amour et de la passion pour leur pays. En plus, il y a un mélange de genres dans l’énumération suivante symptomatique (au sens althussérien du terme) des pratiques clientélistes et des coteries partisanes au sommet de l’État qui ne sont pas loin de ce que le Ministre d’État (« simple » et « droit » ?) reproche à certains de ses concitoyens :

    « Qu’on perde un marché public, une position, une faveur, un privilège, un titre, une fonction, aussitôt l’on me rend responsable. »

    On ne peut pas mettre sur le même axe paradigmatique, au nom de l’exigence de rigueur qui doit guider toute énumération, l’attribution d’un « marché public » (qui doit obéir à des critères objectifs relatifs à la loi sur le code des marchés) et la « faveur », le « privilège », « la position » qui relèvent de catégories purement subjectives. D’une confusion syntaxique, le Ministre passe allégrement à une confusion des rôles. Est-ce parce qu’on attribue les marchés publics de la même manière qu’on accède à ses « positions » de privilège? En tout cas le rapprochement est troublant tout autant que les incohérences notées dans les pronominalisations que je vais analyser dans ce qui suit. Mais auparavant, j’aimerais revenir sur une remarque précédente pour dire que cet énoncé me donne encore raison d’avoir mis sous bénéfice d’inventaire la bonne compréhension que le Ministre a du fonctionnement du pronom adverbial « en ». On conviendra avec moi que l’expression « rendre quelqu’un responsable » est toujours suivie de la préposition « de ». Par conséquent, il est plus correct, du point de vue grammatical, de dire « aussitôt l’on m’en rend responsable ». Mais du point de vue sémantique, il est clair que cette dernière expression est inappropriée ici et qu’il convient plutôt de dire « aussitôt l’on m’en tient responsable » pour mieux faire ressortir la charge accusatrice.

    Des incohérences troublantes et des confusions dans les reprises anaphoriques

    Le rappel s’impose encore ici : les pronoms de reprise ont une valeur anaphorique et leur pertinence se justifie dans la possibilité de retrouver, sans ambigüité, leurs antécédents dans le segment cotextuel antérieur. Prenons l’énoncé suivant pour nous faire une première idée des reprises anaphoriques fautives de notre Ministre d’État :

    « Avec mes collaborateurs et fort de l’expertise nationale et internationale, nous sommes toujours partis de rien, pour aboutir à ce que l’on voit. »

    L’expression « avec mes collaborateurs » exprime un accompagnement, elle ne peut pas être suivie de « nous » ici. Il y a deux formulations correctes possibles : « Avec mes collaborateurs […], je suis ….. » ou bien « Mes collaborateurs et moi sommes ….. ». Ce sont des incohérences de cette nature dans les reprises anaphoriques qui occasionnent, comme dans la phrase ci-dessous, le passage cavalier d’un « je » à un « nous » sans aucune logique dans la construction :

    « Systématiquement, je suis l’objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout. »

    Le courage (moralement) et la logique (grammaticalement) voudraient que la reprise soit assurée par une occurrence du « je ». Mais l’irruption du « nous » me paraît une sorte de refuge qui tente d’élargir le sentiment de victimisation qui parcourt toute sa lettre. Ce « nous » est tellement troublant qu’on peut y voir, par le biais d’une « lecture symptomale », l’expression de son subconscient. Déjà inclus dans ce « nous », ne pense-t-il pas aux deux autres entités du trio familial (la sœur et la mère) en parlant de ceux qui sont « à peine ou pas du tout » connus des Sénégalais ? En tout cas ses brillants collaborateurs, eux, sont très bien connus pour les preuves qu’ils ont déjà faites et qui forcent le respect (je pense à Boubacar Camara, Abdoulaye Racine Sy, Madior Sylla, etc.). En plus, je ne vois encore nulle part où ces derniers font l’objet d’« attaques hallucinantes » de la part de leurs concitoyens. Tout autrement, si le Ministre pense conférer à ce pronom le sens d’un « nous » de majesté, il donne encore à voir l’expression regrettable d’un égo démesuré. Tout cela est pour montrer que, de toute manière, ce « nous » est lourd de conséquence grammaticale et de préjudice moral. Il installe notre Ministre d’État dans une posture inconfortable qui montre, si besoin en était à nouveau, à quel point sa lettre est dommageable à tout point de vue.

    Incapable à l’oral et inapte à l’écrit, que reste-t-il à Karim Wade ?

    Abdoulaye DIOUF
    Docteur ès Lettres
    Stagiaire postdoctoral
    à l'Université du Québec à Montréal


    votre commentaire
  • Garage Benteigne : Souleymane Ndéné Ndiaye baptise son…cheval en grandes pompes

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 09:28

     

    LERAL.NET - Pour le baptême de son cheval, le Premier ministre a sorti les gros moyens.

    Garage Benteigne : Souleymane Ndéné Ndiaye baptise son…cheval en grandes pompes

     

     

     

     

    A Garage Benteigne, on ne parle que du Premier ministre. Qui, selon l’Observateur a fêté en grandes pompes la venue au monde de son cheval qu’il a baptisé Bour Sine le 19 juin dernier. Pour la circonstance, le chef de gouvernement aurait égorgé un taureau qui sera transformé en méchoui que les pontes du régime qui ont assisté à la cérémonie ont dégusté. De la boisson, il y’en avait à gogo. Mais les habitants de ce village situé à quelques kilometres de Mbour où Ndéné a une ferme qui comte des animaux de toutes sorte n’en reviennent pas leurs yeux. Ce d’autant plus que le village manque de tout. L’électricité, l’eau et des infrastructures sanitaires dignes de ce nom.


    votre commentaire
  • Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:45

     

    LERAL.NET - Le combat de tous les dangers est lancé. Ça promet du coté des deux lutteurs ; hier Balla Gaye 2 et Mouhamed Ndao Tyson ont livré un face to face très chaud au stade Iba Mar Diop pour le compte de leur combat du 31 JUIELLET.

     

     

     
     
    Les deux lutteurs ont affiché hier un état de forme qui promet un combat agréable aux yeux des amateurs. Si le leader de la génération Boul fallé annonce déjà la fête à pikine et Kaolack le fils de Double Less toujours égale à lui à même à remporté la bataille psychologique en mettant Tyson dans tous états et ce dernier a fini par bouder la séance.

    De toute façon le compte à rebours à commencé et seul le 31 Juillet nous édifiera sur ce combat où certains parlent de revanche tandis que d’autre parlent de « door doorat » mais wait and see.

    Moussfa

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)

    votre commentaire
  • Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !

    « Un opposant, membre de Bennoo, nous a remis 50 millions et une voiture 4x4 »


    • « Un célèbre chanteur de Mbalax nous a donné beaucoup d’argent et des moyens logistiques »
    • « Quand j’ai dit à Thiat que je voulais quitter le mouvement, ils m’ont proposé 2 millions pour acheter mon silence »
    • « Lors de notre marche du 19 mars, Bouba Ndour nous avait proposé du matériel de sonorisation »
    • « Quelqu’un du régime qui travaille au palais a donné beaucoup d’argent au groupe »


    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
     
    Seule la vérité est révolutionnaire. Pour ceux qui en doutaient, « Y en a marre » est une machination orchestrée par de jeunes rappeurs assoiffés d’argent, qui profitent de la conjoncture pour abuser la confiance du Peuple sénégalais. ‘’Requin’’, qui a passé cinq années de sa vie en prison avant d’être acquitté, déballe tous les grands et les petits secrets du mouvement « Y en a marre », qui est, en réalité, une nébuleuse. Qui est ce chanteur qui a offert 2 millions de F Cfa aux jeunes pour déstabiliser le régime et se positionner politiquement ? Comment les « voyous de la République » bernent les filles avec la voiture reçue d’un célèbre opposant qui a donné au mouvement 50 millions de F Cfa ? Pourquoi les rappeurs sérieux de ce pays se sont-ils démarqués de la démarche de la bande à Fou Malade ?

    - Le Messager : Vous faisiez partie du mouvement « Y en a marre ». Comment avez-vous intégré le groupe ?

    - Un beau jour, Simon m’a appelé pour m’informer de leur intention de célébrer l’anniversaire de la mort du rappeur Bourba Dlolof (décédé l’année dernière). Ensuite, Kilifeu, Thiat et Fadel, sont venus nous rejoindre au studio de Simon pour les enregistrements. C’est de là qu’ils m’ont, pour la première fois, parlé de leur volonté de mettre sur pied un mouvement qui s’appelle « Y en a marre ». Ils comptaient sur moi parce que je suis influent dans la banlieue grâce à mes actions en faveur des prisonniers et des repris de justice. Je leur ai demandé quels sont les objectifs poursuivis par ce mouvement. Ils m’ont dit que c’est pour lutter contre les coupures d’électricité, contre la pauvreté et le chômage, essentiellement.

    C’est ainsi que je me suis engagé en leur soulignant que s’ils dévient le mouvement de sa trajectoire, je me retirerai purement et simplement, en sensibilisant les populations sur une éventuelle trahison. Mais je m’interrogeais en mon fort intérieur, n’arrivant pas à comprendre pourquoi ils n’ont pas impliqué les grands noms du « Hip Hop » comme Matador, Awadi, Carlou Di, Cheka Babs et Bibson, dans leur démarche. Alors que ces derniers sont des rappeurs très connus du grand public. Il n’y avait que Fou Malade, Thiat, Kilifeu, Simon et Doudou Cinquième. Je leur ai précisé que si tous les rappeurs précités ne sont pas impliqués, on dira qu’il s’agit d’un « Deal » monté de toutes pièces pour berner la nation. Ils m’ont rétorqué qu’ils sont en discussions avancées avec les autres. Un dimanche, on m’a convoqué en réunion aux Parcelles assainies, à Dior chez Fadel Barro. Après, ils ont voulu tenir une conférence de presse. Partout où nous allions, la Police venait pour nous disperser. C’est ainsi que j’ai appelé Alioune Tine sur son portable, puisque j’avais son numéro. Quand nous l’avons joint, Alioune Tine nous a passé sa secrétaire pour qu’on organise la conférence dans ses bureaux. Sa secrétaire hésitait. On a choisi un autre lieu, à défaut de pouvoir tenir la rencontre au Just For You. C’est après le succès de cette conférence que des opposants ont commencé à nous appeler. Ils nous encourageaient en nous disant que « Y en a marre » est un bon concept pour bouter dehors le régime de Wade.
    -
    - Quel était, précisément, votre rôle dans le mouvement ?

    - Mon travail consistait à sensibiliser les habitants de la banlieue. C’est ainsi que j’ai commencé à présider le montage de plusieurs cellules. La première à être montée est celle de la banlieue. Les gens ont adhéré en me disant : « Requin, tout ce que tu entreprends emporte notre adhésion, sans pré-conditions. J’ai fait appel à quelqu’un qui s’appelle Cheikhou pour qu’il coordonne la cellule. Pour la tenue de notre première réunion, c’est ce même Cheikhou qui a acheté des cacahuètes et le thé. Au début, les gens étaient hésitants. Ils se disaient que ce n’était pas sérieux, puisque Thiat et Fou Malade ont une réputation de dealer. Ils disaient que ces deux-là n’aiment que l’argent, qui est la trame de leur vie. Je les ai rassurés en leur affirmant que tant que je serai là, personne ne les roulera dans la farine. Notre première opération « Set-Sétal » a consisté à brûler les ordures et à lutter contre les inondations. « Y en a marre » a promis aux populations de décrocher des partenariats pour lutter contre les saletés et les inondations. Un grand chanteur de Mbalakh a donné deux millions (2.000.000) de F Cfa pour cette opération. Un opposant très populaire a ‘’dégainé’’ 1.500.000 F Cfa. Ce qui fait un total de 3.500.000 F Cfa. C’est le début des magouilles, l’appétit venant en mangeant. Fadel Barro qui gère l’argent, dépense 400.000 F Cfa et me cache la destination du reste du pactole. Il parle directement à Cheikhou, qui est très engagé et très sérieux, alors que c’est moi qui l’ai mis en rapport avec ce dernier.
    -
    - Comment pouvez-vous prouver de telles accusations aussi graves ?

    - J’étais dedans et aucun détail ne m’échappe. Je peux appeler tout de suite Cheikhou pour confirmer tout ce que je raconte. Au moment où je vous parle, lui non plus ne fait plus partie de « Y en a marre ». Les populations disent que la première personne qui entre à Niaty Mbar pour parler de « Y en a marre », elles vont le « mariner ». Personne n’a le droit d’abuser de notre confiance. Quand Fadel a voulu se jouer de moi avec le reste des 3.500.000 F Cfa, Fou Malade qui était très fâché contre ses pratiques insidieuses, l’a engueulé. Une journaliste du quotidien « L’Enquête » qui était présent, peut en témoigner. Puisqu’elle était venue couvrir l’évènement pour son journal. Fou Malade ne pouvait pas comprendre qu’on donne 3.500.000 F Cfa et qu’on ne dépense que 400.000 F Cfa. Je lui ai fait comprendre le deal.
    -
    - Pourquoi avez-vous caché toutes ces informations au peuple que vous prétendez défendre ?

    - Parce qu’on commençait à avoir de la cote auprès des populations. Les enjeux étaient énormes, de même que la pression. Certains animaient des rassemblements à Louga, d’autres à Mbacké et moi je m’occupais de la banlieue. C’est ainsi qu’on a convoqué toutes les cellules des régions pour la manifestation du 23 juin contre le projet de loi devant instituer le ticket présidentiel. Le jour du 22 juin, quand on arrêtait Fou Malade et Thiat, je n’étais pas sur place. Par contre le 23 juin, j’ai dirigé le mouvement pour faire libérer nos camarades arrêtés au Commissariat central, parce que la cause que nous défendions était noble. Ce jour-là, quand Tanor est venu vers nous, c’est moi qui l’ai nargué en lui disant que notre démarche n’était pas politicienne. Fadel Barro vend des Tee-Shirts aux jeunes manifestants à raison de 7000 F Cfa l’unité. Je lui ai dit : « mais Fadel, tu es fou ou quoi ? Parmi ces jeunes, il y a des délinquants. Ils n’ont pas d’argent et si tu leur demandes d’acheter ces Tee-shirts à 7 000 F Cfa, ils pourront être tentés d’agresser de paisibles citoyens pour avoir le prix. Et cela pourra se retourner contre nous ; car si on les arrête, ils vont nous balancer aux flics. C’est ainsi que j’ai proposé aux jeunes de prendre leurs propres tee-shirts et de les peindre aux couleurs du slogan « Y en a marre ». Je leur ai demandé de ne commettre aucun acte de vandalisme, de se limiter à dénoncer le fameux projet de loi. Top Fm a annoncé la nouvelle de mon arrestation en me confondant avec Simon. En réalité, j’avais échappé à la Police alors que j’étais activement recherché. Une fois de retour au siège, aux Parcelles Assainies, après la libération de Thiat et de Fou Malade, un célèbre « Gordjigen » (homosexuel) qui est l’émissaire d’un homme bien connu, est venu nous servir des sachets d’eau et des sandwichs. Il disait que son boss voulait appuyer le mouvement. J’étais ébahi, je n’en revenais pas. J’ai alors demandé aux gars comment un « pervers » peut-il nous fréquenter. Ils ont répliqué en disant que cet homosexuel est un citoyen et qu’il est libre de rejoindre le mouvement. Par la suite, le chanteur de Mbalakh dont je parlais est venu solliciter une autre rencontre avec « Y en a marre ». En allant à sa rencontre, ils m’ont dit que je ne pouvais pas partir avec eux. J’ai flairé un deal. En réalité, le mouvement a pris une autre tournure après le succès enregistré le 23 juin dernier.
    -
    - Quel est le nom de ce chanteur ?

    - Je dirai son nom à l’occasion de ma prochaine sortie… Il y a d’autres révélations plus graves à faire. Pour continuer, je leur ai demandé de prendre une partie de l’argent généré par les ventes pour financer les jeunes du mouvement qui sont très pauvres, en ouvrant des boutiques. Je rappelle que les ventes de tee-shirts pouvaient rapporter jusqu’à 600.000 F Cfa par jour. « Nous avons l’intention de conduire des 4x4 et de mener une vie de luxe. Il ne faut pas être pressé. On aura beaucoup d’argent d’ici peu, avec le succès », c’est ce qu’ils m’ont répondu. J’ai dit : OK, comme il s’agit de deal, je n’ai plus rien à faire avec eux. Ma désillusion était grande. Je commence à réaliser pourquoi Matador, Awadi, Bakhaw, Bibson et les autres n’ont pas intégré le mouvement « Y en a marre ». Ces derniers m’ont toujours déconseillé de rouler avec ces gens. Mais si je n’avais pas participé, je ne pourrais pas aujourd’hui raconter tout ceci.
    -
    - En venant ici (Ndlr : l’entretien a été réalisé dans un quartier de la banlieue), vous avez dit qu’on leur a offert une voiture 4x4.

    - C’est un célèbre opposant qui nous a offert cette voiture 4x4 et 50 millions de F Cfa. Un jour, je révélerai son nom. Puisqu’il a promis de donner deux autres 4x4. J’avais compris que la voiture nous a été offerte pour les besoins du mouvement. Entendez la cause du Peuple. Mais un jour, j’ai trouvé une fille dans la bagnole en train de fumer. J’ai jeté dehors cette garce, qui était la petite amie d’un membre influent de « Y en a marre ». Mes camarades sont intervenus pour me reprocher d’avoir été dur envers elle. « Requin, tu es fou, tu risques de casser le mouvement ! », m’ont-ils dit. « Je l’ai seulement chassée de la voiture », ai-je répondu. Les gars ont soutenu que cette fille est leur petite amie et que je n’ai pas le droit de la traiter de la sorte. Ensuite, ils m’ont demandé si je voulais casser le mouvement. Je leur ai dit que non, mais que je n’accepterai pas que l’on fasse un détournement d’objectif du mouvement. Je ne peux pas avoir fait tout ce travail de mobilisation et cautionner ensuite de tels actes. Ces derniers jours, un opposant de Bennoo a donné 50 millions Cfa aux leaders du mouvement. Ils savent de quoi je parle. Il a clairement averti, disant qu’il ne voulait pas être connu. La même personne a promis de remettre deux voitures 4x4 au groupe. Quand j’ai demandé ma part, ils m’ont demandé d’attendre l’autre tranche, qui devra être décaissée sous peu. Non contents de m’avoir floué, ils me proposent de réinvestir la banlieue et de récupérer les cartes nationales d’identité des jeunes. J’ai alors menacé de me retirer si de telles pratiques ne cessaient pas. Je leur ai même dit que j’allais faire des sorties dans la presse ; ils m’ont dit « fais pas le con, cela fait longtemps que nous sommes dans le Rap et nous n’avons absolument rien. C’est le moment ou jamais de percer ». Je rappelle que lors du Fesman, ils avaient tous fait des prestations. Nous tous été payé à hauteur d’un million huit cent mille francs (1 800 000 F Cfa). Awadi avait même clairement déclaré à la radio que c’est Fou Malade qui avait reçu en premier son chèque. Pourquoi alors ce jour-là, ils ne sont pas montés sur scène pour dire : « Y en a marre » ? Je ne suis ni avec Wade, ni avec Niasse, mais il n’est pas normal que des opposants nous instrumentalisent en nous donnant de l’argent. Au moment où je vous parle, il y a deux membres du mouvement à qui on a donné deux terrains.

    Où se trouvent ces terrains ?

    Ces terrains sont à Diamniadio. Il y a un autre membre du groupe qui avait du mal à se payer un taxi et qui négocie aujourd’hui un terrain à 8 millions. Quand il marchandait le terrain, j’étais avec lui. Lorsque je l’ai questionné sur l’origine de l’argent, il m’a répondu : « Ici, tout est affaire de deal ». Actuellement, les mères de certains enfants qui ont été arrêtés, m’appellent pour que je fasse quelque chose. Puisque c’est moi qui avais poussé ces jeunes à intégrer le mouvement… je dois dire que j’ai même créé un autre mouvement qui s’appelle « Anti-Y en a marre ». Je rappelle que le 19 mars denier, pour la préparation de notre marche, Bouba Ndour s’était approché de nous pour nous donner un matériel de sonorisation. Il m’avait contacté pour me féliciter du travail que j’accomplissais. Je lui avais alors dit de faire attention, car il y avait des choses qui ne m’inspiraient pas confiance. Voilà, j’ai appelé Kilifeu et Thiat pour leur dire que je ne fais plus partie de « Y en a marre ».

    Ils font pression sur moi depuis quelques jours et m’ont proposé deux (2) millions. Histoire d’acheter mon silence. C’est quand ils ont eu vent de ma sortie qu’ils sont allés à la Tfm pour sensibiliser les gens, afin qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales. C’est Bouba Ndour qui démarche tout cela. Ils ont obtenu des visas pour les Etats-Unis parce qu’ils vont organiser un festival dans quelques semaines. Là aussi, ils m’ont trahi. Ils sont partis seuls à l’ambassade, même s’ils m’ont informé de l’audience. Avant les 50 millions, on recevait des sommes variant entre 5000 et 3 millions de francs. La gestion nébuleuse de l’argent a créé un grand malaise dans le mouvement. D’autres rappeurs se sont démarqués du groupe, mais ils n’osent pas parler, de peur d’être agressés. Moi, je n’ai absolument pas peur, je parle de tout et j’attends leurs réactions pour apporter d’autres témoignages. Je n’accepterai pas que ces gens nous sacrifient pour, ensuite, partir à l’étranger et nous laisser entre les mains de la Division des Investigations Criminelles.

    Même Bouba Ndour ne comprend pas, ces gens veulent mobiliser plus de 3 millions d’électeurs et soutenir un candidat, pour ensuite négocier des avantages une fois ce candidat élu. Même le chanteur ou l’opposant qui donne son argent dit « na dem ». Il y a même quelqu’un qui travaille au palais, qui est dans le régime et qui travaille avec « Y en marre ». Un jour, il est venu chez Fadel Barro pour rencontrer le groupe. Il avait donné beaucoup d’argent. Ce jour-là, on m’a donné 40 000 francs pour le transport. Fadel Barro accuse le chef de l’Etat d’avoir acheté un terrain à plus d’un milliard, lui négocie actuellement un terrain à 8 millions. Et je peux vous dire qu’il y a même des divisions, parce que chaque membre du groupe a quelqu’un derrière lui. Certains sont avec Simon, d’autres avec Fadel ou avec Fou Malade, et tout cela n’est pas bien organisé. C’est pourquoi il y a actuellement un malaise dans le mouvement. Ils cherchent à m’empêcher de voir les journalistes. Je suis allé au quotidien l’Observateur, mais les gens m’ont soigneusement évité. Certains animateurs de radios en font de même. Ils ne veulent pas que je parle.

    J’ai obligé un jour Fadel Barro à sortir l’argent, sinon il ne sortirait pas. Il m’a remis 50 000 francs ce jour-là, en me disant : « Requin tu es un bandit ». Maintenant, ils se réunissent discrètement près de la mer. Mais aujourd’hui, je ne fais plus partie de Y en marre. C’est pourquoi quand Cheikh Bamba Dièye nous a demandé de le retrouver à St Louis, je ne suis pas allé. Idem pour l’audience avec Moussa Sy.

     

    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
    Aujourd’hui, ils portent des habits et roulent en grosses cylindrées. Je vais vous faire d’autres révélations. Fou Malade avec qui j’organisais des tournées dans les prisons recevait des sacs de riz, du savon et d’autres produits de généreux donateurs. Il lui arrivait de revendre ces produits dans les marchés hebdomadaires. Mais maintenant, les gens le chassent parce qu’ils ont découvert son deal. Je le connais bien, c’est mon ami, j’ai enregistré mon premier album dans son studio.

     

    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
    Qui est le cerveau du groupe ?

    C’est Thiat qui a initié le mouvement. Fadel Barro habitait près de chez un membre du groupe. Je vous promets d’autres révélations très précises sur ce groupe.


    Entretien réalisé par Thierno Ndiaye
    thierno.ndiaye@lemessagersn.info

    votre commentaire
  • L'opposition appelle à reprendre la rue


    L'opposition appelle à reprendre la rue
     
    Confrontation avec le régime libéral, un plan d’action tous les 23 de chaque mois pour le respect de la Constitution et contre un troisième mandat de Me Wade. Voilà les suggestions que Macky Sall, président de l’Alliance pour la république (Apr), Landing Savané, Secrétaire général du Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads) et Ousmane Tanor Dieng, leader du Parti socialiste (Ps), ont faites, avant-hier lors de l’Assemblée générale du Mouvement des forces vives de la nation qui avait pour cadre le siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).

