• Sous les projecteurs : Babacar Diagne « plus présent à la télé » que Wade Wade occupe l’espace à la Rts 1 (la chaine de télé publique du Sénégal). C’est pourquoi en plus de ses fréquen

    Sous les projecteurs : Babacar Diagne « plus présent à la télé » que Wade

    Wade occupe l’espace à la Rts 1 (la chaine de télé publique du Sénégal). C’est pourquoi en plus de ses fréquents déplacements dans la ville de Touba naguère, ses voyages répétés hors de nos frontières, il avait été surnommé « Tukki *, Télé, Touba » (TTT). Goorgi fait des émules, jusque dans « sa » télé, la RTS : selon l’intersyndicale Synpics-Cnts maison, le DG Babacar Diagne apparait plus sur la lucarne que le premier des Sénégalais !

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Sous les projecteurs : Babacar Diagne « plus présent à la télé » que Wade
     
    Depuis quelques temps, notre entreprise, la RTS, se trouve au cœur de l’actualité : à l’issue de notre assemblée générale tenue le mercredi 29 juin, nous avons réclamé le départ de Monsieur Babacar DIAGNE de la tête de la RTS.

    Le constat était simple :

    1. Ce qui constitue le problème essentiel des travailleurs de la RTS n’est plus une préoccupation pour le DG de la RTS : le règlement définitif des problèmes de la radiodiffusion nationale, à Dakar et dans les régions. Pourtant l’Assemblée Nationale avait voté des crédits pour la RTS, dont une partie devait permettre la réhabilitation des radios régionales, dans le cadre du budget 2010.

    2. Les travailleurs exigent l’équilibre dans le traitement de l’information à la télévision nationale, conformément à sa mission de service public de l’audiovisuel, ce qui n’est plus la préoccupation de Babacar DIAGNE. La télévision nationale est de ce fait perçue comme un instrument de propagande pour le régime en place. La situation tendue dans le pays et les prochaines échéances électorales en vue devraient amener la RTS, maillon essentielle dans la couverture de la campagne électorale, à se montrer beaucoup plus équitable.

    Le premier réflexe du DG de la RTS a été de tenter de jeter le discrédit sur l’intersyndicale. Nous faisons du syndicalisme, c’est-à-dire que nous nous inscrivons dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux des militants de notre organisation et c’est tout. C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous avons entamé une série de rencontres avec nos partenaires syndicalistes par le BEN du SYNPICS. La prochaine étape sera de prendre contact avec le bureau confédéral de la CNTS et les centrales syndicales que compte notre pays.

    Ce qui est plus grave, c’est que Babacar DIAGNE n’hésite pas à tenter, en vain, de diviser le personnel pour se maintenir à son poste. Il ira jusqu’à manipuler des autorités de l’Etat pour ses propres intérêts. Le DG utilise pour cela la télévision nationale, ce bien commun à toute la nation sénégalaise, pour faire sa propre promotion : il n’hésite pas à se montrer ovationné au milieu d’une foule ou à tenir un discours de guerrier pour répondre à l’intersyndicale, ce qui nous a valu le nouveau sobriquet de « petit ver dans une partie du fruit ». En fait Babacar DIAGNE est même plus présent sur le petit écran que le Président de la République. Pendant ce temps, « le petit ver dans le fruit » n’a pas droit à une couverture par la télévision nationale de ses activités, les mouvements de grève des syndicats de l’enseignement, de la santé, de la justice, les ex-travailleurs observant une grève de la faim pour réclamer leurs droits sont royalement ignorés par la télévision nationale. De quel droit ? En vertu de quelle loi ?

    Le plus cocasse dans tout cela, c’est Babacar DIAGNE qui se permet de raccompagner trois agents de la RTS qui partent à la retraite après trente ans de bons et loyaux services, en souhaitant aux jeunes agents de partir eux aussi à la retraite dans trente ans. Et lui ? Certainement que le départ à la retraite c’est valable juste pour les autres, pas pour lui.

    Au moment où il s’accroche à ce poste, la radiodiffusion nationale est en passe d’atteindre le fond du gouffre. Dans les régions la situation est catastrophique : les bâtiments sont délabrés, les équipements n’existent pratiquement plus, les conditions de travail et de sécurité sont précaires, les travailleurs sont découragés. Les émetteurs qui parviennent encore à marcher fonctionnent à très faible puissance, quand la chaleur et la disponibilité de l’énergie électrique le permettent. La climatisation est défectueuse partout et les rares groupes électrogènes n’ont pas de dotation en carburant.

    Dakar n’est pas mieux loti, avec son groupe électrogène défectueux, au niveau du triangle sud, qui nous a valu de longs moments de black-out de la radio et de la télévision à plusieurs reprises : c’est extrêmement grave. La chaleur qui vous accueille au niveau des studios de la radio est insupportable du fait de la climatisation centrale défectueuse. Les travailleurs suffoquent dans les studios et les cabines de montage et aucun journaliste n’ose y amener des invités.

    Les travailleurs de la RTS, qui en ont assez des promesses non tenues, des ruses et du dilatoire, réclament haut et fort un directeur général plus soucieux des intérêts de la RTS, radio et télévision, moins imbu de sa personne et capable de faire face aux échéances prochaines en ramenant plus de démocratie dans le traitement de l’actualité dans le journal de la télévision nationale. La RTS en sera plus respectée et sera réconciliée avec le public, sa raison d’être.

    * Ce mot wolof évoque l’idée de voyage
    « Karim Wade avoue avoir appelé Robert Bourgi LERAL.NET - Décidément Karim Wade ne sait plus où donner de la tête. Après des démentis suite à l’ébruitement du coup de fil envoyé à l’avocaDécryptage : La méthode de Robert BOURGI pour décrédibiliser les « Wade » LERAL.NET - Dieu est Grand mais Robert Bourgi n’est pas petit. Cette boutade trouve tout son sens dans la dernière pr »

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