• Si j’étais à la place du Président, je n’aurais pas confié autant de ministères à mon fils…» Me Mbaye-Jacques Diop analyse la situation politique du pays et donne son point de vue sur la

    Si j’étais à la place du Président, je n’aurais pas confié autant de ministères à mon fils…»

    Me Mbaye-Jacques Diop analyse la situation politique du pays et donne son point de vue sur la gestion du pouvoir et de son parti, le Pds. Il étale sa liberté de pensée et de réflexion. Dans cet entretien, il ne fait pas dans la langue de bois. Ses mots sont crus et sa lecture est froide.

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    «Si j’étais à la place du Président, je n’aurais pas confié autant de ministères à mon fils…»
     
    M. le président, le ministre d’Etat, Karim Wade, fils du chef de l’Etat a adressé une lettre ouverte aux Sénégalais dans laquelle il dit combattre la dévolution monarchique du pouvoir. Comment avez-vous analysé la méthode utilisée et le contenu de la correspondance ?
    La méthode consistant à adresser une lettre ouverte n’est pas nouvelle, ni à l’extérieur ni Sénégal. Beaucoup d’hommes politiques, d’écrivains ont à travers l’histoire, adressé des lettres ouvertes à leurs concitoyens. Des hommes politiques comme Gambetta, Léon Blum. Le plus connu et le plus célèbre du siècle dernier dans cet exercice, c’est Emile Zola. Chez nous au Sénégal, il y a des lettres ouvertes de Blaise Diagne et celle de Léopold Sédar Senghor à Guy Mollet. La lettre permet, par l’écrit, de livrer son opinion dans une situation donnée. Je crois que c’est cela qui a animé Karim Wade dans une situation psychologique de ras-le-bol. Vous avez dit Karim Wade ministre d’Etat et fils du Président, mais moi je dirais Karim Wade, ministre de la République. La précision étant pour moi fondamentale, même si un fils de président de la République, ça ne court pas les rues. Sur le contenu, il a réagi, me semble-t-il, comme quelqu’un qui est excédé ; c’est le propre d’un homme politique, d’un homme public qu’il est devenu aujourd’hui. C’est dire qu’il doit apprendre à encaisser. S’il a réagi ainsi, c’est que sûrement il en a trop supporté. Ainsi, il a jugé utile de s’adresser à ses concitoyens pour qu’ils sachent ce qui l’anime, ce qui l’habite. Je n’ai pas de commentaire particulier à faire sur le contenu, mais j’estime seulement que c’est un homme public, un homme d’Etat qui, sentant le poids de l’opinion publique, veut se décharger de ce poids et s’adresser aux Sénégalais de tous bords.
    Ne pensez-vous pas qu’il a des missions un peu trop énormes ?
    Si le président de la République a estimé devoir concentrer autant de ministères entre les mains d’une seule personne, donnons-lui le temps de savoir s’il a fait le bon choix et si celui à qui il a accordé cette confiance peut réussir. Si j’étais à la place du Président, je n’aurais pas confié autant de ministères à mon fils qui, du reste, débute dans la carrière politique. Mais je ne lui jette pas la pierre, car chacun de nous a sa propre conception de la manière de gouverner.
    Croyez-vous fondamentalement au projet de dévolution monarchique du pouvoir qu’on prête au président de la République ?
    Le Sénégal, depuis l’éveil des consciences dans les années 50, a vécu sous la démocratie qui est devenue un bréviaire pour le peuple. Les élites et les masses ont toujours été sensibles à la démocratie et à sa pratique. Et le Sénégal s’honore d’être l’un des rares pays en Afrique à pratiquer la démocratie. Dès lors, l’éducation aidant, il me paraît impossible de revenir en arrière. Autrement dit, il est impossible d’avoir un autre type de régime qui ne serait pas démocratique. Qui le tente, échouera inévitablement. Et je ne pense pas que le Président soit si ignorant de l’histoire de son peuple. C’est pourquoi je suis de ceux qui pensent que le Président Wade ne peut et ne pourra penser à une dévolution monarchique du pouvoir. S’il le pensait, ce que je ne crois pas, ce serait une erreur. Mais je suis persuadé qu’il ne le pense pas. C’est pourquoi je crois qu’il ne faut pas aller très loin sur ce projet de dévolution monarchique du pouvoir. Il faut mettre un trait sur cette notion de dévolution monarchique du pouvoir, elle ne peut pas se faire et elle ne se fera pas au Sénégal.
