• Les plus hautes autorités du régime n'envisagent pas le rejet de la candidature de Wade

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 12:19

    Les plus hautes autorités de l'Etat n'envisagent à aucun moment que la candidature du président Wade puisse être invalidée par le Conseil constitutionnel. C'est la raison pour laquelle, aucun plan B n'a été concocté par le régime en place en cas de faux bond.


    Les plus hautes autorités du régime n'envisagent pas le rejet de la candidature de Wade
     
     
    Commentaire de cette autorité du gouvernement : "Ce n'est pas possible d'invalider cette candidature, nous avons bien travaillé sur le dossier. Tout se passera bien". A tous ses visiteurs, le président Wade sort la Constitution et indique que c'est l'opposition qui fait fausse route. Le premier a avoir sonné l'alterte a été Pape Diop, le président le rassura. Ensuite, plusieurs dignitaires du régime se sont entretenus avec le Chef de l'Etat qui leur a répondu qu'il est en droit de se présenter.
    affairebi.com

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  • Sokhna Aidara sur son divorce d’avec Waly Seck : « C’est faux ! »

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:17

     

    LERAL.NET - Sokhna Aidara est très remontée contre ceux qui véhiculent des informations sur son prétendu divorce d’avec Waly Seck. Le mannequin a confié à son parrain, Mansour Dieng que la lune de miel suit son cours et que Waly Seck n’est pas aussi irrespectueux de son père pour se séparer d’elle une semaine après leur mariage.

     

    Sokhna Aidara sur son divorce d’avec Waly Seck : « C’est faux ! »
     
     
    Le patron du Magazine Icône vole au secours de sa filleule et fait part d’un entretien téléphonique qu’il a eu avec cette dernière. Selon Mansour Dieng, Sokhna Aidara et Waly Seck n’ont pas divorcé et se la coulent douce dans un endroit tenu secret. C’est en tout cas ce que lui a confié la désormais belle-fille de Thione Seck.

    Cette dernière a dit à son parrain que Waly Seck n’ose pas défier l’autorité de son père pour mettre un terme à leur mariage. « Waly respecte trop son père pour commettre une pareille bêtise de faire un mariage éclair », croit-elle savoir.

     


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  • El hadj Diouf encore El hadji toujours El hadji Diouf : « je n’irai pas répondre à ces rigolo »

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:40

     

    LERAL.NET - Appelé à comparaitre ce matin devant la commission de discipline de la fédération Sénégalaise de football suite aux propos attentatoires contre certains responsables football le bad boy soutient qu’il ne compte pas répondre à cette convocation avant de traiter a ses derniers e rigolos.


    El hadj Diouf encore El hadji toujours El hadji Diouf : « je n’irai pas répondre à ces rigolo »
     
     
    "Pourquoi aller répondre à une convocation dont je n’ai pas reçu de papier qui le certifie", déclare El hadji Diouf. Selon le double Ballon d’or Africain il est prêt à répondre si toutefois les dirigeants lui donne une convocation mais toutefois est il que Diouf doit quitter le pays et ne compte pas revenir pour des histoires de conneries mieux il soutient qu’il n’a rien n’à se reprocher et traite même les responsables du football de rigolos.

    Moussfa

     


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  • Serigne Modou Kara demande à Wade de ne pas se représenter et de mettre fin aux fonctions de Karim Wade

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 11:27

     

    LERAL.NET - S’il ne dépendait que de Serigne Modou Kara Mbacké, Wade ne se représenterait pas en 2012. Le guide du Mouvement pour l’Unicité de Dieu a donné sa position sur la candidature tant controversée du président de la République.


    Serigne Modou Kara demande à Wade de ne pas se représenter et de mettre fin aux fonctions de Karim Wade

     

     

     

     

    Et Noreyni exhorte à travers un communiqué parvenu à la rédaction de Leral.net « fois le Chef de l’état de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle ». Ce n’est pas la seule requête faite par le guide mouride. Karim Wade n’a plus droit aux affaires, si l’on en croit Serigne Modou Kara qui demande à Wade « de mettre un terme aux fonctions du ministre d’état Karim Wade, car la république a parlé et le droit est dit ».

    Par ailleurs, Serigne Modou Kara qui préside aux destinées du PVD a fait part du souhait de certains guides religieux de le voir participer à la prochaine élection présidentielle, pour que le troisième pôle qui est celui de la vérité puisse voir le jour. Mais le guide du mouvement mondial pour l’unicité de Dieu « souhaiterait que cette candidature soit l’émanation d’une expression populaire par l’organisation d’une grande marche blanche, avec la participation de 313.000 personnes vêtues de blancs ainsi que de 7.000 à 12.000 colombes, qui se terminera au stade Léopold Sédar Senghor.» Pour édifier plus d’un sur sa candidature, le marabout tiendra prochainement une conférence de presse.

    Sur un autre régistre, Serigne Modou Kara n’a pas manqué de mettre en garde le mouvement Y’en a marre qu’il accuse de corrompu à la solde de « certains hommes politiques et culturelles qui appartiennent à des loges maçonniques, dont le but avoué est de ternir l’image des religieux alliant amalgame, intoxication, banalisation et désinformation le tout pour créer la confusion dans l’esprit des sénégalais.»


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  • Quelques corrections et suggestions grammaticales à l’attention de Karim Wade

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 08:38

     

    « Une vie d’écriture m’a appris à me méfier des mots. Ceux qui paraissent les plus limpides sont souvent les plus traitres ». C’est par cette grande leçon de prudence et de circonspection que l’éminent journaliste et écrivain libanais, Amin Maalouf, commence son essai intitulé Les Identités meurtrières. Si Karim Wade l’avait lu avant de brûler ses vaisseaux en « parlant » aux Sénégalais par écrit, à défaut de pouvoir leur parler dans leurs langues, il aurait dû lire, relire et se faire lire sa lettre avant de la publier. Je passe sur le canal choisi qui est a priori symptomatique d’un aveu d’échec. Comme il le dit lui-même dans un style répétitivement rebutant qui restitue douloureusement une gradation, on a « tout vu, tout lu et tout entendu [certainement sur lui] pendant ces dernières années, ces derniers mois, ces dernières semaines et ces derniers jours ». Il a fallu personnellement que je lise cette lettre au style amphigourique pour me convaincre véritablement de la ringardise de « l’homme public » présenté par son père sous les traits d’un génie. Mais ce n’est pas le père qui donne la grâce d’un « cœur intelligent ». Alain Finkielkraut rappelle que le roi Salamon n’arrêtait pas de supplier l’Éternel de la lui accorder. D’ailleurs, les véritables mesures du génie de l’homme, précise Lamartine en parlant du Prophète Mohamed (PSL), résident dans « la grandeur du dessein, la petitesse des moyens et l’immensité du résultat » qui, malheureusement dans le cas de Karim Wade, sont littéralement faussées par le bas projet dont il est suspecté (succéder à son père), le gigantisme des moyens qui lui sont donnés ( des centaines de milliards) et la médiocrité de sa performance (coupures d’électricité persistantes, infrastructures défectueuses, et j’en passe).


    Quelques corrections et suggestions grammaticales à l’attention de Karim Wade

     

     

     

     


    Sans entrer dans le débat polémique et politicien de la modalité aléthique de certains propos contenus dans la lettre, je voudrais juste livrer ici quelques solécismes et autres incorrections. On s’apercevra en même temps, dans une perspective qui emprunte à la psychanalyse, du caractère déloyal de l’écriture (ici la lettre) envers son auteur (Karim Wade) qui, « s’il ne veut pas (consciemment) se dévoiler, révèle ce qu’il désire (inconsciemment) dévoiler; elle [l’écriture] en dit toujours plus loin que ne le croit celui qui écrit, tant l’inconscient, à la faveur d’une page blanche comme d’un divan, est bavard ». Il y a donc un important effet de réel qui se cache dans l’écriture (plus exigeante, du reste, que le code oral) dont l’impact semble être ignoré par cet « homme public » encore clairsemé. Je lui demande de méditer ces mots de Philippe Hamon qui l’aideront, à coup sûr, à veiller sur l’image de son langage et de sa langue : « la parole elle-même explique et ‘’pose’’ le personnage qui la tient. La parole est donc non seulement véhicule du documentaire sur le monde […], mais document sur la [personne], une tournure, une locution, un argot, une théorie, une confession renseigne, par son contenu comme par sa forme même, sur le personnage qui l’assume, contribue donc à le situer, à classer ce dernier socialement, professionnellement, psychologiquement, biologiquement : le latin signale le prêtre, l’argot l’ouvrier, le terme technique le savant, le ‘’mot’’ le mondain, le babil l’enfant ». Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir, à la lecture des incorrections ci-dessous, lequel de ces niveaux de langue soulignés par Hamon utilise, dans sa lettre, notre Ministre d’État à la longue titulature.
    De réels problèmes avec la ponctuation.

    Permettez-moi de faire un rappel au Ministre, comme j’en ferai très souvent dans ce texte, que la ponctuation a une portée interactive entre l’auteur et le lecteur: elle permet à l’un de construire du sens que l’autre doit saisir dans un rythme soutenable. C’est dire que des entorses fréquentes portent atteinte à l’idée (de l’auteur) et/ou à la compréhension et au souffle (du lecteur). À ce propos, l’abbé Girard nous dit dans Les vrais principes de la langue française : « La ponctuation soulage et conduit le lecteur. Elle contribue à l’honneur de l’intelligence […] Elle remédie aux obscurités qui viennent du style ».

    La lettre de Karim Wade ne manque pas de dommages. Elle témoigne d’une réelle méconnaissance du bon usage des signes de ponctuation. Ku wax féñ, dit-on en wolof. On aurait mis dans le dos de la saisie deux ou trois signes de ponctuation mal placés, mais avec leurs mésusages fréquents et les autres fautes notées ça et là, j’ai difficilement résisté à la tentation de lui donner à la fois une leçon de modestie et de grammaire. Nous savons tous que, pour l’amour et l’importance qu’il accordait à la langue française, le Président Senghor (un véritable homme d’État) n’hésitait pas à convoquer dans son palais un journaliste ou un Ministre pour des exercices de style et de correction syntaxique. Pour donner encore à Wade père l’opportunité de perpétuer la mémoire de son prédécesseur – ce qu’il a fait à plusieurs occasions avec en dernière date le FESMAN –, commençons par les virgules mal placées.

