• EXCLUSIF : ÇA RALE DANS LA DIPLOMATIE SENEGALAISE: LE «GROUPE INDÉPENDANCE» FLÉTRIT LES CHOIX DE L’ALTERNANCE C’est depuis le 28 Juin 2011 que des diplomates regroupés dans un cadre appelé

    EXCLUSIF : ÇA RALE DANS LA DIPLOMATIE SENEGALAISE: LE «GROUPE INDÉPENDANCE» FLÉTRIT LES CHOIX DE L’ALTERNANCE

     

    C’est depuis le 28 Juin 2011 que des diplomates regroupés dans un cadre appelé«Groupe Indépendance» a sorti un communiqué au vitriol pour s’attaquer aux choix posés depuis le 19 mars 2000 dans ce domaine. PiccMii.Com vous propose, en exclusivité, leur mémorandum dont la presse n’a, jusqu’ici, publié que des bribes.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)
    EXCLUSIF : ÇA RALE DANS LA DIPLOMATIE SENEGALAISE: LE «GROUPE INDÉPENDANCE» FLÉTRIT LES CHOIX DE L’ALTERNANCE
     
    Nous, soixante (60) diplomates sénégalais, en activité ou/et à la retraite, en service à la portion centrale et dans les postes diplomatiques et consulaires, avons, après des mois de concertation, constitué un cadre de réflexion libre dénommé «Le Groupe Indépendance», du nom de la mythique Place de l’Indépendance. La raison de la constitution de notre Groupe est simple : depuis quelques années, la diplomatie sénégalaise est en errance. L’intrusion subite et fracassante de la mère, du fils et de la fille dans les activités diplomatiques de notre pays a complètement bouleversé le fonctionnement normal de nos institutions diplomatiques républicaines. Nous n’avons plus de ministre des Affaires Etrangères. On nous oblige, par décret, de nous laisser diriger et de travailler avec un jouet de famille qui s’occupe plus de choses politiciennes et confrériques que de diplomatie. Tout le monde sait qu’en diplomatie, la forme importe autant que le fonds. L’accoutrement souvent insolite et bigarré et le discours d’une sécheresse intellectuelle du jouet de famille nous choquent et nous frustrent. Le «Groupe Indépendance» n’oubliera jamais l’inacceptable qui a consisté à distribuer simultanément des blâmes individuels et collectifs à des dizaines de hauts fonctionnaires de son ministère pour la simple raison qu’ils n’ont pas pris part à un séminaire. Sous la pression des diplomates, il s’est vu obligé de rapporter, par écrit, ces blâmes arbitraires, il y a seulement quelques semaines. Notre pays a connu des ministres des Affaires étrangères de classe et d’épaisseur intellectuelle respectable. Le Président doit savoir maintenant que le ministère des Affaires Etrangères n’existe plus. Qu’il sache surtout que ce sont les diplomates qui parlent du fond du cœur et qu’il ne se laisse pas encore abusé par des visiteurs du soir et du weekend et de faux bulletins de renseignements sur la nature de notre Groupe et sur l’intention de ses animateurs.
    Nous ne sommes d’aucun Parti politique ni d’un quelconque groupe d’intérêt public ou privé.

    Nous savons comment fonctionnent les institutions de la République et comment le Chef de l’Etat est, au quotidien, manipulé, instrumentalisé et trompé dans son jugement. Nous sommes sérieux dans notre entreprise collective. Nous sommes de hauts fonctionnaires consciencieux et respectueux de l’Etat de droit. Le Président Abdou Diouf lui-même, et, à sa suite, le Président Abdoulaye Wade, se sont, à maintes occasions, félicités de la qualité du travail des diplomates; ce qui prouve que nous sommes et demeurons au service de l’Etat et de la République, et non à la solde d’un Parti ou d’une coalition de Partis.