    Pour Macky Sall, « l’heure est grave, devant la volonté manifeste de Me Wade, contre-vents et marées, d’exercer et d’imposer une troisième candidature au Conseil constitutionnel et au peuple sénégalais ». Et d’ajouter : « Notre responsabilité individuelle de citoyens, nos responsabilités d’hommes d’États, nous imposent de faire face au combat. Nous ne pouvons pas abdiquer, et nous ne pouvons pas capituler, et nous ne capitulerons pas. Nous ferons face, car Me Abdoulaye Wade a défié le peuple sénégalais en disant d’ores et déjà que ceux qui sortiront dans la rue se heurteront aux forces de l’ordre. Mais nous sortirons dans la rue, parce que c’est un droit fondamental ».

    Et pour barrer la route à un troisième mandat du chef de l’État, le chef de file de l’Apr d’inviter le Mouvement du 23 juin (M23) à continuer le combat. « Je pense que le moment est venu, pour que tous les 23 juin de chaque mois à compter du 23 juillet prochain, d’organiser une journée nationale d’action sur l’ensemble du territoire national, et cela jusqu’au respect de l’intégralité de la Constitution sénégalaise. Me Wade a eu ses deux mandats, il ne peut pas avoir un troisième mandat. Ce n’est pas possible, et nous ne l’accepterons pas », a-t-il soutenu.

    Tanor : « Si nous ne créons pas un rapport de force pour obliger Wade à reculer, il ne bougera pas »

    Lui emboîtant le pas, Ousmane Tanor Dieng s’est voulu catégorique : « Ce ne sont pas des déclarations qui pourront faire reculer Wade. Si nous ne créons pas un rapport de force pour obliger Abdoulaye Wade à reculer, il ne bougera pas, il va au contraire avancer ». À l’en croire, « le plus important aujourd’hui, après l’adresse à la nation de Me Wade, c’est de mettre en place une Commission chargée de préparer un plan d’action comme celui du 23 juin dernier pour porter la riposte et amener Abdoulaye à respecter la Constitution. Et cela dans les plus brefs délais ». Même son de cloche du côté de Landing Savané, leader des « follistes », qui n’a pas manqué d’avertir ses camarades du M23 juin : « Me Wade prépare un hold-up électoral. Il ne va pas organiser des élections libres, transparentes et démocratiques en 2012. Ceux qui le croient se trompent lourdement. Donc, la seule voie qui reste, c’est la confrontation ». Avant de revenir à la charge : « Me Wade est fini. C’est à nous de le lui prouver par notre mobilisation. Et notre mobilisation ne peut pas se limiter à des réunions. Les comptes ne se règlent pas dans les salons, mais dans la rue, parce que c’est dans la rue aujourd’hui que les contentieux entre les pouvoirs impopulaires et les peuples se règlent ».


    Populaire
    Lundi 18 Juillet 2011 - 19:39

    votre commentaire
  • CEREMONIE OFFICIELLE DU MAGAL DE DAROU MOUKHTHY : A PROPOS DE LA SITUATION DU PAYS SERIGNE BASS ABDOU KHOUDOSS RECTIFIE DECROIX

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 12:32

     

    LERAL.NET - Au menu des discours, lors de la cérémonie officielle de la commémoration du Magal de Darou Mouthy la situation politique et sociale du pays a occupé une place de choix.


    CEREMONIE OFFICIELLE DU MAGAL DE DAROU MOUKHTHY : A PROPOS DE LA SITUATION DU PAYS SERIGNE BASS ABDOU KHOUDOSS RECTIFIE DECROIX

     

     

     

     

    Prenant la parole, le chef de la délégation de l’Etat Mamadou Diop de Croix a transmis les vœux du chef du président de république sur la nécessité des prières pour un Sénégal pacifique afin de ne pas revivre la journée du 23 juin. Toutefois Decroix reste serein par rapport à la situation du pays, ce qui d'ailleurs le poussa à dire : « Parmi les 16 pays de l’Afrique de l’ouest, seul le Sénégal vit dans une situation pacifique inégalée à laquelle d’autres nous le reconnaissent et n’hésitent pas à nous citer en modèle ».

    Des allégations qui sont loin de convaincre Serigne Bass Abdou Khoudoss qui dans un franc –parler rectifie le ministre : « à vrai dire, Le pays est au bord du gouffre, tous les éléments favorisants des conflits sont patents et sont entre les mains du pouvoir et l'opposition », rétorqua le porte-parole de la famille de Darou Moukhty qui cependant supplie aux politiques de sauver le pays à d’éventuels troubles.