    « Jamais dans l’histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. »

    Il faut dire au Ministre d’État Karim Wade que dans cette phrase sa deuxième virgule (après « n’a reçu ») est fautive. Sauf dans le cas d’une apposition explicative ou d’une proposition incise – ce qui n’en est pas un dans sa phrase –, sa langue maternelle n’accepte pas que le verbe soit séparé de son complément d’objet direct par une virgule. Au-delà, il y a à travers la topicalisation (articulation entre un terme posé en tête et le prédicat qui le suit) du syntagme initial renforcé par l’adverbe de temps « jamais » (employé ici avec un sens négatif) une réelle volonté de se distinguer du commun des Sénégalais. Mais « la singularité est dangereuse en tout », disait Fénelon, puisqu’elle « n'est un mérite que pour ceux qui n'en ont pas un autre. » (Proverbe chinois). Pour revenir au chapitre des virgules de trop, analysons encore la phrase suivante :

    i[«Si cette idée a continué de prospérer […], c’est parce qu’elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par des journalistes,- véritables machines de guerre contre ma petite personne.» ]i

    Ici, le tiret qui exprime une incise située en fin de phrase pour préciser les « acteurs politiques » et les « journalistes » auxquels il fait allusion ne peut en aucune manière être précédé par la virgule qui remplit la même fonction grammaticale. Il y a donc redondance syntaxique. Bien plus, dans les phrases suivantes, ni la longueur et le rythme ni la disposition syntaxique n’imposent l’usage des virgules dont la suppression permet d’alléger la construction et de faciliter au lecteur, surtout dans la première phrase, la saisie sans rupture du parallélisme antithétique qu’il cherche sans doute à faire ressortir :

    « J’ai choisi la difficulté, en refusant le scénario de la facilité. J’ai accepté les missions qui m’ont été confiées jusque-là, pour avoir l’opportunité de mieux servir mon pays. »

    À travers l’emploi des signes de ponctuation dans sa lettre, Karim Wade montre de la difficulté à garder, jusqu’au terme de sa phrase, la continuité et la cohérence que requiert toute construction syntaxique réfléchie. Dans la série des phrases impératives suivantes, rien ne justifie le point qui termine la dernière phrase :

    « Cette confusion doit finir ! Cette intoxication doit s’arrêter ! Cette injustice doit cesser. »

    De la même manière, il y a une certaine discontinuité dans l’usage en mention qui apparaît dans la phrase ci-dessous où les guillemets qui frappent le mot « condamné » doivent s’étendre à tous les autres mots (« sanctionné», « entendu », « jugé » « procès ») pour qu’il puisse avoir de la cohérence dans la métaphore victimisante du jugement sans présomption d’innocence (« procès sans défense » et « sans recours ») qu’il cherche à filer :

    ʺ Impitoyablement, je suis sanctionné sans être entendu, jugé dans des procès sans défense, « condamné» sans recours possible.ʺ

    Je vais terminer sur l’emploi inapproprié de signes de ponctuation par ce dommage que Karim Wade cause à son père. Pour parler du combat politique de ce dernier, il entame comme suit une série de phrases nominales à valeur explicative malheureusement introduite par un point qui, à vrai dire, occulte les mérites de son père par delà la rupture syntaxique qu’il introduit dans la construction de la phrase (le point marquant toujours une pause forte):

    « Comme vous le savez, le Président de la République Me Abdoulaye Wade est habité par la passion du Sénégal et ne respire que par l’Afrique et plus généralement pour la paix. Plus d’un quart de siècle de combat pour l’approfondissement de la démocratie et pour la conquête des droits individuels et collectifs. Plus d’un quart de siècle pour la liberté d’expression et pour la transparence des élections. »

    Il faut ici lui dire que ce sont les deux-points qui conviennent (à la place du point placé après le mot « paix ») pour refléter les liens sémantique et syntaxique qui existent entre les deux énoncés. Mieux, le sujet « Abdoulaye Wade » devait être repris par un pronom personnel puisque les propositions coordonnées n’ont pas la même forme grammaticale. Cela présenterait l’avantage de désambiguïser la phrase en évitant la coordination sur le même axe syntagmatique de deux propositions dont l’un est de sens positif et l’autre de sens négatif.

    Des constructions lourdes et alambiquées

    La première construction malheureuse à avoir attiré mon attention est la suivante :

    « Je me dois d’autant plus de le faire que tout un chacun sait que je suis la cible d’attaques profondément injustes. »

    Il y a une confusion manifeste de sens de la part du Ministre d’État entre « d’autant plus que » et « d’autant plus…… que ». Je lui rappelle que le premier, qui convient le mieux dans sa phrase, s’emploie (tout comme « d’autant moins que) dans le cas où il n’y a pas comparatif dans l’autre membre. Voilà ce qu’il doit écrire plus correctement :

    « Je me dois de le faire d’autant plus que tout un chacun sait que je suis la cible d’attaques profondément injustes. »

    Lourde et fautive, la construction suivante l’est aussi:

    « De ma présomption d’innocence, on s’en passe automatiquement. »

    Je concède au Ministre, sous bénéfice d’inventaire, qu’il sait que le pronom adverbial « en » s’emploie, pour assurer une reprise anaphorique, dans le cas d’un verbe toujours suivi de la préposition « de ». Mais je ne peux pas manquer de constater qu’il ignore que son emploi appelle automatiquement la suppression de la préposition. Pour ne pas reprendre l’expression « se passer de » dont l’emploi pose problème dans le contexte de cette phrase, je donne les exemples suivants pour illustrer ce que je viens de dire. On peut dire « Ces affaires, je ne m’en occupe pas », mais on ne peut dire « De ces affaires, je ne m’en occupe pas ».

    L’image syntaxique par laquelle le Ministre quitte les Sénégalais dans sa lettre est encore triste et alambiquée. Sa phrase conclusive répète six fois la conjonction « et » dans une longue énumération exclusive d’un certain type de citoyen (les tortueux, les froussards, les paresseux, etc.) qu’il finit par réintroduire par la faute d’une contradiction malheureuse. Relisons ce qu’il a écrit :

    « En conclusion, il nous faut renouveler notre ambition pour le Sénégal, en compagnie de citoyens simples et droits, courageux et travailleurs, issus des centres urbains, de la banlieue et des zones rurales et avec tous les millions d’hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d’amour et de passion pour notre cher Sénégal. »

    Nous savons que la conjonction « et » exerce une fonction connective au sein d’une expression complexe où elle apporte une information nouvelle tout en clôturant une série énumérative. Ceci n’est pas le cas quand le Ministre termine par « et avec tous les millions d’hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d’amour et de passion pour notre cher Sénégal » qui renferme une valeur plus conclusive qu’additive. C’est pour lui dire que c’est la conjonction « donc » qu’il faut à la place du « et » pour conférer à son énoncé la valeur de reprise synthétique qu’il exprime maladroitement. Que dire aussi du sémantisme du verbe « renouveler » ? S’agit-il de faire du nouveau avec de l’ancien, de faire de nouveau ou de remplacer une chose usée, altérée par une chose semblable ? Il s’y ajoute, sur le plan du sens et de la logique, que les types de citoyens disqualifiés implicitement par le Ministre peuvent aussi nourrir de l’amour et de la passion pour leur pays. En plus, il y a un mélange de genres dans l’énumération suivante symptomatique (au sens althussérien du terme) des pratiques clientélistes et des coteries partisanes au sommet de l’État qui ne sont pas loin de ce que le Ministre d’État (« simple » et « droit » ?) reproche à certains de ses concitoyens :

    « Qu’on perde un marché public, une position, une faveur, un privilège, un titre, une fonction, aussitôt l’on me rend responsable. »

    On ne peut pas mettre sur le même axe paradigmatique, au nom de l’exigence de rigueur qui doit guider toute énumération, l’attribution d’un « marché public » (qui doit obéir à des critères objectifs relatifs à la loi sur le code des marchés) et la « faveur », le « privilège », « la position » qui relèvent de catégories purement subjectives. D’une confusion syntaxique, le Ministre passe allégrement à une confusion des rôles. Est-ce parce qu’on attribue les marchés publics de la même manière qu’on accède à ses « positions » de privilège? En tout cas le rapprochement est troublant tout autant que les incohérences notées dans les pronominalisations que je vais analyser dans ce qui suit. Mais auparavant, j’aimerais revenir sur une remarque précédente pour dire que cet énoncé me donne encore raison d’avoir mis sous bénéfice d’inventaire la bonne compréhension que le Ministre a du fonctionnement du pronom adverbial « en ». On conviendra avec moi que l’expression « rendre quelqu’un responsable » est toujours suivie de la préposition « de ». Par conséquent, il est plus correct, du point de vue grammatical, de dire « aussitôt l’on m’en rend responsable ». Mais du point de vue sémantique, il est clair que cette dernière expression est inappropriée ici et qu’il convient plutôt de dire « aussitôt l’on m’en tient responsable » pour mieux faire ressortir la charge accusatrice.