    M. le Président, que personne ne vienne vous faire croire que notre Groupe rame contre les institutions républicaines. Que personne ne vienne vous faire accepter l’idée que nous travaillons pour telle ou telle chapelle. Nous travaillons pour le pays. Nous savons que vous avez fait et que vous tentez de faire davantage pour améliorer les conditions de travail et de vie des diplomates sénégalais. Là n’est pas le problème. Il est plutôt dans le choix des hommes qui doivent diriger le Département et cela, naturellement, relève exclusivement de votre responsabilité. Mais, il est aussi de la nôtre de porter un jugement sur votre choix, d’attirer votre attention et de vous dire très respectueusement, à l’épreuve du temps et de la pratique, que vous vous êtes trompé de choix. Notre actuel ministre n’a ni le profil ni la compétence. Objectivement parlant. Nous n’avons rien contre sa sympathique personne.

    A l’évidence, notre diplomatie, censée refléter et défendre l’intérêt national se privatise dangereusement. La politique étrangère qui la porte devient une affaire de famille et de clans, au détriment de l’intérêt collectif national. Le ministère des Affaires Etrangères s’est vu transformé en une passoire d’intérêts privés de gens qui n’ont aucun souci du pays, de son image et de son prestige international. Des braconniers de tous genres peuplent ses couloirs, ses bureaux et ses services extérieurs. Il souffre d’un manque notoire de chef d’orchestre digne du prestige de la fonction de chef de la diplomatie sénégalaise.



    Des attributions traditionnelles du ministère sont transférées ailleurs, notamment au ministère de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’énergie à qui vous avez délibérément confié la coopération avec l’Asie (moins le Japon), le monde arabe et le Brésil, les relations avec les Institutions financières de l’OCI qui doivent normalement relever de la compétence du ministère de l’Economie et des Finances. Le titulaire de ce Département empiète tous les jours sur les domaines de compétence de notre ministère; il a poussé le bouchon trop fort jusqu’à vous faire élever son directeur de cabinet et son directeur de la coopération internationale au rang d’ambassadeur. Notre ministère est devenu une succursale et une caisse de résonnance de ce monstre ministériel surfait qui pompe l’essentiel du budget de l’Etat, y compris des milliards de notre Département devenu exsangue, sans pouvoir fournir de l’électricité aux Sénégalais et aux étrangers qui vivent parmi nous. Les violentes émeutes de l’électricité du 27 juin le prouvent.

    Les fonctionnaires et autres personnels du ministère sont choqués et blessés dans leur amour propre. Il n’y a plus de politique étrangère, et donc plus de diplomatie. Les capacités d’action et d’élaboration du ministère baissent; le personnel est démotivé. Tout est décidé ailleurs, à l’insu des diplomates, par des personnes étrangères au ministère et au pays, des rabatteurs et des chasseurs de privilèges et de primes, au service d’intérêts privés, étrangers, personnels, familiaux, voire mafieux. Les positions diplomatiques du Sénégal sont devenues incompréhensibles, incohérentes et frivoles. La récente participation du Chef de l’Etat au Sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Addis Abeba où il a été pris à partie par un de ses pairs en est une illustration. De même que son apparition au Sommet du G8, à Deauville, avec la honteuse manière dont il a été introduit auprès du Président Obama. Nous, « Groupe Indépendance », sommes choqués par l’irruption intempestive et malsaine du fils du président, M. Karim Wade, dans la gestion de la diplomatie à la place du titulaire officiel, comme ce fut le cas dans l’affaire Clotilde Reïss, et tout récemment dans l’affaire Benghazi. Nous sommes choqués par la reconnaissance honteusement marchandée du mouvement rebelle armé libyen baptisé CNT, sans considération aucune de la situation au Sud du pays et au mépris de la défense et du sens de la mesure propre à une diplomatie réfléchie. Nous sommes choqués aussi et surtout par le déplacement à Benghazi, sous escorte étrangère. Tout cela a fini de discréditer notre pays jadis connu et respecté pour sa posture sur les questions de politique extérieure faite de mesure et d’équilibre ainsi que pour son attachement à une position africaine commune sur les grands dossiers de politique internationale.

    Les relations avec les pays de la sous-région et le reste du Continent se dégradent du fait de l’arrogance et du mépris avec lesquels ces pays sont traités. La voix du Sénégal en Afrique et dans le monde n’est plus audible, mais plutôt dévaluée. Les errances dans la politique intérieure affaiblissent notre politique étrangère et décrédibilisent notre diplomatie sur la scène africaine et internationale. Les manifestations du Jeudi 23 juin 2011 en donnent la preuve parfaite. Notre cher pays est aujourd’hui la risée du monde. Nos sœurs et frères d’Afrique ne nous reconnaissent plus. Nous, «Groupe Indépendance», en sommes meurtris.