    L’actualité politique a été marquée ces derniers jours par le projet de loi instituant un ticket pour l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. En tant que témoin de l’histoire, pensez-vous que ce modèle soit approprié pour le Sénégal ?
    Il y a plusieurs manières d’aborder cette question : juridiquement, politiquement et socialement. Juridiquement, je considère que le Sénégal a un régime présidentiel plus ou moins hybride, avec un président de la République, un Parlement bicaméral (l’Assemblée nationale et le Sénat) et un Premier ministre nommé par le chef de l’Etat. Dès lors, je considère comme superflu et superfétatoire d’avoir un Vice-président. Mais n’oublions pas que nous avons, avec le vote par le Parlement, admis le principe d’avoir un Vice-président qui ne serait pas élu mais nommé par le président de la République. Pourquoi cette innovation, cette nouveauté ? En son temps, je n’étais plus député quand cette loi constitutionnelle a été votée, mais si l’avais encore été, j’aurais donné mon avis autrement.
    Vous seriez contre ?
    La loi a été votée, elle s’applique à nous tous. Du point de vue politique, un Vice-président, là où nous avons un Premier ministre, ça fait désordre à mon avis. Peut-être que le Président Wade avait d’autres idées quand il mettait en place cette loi. Nous n’en avons pas discuté, donc je ne peux savoir les raisons profondes de son choix. Au plan social, il faut savoir faire l’économie de plusieurs institutions et organes. Il faut savoir expliquer la nécessité de la création d’un organe. Pour ces trois raisons, j’estime qu’il n’était pas opportun d’avoir un Vice-président. Quoi qu’il en soit, l’important est d’avoir des institutions fiables qui fonctionnent bien, mais qui répondent aussi aux préoccupations, aux besoins de progrès de notre peuple.
    L’affaire du ticket a entraîné une folle journée d’actions le 23 juin dernier. Avez-vous été surpris par ce soulèvement populaire ?
    Il y a des mots qui sont très lourds, qui emportent plus d’émotion que de réalisme. Il n’y pas eu de soulèvement populaire le 23 juin. Il y a eu, certes, de la part de beaucoup de couches de notre population, une rebuffade. Il y a eu une sorte de sursaut de la part de beaucoup de jeunes. En 1958, quand nous devions accueillir le Président De Gaulle à la place Protêt où nous avions soulevé nos pancartes pour réclamer l’indépendance, Dakar comptait à l’époque 500 mille habitants. Nous étions sur cette place des milliers. Certains chiffres de la police avançaient 20 mille, mais selon la Police française de l’époque, nous faisions moins que cela. La place Protêt était noire de monde et la foule s’étendait jusqu’aux allées Canard et au commissariat central. Je crois savoir que nous étions plus nombreux que ceux qui sont sortis le 23 juin.
    Vous semblez minimiser la foule…
    Non. Pour autant, le soulèvement populaire ne paraît pas adéquat et les révolutions sont nées avec beaucoup plus de monde. Pour autant, je ne cherche pas à minimiser. Du tout. Je ne sous-estime pas cet élan populaire, juvénile pour la plupart. Je rappelle que le 23 juin au matin, j’ai fait une déclaration à 11 heures, en ma qualité d’allié et d’ami du Président Wade, mais aussi en ma qualité de doyen d’âge des hommes politiques en activité, pour lui demander de retirer son projet de loi. M’a-t-il entendu, ne m’a-t-il pas entendu ? L’histoire m’a donné raison, car dans l’après-midi, lui-même a compris qu’il valait mieux retirer le projet de loi.
    Selon vous, quel enseignement le régime actuel doit-il tirer de cette rebuffade du 23 juin ?