    Des incohérences troublantes et des confusions dans les reprises anaphoriques

    Le rappel s’impose encore ici : les pronoms de reprise ont une valeur anaphorique et leur pertinence se justifie dans la possibilité de retrouver, sans ambigüité, leurs antécédents dans le segment cotextuel antérieur. Prenons l’énoncé suivant pour nous faire une première idée des reprises anaphoriques fautives de notre Ministre d’État :

    « Avec mes collaborateurs et fort de l’expertise nationale et internationale, nous sommes toujours partis de rien, pour aboutir à ce que l’on voit. »

    L’expression « avec mes collaborateurs » exprime un accompagnement, elle ne peut pas être suivie de « nous » ici. Il y a deux formulations correctes possibles : « Avec mes collaborateurs […], je suis ….. » ou bien « Mes collaborateurs et moi sommes ….. ». Ce sont des incohérences de cette nature dans les reprises anaphoriques qui occasionnent, comme dans la phrase ci-dessous, le passage cavalier d’un « je » à un « nous » sans aucune logique dans la construction :

    « Systématiquement, je suis l’objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout. »

    Le courage (moralement) et la logique (grammaticalement) voudraient que la reprise soit assurée par une occurrence du « je ». Mais l’irruption du « nous » me paraît une sorte de refuge qui tente d’élargir le sentiment de victimisation qui parcourt toute sa lettre. Ce « nous » est tellement troublant qu’on peut y voir, par le biais d’une « lecture symptomale », l’expression de son subconscient. Déjà inclus dans ce « nous », ne pense-t-il pas aux deux autres entités du trio familial (la sœur et la mère) en parlant de ceux qui sont « à peine ou pas du tout » connus des Sénégalais ? En tout cas ses brillants collaborateurs, eux, sont très bien connus pour les preuves qu’ils ont déjà faites et qui forcent le respect (je pense à Boubacar Camara, Abdoulaye Racine Sy, Madior Sylla, etc.). En plus, je ne vois encore nulle part où ces derniers font l’objet d’« attaques hallucinantes » de la part de leurs concitoyens. Tout autrement, si le Ministre pense conférer à ce pronom le sens d’un « nous » de majesté, il donne encore à voir l’expression regrettable d’un égo démesuré. Tout cela est pour montrer que, de toute manière, ce « nous » est lourd de conséquence grammaticale et de préjudice moral. Il installe notre Ministre d’État dans une posture inconfortable qui montre, si besoin en était à nouveau, à quel point sa lettre est dommageable à tout point de vue.

    Incapable à l’oral et inapte à l’écrit, que reste-t-il à Karim Wade ?

    Abdoulaye DIOUF
    Docteur ès Lettres
    Stagiaire postdoctoral
    à l'Université du Québec à Montréal


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  • Garage Benteigne : Souleymane Ndéné Ndiaye baptise son…cheval en grandes pompes

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 09:28

     

    LERAL.NET - Pour le baptême de son cheval, le Premier ministre a sorti les gros moyens.

    Garage Benteigne : Souleymane Ndéné Ndiaye baptise son…cheval en grandes pompes

     

     

     

     

    A Garage Benteigne, on ne parle que du Premier ministre. Qui, selon l’Observateur a fêté en grandes pompes la venue au monde de son cheval qu’il a baptisé Bour Sine le 19 juin dernier. Pour la circonstance, le chef de gouvernement aurait égorgé un taureau qui sera transformé en méchoui que les pontes du régime qui ont assisté à la cérémonie ont dégusté. De la boisson, il y’en avait à gogo. Mais les habitants de ce village situé à quelques kilometres de Mbour où Ndéné a une ferme qui comte des animaux de toutes sorte n’en reviennent pas leurs yeux. Ce d’autant plus que le village manque de tout. L’électricité, l’eau et des infrastructures sanitaires dignes de ce nom.


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  • Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)

     

    Mercredi 20 Juillet 2011 - 10:45

     

    LERAL.NET - Le combat de tous les dangers est lancé. Ça promet du coté des deux lutteurs ; hier Balla Gaye 2 et Mouhamed Ndao Tyson ont livré un face to face très chaud au stade Iba Mar Diop pour le compte de leur combat du 31 JUIELLET.

     

     

     
     
    Les deux lutteurs ont affiché hier un état de forme qui promet un combat agréable aux yeux des amateurs. Si le leader de la génération Boul fallé annonce déjà la fête à pikine et Kaolack le fils de Double Less toujours égale à lui à même à remporté la bataille psychologique en mettant Tyson dans tous états et ce dernier a fini par bouder la séance.

    De toute façon le compte à rebours à commencé et seul le 31 Juillet nous édifiera sur ce combat où certains parlent de revanche tandis que d’autre parlent de « door doorat » mais wait and see.

    Moussfa

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)
     

     

    Balla Gaye 2 déstabilise Tyson qui perd le contrôle (Vidéo)

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  • Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !

    « Un opposant, membre de Bennoo, nous a remis 50 millions et une voiture 4x4 »


    • « Un célèbre chanteur de Mbalax nous a donné beaucoup d’argent et des moyens logistiques »
    • « Quand j’ai dit à Thiat que je voulais quitter le mouvement, ils m’ont proposé 2 millions pour acheter mon silence »
    • « Lors de notre marche du 19 mars, Bouba Ndour nous avait proposé du matériel de sonorisation »
    • « Quelqu’un du régime qui travaille au palais a donné beaucoup d’argent au groupe »


    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
     
    Seule la vérité est révolutionnaire. Pour ceux qui en doutaient, « Y en a marre » est une machination orchestrée par de jeunes rappeurs assoiffés d’argent, qui profitent de la conjoncture pour abuser la confiance du Peuple sénégalais. ‘’Requin’’, qui a passé cinq années de sa vie en prison avant d’être acquitté, déballe tous les grands et les petits secrets du mouvement « Y en a marre », qui est, en réalité, une nébuleuse. Qui est ce chanteur qui a offert 2 millions de F Cfa aux jeunes pour déstabiliser le régime et se positionner politiquement ? Comment les « voyous de la République » bernent les filles avec la voiture reçue d’un célèbre opposant qui a donné au mouvement 50 millions de F Cfa ? Pourquoi les rappeurs sérieux de ce pays se sont-ils démarqués de la démarche de la bande à Fou Malade ?

    - Le Messager : Vous faisiez partie du mouvement « Y en a marre ». Comment avez-vous intégré le groupe ?

    - Un beau jour, Simon m’a appelé pour m’informer de leur intention de célébrer l’anniversaire de la mort du rappeur Bourba Dlolof (décédé l’année dernière). Ensuite, Kilifeu, Thiat et Fadel, sont venus nous rejoindre au studio de Simon pour les enregistrements. C’est de là qu’ils m’ont, pour la première fois, parlé de leur volonté de mettre sur pied un mouvement qui s’appelle « Y en a marre ». Ils comptaient sur moi parce que je suis influent dans la banlieue grâce à mes actions en faveur des prisonniers et des repris de justice. Je leur ai demandé quels sont les objectifs poursuivis par ce mouvement. Ils m’ont dit que c’est pour lutter contre les coupures d’électricité, contre la pauvreté et le chômage, essentiellement.

    C’est ainsi que je me suis engagé en leur soulignant que s’ils dévient le mouvement de sa trajectoire, je me retirerai purement et simplement, en sensibilisant les populations sur une éventuelle trahison. Mais je m’interrogeais en mon fort intérieur, n’arrivant pas à comprendre pourquoi ils n’ont pas impliqué les grands noms du « Hip Hop » comme Matador, Awadi, Carlou Di, Cheka Babs et Bibson, dans leur démarche. Alors que ces derniers sont des rappeurs très connus du grand public. Il n’y avait que Fou Malade, Thiat, Kilifeu, Simon et Doudou Cinquième. Je leur ai précisé que si tous les rappeurs précités ne sont pas impliqués, on dira qu’il s’agit d’un « Deal » monté de toutes pièces pour berner la nation. Ils m’ont rétorqué qu’ils sont en discussions avancées avec les autres. Un dimanche, on m’a convoqué en réunion aux Parcelles assainies, à Dior chez Fadel Barro. Après, ils ont voulu tenir une conférence de presse. Partout où nous allions, la Police venait pour nous disperser. C’est ainsi que j’ai appelé Alioune Tine sur son portable, puisque j’avais son numéro. Quand nous l’avons joint, Alioune Tine nous a passé sa secrétaire pour qu’on organise la conférence dans ses bureaux. Sa secrétaire hésitait. On a choisi un autre lieu, à défaut de pouvoir tenir la rencontre au Just For You. C’est après le succès de cette conférence que des opposants ont commencé à nous appeler. Ils nous encourageaient en nous disant que « Y en a marre » est un bon concept pour bouter dehors le régime de Wade.
    -
    - Quel était, précisément, votre rôle dans le mouvement ?

    - Mon travail consistait à sensibiliser les habitants de la banlieue. C’est ainsi que j’ai commencé à présider le montage de plusieurs cellules. La première à être montée est celle de la banlieue. Les gens ont adhéré en me disant : « Requin, tout ce que tu entreprends emporte notre adhésion, sans pré-conditions. J’ai fait appel à quelqu’un qui s’appelle Cheikhou pour qu’il coordonne la cellule. Pour la tenue de notre première réunion, c’est ce même Cheikhou qui a acheté des cacahuètes et le thé. Au début, les gens étaient hésitants. Ils se disaient que ce n’était pas sérieux, puisque Thiat et Fou Malade ont une réputation de dealer. Ils disaient que ces deux-là n’aiment que l’argent, qui est la trame de leur vie. Je les ai rassurés en leur affirmant que tant que je serai là, personne ne les roulera dans la farine. Notre première opération « Set-Sétal » a consisté à brûler les ordures et à lutter contre les inondations. « Y en a marre » a promis aux populations de décrocher des partenariats pour lutter contre les saletés et les inondations. Un grand chanteur de Mbalakh a donné deux millions (2.000.000) de F Cfa pour cette opération. Un opposant très populaire a ‘’dégainé’’ 1.500.000 F Cfa. Ce qui fait un total de 3.500.000 F Cfa. C’est le début des magouilles, l’appétit venant en mangeant. Fadel Barro qui gère l’argent, dépense 400.000 F Cfa et me cache la destination du reste du pactole. Il parle directement à Cheikhou, qui est très engagé et très sérieux, alors que c’est moi qui l’ai mis en rapport avec ce dernier.
    -
    - Comment pouvez-vous prouver de telles accusations aussi graves ?

    - J’étais dedans et aucun détail ne m’échappe. Je peux appeler tout de suite Cheikhou pour confirmer tout ce que je raconte. Au moment où je vous parle, lui non plus ne fait plus partie de « Y en a marre ». Les populations disent que la première personne qui entre à Niaty Mbar pour parler de « Y en a marre », elles vont le « mariner ». Personne n’a le droit d’abuser de notre confiance. Quand Fadel a voulu se jouer de moi avec le reste des 3.500.000 F Cfa, Fou Malade qui était très fâché contre ses pratiques insidieuses, l’a engueulé. Une journaliste du quotidien « L’Enquête » qui était présent, peut en témoigner. Puisqu’elle était venue couvrir l’évènement pour son journal. Fou Malade ne pouvait pas comprendre qu’on donne 3.500.000 F Cfa et qu’on ne dépense que 400.000 F Cfa. Je lui ai fait comprendre le deal.
    -
    - Pourquoi avez-vous caché toutes ces informations au peuple que vous prétendez défendre ?

    - Parce qu’on commençait à avoir de la cote auprès des populations. Les enjeux étaient énormes, de même que la pression. Certains animaient des rassemblements à Louga, d’autres à Mbacké et moi je m’occupais de la banlieue. C’est ainsi qu’on a convoqué toutes les cellules des régions pour la manifestation du 23 juin contre le projet de loi devant instituer le ticket présidentiel. Le jour du 22 juin, quand on arrêtait Fou Malade et Thiat, je n’étais pas sur place. Par contre le 23 juin, j’ai dirigé le mouvement pour faire libérer nos camarades arrêtés au Commissariat central, parce que la cause que nous défendions était noble. Ce jour-là, quand Tanor est venu vers nous, c’est moi qui l’ai nargué en lui disant que notre démarche n’était pas politicienne. Fadel Barro vend des Tee-Shirts aux jeunes manifestants à raison de 7000 F Cfa l’unité. Je lui ai dit : « mais Fadel, tu es fou ou quoi ? Parmi ces jeunes, il y a des délinquants. Ils n’ont pas d’argent et si tu leur demandes d’acheter ces Tee-shirts à 7 000 F Cfa, ils pourront être tentés d’agresser de paisibles citoyens pour avoir le prix. Et cela pourra se retourner contre nous ; car si on les arrête, ils vont nous balancer aux flics. C’est ainsi que j’ai proposé aux jeunes de prendre leurs propres tee-shirts et de les peindre aux couleurs du slogan « Y en a marre ». Je leur ai demandé de ne commettre aucun acte de vandalisme, de se limiter à dénoncer le fameux projet de loi. Top Fm a annoncé la nouvelle de mon arrestation en me confondant avec Simon. En réalité, j’avais échappé à la Police alors que j’étais activement recherché. Une fois de retour au siège, aux Parcelles Assainies, après la libération de Thiat et de Fou Malade, un célèbre « Gordjigen » (homosexuel) qui est l’émissaire d’un homme bien connu, est venu nous servir des sachets d’eau et des sandwichs. Il disait que son boss voulait appuyer le mouvement. J’étais ébahi, je n’en revenais pas. J’ai alors demandé aux gars comment un « pervers » peut-il nous fréquenter. Ils ont répliqué en disant que cet homosexuel est un citoyen et qu’il est libre de rejoindre le mouvement. Par la suite, le chanteur de Mbalakh dont je parlais est venu solliciter une autre rencontre avec « Y en a marre ». En allant à sa rencontre, ils m’ont dit que je ne pouvais pas partir avec eux. J’ai flairé un deal. En réalité, le mouvement a pris une autre tournure après le succès enregistré le 23 juin dernier.
    -
    - Quel est le nom de ce chanteur ?

    - Je dirai son nom à l’occasion de ma prochaine sortie… Il y a d’autres révélations plus graves à faire. Pour continuer, je leur ai demandé de prendre une partie de l’argent généré par les ventes pour financer les jeunes du mouvement qui sont très pauvres, en ouvrant des boutiques. Je rappelle que les ventes de tee-shirts pouvaient rapporter jusqu’à 600.000 F Cfa par jour. « Nous avons l’intention de conduire des 4x4 et de mener une vie de luxe. Il ne faut pas être pressé. On aura beaucoup d’argent d’ici peu, avec le succès », c’est ce qu’ils m’ont répondu. J’ai dit : OK, comme il s’agit de deal, je n’ai plus rien à faire avec eux. Ma désillusion était grande. Je commence à réaliser pourquoi Matador, Awadi, Bakhaw, Bibson et les autres n’ont pas intégré le mouvement « Y en a marre ». Ces derniers m’ont toujours déconseillé de rouler avec ces gens. Mais si je n’avais pas participé, je ne pourrais pas aujourd’hui raconter tout ceci.
    -
    - En venant ici (Ndlr : l’entretien a été réalisé dans un quartier de la banlieue), vous avez dit qu’on leur a offert une voiture 4x4.

    - C’est un célèbre opposant qui nous a offert cette voiture 4x4 et 50 millions de F Cfa. Un jour, je révélerai son nom. Puisqu’il a promis de donner deux autres 4x4. J’avais compris que la voiture nous a été offerte pour les besoins du mouvement. Entendez la cause du Peuple. Mais un jour, j’ai trouvé une fille dans la bagnole en train de fumer. J’ai jeté dehors cette garce, qui était la petite amie d’un membre influent de « Y en a marre ». Mes camarades sont intervenus pour me reprocher d’avoir été dur envers elle. « Requin, tu es fou, tu risques de casser le mouvement ! », m’ont-ils dit. « Je l’ai seulement chassée de la voiture », ai-je répondu. Les gars ont soutenu que cette fille est leur petite amie et que je n’ai pas le droit de la traiter de la sorte. Ensuite, ils m’ont demandé si je voulais casser le mouvement. Je leur ai dit que non, mais que je n’accepterai pas que l’on fasse un détournement d’objectif du mouvement. Je ne peux pas avoir fait tout ce travail de mobilisation et cautionner ensuite de tels actes. Ces derniers jours, un opposant de Bennoo a donné 50 millions Cfa aux leaders du mouvement. Ils savent de quoi je parle. Il a clairement averti, disant qu’il ne voulait pas être connu. La même personne a promis de remettre deux voitures 4x4 au groupe. Quand j’ai demandé ma part, ils m’ont demandé d’attendre l’autre tranche, qui devra être décaissée sous peu. Non contents de m’avoir floué, ils me proposent de réinvestir la banlieue et de récupérer les cartes nationales d’identité des jeunes. J’ai alors menacé de me retirer si de telles pratiques ne cessaient pas. Je leur ai même dit que j’allais faire des sorties dans la presse ; ils m’ont dit « fais pas le con, cela fait longtemps que nous sommes dans le Rap et nous n’avons absolument rien. C’est le moment ou jamais de percer ». Je rappelle que lors du Fesman, ils avaient tous fait des prestations. Nous tous été payé à hauteur d’un million huit cent mille francs (1 800 000 F Cfa). Awadi avait même clairement déclaré à la radio que c’est Fou Malade qui avait reçu en premier son chèque. Pourquoi alors ce jour-là, ils ne sont pas montés sur scène pour dire : « Y en a marre » ? Je ne suis ni avec Wade, ni avec Niasse, mais il n’est pas normal que des opposants nous instrumentalisent en nous donnant de l’argent. Au moment où je vous parle, il y a deux membres du mouvement à qui on a donné deux terrains.

    Où se trouvent ces terrains ?

    Ces terrains sont à Diamniadio. Il y a un autre membre du groupe qui avait du mal à se payer un taxi et qui négocie aujourd’hui un terrain à 8 millions. Quand il marchandait le terrain, j’étais avec lui. Lorsque je l’ai questionné sur l’origine de l’argent, il m’a répondu : « Ici, tout est affaire de deal ». Actuellement, les mères de certains enfants qui ont été arrêtés, m’appellent pour que je fasse quelque chose. Puisque c’est moi qui avais poussé ces jeunes à intégrer le mouvement… je dois dire que j’ai même créé un autre mouvement qui s’appelle « Anti-Y en a marre ». Je rappelle que le 19 mars denier, pour la préparation de notre marche, Bouba Ndour s’était approché de nous pour nous donner un matériel de sonorisation. Il m’avait contacté pour me féliciter du travail que j’accomplissais. Je lui avais alors dit de faire attention, car il y avait des choses qui ne m’inspiraient pas confiance. Voilà, j’ai appelé Kilifeu et Thiat pour leur dire que je ne fais plus partie de « Y en a marre ».

    Ils font pression sur moi depuis quelques jours et m’ont proposé deux (2) millions. Histoire d’acheter mon silence. C’est quand ils ont eu vent de ma sortie qu’ils sont allés à la Tfm pour sensibiliser les gens, afin qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales. C’est Bouba Ndour qui démarche tout cela. Ils ont obtenu des visas pour les Etats-Unis parce qu’ils vont organiser un festival dans quelques semaines. Là aussi, ils m’ont trahi. Ils sont partis seuls à l’ambassade, même s’ils m’ont informé de l’audience. Avant les 50 millions, on recevait des sommes variant entre 5000 et 3 millions de francs. La gestion nébuleuse de l’argent a créé un grand malaise dans le mouvement. D’autres rappeurs se sont démarqués du groupe, mais ils n’osent pas parler, de peur d’être agressés. Moi, je n’ai absolument pas peur, je parle de tout et j’attends leurs réactions pour apporter d’autres témoignages. Je n’accepterai pas que ces gens nous sacrifient pour, ensuite, partir à l’étranger et nous laisser entre les mains de la Division des Investigations Criminelles.

    Même Bouba Ndour ne comprend pas, ces gens veulent mobiliser plus de 3 millions d’électeurs et soutenir un candidat, pour ensuite négocier des avantages une fois ce candidat élu. Même le chanteur ou l’opposant qui donne son argent dit « na dem ». Il y a même quelqu’un qui travaille au palais, qui est dans le régime et qui travaille avec « Y en marre ». Un jour, il est venu chez Fadel Barro pour rencontrer le groupe. Il avait donné beaucoup d’argent. Ce jour-là, on m’a donné 40 000 francs pour le transport. Fadel Barro accuse le chef de l’Etat d’avoir acheté un terrain à plus d’un milliard, lui négocie actuellement un terrain à 8 millions. Et je peux vous dire qu’il y a même des divisions, parce que chaque membre du groupe a quelqu’un derrière lui. Certains sont avec Simon, d’autres avec Fadel ou avec Fou Malade, et tout cela n’est pas bien organisé. C’est pourquoi il y a actuellement un malaise dans le mouvement. Ils cherchent à m’empêcher de voir les journalistes. Je suis allé au quotidien l’Observateur, mais les gens m’ont soigneusement évité. Certains animateurs de radios en font de même. Ils ne veulent pas que je parle.

    J’ai obligé un jour Fadel Barro à sortir l’argent, sinon il ne sortirait pas. Il m’a remis 50 000 francs ce jour-là, en me disant : « Requin tu es un bandit ». Maintenant, ils se réunissent discrètement près de la mer. Mais aujourd’hui, je ne fais plus partie de Y en marre. C’est pourquoi quand Cheikh Bamba Dièye nous a demandé de le retrouver à St Louis, je ne suis pas allé. Idem pour l’audience avec Moussa Sy.

     

    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
    Aujourd’hui, ils portent des habits et roulent en grosses cylindrées. Je vais vous faire d’autres révélations. Fou Malade avec qui j’organisais des tournées dans les prisons recevait des sacs de riz, du savon et d’autres produits de généreux donateurs. Il lui arrivait de revendre ces produits dans les marchés hebdomadaires. Mais maintenant, les gens le chassent parce qu’ils ont découvert son deal. Je le connais bien, c’est mon ami, j’ai enregistré mon premier album dans son studio.

     

    Argent, intrigues et trahisons… ‘’Requin’’, membre fondateur de « Y en marre », déballe !
    Qui est le cerveau du groupe ?

    C’est Thiat qui a initié le mouvement. Fadel Barro habitait près de chez un membre du groupe. Je vous promets d’autres révélations très précises sur ce groupe.


    Entretien réalisé par Thierno Ndiaye
    thierno.ndiaye@lemessagersn.info

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  • L'opposition appelle à reprendre la rue


    L'opposition appelle à reprendre la rue
     
    Confrontation avec le régime libéral, un plan d’action tous les 23 de chaque mois pour le respect de la Constitution et contre un troisième mandat de Me Wade. Voilà les suggestions que Macky Sall, président de l’Alliance pour la république (Apr), Landing Savané, Secrétaire général du Parti africain pour la démocratie et le socialisme (Aj/Pads) et Ousmane Tanor Dieng, leader du Parti socialiste (Ps), ont faites, avant-hier lors de l’Assemblée générale du Mouvement des forces vives de la nation qui avait pour cadre le siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).

    Pour Macky Sall, « l’heure est grave, devant la volonté manifeste de Me Wade, contre-vents et marées, d’exercer et d’imposer une troisième candidature au Conseil constitutionnel et au peuple sénégalais ». Et d’ajouter : « Notre responsabilité individuelle de citoyens, nos responsabilités d’hommes d’États, nous imposent de faire face au combat. Nous ne pouvons pas abdiquer, et nous ne pouvons pas capituler, et nous ne capitulerons pas. Nous ferons face, car Me Abdoulaye Wade a défié le peuple sénégalais en disant d’ores et déjà que ceux qui sortiront dans la rue se heurteront aux forces de l’ordre. Mais nous sortirons dans la rue, parce que c’est un droit fondamental ».

    Et pour barrer la route à un troisième mandat du chef de l’État, le chef de file de l’Apr d’inviter le Mouvement du 23 juin (M23) à continuer le combat. « Je pense que le moment est venu, pour que tous les 23 juin de chaque mois à compter du 23 juillet prochain, d’organiser une journée nationale d’action sur l’ensemble du territoire national, et cela jusqu’au respect de l’intégralité de la Constitution sénégalaise. Me Wade a eu ses deux mandats, il ne peut pas avoir un troisième mandat. Ce n’est pas possible, et nous ne l’accepterons pas », a-t-il soutenu.

    Tanor : « Si nous ne créons pas un rapport de force pour obliger Wade à reculer, il ne bougera pas »

    Lui emboîtant le pas, Ousmane Tanor Dieng s’est voulu catégorique : « Ce ne sont pas des déclarations qui pourront faire reculer Wade. Si nous ne créons pas un rapport de force pour obliger Abdoulaye Wade à reculer, il ne bougera pas, il va au contraire avancer ». À l’en croire, « le plus important aujourd’hui, après l’adresse à la nation de Me Wade, c’est de mettre en place une Commission chargée de préparer un plan d’action comme celui du 23 juin dernier pour porter la riposte et amener Abdoulaye à respecter la Constitution. Et cela dans les plus brefs délais ». Même son de cloche du côté de Landing Savané, leader des « follistes », qui n’a pas manqué d’avertir ses camarades du M23 juin : « Me Wade prépare un hold-up électoral. Il ne va pas organiser des élections libres, transparentes et démocratiques en 2012. Ceux qui le croient se trompent lourdement. Donc, la seule voie qui reste, c’est la confrontation ». Avant de revenir à la charge : « Me Wade est fini. C’est à nous de le lui prouver par notre mobilisation. Et notre mobilisation ne peut pas se limiter à des réunions. Les comptes ne se règlent pas dans les salons, mais dans la rue, parce que c’est dans la rue aujourd’hui que les contentieux entre les pouvoirs impopulaires et les peuples se règlent ».


    Populaire
    Lundi 18 Juillet 2011 - 19:39

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  • CEREMONIE OFFICIELLE DU MAGAL DE DAROU MOUKHTHY : A PROPOS DE LA SITUATION DU PAYS SERIGNE BASS ABDOU KHOUDOSS RECTIFIE DECROIX

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 12:32

     

    LERAL.NET - Au menu des discours, lors de la cérémonie officielle de la commémoration du Magal de Darou Mouthy la situation politique et sociale du pays a occupé une place de choix.


    CEREMONIE OFFICIELLE DU MAGAL DE DAROU MOUKHTHY : A PROPOS DE LA SITUATION DU PAYS SERIGNE BASS ABDOU KHOUDOSS RECTIFIE DECROIX

     

     

     

     

    Prenant la parole, le chef de la délégation de l’Etat Mamadou Diop de Croix a transmis les vœux du chef du président de république sur la nécessité des prières pour un Sénégal pacifique afin de ne pas revivre la journée du 23 juin. Toutefois Decroix reste serein par rapport à la situation du pays, ce qui d'ailleurs le poussa à dire : « Parmi les 16 pays de l’Afrique de l’ouest, seul le Sénégal vit dans une situation pacifique inégalée à laquelle d’autres nous le reconnaissent et n’hésitent pas à nous citer en modèle ».

    Des allégations qui sont loin de convaincre Serigne Bass Abdou Khoudoss qui dans un franc –parler rectifie le ministre : « à vrai dire, Le pays est au bord du gouffre, tous les éléments favorisants des conflits sont patents et sont entre les mains du pouvoir et l'opposition », rétorqua le porte-parole de la famille de Darou Moukhty qui cependant supplie aux politiques de sauver le pays à d’éventuels troubles.

    Comme à l’accoutumé les fidèles ont pris d’assaut le lieu saint pour se recueillir pendant que le ballet des autorités administratives et politiques s’enchaine dans la maison du Khalife ou se déroulait la traditionnelle cérémonie officielle. Au même moment, le « général de Bamba », dans sa résidence luxueuse, Serigne Modou Kara avec ses talents d’orateur exaltait des milliers de fidèle.

    99 ans après sa fondation, Darou Moukhty ,deuxième capitale du mouridisme a célébré ce Dimanche la 67ème commémoration des retrouvailles entre Cheikh Ahmadou Bamba ,fondateur de la confrérie mouride ,après son retour d’exil de 7 ans au Gabon en 1902 avec son frère et homme de confiance Mame Thierno Ibra Faty plus connu sous le nom Mame Thierno Birahim Mbacké à qui il avait confié toute sa famille, ses disciples et Daaras durant sa déportation.


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  • Macky Sall confirme les propos du marabout de Darou Mousty et donnent des leçons à Wade

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 12:55

     

    LERAL.NET - Réagissant aux propos tenus par la porte parole de la famille de Mame Thierno Birahim Mbacké, Macky sall confirme que le marabout a bien raison quand il dit que les ingrédients d’une déstabilisation du pays sont réunis.


    Macky Sall confirme les propos du marabout de Darou Mousty et donnent des leçons à Wade
     
     
    Selon le maire de Fatick on ne peut pas vouloir quelque chose et le prendre à contre pieds dans la mesure où tout le monde sait aujourd’hui que Wade ne peut plus diriger le Sénégal, donc sa candidature ne peut pas être acceptée dans un pays de droit.

    Mieux le président de L’apr soutient que Wade ne doit pas écouter son entourage qui lui veut du mal « par ce qu’il n’ est pas de son intérêt de vouloir se présenter a nouveau aux présidentielles de 2012 ».

    S’adressant au président de la république; Macky Sall lui à demandé d’arrêter les découpages administratifs et de créer des élections libres et transparentes auquelles son parti le pds peut participer en désignant un autre candidat mais pas car Wade n’est plus « présidentiable » .

    Moussfa

     


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  • « Waxoon, waxeet » ou changer d’avis : une expression en vogue depuis la sortie de Wade « waxeet »

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 16:01

     

    LERAL.NET - Depuis le 14 juillet dernier, une expression en vogue dans la capitale, c’est « waxoon, waxeet ». Deux mots que le chef de l’Etat a prononcés pour répondre à ceux qui l’accablent sur la renonciation qu’il aurait fait d’un troisième mandat.


    « Waxoon, waxeet » ou changer d’avis : une expression en vogue depuis la sortie de Wade « waxeet »

     

     

     

     

    « Ma waxoon, waxeet », a déclaré Wade devant des affidés en transe. Ils n’ont pas mesuré à sa juste valeur ce que leur mentor venait de faire. En tout cas, cette expression est en train de faire tilt dans la capitale sénégalaise. L’Observateur de nous informer qu’à l’intérieur du palais, les fonctionnaires qui y travaillent n’hésitent pas à se dédire, faisant allusion à cette expression rendue célèbre par le premier des sénégalais. Selon l’Obs, un gendarme en faction au palais a apostrophé son collègue en ces termes : « mais toi, ce n’est pas ce que tu m’avais dit ! » « Et alors ! waxeet, j’ai changé d’avis ! », répond ce dernier.

    Pas plus tard que ce dimanche, dans l’émission Grand Jury de la RFM, ce terme s’est invité au débat quand Idrissa Seck a voulu nier qu’il n’a jamais dit qu’il est né pour être président de la République. « N’est-ce pas du wax waxeet, n’êtes-vous pas en train de revenir sur vos propos», glisse le journaliste Barka Bâ qui faisait partie du trio à qui le maire de Thiès a donné un entretien. « non du tout », rétorque l’ancien Premier ministre.

