• Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade Les journaux annoncent des lendemains diff

    Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade

     


    Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade
    Les journaux annoncent des lendemains difficiles pour le président Abdoulaye Wade qui, sous la pression de la rue, a retiré le projet de loi qui devait modifier le scrutin présidentiel, au moment où les députés examinaient le texte, jeudi. L’opposition et la société civile protestaient vivement, jeudi à Dakar et dans plusieurs villes du pays, contre un projet de loi constitutionnelle qualifié de ‘’monarchique’’. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées. D’autres, arrêtées par la police, ont été libérées sous la pression de la rue. Adopté en commission technique, le texte a été ensuite retiré par le président Wade, lors d’un débat houleux à l’Assemblée nationale. Le peuple est ‘’le seul vainqueur de cette bataille dont l’enjeu était la consolidation de notre système démocratique’’, note Le Messager, qui titre en une : ‘’La victoire du peuple !’’ ‘’Le Sénégal, désormais, ne peut plus être gouverné contre la volonté du peuple. [...] La crise de confiance s’est installée entre le gouvernement et le peuple. […] Désormais, la voix du peuple est souveraine’’, commente Rewmi Quotidien. ‘’Le peuple a donc brillé hier. Mais, cela ne doit pas cacher les blocages majeurs auxquels la classe politique dans son ensemble fait face. Car, s’il est vrai que le pouvoir de Wade est finissant, du moins si l’on se fixe aux signes qui se donnent à lire depuis quelques mois, il reste également vrai que les alternatives sont encore chancelantes’’, analyse EnQuête. ‘’La voix du peuple a donc été assez forte pour être entendue par le pouvoir de Wade’’, écrit Kotch qui soutient que ‘’l’aveuglement [de la majorité] des députés sur ce projet de loi prouve à suffisance qu’ils ne sont plus représentatifs [du peuple]’’. Le Messager explique que le retrait du projet de loi par le chef de l’Etat est le résultat de ‘’multiples appels des chefs religieux’’. ‘’Jamais dans l’histoire de l’Alternance, depuis le 19 mars 2000, on n’a connu une telle déferlante, […] sans aucune connotation ethnique, régionale, religieuse, etc.’’, observe EnQuête. Ce journal n’est pas du même avis que Le Messager, sur les raisons du retrait du projet de loi. ‘’Les messages affichés ne faisaient référence ni au khalife de Touba, ni à celui de Tivaouane’’, analyse-t-il, reprenant les slogans des manifestants : ‘’Ne touche pas à ma Constitution’’, ‘’Halte à la ‘monarchisation’ de l’Etat’’, etc. Au sujet des chapelles religieuses, Walfadjri explique que des ‘’leçons d’avenir’’ sont à retenir du sort réservé au projet de loi en question : ‘’Le clergé religieux doit réviser sa posture. En dehors de l’Eglise qui, très tôt, a appelé à la raison, les dignitaires musulmans ont préféré jouer les sapeurs-pompiers.’’ Le Quotidien est aussi d’avis que des leçons doivent être tirées de la ‘’journée d’hier’’. ‘’La leçon majeure’’, c’est que ‘’rien ne sera plus jamais comme avant’’. Cette leçon, et tant d’autres, selon le même journal, ‘’valent aussi pour tous les hommes politiques qui veulent désormais diriger ce pays en pleine maturation citoyenne’’. L’Office embouche la même trompette : ‘’[…] La volonté populaire est un tsunami. […]Le retrait du très controversé projet de loi est une sage décision. Mais, désormais, rien ne sera plus comme avant.’’ Les manifestants de l’opposition et de la société civile ‘’ont consacré la fin d’un mythe. Le mythe d’un président de la République en phase avec sa jeunesse. Celui d’un chef d’Etat qui pouvait compter sur son bagout pour faire passer tous ses projets, des plus saugrenus aux plus loufoques. […] La preuve que le temps est révolu où il (Wade) pouvait diriger ce pays en fonction de ses humeurs’’, commente Walfadjri. ‘’C’est une défaire cuisante que la majorité libérale a subie, hier, lors de l’examen de la loi instituant la vice-présidence’’, écrit Le Populaire. ‘’De manière générale, le rapport [du peuple] aux institutions risque de changer en profondeur. Hier, tout le monde a compris que le député devait rendre des comptes à la population qui l’a élu pour défendre ses intérêts’’, analyse Le Populaire. ‘’Le peuple sénégalais, comme il l’a fait le 19 mars 2000, a démontré que la souveraineté […] lui appartient’’, indique Sud Quotidien. ‘’Une nouvelle conscience citoyenne est née’’, déclare La Sentinelle L’avenir risque d’être encore difficile, selon Le Matin : ‘’Le mouvement social qui a pris forme hier est loin de s’étioler. Surtout que ses composantes ont la claire conscience que tout s’arrache dans ce pays.’’ ‘’[…] Le mécanisme de la majorité mécanique a déraillé. L’eau, le feu et les peuples ont un point commun : personne ne peut les dompter. Et, ceux qui le comprennent tard deviennent impopulaires tôt’’, note L’As. Le Soleil appelle le pouvoir et l’opposition à ‘’emprunter les voies du dialogue’’, afin de ‘’trouver des solutions partagées aux problèmes’’ qui les opposent l’un à l’autre.
    Vendredi 24 Juin 2011 - 14:20
    « En séjour en France, Karim Wade a peur de rentrer au Sénégal En séjour en France, Karim Wade a peur de rentrer au Sénégal POLITICOSN.COM. Selon diverses sources, Karim Wade qui se trouvait en Photo : Niasse tenant une pierre jeudi lors des émeutes Cette photo inédite de bitimrew montre comment le patron de l'Afp était au devant des manifestations... Photo : Niasse tenant une pierre je »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter