• Rompre avec le passé ou aller vers le chaos ?

    Mettre en place un programme, une équipe comme le souhaite la majorité des sénégalais ou prendre le risque de voir notre pays prendre le chemin de l'aventure ?
    Les critères de sélection de nos dirigeants sont indignes d'un peuple conscient (il est riche, pieux, mignon, honnête… alors il peut et il doit). De tels critères ont amené notre pays là ou il se trouve :
    - Le Sénégal est toujours sous domination coloniale,
    - Vit d'importation (ce qu’aucun pays libre n’accepte), plus de 80% de ce que nous consommons vient de l’étranger.

     (Plus d'informations demain sur leral .net)

    Rompre avec le passé ou aller vers le chaos ?

     Rompre avec le passé signifie s’engager dans une politique à l'opposé de celle que nous avons connue depuis le faux départ des français. Tous nos hommes politiques savent ce qui est bon pour notre pays mais ils manquent de cran ou préfèrent servir leur maitre en l’échange de quelques privilèges, au détriment du peuple. Ils ont tout chez le maitre : des soins, des maisons, des écoles pour l’éducations de leurs enfants, et surtout des comptes bancaires bien remplis, chez eux, il n’y a rien et ils nous laissent dans la misère.
    Pour changer cette donne une rupture s'impose et elle a été souhaitée dans le cadre des Assises Nationales.
    Gare aux politiciens qui ont voulu les Assises, y ont participé et qui aujourd’hui tentent de s’en éloigner. Cette position sera fatale à la coalition Benno, si cela se confirmait, la sanction populaire sera redoutable. Son unique salut viendra d’une traduction politique des conclusions des Assises et de la charte de bonne gouvernance démocratique.
    Reculer devant les conclusions des Assises serait une farce, si la volonté du peuple n'est pas respectée tout sera permis.
    Abandonner le travail effectué depuis plus deux ans confirmerait qu’au Sénégal il n’y a qu’une ligne politique, les discours varient, les promesses diffèrent mais la pratique reste la même : du PDS à ADJ, en passant par PIT, LD, PS, AFP rien ne changera demain, on risque d'avoir à la tête du pays un autre faquin. Dans ce cas, nous savons ce que nous perdrons mais pas ce que nous gagnerons.
    Le peuple ivoirien s’est retrouvé obligé de choisir entre la peste et le choléra. Nous, nous
    avons la chance d'avoir en plus de la peste et du choléra une bonne diarrhée ! Le choix est clair : une diarrhée se soigne avec rigueur, volonté et détermination. Notre pays est redressable et une dose de patriotisme aide au développement.
    Ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, vigilance. Au lieu de s’appesantir sur des faux-problèmes il vaudrait mieux s’occuper des inscriptions sur les listes électorales. A moins de deux mois de la clôture, à peine un tiers de l’électorat sénégalais est enregistré. De deux choses l’une : soit Wade joue la montre pour reculer les élections en disant qu’avec un tiers d’inscrits le quorum n’est pas atteint, soit nous acceptons de voir Wade passer dès le premier tour avec 2 millions d’inscrits privilégiés et choisis comme il le souhaite. Dans les deux cas, l’avantage va au PDS.

    Le népotisme doit être banni.
    Gare à ceux qui ont remis leur costume cravate avec des promesses qui bernent le monde dans le seul but de s’enrichir sur le dos du peuple.
    Depuis les années 60, le Sénégal n'a eu que des pères naïfs, des grands frères complexés
    et aujourd'hui une génération de loufiats. Notre pays est à genoux et doit plus qu’il ne possède. Nos terres mêmes sont hypothéquées. L’audit des années écoulées sera catastrophique.
    La meute s'est levée, les bandes se forment, tous lorgnent vers la gamelle. Ces fauves ignorent qu'il n’y a plus d'os à se mettre sous la dent. C’est le peuple qu’ils risquent d’engloutir avant d’aller se réfugier chez leur maître, leur vrai pays, la France. Si nous les laissons faire ils nous sucerons jusqu'au trognon.
    Alors, arrêtons de nous laisser mener en bateau : Assises, Assises, Assises… cela ne nous suffit pas !
    Nous attendons un vrai programme, où est ce programme basé sur les conclusions des Assises Nationales ? Les gars « Fekk du yobbu doomu riccin ».

    A mes camarades, amies, amis, sœurs et frères de Benno :
    Vous êtes en train de filer un mauvais coton. Si la course avait lieu aujourd’hui notre cheval ne verrait que le cul de son adversaire, il est temps de cesser ce jeu. Le problème n’est pas la société civile, ni même, de savoir qui sera président de la république demain, mais de privilégier une équipe et un programme issus des conclusions des Assises Nationales et de la Charte de bonne gouvernance démocratique, cela mettra en second plan le problème subjectif.
    1 : Rompre avec le passé,
    2 : Choisir une équipe d’exécutants pour mettre en place nos projets
    Sont les éléments moteurs du changement.
    Bloquer sur qui de Tanor Dieng ou Moustapha Niass va veiller sur la bonne mise en place de ce programme cache une volonté de tourner le dos aux engagements pris avec et devant le peuple sénégalais dans le cadre des Assises Nationales.
    Mésestimer la réaction du peuple est un risque : « On peut jouer avec un peuple une ou deux fois mais pas toujours ».
    Le camp adverse espère engrener des points vu le dernier sondage sorti au Sénégal, cela devrait nous inciter changer rapidement de comportement. Il est temps de se lever, d’aller vers le peuple sénégalais, avec ce bon programme sorti des Assises Nationales qui est l’unique ligne qui pourra redresser notre pays. A moins que vous ayez opté pour rester exécutants ou hommes de paille des Bolloré et compagnie comme mon grand frère et camarade de la Guinée Alpha Condé, quelle perte pour l’Afrique.
    Chers compatriotes, je finirai vraiment par croire que le sous-développement est mental. Les colons ont colonisé les choses les plus importantes chez nous, plus particulièrement nos cerveaux. Si vous n’êtes pas capables de créer, essayer de faire comme eux, recopiez-les. Faites ce qu’ils font pour leurs pays et leur continents. Le Sénégal et l’Afrique s’en tireront mieux.

    Je ne terminerai pas sans saluer la candidature d’Ibrahima FALL. Ibrahima ta candidature est la bienvenue à condition que tu prennes l’ensemble des propositions des Assises, fais sa traduction politique et va jusqu’au bout si Benno lui tourne le dos. Dans le cas contraire, rejoins-les et participe à l’exécutif pour qu’on puisse bâtir ensemble un Sénégal meilleur.

    Vive le peuple Sénégalais !


    Bamba GUEYE LINDOR

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