    Si ce n’est pas au palais ou dans les plateaux d’une télévision que l’on évoque cette expression, c’est dans les chaumières que celle-ci fait son petit bonhomme de chemin. Tout au grand dam des valeurs sénégalaises qui ont toujours voulu que la parole donnée soit honoré


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  • Sun Souley, ancien membre du groupe Jant Bi fait l’éloge du Yamba

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 08:36

     

    LERAL.NET - Les louanges du chanvre indien sont chantées par le reggaeman Sun Souley. Cet ancien rappeur et membre du groupe Jant-Bi est d’avis que la marijuana a des vertus thérapeutiques.


    Sun Souley, ancien membre du groupe Jant Bi fait l’éloge du Yamba

     

     

     

     

    Le reggaeman fait l’éloge du « Yamba » qui assimile à « une plante très vertueuse » et révèle qu’elle « est associée à beaucoup de médecine qui traite de rhumatisme, d’asthme ».

    À l’en croire, il faut l’utiliser à bon escient. Selon Sun Souley, si le chanvre n’a pas bonne presse, c’est du fait de la diabolisation qu’en fait le « blanc ».

    En tout cas, malgré toute la campagne de dénigrement à l’encontre de cette herbe « vertueuse », Sun Souley en use mais précise « Je ne suis pas un drogué ». « Je suis responsable », renchérit-il. Ah bon ?


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  • Ibrahima Fall : « les régimes autoritaires conduisent au chaos »

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 11:25

     

    LERAL.NET - Ibrahima Fall averti. Pour ce candidat déclaré à la présidentielle de 2012, les régimes autoritaires ne conduisent qu’au chaos.


    Ibrahima Fall : « les régimes  autoritaires conduisent au chaos »

     

     

     

     

    L’ancien doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar s’exprimer l’ors d’un diner –débat dont il était l’invité d’honneur.
    Parlant du thème de la rencontre, Ibrahima Fall a asséné ses vérités à Abdoulaye Wade. « En Afrique les conflits internes tournent autour de la mal gouvernance » dit-il.
    Selon Ibrahima fall le président doit tenir sa promesse qui est de laisser le pouvoir à celui qui sera choisi par les Sénégalais.

    Moussfa


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  • Les partisans de Me El Hadji Diouf accusent Wade d'avoir fait agressé leur leader

     

    Lundi 18 Juillet 2011 - 11:46

     

    "Une semaine après l’agression de Me El Hadji Diouf, nous nous sommes rendu compte que ni l’Etat, ni le gouvernement, ni le ministère de la Justice encore moins le procureur de la République n’ont réagi.


    Les partisans de Me El Hadji Diouf accusent Wade d'avoir fait agressé leur leader

     

     

     

     

    C’est pourquoi, nous avons décidé de tenir ce point de presse en guise d’alerte. Car, il s’agit d’une question de dignité et d’honneur’, explique Moussa Fall, proche de Me El Hadji Diouf. "C’est le chef de l’Etat qui a orchestré cette agression’, accuse, sans état d’âme, Moussa Fall. Non sans préciser que ce sont ceux-là qui ont peur de perdre le pouvoir, imbus d’intérêts personnels, qui ont fait fortune avec l’argent du contribuable sénégalais, qui agressent et sont même prêts à assassiner. C’est pourquoi, prévient ce jeune camarade d’El Hadji Diouf, ’nous irons jusqu’au bout de notre combat"
    affairebi.com


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  • Dj Awadi sur l’adresse de Wade à la nation : « Ce que Wade doit dire »

     

    Jeudi 14 Juillet 2011 - 13:04

     

    LERAL.NET - Le rappeur Dj Awadi a lancé son single ce jeudi. Jour que le président de la République a choisi pour s’adresser à la nation à l’occasion d’une rencontre avec les élus libéraux dans un hôtel de la place.

    Dj Awadi sur l’adresse de Wade à la nation : « Ce que Wade doit dire »

     

     

     

     

    Awadi fait vite de préciser qu’il ne s’agit là que de coïncidence. Toutefois, il profite de l’occasion pour inviter le chef de l’Etat à renoncer à sa candidature. Karim Wade est aussi concerné par ce message. Selon Awadi qui lance le single « Yéwouléén » pour dit-il sensibiliser les jeunes qui n’ont pas de cartes d’électeurs à aller s’inscrire sur les listes électorales, le président Wade ne doit pas se représenter s’il ne veut pas voir le pays sombre dans un chaos total. « Pour que la paix revienne, il faut que le président de la République dise clairement qu’il ne se représentera pas », avertit le rappeur.

    Dj Awadi a rendu un vibrant hommage à ses pairs qui ont mis sur pied le mouvement Y’en a marre et dit être fier de leur engagement.


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  • Leurs retrouvailles sont imminentes : Fatou Gueweul jette des fleurs à Mapenda Seck

     

    Jeudi 14 Juillet 2011 - 09:34

     

    LERAL.NET - Fatou Gueweul Diouf est-elle sur le point de donner une suite favorable à la requête de sa défunte amie Ndèye Marie Ndiaye GAWLO qui voulait qu’elle rejoigne le domicile conjugal ? Tout porte à le croire car à selon la livraison du quotidien l’Observateur la diva aurait décidé de renouer avec son ex. n’allez pas trop vite en besogne, il ne s’agit pas de fumer le calumet de la paix avec Mbaye Guèye Ndiaye mais plutôt de mettre un terme au bras de fer avec Mapenda Seck. Qui n’a cessé d’implorer sa « Kheweul » de l’excuser de ses écarts.


     Leurs retrouvailles sont imminentes : Fatou Gueweul jette des fleurs à Mapenda Seck

     

     

     

     

    En effet, Fatou Gueweul serait revenue à de meilleurs sentiments pour donner une seconde chance à Bakh Yaye. Et nos confrères de l’Observateur à qui la diva a rendu visite ce mercredi ont eu une idée de ce que pense Fatou Gueweul de son « ex ». « Il est bon, il est gentil », a-t-elle témoigné. Pourtant quelques semaines plus tôt, elle ne voulait même pas entendre parler de Mapenda Seck. Pis, elle ne passait pas par son nom à l’occasion des interviews qu’elle a accordées aux journalistes. Mais c’est à croire que Fatou Gueweul n’en peut plus de la solitude.

    Mais il ne faut noter que Mapenda Seck n’a ménagé aucun effort pour se faire pardonner ses erreurs de « chaud lapin » qui se pavane dans les rues de Dakar avec des nymphes bien futées. « Mapenda a avoué ses erreurs et lui a promis de changer radicalement de comportement », révèle un proche du couple. Et Fatou Gueweul serait très touchée par cette introspection du frère de Thione Seck.

    Ne soyez pas surpris de voir Mapenda Seck et Fatou Gueweul dans un duo où il s’agirait d’entonner « Seytané waxoul deugue wayé yakk xell » juste pour faire adosser leur malentendu aux mauvaises langues.

    Fatou Gueweul avait décidé de rompre les amarres avec Mapenda Seck après avoir été informée des frasques de ce dernier. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, la lead vocal du groupe Noreyni a réclamé à l’interprète de Takander le véhicule qu’elle lui avait offert. Depuis, le couple est dans une situation de mi-figue mi-raisin.


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  • Incident au mariage de Sokhna Aidara-Waly Seck

     

     

    Le mariage entre Sokhna Aidara et Waly Seck qui a eu lieu dimanche à la mosquée de la cité Djily Mbaye ne s'est pas tout à fait bien passé. La cérémonie religieuse à la mosquée du quartier a été interrompue par la famille du père de Sokhna Aidara. Ils ont indiqué à l'imam n'avoir pas été associé dans les discussions qui ont précédé à ce mariage. L'affaire sera interrompue pendant quelques minutes avant que les deux parties (la famille maternelle et celle paternelle) ne trouvent un compromis pour la poursuite du mariage dans les règles de l'art.

     

    Incident au mariage de Sokhna Aidara-Waly Seck
     

     


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  • Bagarre entre Abdou Guité Seck et un employé du Méridien Président !

    Bagarre entre Abdou Guité Seck et un employé du Méridien Président !
    Abdou Guite seck n’oubliera pas de sitôt la soirée de Gala des pharmaciens du « pays des Scandales ». Avant de monter sur scène pour sa prestation fort attendue par les convives, Guité qui voulait se désaltérer, se fait servir un verre de rafraichissement par le service traiteur du Méridien qui assurait comme à l’accoutumée.

    Après ce verre l’enfant chéri de Saint-Louis voulait aussi quelques autres verres de rafraichissement pour ses danseuses qui s’étaient déjà installées dans la salle devant abriter le spectacle. Mais malheureusement pour lui, il se verra contre toute attente opposer une fin de non-recevoir par le nommé Alassane Ndiaye( membre du service de traiteur du Meridien.).


    Comme argument ce dernier balance sur la figure de Guité que le service se fait à l’intérieur et qu’il ne pourrait déroger a la règle. Certainement touché dans son propre amour Guité, attendra la fin de la soirée pour remercier le personnel des pharmaciens avant de boucler la boucle en s’adressant à Alassane ( celui qui lui a refusé le rafraichissement pour ses danseurs).


    Une déclaration au vu au su de tout le monde qui fera sortir Alassane de ses gonds lequel entre temps avait plié bagage mais reviendra sur ses pas aussitôt qu’un de ses amis le mit au parfum des « flèches » décochées par Abdou Guité sur sa calvitie. S’en suivit un échange de propos aigres-doux entre AGS et Alassane.

    Ce dernier qui était entouré de ses inconditionnels faisait mine de le mépriser en signant des autographes. C’est sur ces entrefaites qu’Alassane qui lui en voulait à mort, l’empoignera avant de déchirer en lambeaux la tenue qu’il avait enfilée pour la circonstance. Inutile de vous dire que le «
    beautiful people » qui n’en revenait pas de cette scène fera des pieds et des mains pour les séparer.

    Et n’eussent été ses bonnes volontés, les choses allaient dégénérer.

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  • Les erreurs de Me Wade sont en train de détruire le socle de l’Etat et vont continuer à l’affaiblir (Sociol
    ogue)
    Seneweb NewsLetter

    Invité à l’émission Remue-Ménage de la Rfm, le Sociologue, Cheikh Tidiane Dièye par ailleurs Docteur en étude du développement a essayé d’étudier les récents actes posés par le Président de la République, Me Abdoulaye Wade. Selon lui, le Président de la République est complètement déconnecté. Lorsque vous êtes dans une société qui de plus en plus pose des exigences et de plus en plus est consciente de son pouvoir en tant citoyen du fait qu’il est seul dépositaire de la souveraineté, dit-il, elle vous pose des questions et si vous n’avez pas de réponses immédiates, vous vous énervez.

     «Le pouvoir s’est énervé, le pouvoir vacille, il cherche ses marques et n’en trouve pas et plus on avance, il multiplie les erreurs et les mauvaises actions en direction de la population» a-t-il diagnostiqué. Pour Mr Dièye, Le Président de la République aurait pu se ressaisir parce qu’il avait quand même l’expérience du Parti Socialiste, il aurait pu en tirer les leçons. «Dans son parti, Me Wade n’a pas quelqu’un qui peut lui tenir tête, et lui dire les vérités qu’il ne veut pas entendre» a-t-il fait comprendre avant de poursuivre: «cela le pousse à l’erreur, à la faute et malheureusement ses erreurs et ses fautes rejaillissent sur l’ensemble de nos structures sociales et ça continue à le détruire». 

    Le Sociologue est d’avis qu’aujourd’hui, «le Président est devenu une sorte de danger. Déjà dans sa candidature, les erreurs qu’il est en train de multiplier sont à chaque fois en train de détruire d’avantage le socle sur lequel notre Etat, en tant que institution, est reposé et cela va probablement continuer à nous affaiblir d’avantage».

     


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  • INVITÉ À LA CÉLÉBRATION DE L'INDÉPENDANCE DAY, Y EN A MARRE MARQUE DES POINTS

    Y en a marre commence à marquer des points. Et pas des moindres. Ce Mouvement de contestation est invité à prendre part aux festivités marquant l'Independance day, la célébration de l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique célébré depuis 1776.

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    INVITÉ À LA CÉLÉBRATION DE L'INDÉPENDANCE DAY, Y EN A MARRE MARQUE DES POINTS
     
    Y en a marre n'est pas un groupe de plaisantins. Leur engagement leur a valu une consécration de taille: la reconnaissance par les Etats Unis. Créé en janvier, le mouvement Y en a marre, initié par des rappeurs, a révolutionné l'espace politique sénégalais en mobilisant la jeunesse contre les dérives du régime libéral.


    piccmi.com

     


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  • ARTISTES LES PLUS DEMANDÉS SUR LA BANDE FM : Salam, Pape Thiopet, Viviane et Ndèye Diouf en tête du box-office

    À chaque époque une nouvelle génération d’artistes. En effet, Le temps où les ténors de la musique tels Youssou Ndour, Omar Pène etc. caracolaient en tête du box-office semble révolu. En effet, aujourd'hui, les artistes les plus demandés sur la bande Fm par les auditeurs se trouvent être le quartet Salam Diallo, Pape Thiopet, Viviane et Ndèye Diouf. Une orientation qui donne un aperçu de ce que sera le box-office durant l’été sur la bande Fm où les auditeurs dictent leur loi aux animateurs pour déterminer les artistes les plus écoutés. Interpellés sur ce box-office de l’été, des animateurs des radios de la place expliquent qu’ils s’astreignent à bien respecter le choix des auditeurs. Ainsi, Boubacar Diallo, animateur à Radio futurs médias (Rfm), explique la difficulté pour les animateurs à infléchir la tendance tracée par les auditeurs. En effet, renseigne-t-il, «contrairement à ce que nombre de personnes pensent, ce ne sont pas les animateurs qui donnent le ton du box-office, mais bien les auditeurs. Nous, on ne favorise aucun artiste, on suit plutôt la tendance déclinée par le public».

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    ARTISTES LES PLUS DEMANDÉS SUR LA BANDE FM : Salam, Pape Thiopet, Viviane et Ndèye Diouf en tête du box-office
     
    Dj Boubs de révéler que c'est Pape Thiopet, Viviane Ndour et Salam Diallo qui pointent en tête en ce début d’été. Car leurs tubes sont les plus demandés. «Les auditeurs qui appellent depuis ces deux dernières semaines les demandent beaucoup, même si la donne est en train de changer un peu avec Ndèye Diouf Mou Serigne Fallou, dont les deux nouveaux albums en sonorité moderne traditionnelle cartonnent très fort. Elle est bien accueillie par les mélomanes», dit Boubs qui souligne que ces quatre artistes peuvent passer plusieurs fois dans la journée. «Il y a aussi Alioune Mbaye Nder, avec son nouvel album qui n'était pas trop prisé par les auditeurs, mais qui, ces derniers temps, a fini de s'imposer», précise-t-il.
    Dj Sow Karim de 7Fm indique lui que «les appels des auditeurs se concentrent presque autour de quatre chanteurs : Pape Thiopet, Salam, Viviane et Fallou Dieng qui chaque été est au-devant de la scène. Et vu son nouvel album de sonorité mbalax, il risque encore de chauffer les vacances».
    Sister Thiaba de Walf, dans le même sillage, souligne que les auditeurs et les téléspectateurs demandent plus l'auteur de «Awo», Pape Thiopet. Il est talonné par l'homme de «Goana», Salam Diallo pour ne pas le nommer. Suit juste derrière Ndèye Diouf Mou Serigne Fallou. De son côté, Pape Cheikh Diallo, animateur à Zig Fm, constate que c’est Salam Diallo qui est en tête du hit-parade. Il devance Viviane Ndour et Pape Thiopet, d’après lui. Un classement qui n’est pas loin de celui de Jaraaf de Sud Fm dont le Top 4 établi sur la base des appels téléphoniques des auditeurs tourne autour de Viviane Ndour, Salam Diallo, Pape Ndiaye Thiopet et Ndèye Diouf. En dehors de ces artistes précités, il y a aussi d'autres qui sont cités par les animateurs de la bande Fm dans le lot des musiciens plus ou moins demandés par les auditeurs. Il s'agit de Fatou Guéwel Diouf, Aby Ndour, Pape Diouf, Youssou Ndour, Waly Seck, Kiné Lam, entre autres.
    Adama Aïdara KANTE (Stagiaire) le populaire

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  • Sud-Soudan : naissance d'une nation ( Par Ban Ki Moon)

    Dans une tribune à jeuneafrique.com, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, revient sur les défis de l'indépendance du Sud-Soudan, célébrée ce samedi 9 juillet. Il promet d'oeuvrer pour que la communauté internationale prenne ses responsabilités afin que le pays ne s'enfonce pas dans les crises à répétitions.

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    Sud-Soudan : naissance d'une nation ( Par Ban Ki Moon)
     

    Ce samedi 9 juillet, la République du Sud-Soudan rejoindra la communauté des nations. Des dignitaires étrangers convergeront vers la capitale Djouba, pour voir le nouveau pays hisser son drapeau et fêter son premier président, Salva Kiir Mayardit.

    Pour les plus de 8 millions de citoyens du Sud-Soudan, il s’agira d’une journée cruciale et chargée d’émotion. En janvier, dans un référendum historique, ils ont opté pour la séparation du reste du Soudan. Que ceci se soit passé de manière aussi pacifique est à l’honneur des dirigeants du Nord comme du Sud-Soudan. Toutefois, le choix de l’indépendance a eu un prix et quel prix : des millions de morts et de personnes déplacées dans une guerre civile qui a duré 21 ans et ne s’est terminée qu’en 2005. Et lorsque les présidents et les Premiers ministres regagneront leur avion officiel pour rentrer chez eux, les défis, eux, resteront et seront proprement écrasants.

    Le jour de sa naissance, le Sud-Soudan figurera au bas de l’échelle de tous les indices de développement humain reconnus. Les statistiques sont insoutenables. Le taux de mortalité maternelle y est le plus élevé au monde. Selon les estimations, plus de 80 % des femmes sont analphabètes. La moitié de la population doit se nourrir, se vêtir et s’abriter avec moins d’un dollar par jour. Or, les problèmes critiques liés à la pauvreté, à l’insécurité et à l’absence d’infrastructures devront être affrontés par un gouvernement relativement neuf, manquant d’expérience et aux institutions rudimentaires. J’ai pu juger de l’ampleur de ces défis lorsque, pour la première fois en 2007, je me suis rendu au Sud-Soudan – territoire de 620 000 kilomètres carrés comptant moins de 100 kilomètres de routes asphaltées. Dans ce contexte, le risque de violence accrue, d’insécurité pour la population civile et de souffrances supplémentaires n’est que trop réel.

    En même temps, le Sud-Soudan dispose d’un potentiel remarquable. Grâce à ses réserves pétrolifères substantielles, aux vastes terres arables disponibles et au Nil qui passe en son centre, le Sud-Soudan pourrait devenir une nation prospère, autosuffisante, capable d’assurer à sa population sécurité, services et emplois.

    Mais le Sud-Soudan ne saurait seul relever ces défis, ni réaliser son potentiel. Il aura besoin pour cela de partenariats – d’un engagement sans réserve (et continu) de la part de la communauté internationale et plus particulièrement de ses voisins.

    Avant tout, les nouveaux dirigeants du Sud-Soudan devraient nouer le dialogue avec leurs homologues de Khartoum. Des relations solides et pacifiques avec le Nord s’imposent. Les deux pays doivent en priorité se mettre d’accord sur leurs frontières communes, établir des relations solides de façon que les deux États puissent tirer parti des recettes pétrolifères de la région et conclure des accords transfrontières de façon à conserver leurs liens historiques, économiques et culturels profonds. L’instabilité qui caractérise depuis quelque temps le Kordofan méridional et Abyei a mis à rude épreuve les relations nord-sud et porté à son paroxysme la rhétorique politique. Aujourd’hui, le moment est venu pour le Nord comme pour le Sud de réfléchir aux avantages à long terme d’une collaboration, par rapport à des gains politiques à court terme obtenus aux dépens de l’autre.

    Le Sud-Soudan doit aussi engager le dialogue avec ses autres voisins. Partout dans le monde, et en particulier en Afrique, la tendance est aux partenariats régionaux. Le Sud-Soudan a tout intérêt à participer activement aux organisations régionales d’Afrique de l’Est et à développer des liens commerciaux et politiques durables sur tout le continent.

    Enfin, le Sud-Soudan doit aller au-devant de son peuple. Il doit trouver sa force dans sa diversité et construire des institutions qui représentent tout l’éventail de ses diverses communautés géographiques et ethniques. Les fondamentaux de tout État moderne démocratique doivent être garantis, notamment le droit à la liberté d’expression, l’intégralité des droits politiques et des institutions qui soient à la disposition de tous, y compris dans les zones rurales ou dans les régions touchées par un conflit.

    Nous sommes au XXIe siècle et la communauté internationale reconnaît désormais pleinement la responsabilité des gouvernements à l’égard de leurs administrés, notamment en ce qui concerne la protection de l’espace politique et les droits démocratiques. Les soulèvements populaires survenus ces derniers mois en Afrique du Nord et au Moyen-Orient témoignent de ce qui arrive lorsque les gouvernements négligent les aspirations de leur peuple.

    Les Nations Unies s’engagent à aider le gouvernement du Sud-Soudan à s’acquitter de ses nombreuses responsabilités. C’est la raison pour laquelle j’ai proposé une nouvelle mission des Nations Unies au Sud-Soudan, qui aura pour tâche d’aider le pays à se doter des institutions nécessaires pour assurer son indépendance. Ce faisant, souvenons-nous que les Nations Unies ne sont qu’un élément parmi l’éventail de partenariats que le Gouvernement devrait développer – avec le Nord, avec ses voisins de la région et au-delà et, avant tout, avec sa propre population.

    Le 9 juillet, je vais rejoindre les autres dirigeants rassemblés à Djouba pour fêter la naissance du Sud-Soudan. Mais à quoi cela servirait-il à cette nouvelle nation d’être ainsi fêtée si c’est pour être immédiatement oubliée jusqu’à la prochaine crise. Notre but est donc d’aller au-delà d’une simple célébration. Il est de rappeler à la communauté internationale la responsabilité qui est la sienne de soutenir le Sud-Soudan dans ses efforts pour construire une nation stable, forte et, à terme, prospère.

    Ban ki Moon
    Source Jeune Afrique


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  • Contre le découpage administratif de certaines localités : Les élus de Bennoo initient une caravane de protestation

     

    Le projet de découpage administratif de certaines collectivités territoriales du ministre Aliou Sow, continue de soulever des vagues dans le Saloum. Les élus de Bennoo Siggil Senegaal (Bss) grands vainqueurs des locales de 2009 sont en train de dérouler leur plan d’actions pour s’opposer à la mesure qui touche plusieurs circonscriptions de la région. Ils ont remis un mémorandum dans ce sens au gouverneur.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Contre le découpage administratif de certaines localités : Les élus de Bennoo initient une caravane de protestation
     
    Kaolack - La Coordination des élus de Bennoo Siggil Sénégal de la région de Kaolack, continue de mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il reporte la mesure de découpage administratif de certaines collectivités locales du pays. Après des marches de protestation sectorielles, dans les collectivités concernées, les élus de l’opposition sont passés hier à la vitesse supérieure en initiant une caravane pour marquer leur désapprobation de cette loi qu’ils jugent funeste. «On ne peut pas accepter qu’à quelques encablures des élections présidentielles, on touche à des collectivités locales dont certaines peuvent être qualifiées de très importantes voire stratégiques sur la route de l’élection présidentielles de 2012», a dit Mapaté Bâ, porte-parole de coordination, à l’issue de la caravane, qui s’est terminée par la remise d’un mémorandum au gouverneur de la région.

    La procession forte d’une vingtaine de véhicules dont des cars, a traversé tout le centre-ville pour aboutir à la gouvernance de Kaolack. Les élus de l’opposition ,qui exigent que ce projet soit purement et simplement retiré, soulèvent son caractère arbitraire, mais aussi l’absence de consultations des élus concernés. «Les motifs avancés pour ces découpages sont dans la presque totalité des cas, décousus et légers, avec à la clé la sempiternelle rengaine du rapprocher davantage l’administration des administrés’», renchérit le responsable local de la Ld.

    Pour rappel le projet de la loi controversé du ministre Aliou Sow touche dans la région de Kaolack, la communauté rurale de Ourour, celle de Mboss dans le département de Guinguinéo et la communauté rurale de Paos-Koto dans le département de Nioro.

    Elimane FALL (Correspondant)
    source Le pOPULAIRE

     


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  • Listes électorales : ‘’Y’en a marre’’ veut une prolongation des inscriptions

    Listes électorales : ‘’Y’en a marre’’ veut une prolongation des inscriptions

     

     

     

    Le Mouvement ‘’Y’en a marre’’ a demandé dimanche la prolongation des inscriptions sur les listes électorales, dont la clôture est prévue le 31 juillet, pour permettre aux milliers de jeunes de pouvoir s’inscrire en perspective de l’élection présidentielle de février 2012.


    S’exprimant lors de leur passage à l’émission ‘’ Grand jury’’ de la RFM (Radios Futurs Médias, privée), Cyrille Touré, plus connu sur le surnom de Thiat, et initiateur du mouvement, a appelé de façon insistante à repousser ce délai.

    ‘’Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est le prolongement de la date. Nous voulons que cette date soit revue à la hausse comme on le dit dans le jargon des bourses. Repousser la date des inscriptions sur les listes électorales est important pour que tout le monde s’inscrive’’, a-t-il dit.

    Le mouvement "Y’en a marre" a lancé mi-avril une campagne nationale visant à inciter les jeunes sénégalais à s’inscrire sur les listes électorales avant la clôture des opérations. Cette campagne, dénommée ‘’ Daas Fanaanal’’, vise une prise de conscience citoyenne pour une meilleure surveillance de la conduite du projet démocratique.

    ‘’ Il est en train de se passer quelques choses de formidables au Sénégal, les jeunes sont en train de prendre conscience de leurs rôles et de leurs responsabilités. Ils sont en train de comprendre que ce pays leur appartient et ils doivent mettre la main dans la pâte’’, a expliqué le coordonateur du mouvement Fadel Barro.

    Selon lui, le changement de comportements des jeunes ne pourra pas se faire si on ne crée pas ‘’ les conditions d’un vote massif’’ lors de l’élection présidentielle du 26 février 2012.

    ‘’ Nous allons nous mesurer le 26 février 2012. Si le matin très tôt, vous voyez des milliers de jeunes sortir pour aller voter, c’est le début du travail de ‘’ Y’en a marre’’, a dit Fadel Barro.

    ‘’ Il s’est passé le printemps arabe. Ici se passera le printemps des +Y’en a maristes+ mais de la manière la plus intelligente. Une insurrection dans les urnes de la manière la plus démocratique, dans le respect des lois et règlements. C’est possible, le Sénégal a ses ressources humaines et nous comptons y puiser pour sortir notre pays de ces difficultés’’, a expliqué le responsable de ‘’ Y’en a marre’’.

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  • Seneweb NewsLetter

    Le monde de la culture en deuil. La comédienne haïtienne, Jacqueline-Scott Lemoine n’est plus ! Selon la Rfm qui a donné l’information, la femme de Lucien Lemoine, lui aussi décédé l’année dernière, a rendu l’âme ce samedi 9 juillet 2011 des suites d’une maladie. 

    Née en 1923 à Port-au-Prince (Haïti). 

    Jacqueline Lemoine est comédienne de théâtre, de cinéma et de télévision. Elle a joué notamment dans La fête à Harlem, écrit et mis en scène par Melvin van Peebles, Les gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain, mis en scène par Hervé Denis, La tragédie du roi Christophe de Césaire, mis en scène par Jean-Marie Serreau, Les Nègres de Jean Genet, mis en scène par Roger Blain, et dans les films Le Decaméron noir (Piero Vivarelli) et dans Amok (Souheil Ben Barka). Avec la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, elle a créé Afrique corps mémorable, un spectacle de danse et de poésie. 

     

    Elle a joué dans de nombreuses pièces au Sénégal, où elle vit depuis 1966 avec son mari, le comédien, auteur et metteur en scène Lucien Lemoine avec lequel elle a produit pendant 12 ans l'émission La voix des poètes à la Radio-télévision du Sénégal. Elle a également été régisseur général de la programmation et de l'organisation des spectacles au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar. 

     

    Aujourd'hui, Jacqueline Lemoine est rédactrice de la revue Entracte et encadre avec Lucien Lemoine un atelier de recherche et de pratiques théâtrales à la faculté de Lettres de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. 

    A paraître : Les nuits de Thulussia, aux éditions Présence africaine, et Civadier, ou 50 ans de feux de la rampe et autres souvenirs.


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  • Le peuple sénégalais a besoin de savoir pourquoi Wade s’entête à ne pas parler (Y en a m
    arre)
    Seneweb NewsLetter

    Le mouvement «Y en a marre» a déclaré ce dimanche que le plus important aujourd’hui est que le Sénégalais lamda dise sa position sur la situation actuelle du pays. «Aujourd’hui, dans cette situation, c’est de savoir la position du Sénégalais », ont laissé entendre les membres de «Y en a marre » qui étaient les invités de l’émission Grand Jury de la Rfm (privée). 

    Ils estiment que depuis longtemps, c’est un minimum qui se prononce. «Depuis 50 ans, on a l’impression que c’est quelques élites qui discutent entre eux et qui trouvent des compromis entre eux sans tenir compte des desiderata du peuple sénégalais. 

    C’est pourquoi Thiat (rappeur du groupe Keurgui) et ses camarades de Y en a marre clament que les vrais enjeux aujourd’hui, c’est que si Wade veut dialogue, il doit le faire avec le peuple. « C’est le peuple qui a besoin de comprendre pourquoi il s’entête à ne pas parler alors que qu’il s’est levé pour manifester contre la réforme constitutionnelle sur le ticket présidentiel» relèvent. 

    Il ne fait pas et cherche encore des raccourcis avec les gens pour les amadouer. «Nous ne sommes pas intéressés par ce dialogue parce que pour nous la priorité, c’est d’éveiller le peuple sénégalais», ont-ils indiqué.


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