    Le Président Wade qui a longtemps cherché le pouvoir et la manière dont il l’a obtenu, est un exemple de ténacité et d’intelligence. J’aime d’ailleurs rappeler aux gens du Pds qu’avec eux-seuls, Abdoulaye Wade ne serait jamais arrivé au pouvoir. Donc, ils doivent être moins sectaires, plus ouverts et plus accueillants, parce que le Sénégal est un pays où tout le monde se connaît ou à peu près. L’enseignement que nous devons en tirer est qu’il nous faut plus de modestie. Cette secousse du 23 juin qui a vu beaucoup de jeunes dans la rue, la société civile et les partis politiques de l’opposition, est une alerte. On doit en tenir compte. C’est pourquoi lors de la réunion du Comité directeur de l’autre semaine, je n’étais pas pour la limitation du temps de parole à 3 minutes et ensuite à une minute. J’ai considéré qu’il fallait avoir un large débat fructueux et riche, mais un débat de vérité pour voir ce qui a conduit à une telle situation et les remèdes à apporter pour corriger. On n’a pas voulu m’écouter. C’est pour dire que les régimes soviétiques totalitaires où les débats ont été encadrés, n’ont pas survécu à la démocratie, alors que nous nous réclamons de la démocratie.
    Au sortir de la réunion du Comité directeur, est-ce que vous avez senti que les responsables du Pds ont perçu cette alerte du 23 juin ?
    Dans cette salle, il y avait certainement 70 membres, peut-être même plus. Tous n’ont pas la même formation politique et n’ont pas le même niveau de compréhension politique, encore moins le même itinéraire. Dès lors, la perception d’une situation donnée est forcément différente. C’est pourquoi tout le monde ne pouvait pas être sur le même tempo.
    Est-ce que le Président était conscient de la gravité de la situation ?
    Ah oui ! Si le Président ne s’est pas rendu à Malabo ou en Arabie Saoudite, c’est parce qu’il a pris la pleine mesure de la situation. Sur ce plan, il faut lui rendre hommage, parce qu’il a suffisamment d’instinct politique pour analyser la situation. C’est pourquoi d’ailleurs on note un décalage dans l’analyse des événements entre lui et la plupart des membres de son parti.
    Le Président vous a-t-il entendu ce jour ?
    Non. Il y a eu ce malentendu que la presse a relaté (Rabroué par Me Wade, il avait voulu quitter la salle, avant d’en être dissuadé, Ndlr).
    Que s’est-il réellement passé ce jour ?
    (Il rit). Ce n’est pas la peine d’y revenir. La presse en a longuement parlé. J’ai voulu avoir un temps de parole plus long pour donner mon sentiment sur le sujet.
    Vous aviez aussi fustigé le fait de ne pas être associé aux réflexions politiques…
    Ce jour-là, j’avais apporté un exemplaire de la dernière édition du magazineWeekend dans laquelle ma sœur Awa Diop dit «ne pas comprendre la différence entre les transhumants et les partis fusionnants». C’est très grave. Je ne suis pas un transhumant, car j’ai participé à la victoire de 2000, mais je défends les transhumants, parce qu’en 2000 quand Wade arrivait au pouvoir, il n’avait pas la majorité électorale, il avait 31% contre presque 42% pour Diouf. Je le répète et je le répèterai toujours. En 2001, aux élections législatives, il a fallu aller vers les transhumants pour gagner beaucoup de circonscriptions. Saviez-vous qu’au Fouta, il n’y avait pas un responsable du Pds notoirement connu ou représentatif ? Si le président Alé Lô n’était pas venu en 2001, le Pds n’aurait pas gagné dans la circonscription de Tivaouane. On peut citer plusieurs cas similaires, dont Mme Aïda Mbodji. Qui, aujourd’hui, apporte plus que cette dame (Awa Diop, Ndlr) au Président et au Pds ? Il faut donc que les libéraux historiques sachent raison garder.
    Un parti fusionnant comme le Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) avait participé aux élections législatives et a pu avoir un député. Sur la liste des 25 partis en compétition, le Ppc était arrivé sixième, loin devant des partis qui existaient depuis bien longtemps. On nous a fait la cour pour qu’on vienne au Pds. C’est Modou Diagne Fada et Macky Sall qui étaient les plénipotentiaires du Pds, Ngoné Ndoye et Seydou Diouf étaient les plénipotentiaires du Ppc. Ça, on semble l’oublier. C’est Idrissa Seck qui a mené les négociations de 2000 à 2002 avec moi pour faire venir le Ppc dans le Pds, avec bien sûr le Président Wade. Il ne faut jamais oublier que l’on se connaissait bien avant 2000 et on savait qui est qui et qui peut faire quoi. De grâce, un peu de modestie !
    Depuis le clash avec le Président, est-ce que vous vous êtes revus ?
    Oui et pour cela, je voudrais rendre hommage au Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, dont le père, Mamadou Birame Ndiaye, a été avec nous porteur de pancartes. Souleymane le sait et pour cela, il me voue cette amitié filiale. Il y a aussi Iba Der Thiam, qui est un frère et un combattant des conquêtes patriotiques. En 1958, Iba Der revenait des Assises du Conseil de la jeunesse à Bamako où la jeunesse africaine avait réclamé l’indépendance. Au même moment, je revenais du Congrès du Pra de Cotonou où le premier mot d’ordre était : Indépendance immédiate. Depuis lors, nos chemins se sont croisés et ne se sont pas décroisés. Quand je suis sorti de la salle de réunion, c’est eux deux qui m’ont rejoint les premiers. Par la suite, sont venus Ngoné Ndoye, Aïda Mbodji, Pape Diop, Me Madické Niang. C’est sur leur intervention que je suis revenu dans la salle.
    Après la réunion, Souleymane Ndéné et Iba Der Thiam m’ont demandé d’aller voir le Président qui nous attendait dans ses appartements privés. C’est le Premier ministre qui lui avait demandé de me recevoir pour que l’incident n’aille pas plus loin. J’ai compris que c’est quelqu’un qui venait de sortir de ces événements du 23 juin, secoué, bien qu’il soit resté serein. C’était l’occasion de revisiter nos relations en hommes responsables et en bons musulmans, nous avons compris qu’il serait mieux d’oublier l’incident. Nous nous sommes donné la main avec un pardon mutuel.
    A-t-il promis de vous associer davantage et de vous consulter dans ses choix politiques ?
    Nous avons le droit d’être associés. Nous ne demandons pas de prébendes, nous ne demandons pas de l’argent. Nous demandons, en raison de notre stature et de notre statut d’hommes politiques majeurs et anciens ayant apporté quelque chose, à être associés à la réflexion. Nous avons une petite expérience que nous pouvons mettre à la disposition de notre parti d’aujourd’hui. Je crois que cela a été compris. Donc, l’incident est clos.
    Lors de cette réunion du Comité directeur, le Président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye, a révélé que vous percevez mensuellement 4 millions de francs Cfa au titre d’indemnités au poste de président honoraire du Conseil de la République…
    Je n’étais pas là. Certainement, c’est quand je suis sorti qu’il l’a dit. Mais il n’y a rien de nouveau sous les cieux. En 2005, le Président Wade m’avait demandé de prendre une délibération par le Conseil élevant Famara Ibrahima Sagna à l’honorariat avec des indemnités. Après quoi, il a pris un décret.
    De combien ?
    Nous l’avions aligné aux Vice-présidents du Conseil de la République qui, eux, percevaient le même salaire que les ministres et les membres du bureau de l’Assemblée nationale. Je ne donne pas de chiffre. Quand il a plu au Président Wade en 2010 de m’élever à l’honorariat, on a copié le décret de Famara Sagna pour me l’appliquer. Mais il n’y a rien de spécial. Senghor l’avait fait en son temps pour Ibrahima Seydou Ndao.
    Est-il vrai que vous touchez 4 millions ?
    Non ! Non ! Je ne donne pas de chiffres. L’important pour moi, c’est d’être Président honoraire d’une institution que j’ai dirigée. L’histoire retiendra que j’ai été le premier et le dernier président du Conseil de la République. Combien je gagne ? C’est insignifiant. Et comme disait l’autre : «Tout ce qui est insignifiant est dérisoire.» La République doit savoir honorer ses serviteurs et je me compte parmi ceux-là. Sans aucune vanité.
