• Erdogan en route vers une troisième victoire pour les élections législatives en Turquie

    Les élections de dimanche visent à renouveler les 550 sièges du Parlement. Des candidats issus de 15 partis et environ 200 candidats indépendants sont en lice.

    Les élections de dimanche visent à renouveler les 550 sièges du Parlement. Des candidats issus de 15 partis et environ 200 candidats indépendants sont en lice.AFP/BULENT KILIC

    Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche, en Turquie pour les élections législatives. Le Parti de la justice et du développement (AKP) du premier ministre Recep Tayyip Erdogan au pouvoir part favori. Tous les sondages prédisent que l'AKP, soutenu par les classes populaires, sortira gagnant des élections, avec une victoire d'ampleur réduite par rapport aux législatives de 2007, remportant ainsi une troisième victoire d'affilée depuis 2002. La popularité de M. Erdogan, 57 ans, repose largement sur les prouesses économiques du pays : 17e économie mondiale, la Turquie connaît une croissance forte, avec 8,9 % en 2010.

     

    Plus de 50 millions d'électeurs, sur une population de quelque 73 millions, sont appelés à se prononcer dans plus de 200.000 bureaux de vote pour renouveler le Parlement de 550 sièges. Des candidats issus de 15 partis et environ 200 candidats indépendants sont en lice. Outre l'AKP, seuls deux autres partis, le Parti républicain du peuple (CHP, centre-gauche) et celui de l'action nationaliste (MHP, nationaliste) devraient dépasser le seuil de 10 % à l'échelle nationale indispensable pour être représenté au Parlement.

    Les commentateurs ne débattent pas du nom du futur vainqueur mais de l'ampleur de la victoire du camp gouvernemental. La véritable incertitude, réside dans la suite du vote, quand le gouvernement aura les mains plus libres pour se concentrer sur une nouvelle Constitution plus libérale. L'enjeu pour l'AKP est d'obtenir une "super" majorité pour instaurer un système présidentiel, idée chère à M. Erdogan. A la tête du gouvernement, M. Erdogan a changé la Turquie, pays musulman allié de l'OTAN, au cours de la décennie passée. Il a élevé son statut diplomatique dans une région de conflits, dynamisé sa croissance économique et élargi le champ démocratique, sortant le pays de la tutelle de l'armée. Mais la perspective d'un nouveau succès pour M. Erdogan inquiètent certains, qui redoutent une dérive autocratique du régime. Les premières estimations sont attendues vers 20 heures.

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