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Le nouveau gouvernement grec obtient la confiance du Parlement
Le nouveau gouvernement grec obtient la confiance du Parlement
Athènes, correspondance - Le premier ministre grec, Georges Papandréou, a obtenu sans surprise un vote de confiance au Parlement, dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 juin. Il a fait le plein des voix du Pasok, mais n'a pu rallier le moindre vote de l'opposition, rendant difficile son vœu plusieurs fois avorté de mettre en place un gouvernement de coalition, tant souhaité par les partenaires européens de la Grèce.
Le remaniement du 17 juin était destiné à ressouder la majorité Pasok, en pleine crise existentielle. Mission accomplie. Reste à transformer l'essai en votant le deuxième plan de rigueur en un an qui doit permettre d'économiser 28 milliards d'euros d'ici à 2015 et dégager 50 milliards d'euros de recettes de privatisations. Les observateurs s'attendent à ce que le plan de rigueur passe, la semaine prochaine, avant le 30 juin. L'Union européenne a mis la pression sur le gouvernement grec en conditionnant le versement de la nouvelle tranche de 12 milliards d'euros du prêt de 110 milliards d'euros accordés par le Fonds monétaire international et l'Union européenne pour éviter la faillite du pays.
Si le gouvernement a obtenu un vote de confiance, les "indignés" ont répondu avec une nouvelle manifestation de défiance à l'égard du gouvernement, mardi 21 juin. Des milliers de personnes se sont réunies, comme tous les soirs place Syntagma devant le siège du Parlement, en criant à l'adresse des députés : "Voleurs, voleurs !" Munis de crayons lasers, ils les braquaient contre les fenêtres du bâtiment et les policiers en faction.
Une affiche montrait un photomontage de Georges Papandréou, désigné comme "le meilleur employé de l'année" par le Fonds monétaire international. Sur le même prinicipe, l'ancien ministre des finances, Georges Papaconstantinou est montré comme " le meilleur employé de la décennie" par la banque Goldmann Sachs, la banque qui a aidé le gouvernement grec à maquiller ses comptes pour dissimuler une partie de son déficit budgétaire.
Plus inquiétant, une autre affiche dénonçait : "Nazi-Nazi, Sarkozy-Merkel ; Parlement-TV-Banques. Ils travaillent ensemble." L'illustration représentait une croix gammée composée avec les étoiles du drapeau européen.Alain Salles
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Tags : gouvernement, grec, confiance, milliers, parlement
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