    On tend vers l’élection présidentielle. Comment analysez-vous les chances du Pds et de ses alliés ?
    Le Comité directeur de notre parti avait pris une résolution pour investir le Secrétaire général du Pds, Me Abdoulaye Wade, candidat à la présidentielle de 2012. Même si je n’étais pas présent à la rencontre pour raison de voyage, cette résolution m’engage. Dès lors, jusqu’à preuve du contraire, nous considérons Me Wade comme candidat du Pds et de ses alliés regroupés au sein de l’Alliance sopi pour toujours (Ast). Nous avons un directeur de campagne, en la personne de Souleymane Ndéné Ndiaye, qui peut bien remplir la mission. Nous allons travailler pour donner la victoire à notre candidat. Ce ne sera pas facile, il faut en convenir, mais on peut y arriver.
    Comment ?
    Je ne vais pas dévoiler la stratégie que nous mettrons en œuvre et à laquelle je compte participer. Donc, attendons de voir.
    Le débat sur l’irrecevabilité de la candidature de Wade en 2012 se pose toujours. Avez-vous déjà pensé à une alternative au cas où cette candidature ne serait pas validée ?
    Je ne souhaite pas que la candidature de Wade soit invalidée, mais en politique il faut tout prévoir. Le Président Wade a l’obligation, en tant que chef d’Etat, en tant que Secrétaire général d’un grand parti, de veiller à ce que son œuvre lui survive. Le Président Wade, après 12 années passées à la tête du Sénégal, voudrait continuer son œuvre. Mais, au cas où… ; une solution sera trouvée si l’on prend en compte les recommandations qui ont été faites plus haut.
    A qui pensez-vous pour porter le flambeau ?
    A personne pour le moment, tout simplement parce que c’est un cas de figure que je n’ai pas envisagé et que je n’envisage pas.
    Des citoyens de tous bords ont entrepris une initiative pour inviter le Président à renouer fil du dialogue politique avec l’opposition. Une demande à laquelle Me Wade a donné une suite favorable, dit-on. Quelle lecture en avez-vous fait ?
    D’abord je remercie ces concitoyens et je les félicite ardemment. Il n’appartient pas seulement aux hommes politiques d’œuvrer pour la paix sociale et civile d’un pays. Cette démarche de nos concitoyens va sûrement donner un déclic à la crispation de la situation politique actuelle. Oui, il faut décrisper. Je connais la plupart des hommes politiques de l’opposition et mieux, j’ai partagé avec la plupart d’entre eux des moments de réflexion ou d’actions. Moustapha Niasse, nous nous connaissons depuis 1959 alors qu’il venait d’être parmi les premiers étudiants de l’Ups. Ousmane Tanor Dieng m’a trouvé dans le Ps où nous avons milité jusqu’en 2000. Macky Sall, on s’est rencontré dans le Pds et pendant que j’étais président du Conseil de la République, il a été un merveilleux collaborateur, à son poste de Premier ministre. Idrissa Seck est celui qui a mené les négociations ayant amené le Ppc à fusionner avec le Pds. Jean-Paul Dias, pendant que j’étais président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a beaucoup apporté dans la rédaction des lois de la décentralisation de 1996. Madior Diouf, de même, a été en ces circonstances un grand parlementaire. Je souhaite donc que ces patriotes et les autres que je n’ai pas cités fassent preuve de patriotisme pour que le Sénégal reste une Nation apaisée, une démocratie consolidée. Si l’occasion m’en est donnée aussi, je dirais au Président Wade la même chose et j’espère qu’il en sera ainsi.
    PROPOS RECUEILLIS PAR NDIAGA NDIAYE l'observateur
    « Ouverture du studio baol medias culture - hier mercredi le 05 07 2011 a Touba mboussobe Présentation du personnel Le PDG modou diop thiat Web master cheikh diop Animateur abdou diagneDans un car rapide : Un maçon accuse une vieille dame de sorcière LERAL.NET - Par les temps qui courent, les « cars rapides » sont le théâtre de scènes insolites. La canicule aidant, les esprit »

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