    Nous avons été surpris et choqués par ce fameux projet de réforme constitutionnelle que les Sénégalais viennent de rejeter de la manière que l’on sait. Et le monde entier a jugé notre gouvernement irresponsable et anti-démocratique. Notre crédibilité internationale en a pris un sacré coup, avec les communiqués de réprobation des Etats Unis d’Amérique, des 27 Etats membres de l’Union Européenne et de la France.
    Nous, « Groupe indépendance», avons également été meurtris et peinés de voir notre pays ravalé au triste statut de misérable République abimée et bananière, utilisée comme un jouet pour promouvoir et servir des intérêts étrangers.

    Dans le fonctionnement quotidien de notre diplomatie, le «chef» de Département et son cabinet sont réduits à une place de spectateurs sans relief. Avec une direction de cabinet nulle et incompétente, un ministère des Affaires Etrangères ne peut correctement fonctionner et jouer son rôle d’analyse, de prospective et de propositions. Tout est politisé et «confrérisé». Les Ambassadeurs à Dakar se plaignent, tous les jours, auprès des Chefs de service et des directeurs. Le Chef n’est intéressé que par les voyages, les petits honneurs et les frais de mission. Dans tous les bureaux et dans les couloirs, le même constat revient : ce ministère est foutu.

    Un Directeur de cabinet complexé, sans instruction et inculte sur tout ce qui touche l’international, s’accapare de tout. Les hauts fonctionnaires du Ministère ne savent plus quelles sont les orientations de politique étrangère qu’ils sont chargés de mettre en œuvre. Il leur arrive de tourner les pouces à longueur de journée, voire des semaines , sans savoir ce qu’il convient de faire ou de dire sur tel ou tel dossier de politique étrangère. Tout se décide ailleurs sans les avis du ministère qui est complètement défiguré, méconnaissable et affaibli. Le Département n’a plus de personnalité propre. Il n’a plus ni corps ni âme.

    Au regard de ce qui précède, nous estimons être en droit de lancer au Chef de l’Etat un appel pressant pour aider le Ministère à se redresser avec un chef compétent et bien au fait des enjeux de politique étrangère, qui parcourt et étudie les dossiers qui lui sont soumis par ses collaborateurs et qui dit, en retour, au président la vérité au lieu de l’encenser faussement, par des comptes rendus de missions contestables. Le temps presse. Notre diplomatie piétine, voire recule de plus en plus. Le pays perd en crédibilité et en positionnement international. Les voyages sur médiatisés par la RTS et les multiples communiqués de presse ne sont que des gesticulations insensées sans lendemain, de l’arnaque, du tourisme diplomatique et du bluff pour amadouer le Président; rien de substantiel n’en ressort. Le dernier en date est cette mission farfelue en Ukraine. Quelle duperie! Nous reviendrons sur ce dossier mafieux, dans les semaines à venir, pour éclairer l’opinion.
    Même s’il n’est pas du ressort des diplomates de dessiner la politique étrangère de leur pays, il n’en reste pas moins qu’ils gardent le droit de ne pas se reconnaître dans les choix de politique étrangère qui ne correspondent nullement aux principes élémentaires de la diplomatie et aux intérêts nationaux de leur pays.

    Aujourd’hui, les Ambassades et Consulats du Sénégal s’interrogent et ne comprennent plus ce qu’est devenue la diplomatie de leur pays. Il urge de mettre fin à la «tontine diplomatique», à l’amateurisme et aux choix hasardeux dictés par des préoccupations dynastiques et par des businessmen sans scrupule, mercenaires sans foi ni loi, comme ces Bourgi et Levy et l’ombrageux Traoré de Paris.

    Des incompétents, des politiciens, des chômeurs recasés et des retraités qui n’ont jamais travaillé aux Affaires étrangères et qui ne savent rien de la diplomatie sont pistonnés à des postes diplomatiques d’importance, au mépris du bon sens, de l’équité, de la justice et de l’efficacité : Tokyo, New Delhi, Madrid, Doha, Tunis, Ottawa, Pékin, Séoul, Libreville, Banjul, Rome, Rabat, Washington, Paris, etc. Des éléments qui n’ont rien à voir avec la carrière diplomatique et consulaire et qui ne justifient d’aucun service rendu à la nation sont promus Consuls généraux : Djeddah, Lyon, Bordeaux, Paris, Madrid, etc.… Des nominations sont opérées sur des bases confrériques et bassement politiciennes, au moment où des diplomates de carrière avec le rang d’ambassadeur poireautent au ministère. Des ministres récemment débarqués sont en lice pour être placés dans les Ambassades. A la Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement du ministère, des dizaines et des dizaines de demandes d’affectation et de contrats spéciaux se bousculent dans le seul souci de recaser des amis, retraités, parents et politiciens recommandés. Les Ambassades et Consulats généraux sont surpeuplés de gens qui n’y font rien et qui, de toutes façons, ne peuvent rien y faire et dont les salaires, indemnités de logement et autres frais scolaires et médicaux grèvent injustement le budget de l’Etat, dans un contexte de raréfaction des ressources et de crise budgétaire quasi-permanente. Le nouvel Organigramme du Département est désarticulé. Depuis son adoption par décret, il plus de 6 mois, il n’a pu être mis en œuvre, justement à cause de son caractère monstrueux. Le ministère ne fonctionne plus. L’arrêté portant création d’une commission des affectations est un trompe-l’œil. Le personnel est démoralisé. Seul le Secrétariat général tient le coup, tant bien que mal.

    Nous, qui avons choisi le métier de diplomate, nous nous sentons bousculés et mis à l’étroit dans notre propre maison; voire, à terme, menacés dans notre vie professionnelle et personnelle par une horde d’outsiders sortis de nulle part. Menacés du fait des dépenses énormes et inutiles faites à pure perte, alors que le pays aurait pu, en rationnalisant les effectifs des postes diplomatiques, consulaires et militaires, réaliser, au moins, annuellement, cinq (5 milliards) de F CFA d’économies budgétaires, sans porter atteinte au bon fonctionnement des Services extérieurs qui se trouvent tous en difficulté, endettés et souvent en cessation de paiement. Au moment où le fils du Président se pavane en jet privé avec ses acolytes et où son père de président se paie le luxe de parcourir le monde pour des missions inutiles et budgétivores, à la quête d’un chimérique prix Nobel, alors que la Casamance continue d’être à feu et à sang. Balayons d’abord devant notre propre porte!

    Pis, tous les instants, nous constatons le peu de crédit que nous accordent les Représentations diplomatiques accréditées à Dakar: les diplomates étrangers préfèrent se rendre à la Présidence de la République ou au Bureau du Premier ministre, et non au ministère des Affaires Etrangères, pour se faire recevoir, car ils savent bien que les décisions se prennent ailleurs et non au Département qui a perdu son prestige et sa crédibilité. Nous nous contentons de faire des notes et des fiches sans lendemain. Nous en souffrons au quotidien. Nous avons été bouleversés par l’audience télévisée avec un Ambassadeur d’un grand pays ami qui se fait tancer sous les caméras de la télévision nationale par le premier des Sénégalais. Nous rappelons d’ailleurs que lorsque les us et coutumes diplomatiques sont respectés, l’interlocuteur habituel des Ambassadeurs reste et demeure le ministère des Affaires Etrangères.

    Nous ne sommes pas associés aux voyages officiels du Chef de l’Etat qui méprisent les diplomates de profession et préfèrent se faire accompagner par des thuriféraires, des marchands d’illusion et autres jeunes de l’UJTL sans tenue ni retenue, assoiffés de prébendes et chasseurs de frais de mission. Nous ne savons rien au retour de ses périples dispendieux, et dans bien des cas, superfétatoires. Nous avons honte. Notre ministère est devenu une coquille vide, malgré sa belle devanture architecturale classique admirée des touristes. Nos collègues à l’Etranger ressentent la même gêne et vivent la même misère professionnelle et morale. Les échos qui nous viennent de nos Représentations diplomatiques et consulaires ont fini de nous convaincre que le Sénégal n’a plus de diplomatie. L’affairisme s’est substitué à la diplomatie d’Etat et l’intérêt familial et filial à l’intérêt national. L’Etat s’est affaissé. La République s’est couchée. Mais les diplomates restent debout.
    Notre ligne diplomatique est devenue illisible et notre pays isolé, dans la scène sous-régionale et régionale. Nous ne comprenons pas que le Sénégal soit incapable de faire passer ses candidats et positions au sein des instances de décision des Organisations sous-régionales, régionales et continentales. Ne parlons pas des Nations Unies où, malgré la qualité du personnel diplomatique, le discours du Sénégal n’est plus écouté, en raison, entre autres, de la perception négative de la conduite gouvernementale au plan national et africain. Frustrées et déçues, des compétences sures du Département cherchent à aller faire valoir ailleurs leur savoir –faire diplomatique. Certaines sont déjà parties et d’autres vont bientôt suivre.

    Depuis sa nomination, le «chef» de la diplomatie sénégalaise n’arrive pas à obtenir le moindre entretien avec son homologue américain, malgré les requêtes formelles et un lobbying maladroit, activiste et coûteux. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que notre président, à l’opposé de ses pairs dont certains récemment élus, peine à avoir une entrevue, même privée, avec son homologue américain.
    Voilà, entre autres, autant de signes dévalorisants et inquiétants pour notre diplomatie qui fondent notre démarche visant à contribuer à inverser cette tendance négative.

    Par ailleurs, dans l’administration publique nationale, nos collègues se battent et résistent, y compris les magistrats pourtant régis par un Statut Spécial plus contraignant que le Statut particulier qui nous gouverne. Nous ne pourrions rester à l’écart de ce combat commun pour la défense de l’Etat et de la République gravement menacés par une gouvernance malfaisante.

    L’actualité nous commande de dire très fermement notre opposition au projet de révision constitutionnelle qui a fini de ravaler notre pays au rang des pires Républiques bananières. On voit bien là que la politique intérieure peut impacter négativement sur la diplomatie d’un pays.
    En Décembre prochain, Jacques Diouf va quitter la direction de la FAO où il vient d’être remplacé par un Brésilien non soutenu par la diplomatie sénégalaise. Tous les diplomates sénégalais ont été choqués par les nombreuses et puériles attaques dont il a été l’objet par le chef d’Etat de son pays. Et même le président Abdou Diouf a été victime d’attaques similaires, en sa qualité de secrétaire général de l’OIF où il se trouve contre la volonté du Sénégal officiel qui n’a jamais mené une campagne digne de ce nom pour son élection et sa double réélection.
    «Le Groupe Indépendance» a pris la ferme décision de se déterminer pour contribuer à la réhabilitation et à la rénovation de la diplomatie sénégalaise, de ses valeurs, de ses principes fondamentaux, de son image, de son aura et de sa crédibilité.

    «Le Groupe Indépendance» est disposé à travailler avec les autres groupes existants ou en formation, avec l’Union des Conseillers des Affaires Etrangères l’Amicale des Chanceliers et l’Association des Anciens Ambassadeurs de la carrière, aux mêmes fins, pour une diplomatie rénovée et revitalisée, saine, «dé-privatisée», indépendante et équilibrée, au service de l’intérêt national commun. «Le Groupe Indépendance» lance un appel à tous les énarques pour créer un front commun pour défendre l’Etat et la République pour lesquels nous avons été formés.
    Nous, «Le Groupe Indépendance», continuerons à travailler sans nous laisser divertir et intimider. Le site web du Groupe est actuellement en construction en vue de recevoir les contributions des professionnels du métier et des autres personnes-ressources soucieuses de l’intérêt national. Notre forum de dialogue en ligne reste ouvert.

    Toute atteinte à l’un d’entre nous sera considérée et traitée comme une atteinte au Groupe dans son ensemble. Nous ne recherchons aucun privilège, aucune faveur ni avantage. Nous ne cherchons à négocier avec personne sur les questions soulevées dans cette 1ère déclaration. Nous sommes et demeurons des fonctionnaires et anciens fonctionnaires de conviction dévoués à la cause nationale. Notre seul crédo : la défense, la protection et la promotion de l’Institution diplomatique nationale.


    PiccMi.Com - La Rédaction

     

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