    Comme à l’accoutumé les fidèles ont pris d’assaut le lieu saint pour se recueillir pendant que le ballet des autorités administratives et politiques s’enchaine dans la maison du Khalife ou se déroulait la traditionnelle cérémonie officielle. Au même moment, le « général de Bamba », dans sa résidence luxueuse, Serigne Modou Kara avec ses talents d’orateur exaltait des milliers de fidèle.

    99 ans après sa fondation, Darou Moukhty ,deuxième capitale du mouridisme a célébré ce Dimanche la 67ème commémoration des retrouvailles entre Cheikh Ahmadou Bamba ,fondateur de la confrérie mouride ,après son retour d’exil de 7 ans au Gabon en 1902 avec son frère et homme de confiance Mame Thierno Ibra Faty plus connu sous le nom Mame Thierno Birahim Mbacké à qui il avait confié toute sa famille, ses disciples et Daaras durant sa déportation.


    votre commentaire
  • Macky Sall confirme les propos du marabout de Darou Mousty et donnent des leçons à Wade

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 12:55

     

    LERAL.NET - Réagissant aux propos tenus par la porte parole de la famille de Mame Thierno Birahim Mbacké, Macky sall confirme que le marabout a bien raison quand il dit que les ingrédients d’une déstabilisation du pays sont réunis.


    Macky Sall confirme les propos du marabout de Darou Mousty et donnent des leçons à Wade
     
     
    Selon le maire de Fatick on ne peut pas vouloir quelque chose et le prendre à contre pieds dans la mesure où tout le monde sait aujourd’hui que Wade ne peut plus diriger le Sénégal, donc sa candidature ne peut pas être acceptée dans un pays de droit.

    Mieux le président de L’apr soutient que Wade ne doit pas écouter son entourage qui lui veut du mal « par ce qu’il n’ est pas de son intérêt de vouloir se présenter a nouveau aux présidentielles de 2012 ».

    S’adressant au président de la république; Macky Sall lui à demandé d’arrêter les découpages administratifs et de créer des élections libres et transparentes auquelles son parti le pds peut participer en désignant un autre candidat mais pas car Wade n’est plus « présidentiable » .

    Moussfa

     


    votre commentaire
  • « Waxoon, waxeet » ou changer d’avis : une expression en vogue depuis la sortie de Wade « waxeet »

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 16:01

     

    LERAL.NET - Depuis le 14 juillet dernier, une expression en vogue dans la capitale, c’est « waxoon, waxeet ». Deux mots que le chef de l’Etat a prononcés pour répondre à ceux qui l’accablent sur la renonciation qu’il aurait fait d’un troisième mandat.


    « Waxoon, waxeet » ou changer d’avis : une expression en vogue depuis la sortie de Wade « waxeet »

     

     

     

     

    « Ma waxoon, waxeet », a déclaré Wade devant des affidés en transe. Ils n’ont pas mesuré à sa juste valeur ce que leur mentor venait de faire. En tout cas, cette expression est en train de faire tilt dans la capitale sénégalaise. L’Observateur de nous informer qu’à l’intérieur du palais, les fonctionnaires qui y travaillent n’hésitent pas à se dédire, faisant allusion à cette expression rendue célèbre par le premier des sénégalais. Selon l’Obs, un gendarme en faction au palais a apostrophé son collègue en ces termes : « mais toi, ce n’est pas ce que tu m’avais dit ! » « Et alors ! waxeet, j’ai changé d’avis ! », répond ce dernier.

    Pas plus tard que ce dimanche, dans l’émission Grand Jury de la RFM, ce terme s’est invité au débat quand Idrissa Seck a voulu nier qu’il n’a jamais dit qu’il est né pour être président de la République. « N’est-ce pas du wax waxeet, n’êtes-vous pas en train de revenir sur vos propos», glisse le journaliste Barka Bâ qui faisait partie du trio à qui le maire de Thiès a donné un entretien. « non du tout », rétorque l’ancien Premier ministre.

    Si ce n’est pas au palais ou dans les plateaux d’une télévision que l’on évoque cette expression, c’est dans les chaumières que celle-ci fait son petit bonhomme de chemin. Tout au grand dam des valeurs sénégalaises qui ont toujours voulu que la parole donnée soit honoré


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique