• Couvre feu: Le Président Wade prêt pour signer le décret.

    Après avoir songé à déclencher l’Etat d’urgence hier, les autorités du Sénégal envisagent désormais le couvre-feu. Annoncé comme rumeur ce mardi 28 juin, l’idée d’instaurer un couvre-feu à Dakar est loin d’être écartée par les autorités. E

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    Couvre feu: Le Président Wade prêt pour signer le décret.
     
    n effet, selon des sources du journal l’Observateur, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade attendrait une motivation pour signer le décret. «On attend que les motivations: «troubles à l’ordre public ou menaces graves aux institutions de la République, pour instaurer le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin». D ailleurs, selon un article publié ce jour sur www.express.fr, l armée aurait déployer depuis hier, mercredi, des militaires sur les points stratégiques afin de mettre un terme aux troubles.

    rewmi

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  • Crise énergétique : Idrissa Seck se donne 6 mois pour éclairer le Sénégal

     

    LERAL.NET - Le Sénégal vit des heures difficiles liées à la crise qui sévit dans le secteur énergétique. Face à la presse ce jeudi, l’ancien premier ministre Idrissa Seck qui a été interrompu dans son propos par une coupure d’électricité promet de régler l’épineux problème de l’énergie une fois élu président de la République. Et ceci, en un temps record.

     

    Par la rédaction De leral.net


    Crise énergétique : Idrissa Seck se donne 6 mois pour éclairer le Sénégal

     

     

    Idrissa Seck qui semble en campagne électorale voit les coupures intempestives d’électricité prendre fin 6 mois après son élection à la tête du pays. Une promesse qui a enflammé ses souteneurs pris d'une lueur d'espoir et qui ont pris d’assaut la salle devant servir de cadre à la rencontre avec la presse.

    Rappelons que les délestages ont plongé le pays dans le noir. Les conséquences : des manifestants se sont attaqués ce lundi à des édifices publiques, saccagé des maisons de quelques ponte du régime.


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  • Déploiement massif des forces de sécurité dans Dakar

     


    Déploiement massif des forces de sécurité dans Dakar
    Le ministère sénégalais de l'Intérieur a annoncé, mardi soir, un déploiement massif des forces de défense et de sécurité à Dakar pour rétablir l'ordre et «réprimer les actes de pillage et de banditisme».

    «Les forces de défense et de sécurité ont été instruites de se déployer partout où besoin sera pour rétablir l'ordre et réprimer avec la dernière énergie et tous les moyens nécessaires les actes de pillage et de banditisme», précise un communiqué du ministère qui intervient au lendemain de nombreuses manifestations contre les délestages qui ont dégénéré en plusieurs quartiers de la capitale.

    Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs bâtiments publics à Dakar et dans sa banlieue ont été saccagés ou incendiés par des groupes de jeunes manifestants sortis dans les rues pour protester contre les coupures de courant de plus en plus fréquentes et longues. Des incidents similaires ont été signalés en même temps dans la ville balnéaire de Mbour (environ 80 km de Dakar).

    Le ministre de l'Intérieur annonce que «des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les auteurs de ces troubles pour les mettre hors d'état de nuire», indique le communiqué, affirmant que «le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens et le maintien de l'ordre public».
    Mercredi 29 Juin 2011 - 10:19

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  • Cheikh Bamba Dièye, maire de Saint-Louis: « Personne ne pourra se payer la tête des Sénégalais »

     

    Cheikh Bamba Dièye, 46 ans, député-maire de Saint-Louis, la cinquième ville du Sénégal (après Dakar, Touba, Thiès et Kaolack) et leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ, opposition) s’est distingué le 21 juin par une action d’éclat: il s’est enchaîné aux grilles de l’Assemblée nationale, pour protester contre le projet de loi visant à changer les règles du jeu électoral, à quelques mois de la présidentielle prévue pour le 26 février 2012. Il s’en explique à SlateAfrique.

     

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    Cheikh Bamba Dièye, maire de Saint-Louis: « Personne ne pourra se payer la tête des Sénégalais »

     

     

    SlateAfrique: Pourquoi avez-vous décidé de vous enchaîner aux grilles de l’Assemblée nationale?

    C.B.D.: J’ai constaté dans la matinée du 20 juin qu’il y avait une procédure d’urgence à l’Assemblée nationale pour faire adopter le projet de loi. J’ai écouté une quinzaine de députés de la majorité (Parti démocratique du Sénégal, PDS) et j’ai constaté que malgré les protestations éparses, ils étaient résolus à faire adopter le projet de loi. Je me suis dit que le temps que les politiques réagissent, fassent passer le message, que la pression s’exerce à travers le système maraboutique, la société civile et tout ce beau monde, il serait trop tard. Je me suis enchaîné pour frapper les esprits, faire réfléchir, et pour dire que si nous laissions faire, c’était la fin de la démocratie au Sénégal.

    SlateAfrique: Le mouvement du 23 juin représente-t-il un tournant historique?

    C.B.D.: Du jamais vu au Sénégal! Mais il n’est que la résultante de l’ensemble des frustrations encaissées pendant le règne d’Abdoulaye Wade. Il ne faut pas oublier qu’on ne demande pas son départ immédiat, mais simplement de ne pas se représenter en 2012. Les Sénégalais ont décidé d’imposer au président leur lecture de la Constitution. Ils se sont proclamés garants de leur Constitution.

    SlateAfrique: La démocratie sénégalaise reste-t-elle exemplaire?

    C.B.D.: Dans l’esprit des citoyens, c’est une démocratie extraordinaire! Au niveau de l’Etat, il n’y a plus du tout de démocratie. L’objectif consiste même à dévoyer la démocratie pour des intérêts personnels.

    SlateAfrique: Quel rôle les chefs religieux ont-ils joué dans le retrait du projet de loi?

    C.B.D.: C’est la rue et seulement la rue qui a fait plier Wade. Pour ne pas perdre la face, il va dire que les marabouts l’ont appelé. Ce n’est qu’un alibi, nous le savons tous. Si les chefs religieux avaient eu prise sur lui, il aurait renoncé depuis longtemps à faire passer ce projet. Il a d’abord annoncé un changement dans l’après-midi du 23 juin, en faisant passer la majorité de 25% à 50% des voix, tout en maintenant le ticket présidentiel. La pression de la rue a continué. Il n’avait pas le choix que de retirer l’intégralité du projet de loi.

    SlateAfrique: Faut-il voir un effet du printemps arabe dans cette mobilisation?

    C.B.D.: Il y a surtout un ras-le-bol général des pays sous-développés par rapport à leurs régimes, qui se cachent sous des voiles de démocratie pour faire peser des chappes de plomb à l’intérieur… Rappelons cependant qu’au Sénégal, nous avions une démocratie effective, avec une alternance réussie en 2000. La démocratie a été victime d’un individu, Abdoulaye Wade. Les Sénégalais sont très intelligents, il ne faut pas les prendre pour des idiots. Ils ne sont pas prêts à laisser une autorité quelconque se payer leur tête. Le projet de loi a été écrit en français, pas en chinois, et les Sénégalais ont bien vu que Wade voulait se faire élire avec l’électorat dont il dispose, 25 %, tout en trouvant un moyen de désigner son successeur. Il se trouve que nous ne sommes pas dans une monarchie, mais au XXIe siècle!


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  • Raz-le-bol des Sénégalais sur les coupures d'électricité

     

    Dakar s'est embrasée dans la nuit de lundi à mardi. Les Sénégalais sont descendus dans la rue pour protester contre des coupures de courant quotidiennes et interminables.

     

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    Raz-le-bol des Sénégalais sur les coupures d'électricité
     
    Bâtiments publics incendiés, bureaux saccagés, pneus brûlés... Dakar s'est embrasée dans la nuit de lundi à mardi. Les Sénégalais sont descendus dans la rue pour protester contre des coupures de courant quotidiennes et interminables. Si le calme est revenu mardi matin, aucun bilan n'est disponible sur d'éventuels blessés ou arrestations. Mais les dégâts matériels sont considérables. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les locaux de la société nationale d'électricité (Sénélec) ont été incendiés tandis qu'une mairie a été saccagée avant d'être brûlée. Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye, c'est le siège des services fiscaux qui a été pillé puis carbonisé.
    Plus tôt dans la journée, des scènes similaires ont eu lieu à Mbour, ville du littoral située à 80 km au sud de la capitale. Dans cette localité, la police anti-émeute est intervenue pour disperser la foule à coup de gaz lacrymogènes. Le siège principal de la compagnie nationale d'électricité a quant à lui été entièrement détruit. Cette irruption de violence est à la mesure de l'état de frustration des populations, excédées depuis des mois par l'inefficacité des services publics. L'absence de courant freine l'activité économique du pays et pénalise surtout les petits commerces. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Sénélec a présenté ses excuses pour les « dégâts occasionnés » tout en expliquant faire « face depuis quelques jours à un déficit de production important qui entraîne de nombreux délestages ».
    Mais les Sénégalais n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Le 23 juin, ils manifestaient dans tout le pays pour protester contre un projet de loi du président Abdoulaye Wade qui proposait, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec seulement 25 % des voix au premier tour. Sous la pression populaire, le président a renoncé à faire voter le texte. Après 11 ans au pouvoir, la société civile et l'opposition réclament son départ en 2012.

     


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  • Le jus de la colère

     

    Journée chaude à Dakar. En effet, ce lundi 27 juin, la capitale sénégalaise et sa banlieue ont été secouées par de violentes manifestations : rues jonchées de pierres et de débris, pneus enflammés sur la chaussée, nuages de gaz lacrymogènes et batailles rangées entre manifestants et forces de l’ordre ; des images si insolites au pays de la Téranga, qu’un policier présent sur les lieux a même affirmé que « c’est toute la ville de Dakar qui s’est enflammée ».

     

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    Le jus de la colère
     
    A l’origine de cet embrasement, le problème récurrent de l’énergie au Sénégal ; car, depuis des mois, voire des années, le pays est en proie à des coupures régulières d’électricité ; des délestages qui se sont aggravés ces dernières semaines, s’étendant parfois sur deux jours dans certaines zones ; une pénurie chronique qui prive chaque jour de nombreux petits commerçants et artisans de leur outil de travail et, par conséquent, de leur gagne-pain.

    Maintes fois exprimée, leur colère a explosé ce lundi, libérant le monstre. « Les émeutes des délestages », c’est désormais son nom, s’est principalement attaqué aux bâtiments et installations de la nationale d’électricité, à leurs yeux la personne morale à abattre.

    Patte d’Oie, Parcelles assainies, Yembeul et Daroukhane sont autant de quartiers où les locaux de la société ont été saccagés et incendiés par des foules en colère.

    Quatre jours seulement après la journée mémorable du 23 juin, qui a contraint le gouvernement à retirer son projet inique de ticket présidentiel, le pouvoir sénégalais doit faire face à une nouvelle poussée de fièvre. Mais cette fois en première ligne, il y a le ministre d’Etat chargé, entre autres, de l’Energie, Karim Wade, dauphin putatif du successeur d’Abdou Diouf.

    Et il est clair que malgré la carrure et les nombreuses qualités que lui impute son président de père, le superministre aura bien du mal à éteindre le brasier que la pénurie chronique de jus a allumé chez les clients, trop nombreux et exaspérés par la Sénélec.

    Décidément, Dakar aujourd’hui est bien loin de l’image flamboyante d’un petit Paris de la sous-région francophone : à l’instar de bien des capitales africaines, elle subit les affres des délestages à répétition et voit fleurir sur ses trottoirs des quantités de groupes électrogènes bruyants et avides de gasoil ; une réalité qui est loin de nous être étrangère au Pays des hommes intègres.

    Il n’y a pas si longtemps, le continent, confronté à la crise alimentaire, a dû faire face au phénomène épidémique des « émeutes de la faim ». Gare désormais aux « émeutes de l’énergie » !

    H. Marie Ouédraogo -L’Observateur Paalga

     


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  • [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit

     

    Suite aux émeutes du 23 juin, le collectif « Y’en a marre » a appelé au calme et demandé aux autorités de respecter la Constitution. Malgré ce discours d’apaisement, de nouveaux troubles agitent la région de Dakar, soumise aux coupures d’électricité pendant que l’armée se déploie dans les rues.

     

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    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
     
    « Le 23 juin 2011, notre peuple s’est levé, uni et déterminé, pour briser les chaînes du fatalisme et protéger son choix : la République et la Démocratie ! » C’est sur ces mots, prononcés juste après l’hymne national, que le Collectif Y’en a marre débute sa « déclaration du 27 juin ». Depuis sa création en janvier 2011 par des rappeurs [1], le collectif a fédéré l’énergie de tous ceux qui « ne supportent plus la gestion calamiteuse du pays ». Dans une rafale verbale dont les rappeurs ont le secret, le collectif brocarde « les violations des libertés démocratiques, les coupures quotidiennes d’électricité, les hausses incessantes du coût de la vie, les campagnes agricoles chaotiques, la crise scolaire chronique, l’impasse de la santé et de la justice… ».

    « Nous sommes un mouvement citoyen de veille républicaine, nous sommes des sentinelles de la démocratie et souhaitons remettre le Sénégalais au cœur de la politique de son pays, » explique le journaliste Cheikh Fadel Barro, porte-parole du groupe. Les membres de Y’en a marre se définissent comme « des esprits contestataires, des messagers anonymes qui vont de porte en porte pour inciter les Sénégalais à assumer leur responsabilité et à prendre leur carte d’électeur ».

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
    « Touche pas à ma Constitution » 

    Le 23 juin, les Sénégalais étaient descendus dans la rue pour s’opposer au projet du Président Wade de modifier la Constitution sénégalaise afin d’instituer « une majorité absolue à 25% , » permettant à un candidat d’accéder dès le premier tour au poste de Président s’il obtenait le quart des suffrages exprimés. Après le retrait complet du projet, la nouvelle bataille du collectif est la reconnaissance de « l’inconstitutionnalité de la candidature de M. Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012 ».

    Abdoulaye Wade, officiellement 85 ans, a accompli deux mandats consécutifs. Il avait annoncé dès 2009 sa volonté de briguer à nouveau la présidence, en contradiction avec la Constitution limitant à deux les mandats présidentiels. L’opposition le suspecte de vouloir imposer par la suite son fils, Karim Wade. « Les membres du Conseil constitutionnel doivent prendre leur responsabilité et demander au Président Wade de respecter la constitution en retirant sa candidature », tonnent les rappeurs durant la conférence de presse télévisée de ce 27 juin.

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
    « Le changement par les urnes, pas le feu ! » 

    Extraordinairement posés et calmes, dans ce contexte de surchauffe générale, les porte-paroles du groupe ne souhaitent pas « embraser le pays comme en Tunisie », et rappellent que les échéances électorales de 2012 sont « une opportunité pour les jeunes de se réapproprier leurs institutions démocratiques en allant s’inscrire sur les listes électorales ». Un combat stratégique de première importance lorsque l’on sait qu’en 2010 seulement 12% des 18-22 ans étaient enregistrés sur les listes, soit une réserve de plus d’un million de voix d’après un audit international (le Sénégal compte 14 millions d’habitants dont la moitié a moins de 18 ans).

    Les membres féminins du collectif mènent également une campagne stratégique dans la région de Pikine pour inciter les femmes « à ne plus vendre leur vote pour un sac de riz ou des cadeaux de pacotille ». « Les femmes doivent se réapproprier leur destin et retrouver leur fierté de Sénégalaises ! », s’exclame Fatou, animatrice de rue. Refusant d’être assimilés à un quelconque parti de l’opposition, les membres du collectif n’excluent pas pour autant de « jouer un rôle éclairant sur les futurs candidats, de commenter leurs programmes ou de dénoncer ceux qui cherchent à tromper la jeunesse », avertit Cheikh Fadel Barro à la tribune.

     

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    Risque du survoltage face au black-out 

    Face à l’exaspération de la population, ce discours républicain et responsable pourrait atteindre ses limites. Quelques heures après la conférence de presse, de violentes émeutes spontanées ont eu lieu dans plusieurs villes de la banlieue dakaroise suite aux coupures d’électricité prolongées de ces derniers jours. Plusieurs sièges de la Sénélec, la compagnie sénégalaise d’énergie, ont été saccagés dans la nuit. Les maisons de plusieurs ministres ont également fait l’objet d’attaques ciblées, entraînant dans la nuit le déploiement de l’armée pour riposter aux émeutiers. Par ailleurs, les étudiants protestent contre le retard du paiement des bourses universitaires, phénomène qui touche également les salaires de certains fonctionnaires. Le collectif Y’en a marre met « en garde les autorités contre les intimidations et la violence » en appelant les forces de l’ordre « à maîtriser les bavures individuelles » dans ses rangs afin d’éviter « une dérive aux conséquences incalculables ». Dans cette ambiance survoltée, le Président Wade saura-t-il réagir raisonnablement pour éviter l’embrasement général qui menace le Sénégal ?

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
    En moins d’une semaine, le Sénégal est en proie à des manifestations de rue violentes. Le 23 juin dernier, des militants de partis politiques d’opposition et des membres d’organisations de la société civile sont descendus dans les rues de Dakar pour manifester violemment contre le projet de ticket présidentiel de Abdoulaye Wade qui y a finalement renoncé, au regard de la très forte mobilisation populaire. Ce début de semaine, le Sénégal est encore en ébullition. Cette fois, il s’agit de manifestations tant à Dakar que dans sa banlieue contre les coupures intempestives d’électricité. En effet, ceux qui vivent cette situation inconfortable disent en avoir marre au point de s’en prendre, au cours de leur manifestation, aux locaux des agences de la compagnie nationale d’électricité et à des édifices publics. LesSénégalais nous montrent donc un visage nouveau.
     
     

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
    En dehors de leur virulence verbale, ils se livrent très rarement à des actes de vandalisme au cours de leurs manifestations. On avait coutume d’entendre que les Sénégalais refusaient de payer des factures d’électricité pour cause de coupures intempestives, mais jamais on n’avait vu de pareilles levées de boucliers. Face à la persistance de la situation, ils sont donc passés à la vitesse supérieure. Ils ont en cela été aidés par la contestation politique de la semaine dernière qui a mis le pouvoir dans une posture difficile. En reculant face à son projet de ticket présidentiel, Wade a certes fait preuve de sagesse, mais il s’est mis en même temps en position de faiblesse face à l’opposition et à la société civile.

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit

    En mai 2009, il a confié la gestion de l’énergie à son fils Karim qui s’est retrouvé hyper ministre avec les portefeuilles de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et enfin des Infrastructures. Manifestement, ce dernier a du mal à réussir sa mission vu que la crise énergétique s’est même aggravée. Que va faire Gorgui pour calmer les manifestations qui prouvent que l’énergie est aussi vitale que l’eau et les denrées de première nécessité ? Va-t-il lui-même prendre en charge le portefeuille de l’énergie comme c’est souvent le cas dans certains pays avec, par exemple, le ministère de la Défense quand il y a un malaise dans l’armée ?
    En attendant, le constat que l’on fait est que Wade a chaud. Il est pris entre une contestation politique qui exige son renoncement à la présidentielle de février 2012, voire son départ du pouvoir avant l’heure. Un printemps arabe version subsaharienne qui ne dit pas son nom. Et c’est l’ironie du sort pour celui qui, il n’y a pas longtemps encore, conseillait à Kadhafi de tirer les leçons de la révolution arabe en quittant le pouvoir. Contestations sociales et contestations politiques se sont jointes pour constituer un mélange détonant qui a toutes les chances de pourrir le mandat de l’homme du Sopi. Aujourd’hui, il est pris entre deux risques : celui de l’électrochoc et celui du court-circuit.
     

     

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    Il doit impérativement résoudre le problème de la crise énergétique pour ne pas faire le lit à un mécontentement généralisé. Ailleurs, on a connu les émeutes du pain, consécutives à l’augmentation du prix des produits de première nécessité. Bon nombre de pays africains avaient alors eu leur lot de manifestations violentes en 2008. Les crises énergétiques n’avaient jamais jusque-là, donné lieu à des violences de rue d’une telle gravité. Le Sénégal est bien parti pour se singulariser dans ce sens avec, à la clé, un coup dur pour son développement. On ne cessera jamais de dire que l’énergie est la sève nourricière du développement. L’inconfort politique semble désormais garanti pour Wade, pris entre le marteau et l’enclume avec ces remous itératifs sur les plans social et politique.
    C’est à se demander comment il manœuvrera pour sortir indemne d’une telle situation. Mais Wade est capable à tout moment, pour son bonheur ou pour son malheur, de sortir de son chapeau une autre ruse pour les Sénégalais.

     

    [ Photos] Wade entre électrochoc et court-circuit
     

     

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  • Le Sénégal perd son calme

    Ce pays, considéré comme l'un des plus stables d'Afrique, refuse un autre mandat au président Wade, 85 ans.

    Dakar et sa banlieue se sont réveillées hier matin, assommées par une nuit d'émeutes. En colère contre les coupures d'électricité, des manifestants avaient saccagé et incendié plusieurs bâtiments publics, dont les bureaux de la Société nationale d'électricité, la Sénélec, dans le quartier de la Patte d'Oie. Dans la banlieue de Pikine-Guiédawaye, le siège des services fiscaux avait été totalement pillé. De Ouakam, au nord-ouest, à Guédiawaye à l'est, en passant les quartiers populaires proches du centre-ville, des agences de la Sénélec, des édifices municipaux ou de l'Etat avaient été attaqués, leurs archives éparpillées, vitres cassées ou voitures calcinées. La veille des scènes semblables avaient agité Mbour, ville côtière à 80 kilomètres au sud de Dakar, restée 48 heures sans électricité, ainsi que Thiès, au centre, et Mbacké et L-Kaolack, au sud.

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    Le Sénégal perd son calme
     
    Voilà des mois que le Sénégal subit des coupures d'électricité qui perturbent gravement l'activité économique, notamment le petit commerce, et augmentent le mécontentement de la population contrainte au chômage. Or de plus en plus de Sénégalais affirment que les défaillances dans la distribution de l'électricité coïncident l'arrivée au pourvoir d'Abdoulaye Wade en 2000. Parallèlement, la détermination de celui-ci à garder la présidence attise la colère qui couve.

    La transmission au fils

    Le 23 juin, déjà, des troubles avaient agité le pays. A Dakar, des affrontements avec les forces de l'ordre avaient fait 102 blessés, dont 13 policiers. Les manifestants dénonçaient un projet de loi du président Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 11 ans, visant à permettre, dès février 2012, l'élection simultanée d'un président et d'un vice-président avec un minimum de 25% des voix au premier tour. Traduit par l'opposition, ce texte n'avait qu'un but : favoriser la réélection d'Abdoulaye Wade et lui permettre de transmettre le pouvoir à son fils Karim. A l'issue de son premier mandat de 7 ans, celui-ci était parvenu, en 2007, à se faire reconduire dans ses fonctions grâce à une modification de la constitution.

    La semaine dernière, plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile se sont rassemblés au sein d'un « Mouvement du 23 juin 2011 » qui, affirme l'ex-Premier ministre, Moustapha Niasse, chef de l'Alliance des forces de progrès (AFP), regroupe « toutes les composantes actives du pays qui veulent le changement dans la paix, dans le calme ». Il recevait le soutien du chanteur Youssou Ndour et du rappeur Didier Awadi. Pour ce dernier, « toute cette agitation, tout ce mouvement populaire (...) disait simplement qu'on ne veut plus de ce régime ». Il ajoute : « Que M. Wade aille à la retraite, parce que je pense qu'il mérite sa retraite aujourd'hui à 85 ans ».

    Devant l'ampleur de la contestation, Abdoulaye Wade a finalement retiré son projet. Mais un malaise profond demeure. Et il est ancien. L'an dernier, l'inauguration du « Monument de la Renaissance africaine », gigantesque structure de bronze et de cuivre, de 52 mètres de haut, sur une colline de Dakar, l'avait attisé. Ses détracteurs jugeaient le coût de l'opération (plus de 15 millions d'euros) exorbitant pour un pays en crise.

    Par Alain Vincenot

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  • SERIGNE BARA MBACKE FALLILOU

     

     

    Serigne El Hadj Mouhammadou Lamine Bara MBACKE (actuel Khalife)

     

    SERIGNE MOUHAMADOU LAMINE BARA MBACKE : UN DIGNE CONTINUATEUR DE L’ŒUVRE DE CHEIKH AHMADOU BAMBA

     Appelé affectueusement El Hadji Bara, il est l’homonyme de Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, fils de Cheikh AHMADOU BAMBA car il est venu au monde pendant que ce dernier était en visite chez Mouhammadou Fadilou Mbacké. Son père le confia très tôt à son homonyme qui lui inculqua une excellente éducation. C’est d’ailleurs sous sa férule qu’il mémorisa le Coran qu’il apprit, par la même occasion à calligraphier.

    A la même source il s’abreuva amplement de solides connaissanc es en sciences religieuses. Après de longues années passées aux côtés de ce dernier, il retourna auprès de son père pour continuer sa formation spirituelle. Agé de 82 ans Serigne Mouhammadou Lamine Bara est le sixième khalif général des mourides depuis la disparition de Serigne Saliou Mbacké le 28 décembre 2007.

    Suivant en cela l’exemple de son père à l’égard de Serigne Touba, il avait troqué auprès de Serigne Fallou le lien de sang qui les unissait contre le statut de talibé agréé. Il est aussi son homme de confiance. Il est aussi connu pour son amour et son attachement indescriptibles pour son père et maître spirituel.

    Très tôt attaché au service de son père il a eu à jouer des rôles divers comme chargé de mission ou homme de confiance dans beaucoup de tâches qui demandent abnégation, engagement et courage. Il a eu à se rendre à plusieurs reprises à La Mecque, en petit pèlerinage. Maniant avec aisance l’arabe comme le français, Serigne Bara est aussi connu pour sa perspicacité et son ouverture d’esprit.

    Il est doté d’un remarquable sens de l’organisation, plusieurs fois éprouvé dans les travaux qu’il a eus à diriger à la tête de la famille de Serigne Fallou.Très entreprenant il était aussi très proche de Serigne Saliou Mbacké et fut même son chauffeur pendant 7 ans. De la même manière il était très lié à Serigne Abdou Khadre Mbacké et l’accompagnait chaque fois diriger les prières de vendredi à la grande mosquée de Touba.

    Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké s’est aussi illustré par ses interventions remarquables aux travaux dans les champs de Serigne Saliou Mbacké à Khelcom avec ses disciples et toute la famille de Serigne Fallou Mbacké (travaux de défrichage, d’entretien ou de récolte) L’homme, pour ceux qui le connaissent, est réputé pour son assiduité aux prières du Vendredi, depuis l’inauguration, de la Grande Mosquée, le vendredi 7 juin 1963. Sa bonté de cœur, sa générosité et sa franchise sont largement attestées par tous.

    Serigne Bara Mbacké est très attaché à la famille de Khadimou Rassoul et voue un respect remarquable, une gratitude et une dévotion exemplaire à ses prédécesseurs et se veut le digne continuateur de message. Grand travailleur et rassembleur, Serigne Bara s’est toujours attelé à la mise en œuvre de l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba. Depuis son accession au khalifat de Serigne Fallou, il a hissé le Kazu Rajab à une dimension encore plus resplendissante, avec le concours de ses frères, de toute la famille et des disciples.

    Puisse Dieu, par la grâce de l’Elu (P.S.L.), la bénédiction de son illustre grand-père, Cheikhoul Khadim et la baraka de son maître spirituel Serigne Fallou MBACKE, le garder longtemps parmi nous et donner une issue heureuse à toutes ses entreprises.

    D’après le témoignage de Serigne Modou Mamoune NIANG (TOUBA, Rajab 1424 H.)


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  • MAGAL DE KAZU RAJAB 2011 : La famille de Serigne Fallou préoccupée par les délestages

    La famille de Serigne Fallou a demandé à la Senelec de mettre le département de Mbacké hors délestage pendant cinq jours. Une demande acceptée. Le magal de "kazu rajab" qui commémore la naissance du deuxième khalife général des mourides sera célébré, pour cette année, le mercredi 29 juin 2011. Une date qui coïncide jour pour jour avec le premier anniversaire du rappel à Dieu du sixième khalife de Bamba, Mouhamadou Lamine Bara Fallilou Mbacké. Pour une bonne préparation de l'événement, la gouvernance de Diourbel, sous la présidence du gouverneur de la région, a abrité un comite régional de développement (CRD) spécial consacré au magal du « kazu rajab ».

    Les coupures intempestives d'électricité que traverse notre pays ont occupé une place importante dans les  discussions. La famille de Serigne Fallou, bien représentée à ce CRD, a saisi l'occasion pour demander à la Senelec de mettre le département de Mbacké hors délestage pendant cinq jours.

    « Pour ce premier magal de Serigne Abo Mbacké Fallilou, successeur de Aladji Bara, je demande la mise hors délestage du département trois jours avant et deux jours après le magal », formule  Serigne Abdou Fatah Mbacké Fallilou, porte-parole de la famille de Serigne Fallou.

    Il a décerné une mention spéciale à la communauté rurale de Touba et à son président, car souligne-t-il, « c'est la première fois qu'un PCR de Touba est présent dans un CRD consacré au magal de kazu rajab ». Les autorités locales en charge de la distribution et de la commercialisation de l'électricité ont saisi la balle au rebond pour donner leur accord.

    Mieux, pour rassurer le marabout, leur société est à pied d'œuvre pour l'extension du réseau dans la périphérie de la ville de Touba. Les branchements sociaux ne sont pas aussi en reste. Mais les services techniques régionaux de l'hydraulique sont d'avis pour que le nombre de jours de mise hors délestage du département soit revu à la hausse.

    Selon Alassane Sam, chef régional de l'hydraulique, un tel schéma ne pourrait pas leur permettre d'assurer une bonne distribution de l'eau. « Au cas où la Senelec ne pourrait pas augmenter les jours, qu'elle diminue au moins le nombre d'heures de délestage pour permettre aux forages implantés à la périphérie de Touba

    de remplir au maximum leurs réservoirs afin d'éviter les pénuries d'eau en cette période de canicule où la ville attend des milliers de pèlerins », explique M. Sam Le kazu rajab qui est l'événement religieux qui draine le plus de monde dans la cité religieuse, à part le grand magal de Touba, sera sécurisé pour cette présente édition par 400 gendarmes et 800 GMI et policiers.

    Les autorités sanitaires de la région, la communauté rurale de Touba et les autres chefs de services régionaux présents à cette rencontre ont tous promis après une discussion de plus de deux tours d'horloge, de ne ménager aucun effort pour la réussite de ce grand événement religieux qui commémore la naissance de Serigne Fallou Mbacké

    Mbaye Babacar MBODJI (Correspondant à Touba)


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  • LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    HISTORIQUE DE LA CELEBRATION DU KAZU RAJAB

    Il y a des coïncidences si lourdes de significations et si riches en bienfaits de toutes sortes pour l’humanité, qu’il faut y voir un signe de la miséricorde divine.

    Il en est ainsi de la coïncidence qui existe entre la date anniversaire de " Al Isrâ " (Le voyage nocturne) et du " Micraj " (L’Ascension) et celle de la naissance de Serigne Mouhamadou Falilou MBACKE (deuxième Khalife de Serigne Touba de 1945 à 1968)

    Entreprise depuis une quarantaine d’années, la célébration de cet anniversaire, auquel on a donné le nom de Kazu Rajab, a fini par prendre une ampleur telle qu’aujourd’hui, elle déborde largement des frontières nationales. Pour notre compréhension à tous, précisons tout de suite la signification du vocable " Kazu Rajab ". Il est formé à partir de l’équivalence de la valeur numérique des caractères arabes qui servent à l’écrire : (kâf = 20 ; zâ = 7, soient 27) ce qui nous amène à la 27ème nuit du 7ème mois lunaire du calendrier musulman ( Rajab).

    LA CELEBRATION PAR SERIGNE FALLOU

    La tradition de la célébration du Kazu Rajab, remonte aux années 60, précisément à l’an 1963. Cette année-là, son anniversaire venu, Serigne Fallou quitta Touba quelques temps avant le coucher du soleil pour se rendre à Darou Salam son lieu de naissance, afin d’y passer la nuit en prières. Le lendemain, au sortir de sa retraite, il se rendit au domicile de Serigne Affia NIANG.

    L’accueil fut chaleureux et empreint de piété. On peut considérer, pour l’histoire, que le premier repas qui a alors été servi, à l’occasion d’une célébration du Kazu Rajab, a été préparé par Sokhna Asta Wâlo NIANG, la mère de Serigne Abdourahmane BOUSSO. Pour donner à l’événement un caractère festif, à la dimension de l’immense honneur que Serigne Fallou venait de faire à Serigne Affia NIANG, on servit du thé, des biscuits et autres friandises.

    Il faut préciser cependant que, pour cette première édition, tout se passa dans la plus stricte intimité familiale. Seuls participaient à la fête Serigne Affia NIANG, Serigne Abdou Rahmane BOUSSO, Serigne Abdou Chakor.

    Serigne Affia Niang eut ce jour là, le grand bonheur de recevoir, en guise de " barkélou " (objet servant à attirer la bénédiction) les habits que Serigne Fallou avait portés pendant sa nuit de prières à Darou Salam. Voici, en quelques mots, le déroulement de la toute première édition de la célébration, faite par Serigne Fallou lui-même.

    Trois années durant, on consacra la même formule de célébration. On l’appelait alors " ngan gui " c’est à dire réception d’un hôte de marque. Et chaque fois, c’était la même ambiance festive dans le même cadre strictement familial. A l’évidence, une telle " discrétion " de la célébration ne pouvait pas perdurer car l’événement commençait à avoir un certain retentissement parmi les disciples.

    Lorsque Serigne Affia fut rappelé à Dieu après avoir vécu trois éditions du Kazu Rajab, Serigne Fallou maintint la tradition de se rendre dans sa famille chaque fois qu’il sortait de sa retraite à Darou Salam. Cette année là, on fut obligé de dresser une tente, richement pavoisée de drapeaux, devant le domicile de la famille de Serigne Affia. L’événement avait pris une ampleur et une solennité telles qu’on déroula sous les pas de Serigne Fallou un tapis d’honneur fait de pagnes traditionnels, depuis la Route " 28 " jusqu’à la résidence de la famille NIANG.

    Cette année, marque réellement une rupture dans le cérémonial de la célébration. Les autorités du mouridisme commencent à participer aux festivités. A cette occasion, Serigne Fallou fut accompagné d’une délégation de dignitaires religieux avec au moins quelques 28 voitures. Il y avait, entre autres, Serigne Modou Khary NIANG, Serigne Modou Faty Khary et quelques membres de sa propre famille comme Serigne Modou Bousso Dieng et Serigne Mouhamadou Lamine MBACKE dit " El Hadji Bara ", l’actuel Khalife de Serigne Fallou. Il y avait également beaucoup de talibés. El Hadji Modou Mamoune NIANG, fils de Serigne Affia NIANG prononça une brillante allocution.

    C’est ainsi que, de 1965 à 1968, se déroulèrent les choses qui prirent d’ailleurs tellement d’ampleur que Radio Sénégal prit l’habitude de leur consacrer des reportages très élaborés.

    Serigne Fallou vécut sa dernière célébration en 1968. C’était un vendredi. Serigne Modou Mamoune NIANG, à son habitude prononça une allocution très fouillée. Il eut à dire à Serigne Fallou : " Nous savons que la visite que vous nous accordez, à notre domicile, est une faveur immérité. Voilà pourquoi, à l’occasion, nous mobilisons tout ce dont nous disposons en plus de nos familles, de nos condisciples, de nos parents, et nous serions allés bien au-delà de tout cela si c’était possible, pour essayer d’être à la hauteur de cette marque d’honneur. " En réponse à cette allocution, Serigne Fallou expliqua ce jour là, le sens et les motivations de la célébration du Kazu Rajab.

    SENS DE LA CELEBRATION

    En réalité, ce jour a vu l’accomplissement de deux événements majeurs dans l’histoire de la religion que Dieu a choisie pour les hommes. Ce sont des miracles auxquels il a plu à Dieu de recourir pour descendre Sa miséricorde sur l’humanité. Il y a eu d’abord " Al Isrâ " (Le voyage nocturne) par lequel Seydina Mouhamed (P.S.L.) a été transporté à Jérusalem. Ensuite "Al Micraj " (L’Ascension) ou la traversée des Sept Cieux pour arriver à la proximité du Trône du Maître des Mondes afin de recevoir des recommandations divines concernant les dogmes et bases de sa Religion. Tous ces événements ont eu lieu cette nuit la.

    Dans le même tant, en s’adressant à Serigne Modou Mamoune NIANG, Serigne Fallou aborda son sujet par ces termes : " Je sais que ce jour vous tient beaucoup à cœur. Je vais donc vous expliquer ce qu’est sa signification profonde et, par conséquent, les motivations qui m’ont conduit à le prendre en considération, afin que vous puissiez maîtriser les modalités de sa célébration.

    Dans Sa grande miséricorde, Dieu m’a accordé une grâce infinie ; Il a fait coïncider ma naissance avec la date anniversaire de ces événements miraculeux. En effet il a plu à notre Seigneur que je sois né un vendredi, 27ème jour du mois lunaire de Rajab, de l’an 1306 de l’Hégire (1886)

    Ce jour est donc pour moi un prétexte de rendre grâces à Dieu et d’exprimer ma reconnaissance à l’endroit de Cheikhoul Khadim pour l’agrément que, des Deux, j’ai obtenu.

    Depuis, j’ai pris l’habitude, chaque fois qu’arrive mon anniversaire, de me rendre à Darou Salam, où je suis né, afin de m’y consacrer, toute la nuit durant, à la lecture du Coran et des Panégyriques du Prophète (P.S.L.), en guise de témoignage de grâces au Cheikh Pourquoi est-ce que dès ma sortie de ma retraite je viens ici, chez Serigne Affia ? C’est pour réaffirmer et raffermir les liens de fraternité qui me lient à cette maison où vécut ma mère Sokhna Awa BOUSSO ".

    Après cette mise au point, Serigne Modou Mamoune NIANG, au nom de toute la famille, prit l’engagement de perpétuer cette célébration, tant qu’il restera en vie. Serigne Fallou fut rappelé à DIEU cette même année mais pendant les deux ans qui suivirent, fidèle à sa parole, Serigne Modou Mamoune NIANG s’employa à donner à la célébration du Kazu Rajab l’éclat qui lui convient. Et à chaque fois, Serigne Modou Bousso DIENG qui assurait le Khalifat de Serigne Fallou lui a apporté soutien et assistance par sa présence effective en compagnie de nombreux talibés et d’autorités religieuses.


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  • Allocution prononcée par El - Hadji Mbacké DRAME

    Magal Kazu Rajab
    Anniversaire d’El - Hadji FALILOU MBACKE
    Allocution prononcée par El - Hadji Mbacké DRAME
    dit Dame son ancien secrétaire particulier.

    (Dimanche 14 Octobre 2001) à TOUBA

    LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.

     

     

     

     

     

     

     


    BISSIMILAHI RAHMANI RAHIMI

    Monsieur le Représentant de notre vénéré Guide et bien aimé Sérigne SALIOU MBACKE Khalif général des Mourides ( Yall nafi yague te wer mok rakam sérigne Mourtada MBACKE), El - hadji Mouhamadou Lamine BARA MBACKE, en tant que chef unanimement reconnu de la Grande et Prestigieuse Famille de El - Hadji FALILOU MBACKE, comprendrez vous aisément la terrible émotion qui m’étreint en cette minute, suite à votre affectueuse invitation, de devoir parler en public, pour la première fois depuis 1968, de votre vénéré et regretté père El - Hadji FALILOU MBACKE.

    Je ne sais pas si j’y réussirai et, d’avance j’implore votre bien veillante indulgence. El - Hadji FALILOU MBACKE était une figure presque légendaire, mais dans son cas la réalité avait dépassé la légende ; une figure fascinante aux multiples facettes, chacune plus touchante et plus attachante que les autres, et il est quasiment impossible de les cerner toutes. Plusieurs volumes ne suffiraient pas à leur simple évocation. C’est pourquoi je laisserai de côté le volet mystique et religieux de son Oeuvre.

    Vous avez, El - Hadji BARA, des frères, distingués intellectuels, doctes en la matière, diplômés des plus prestigieuses Universités Arabes et Occidentales, qui sont plus qualifiés que moi pour le faire. Pour ma part, je me bornerai à résumer succinctement ce que je peux dire du rôle de Serigne FALILOU MBACKE dans le développement et l’expansion de la Confrérie Mouride.

    Serigne FALILOU MBACKE a accédé au Khalifat de la Confrérie Mouride dans un contexte des plus difficiles. Car il ne faut pas perdre de vue qu’à son avènement, en 1945, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le Mouridisme était méconnu, calomnié, dénigré à dessein par le Colonialisme qui, même s’il avait changé de méthode - contexte oblige - n’avait pas modifié d’un iota son but machiavélique de le circonscrire, à défaut de pouvoir le détruire, dans les limites les plus restreintes de ce qui était alors la colonie Française du Sénégal et de réduire ses adeptes à une ou deux ethnies, principalement l’ethnie Woloof.

    Tous les moyens ont été employés dans ce but ; et ils étaient nombreux. La seule et unique préoccupation d’El Hadji FALILOU MBACKE, sa raison d’être devenu finalement une obsession qui le tyrannisait littéralement, était l’achèvement de la construction de la Grande Mosquée de TOUBA que son Illustre prédécesseur Serigne Mohamadou MOUSTAPHA MBACKE avait brillamment commencée. Nous ouvrons ici une parenthèse pour rappeler qu’il avait reçu de son très Illustre Guide SERIGNE TOUBA la Mission Impérative de terminer à tout prix la construction de la Grande Mosquée. Ceci expliquant celà.

    Il lui fallait donc, parallèlement à cette préoccupation majeure, réhabiliter l’image véritable de la Confrérie, la hisser à son rang et promouvoir son développement et son expansion on Afrique et dans le monde, et cela dans l’intérêt exclusif des êtres humains. Et, croyez-moi, ce n’était pas facile à l’époque. Il s’y employa résolument, de toutes ces forces, avec mille moyens et y réussit admirablement.

    Ses dignes successeurs et continuateurs, le Grand Pontife Sérigne ABDOUL AHAI) MBACKE et le très Estimé Serigne ABDOU KHADRE MBACKE Grand Imam de Touba, ont, chacun en ce qui le concerne, apporté leur inestimable contribution à l’agrandissement et à l’embellissement de cette Oeuvre, à cet essor fulgurant du Mouridisme, qui couvre aujourd’hui les cinq continents. Et de nos jours, sous la dynamique et bénéfique impulsion de notre Vénéré et bien aimé Guide Sérigne SALIOU MBACKE, dont nous saluons au passage la vaste et universelle culture, le Mouridisme est devenu une force spirituelle tentaculaire et pacifique qui a étendu ces ramifications autour de tout le Globe Terrestre.

    Et le nom de TOUBA, dont la simple évocation donnait des urticaires aux colonisateurs, est devenu célèbre dans le monde entier. Nous voyons, aujourd’hui, Touba -New York, Touba - Paris, Touba - Stockholm, Touba - Los Angeles, Touba - Amsterdam, Touba - Londres, Touba - Madrid, Touba - Lisbonne, Touba - Canada, Touba - Atlanta, Touba - Tokyo, Touba - Australie, Touba - Hongkong, Touba - Océanie, Touba - Afrique du Sud, etc...., en attendant Touba - Alaska, Touba -Vladivostok, Touba - Sakhaline, et autres qui ne sauraient tarder.

    Aujourd’hui toutes les races et toutes les couleurs de la planète se confondent harmonieusement dans le Mouridisme, dans une discipline librement consentie et cette confraternité propres aux Mourides : Européens, Américains du Nord comme du Sud, Asiatique, Océaniens, sans parler des Africains.

    Il est aujourd’hui à la mode de parler de Mondialisation, mais c’est bien le Mouridisme qui a réussi la Mondialisation avant la lettre. C’est la reconnaissance du caractère universel du message de SERIGNE TOUBA. Des résidences de SERIGNE TOUBA (Keur SERIGNE TOUBA) fleurissent dans toutes les grandes métropoles du monde. Qui eût osé imaginer cela il y a à peine cent ans. SERIGNE TOUBA a vaincu. EUSKEUYE SERIGNE TOUBA. L’œuvre entamée par EL - Hadji FALILOU MBACKE, revivifiée et étendue par ses éminents successeurs, est donc une brillante réussite et le travail inlassable, opiniâtre de Serigne Saliou MBACKE, qui a reculé les limites géographiques de la Confrérie, en est une illustration vivante.

    Ni les générations passées, ni les générations présentes, ni les générations futures ne pourront imaginer ce que le Sénégal doit à El - Hadji FALILOU MBACICE. Et je peux dire aujourd’hui, sans trahir un secret et en pesant bien mes mots, que si le Sénégal est devenu indépendant sans effusion de sang, dans la paix, la tranquillité et la cohésion nationale, c’est à El - Hadji FALILOU MBACKE qu’il le doit. Malheureusement, de nos jours, on réécrit l’Histoire. Je suis littéralement atterré, renversé, effaré parce que certaines gens écrivent concernant certains événement du passé récent. D’aucuns le font par ignorance, d’autres mûs par des mobiles obscurs.

    Et si le devoir de réserve que je me suis volontairement imposé depuis 33 ans ne m’avait contraint au silence absolu, j’aurais pu dire des choses qui balayeraient définitivement certaines prétendues certitudes. Voilà El - Hadji BARA, en peu de mots, ce que je peux dire de votre Vénéré Père El -Hadji FALILOU MBACKE, dont le souvenir demeurera impérissable dans la mémoire de l’humanité.

    Puisse DIEU vous laisser longtemps à la tête de la Grande Famille d’El - Hadji FALILOU MBACKE que vous ne cessez de mobiliser derrière les mots d’ordres de notre Guide Suprême Serigne SALIOU MBACKE dont vous êtes le zélé serviteur.

    Longue vie et Santé de fer à Serigne SALIOU MBACKE et à Serigne MOURTADA MBACKE

    ALLHAMDOUL LILLAHI RABIL ALLA MINA.


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  • El HADJI MOUHAMMADOU FADILOU MBACKE (1945 - 1968) EL HADJI MOUHAMMADOU FALILOU MBACKE (1945 - 1968) Un des signes distinctifs par lesquels on identifie le croyant véritable est la résignation devant les arrêts divins, si cruels puissent-ils paraître. Ainsi, lorsque le 13 juillet 1945, Serigne Mamadou Moustapha fut ravi à l’affection de la Communauté Mouride, ce fut avec une douleur, indicible certes mais avec une totale soumission à la volonté de Dieu que le pays tout entier vécut l’événement. Son frère cadet (de six mois), Serigne Mouhamadou Fadilou fut porté au Khalifat car la flamme allumée par Khadimou Rassoul ne saurait vaciller. Celui là, dont le souvenir est perpétué par ses nombreux homonymes connus sous les prénoms de Gallas, de Fallou ou de Fadel, allait marquer son temps. Tout en cet homme exceptionnel que nous appelons affectueusement et respectueusement Serigne Fallou ou El Hadji Fallou, porte les stigmates d’une sainteté incontestable. D’abord sa naissance qui eut lieu en 1888 à Darou Salam. En effet Serigne Fallou vit le jour exactement la vingt septième nuit du mois lunaire de Rajab. (ndeyi koor dans le calendrier local), C’est la date anniversaire du voyage nocturne du Prophète (en compagnie de l’Ange Gabriel) dont il ramena le rituel des cinq prières, si fondamental en Islam. Le Magal du Kazu Rajab qui marque son anniversaire est un événement très connu, où se pressent des centaines de milliers de talibés fervents. Ensuite la réaction du Cheikh quand il fut informé de cette naissance. Il aurait alors vivement exprimé sa gratitude à Dieu en concluant que si ce nouveau n’était pas apparu dans sa famille, il se serait mis à sa recherche pour aller le retrouver, où qu’il puisse être. Enfin le pèlerinage qu’il accomplit à La Mecque. Les circonstances de ce séjour en terre arabe furent telles qu’il eut beaucoup de peine à rentrer à TOUBA : les gens de La Mecque ne voulaient plus s’en séparer, ayant découvert en lui une érudition et une sainteté exceptionnelles. Déjà, tout enfant, Serigne Fallou avait commencé à se signaler comme un être d’exception. Sa mère Soxna Awa BOUSSO appartient à une famille d’érudits qui a donné plusieurs imams à TOUBA. C’est avec une aisance surprenante que dès l’âge de huit ans, il se mit à l’apprentissage du Coran, sous la férule de. Serigne Ndame Abdourahmane LO au daara dénommé Aalimun Xabiir, à environ cinq kilomètres de Touba. Son oncle paternel Serigne Mame Mor Diarra lui servit de professeur dans l’étude de la Théologie. Sa formation dans les Sciences Religieuses fut complétée par le Cheikh lui-même, à son retour d’exil. Précisons qu’une bonne partie de cette formation eut lieu en Mauritanie, à Saout El Maa (Khomack), où le Cheikh avait été déporté et où le rejoignit Serigne Fallou en compagnie de Serigne Mamadou Moustapha et de Serigne Mor Rokhaya BOUSSO. Aujourd’hui encore la vaste érudition de Serigne Fallou en arabe est évoquée avec admiration, de même que ses talents de poète et de calligraphe hors pair. Il est crédité d’une quarantaine de copies du texte sacré, dont vingt huit ont été directement offertes au Cheikh sous forme de don pieux (adiya). D’ailleurs c’est avec la même émotion qu’on évoque encore sa grande maîtrise de ce texte à la lecture duquel il consacrait le plus clair de son temps. Cela n’est pas surprenant quand on sait qu’il a appris à maîtriser l’art du Tajwid auprès de Serigne Mame Mor Diarra, d’abord et de Serigne Mame Thierno Birahim MBACKE un autre frère de son père, ensuite. Un autre fait marquant de sa personnalité est son incommensurable dévotion, sa soumission inconditionnelle au Cheikh qu’il était loin de considérer comme un père mais plutôt comme son guide spirituel, son Maître. Pour comprendre cet attachement, cette soumission quasi indescriptible, rappelons un événement qui eut lieu à Khomack. Un matin, le Cheikh tint à son auditoire un discours qui peut se résumer ainsi : " Je ne suis ni le père, ni le frère, ni l’oncle d’aucun d’entre vous. Je suis une créature vouée au service exclusif de Dieu. Ceux d’entre vous qui auront choisi de m’accompagner sur ce chemin que j’ai réhabilité, ceux-là sont mes fils, neveux, frères et talibés. " Serigne Fallou et ses frères firent aussitôt acte d’allégeance et, les quatre ans que dura le séjour mauritanien, ils redoublèrent d’ardeur dans leur apprentissage religieux, selon les règles établies par le Cheikh. Cet événement fut la source d’un poème que Serigne Fallou dédia à son Maître et dans lequel on peut notamment lire :"Notre espoir est en Toi, Toi qui nous as ouvert les portes de la félicité. Je Te vends mon rang de fils pour acquérir la gloire d’être Ton talibé. Et quand Tu m’auras donné cette gloire, je Te demanderais de bien vouloir l’accepter comme don pieux. " Lorsque le Cheikh exprima sa volonté d’ériger la Grande Mosquée, Serigne Fallou s’engagea corps et âme dans l’entreprise : les vœux, même les plus anodins du Cheikh, sont pour lui des ordres péremptoires. Ainsi, en 1926, alors que le Cheikh mobilisait les forces de sa communauté pour la réalisation de son projet, Serigne Fallou eut le bonheur, après de longues recherches, de découvrir la carrière de NDOCK, susceptible de fournir les matériaux pour la construction de l’édifice. Les échantillons qu’il envoya à TOUBA rencontrèrent l’agrément du Maître qui, à cette occasion l’exhorta à considérer, au même titre que son frère aîné Serigne Mamadou Moustapha, la construction de la Mosquée comme une mission incompressible. Lorsqu’en 1927 le Cheikh disparut, Serigne Fallou, en bon talibé reporta sur son frère aîné devenu premier khalife, toute sa dévotion et son affection. Autant il était attentif au moindre désir du Maître, autant il se mit au Service de Serigne Mamadou Moustapha, dans lequel il retrouvait leur père, au demeurant. C’est d’ailleurs sur le " ndigal " de Serigne Mamadou Moustapha, qu’il accomplit son fameux pèlerinage à La Mecque. C’était pour concrétiser un projet de Cheikh Ahmadou Bamba. En effet, le Cheikh avait un jour exprimé sa volonté de se rendre aux Lieux Saints. Il avait même désigné les compagnons avec lesquels il souhaitait faire ce pèlerinage. Ces bienheureux étaient Mame Cheikh Anta, Serigne Mbacké Bousso, El Hadji Mayoro Fall et Serigne Moulaye Bou (un maure). Dieu en décida autrement et le Cheikh rejoignit le Paradis avant d’avoir eu le temps de mettre son projet à exécution. Alors, en 1928, Serigne Mamadou Moustapha chargea Serigne Fallou de concrétiser le vœu de leur père, et avec les mêmes compagnons qu’il avait prévus. Les péripéties de ce voyage furent tellement riches en événements, quasi miraculeux, que la communauté mouride n’est pas loin de croire que Serigne Fallou est en réalité une réincarnation de Serigne Touba. En 1945, Serigne Fallou, devenu second khalife, se plongea corps et âme dans la poursuite des travaux de la Grande Mosquée. Il eut l’insigne bonheur, le 7 Juin 1963, d’en procéder à l’inauguration et d’y diriger la première prière. Son khalifat est encore évoqué de nos jours comme une période particulièrement faste pour le pays. Tous les Sénégalais, toutes confessions et toutes ethnies confondues, le considèrent comme un vrai thaumaturge, un homme qui a reçu du Créateur le pouvoir de faire des miracles. Les vieux se rappellent que son avènement a coïncidé avec l’éradication de l’épidémie de peste qui a décimé le pays vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La famine qui menaçait la population a alors pris fin et cela a marqué le début d’une ère de prospérité économique, de sécurité alimentaire et d’absence de calamité marquante. Les jeunes générations, qui n’ont pas le bonheur de l’avoir connu, recueillent des témoignages le décrivant comme un grand-père débonnaire, à la générosité absolument indescriptible, auprès duquel toutes les détresses ont trouvé solution. N’était-il pas le recours de tous les sénégalais, quelle que puisse être leur origine, contre les abus de l’Administration ? Pourquoi l’a-t-on surnommé "na am mu am, du am du am" ? Il était crédité du don de Dieu de voir se réaliser toutes les prières qu’il formulait, comme s’il donnait des ordres aux éléments. Les exemples sont nombreux pour attester de ce don. Combien de fois a-t-on fait état de paysans venus solliciter ses prières pour déclencher la pluie à un moment où une trop longue pause pluviométrique avait commencé à installer l’inquiétude dans leurs cœurs ? Ce qu’il s’en est suivi chaque fois est encore présent dans les esprits : une abondante pluie qui contraint les solliciteurs à regagner leur village au triple galop sous la bourrasque, alors que, quelques instants auparavant, rien ne laissait prévoir un tel déchaînement des éléments. Nombreux sont les gens qui vivent avec la conviction qu’il suffit d’invoquer Serigne Fallou en l’appelant par son sept fois, pour obtenir réalisation de ses vœux. En tout cas, le souvenir de son fils aîné, surnommé Serigne Modou Bousso Dieng est encore frais dans nos mémoires. Il a hérité de son père l’appellation "na am mu am, du am du am" : il a démontré à l’envi qu’il lui suffisait de formuler un vœu pour en voir la réalisation. Ne soyez donc pas surpris si l’on vous dit que Serigne Fallou avait le pouvoir de parler aux animaux. A ce propos, ses contemporains rapportent un fait surprenant certes, mais très édifiant. Des talibés sont venus un jour se plaindre auprès de lui d’un cheval rétif, par la faute duquel les travaux d’emblavure d’un champ qu’il leur avait confiés avaient été sérieusement retardés. En effet, l’animal s’était montré particulièrement récalcitrant à tirer le semoir auquel il avait été attelé. Le marabout le fit venir et, le prenant par la bride, lui adresse cette harangue : "N’as-tu pas honte ? Là où personne ne veut être en reste pour gagner les grâces de Serigne Touba, toi qui as l’opportunité de t’impliquer, tu refuses de donner ton concours ! Vraiment tu me fais de la peine ! Je te plains !" Les témoins abasourdis virent le cheval baisser la tête, rabattre ses oreilles et verser de chaudes larmes de repentir. Il fut désormais presque impossible de ramener à la maison à la fin d’une journée de travail : pris d’une ardeur inextinguible, il refusait s’arrêter de travailler quand, au coucher du soleil les talibés exténués ne pensaient qu’à regagner leurs chaumières. Ce guide charismatique a laissé le souvenir d’un homme convivial, doté d’un très grand sens de l’humain et particulièrement doué pour trouver le bon mot destiné à détendre l’atmosphère et à mettre à l’aise ses interlocuteurs. Combien de fois a-t-il sorti d’affaire des justiciables sur le point de connaître les affres de l’incarcération, non pas pour assurer l’impunité à des malfrats mais pour donner une seconde chance à des citoyens qui, pour avoir une fois trébuché, n’en sont pas, pour autant, devenus irrécupérables pour la société ? Sous son magistère, la ville de TOUBA a connu un développement très important. En effet il a fait procéder au lotissement et à l’électrification de la cité tout en améliorant les infrastructures existantes. Il a fait bitumer les routes et a installé un premier forage à Darou Manan pour l’approvisionnement en eau. La Grande Mosquée porte sa marque indélébile : elle lui doit les cinq majestueux minarets qui la signalent à des kilomètres à la ronde et dont la plus grande est dénommée Lamp Fall, en hommage à Cheikh Ibra FALL, le fondateur de la Confrérie des Baye Fall. Selon l’exemple de son Maître et de Serigne Mamadou Moustapha, le premier khalife, il a eu, lui aussi, à créer des villages - Daara très prospères dont nous retiendrons : Ndindy, Madinatou Salam, Alia Mbepp, Touba Bogo. Ces daara étaient le plus souvent supervisés par des anciens talibés de Serigne Touba. Il est à noter que les revenus générés par ces exploitations ont été utilisés à financer la construction de la Mosquée ou à soulager les talibés en difficulté ou encore à entretenir les nombreux Maures que le Cheikh a ramenés de son séjour à Khomack. Cet être d’exception nous a quittés en 1968 pour rejoindre, nous en sommes persuadés, les rangs des bienheureux Combattants de Bedr. D’où tirons-nous une telle conviction ? De la relation d’un événement, authentifiée par la crédibilité incontestable des témoins oculaires. En effet on raconte qu’un des vieux disciples du Cheikh avait pris la malencontreuse habitude de se prévaloir de son âge chaque fois qu’il s’adressait à Serigne Fallou. Il n’était pas rare, chaque fois qu’il évoquait un événement ancien, de l’entendre dire, avec une pointe d’ironie, au Khalife : "Evidemment, tu es trop jeune pour t’en souvenir... Au moment où cela se passait, tu n’étais pas encor né....Certes, tu es le Khalife, mais moi, je suis ton doyen par l’âge... " Ceux qui connaissent Serigne Fallou savent qu’il se déplaçait avec une légère claudication, dont personne au demeurant, ne connaît la cause. Un jour, alors que le vieux talibé, à son habitude dissertait sur son âge respectable par rapport à l’extrême jeunesse du Khalife, celui-ci, excédé,, rétorqua : "Où étais-tu, toi qui si âgé, lorsqu’à la Bataille de Bedr, je recevais cette blessure à la jambe ?" Et, joignant le geste à la parole devant une assistance médusée, il exhiba une cicatrice à sa jambe. Personne, pas même ceux qui l’ont vu naître, ne se souvient que Serigne Fallou ait jamais été blessé à la jambe, de toute sa vie. Que faut-il en conclure ?

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  • Al Isrâ Wal Mi ’râj Cette expression arabe signifie en français " Le voyage nocturne (Al Isrâ) et l’Ascension " (Al Micrâj). Le Voyage nocturne (Al Isrâ) Il s’agit là du voyage terrestre de la Mecque vers Jérusalem, et plus précisément de la Mosquée Sacrée (Al Masjidil Harâm) vers la Mosquée AL Aqsâ. Il est dit dans le Coran : " Louange à Celui (DIEU) qui fit voyager son Serviteur, de nuit (Asrâ), de la Mosquée Al Harâm à la Mosquée Al qsâ, dont nous avons béni les environs afin de lui montrer certains de nos signes, parce qu’Il est Celui qui entend tout et qui voit tout " (Sourate 17 Verset 1) Selon le récit de Ibn Abbas, c’est à la veille du lundi, 27 du mois de Rajab, que l’Archange Gabriel vint trouver le Prophète (Paix et Salut Sur Lui) en compagnie de sa fille Fatima. Ayant entendu quelqu’un frapper à la porte, Fatima s’empressa d’aller ouvrir et à sa grande surprise, elle trouva une personne extraordinaire, indescriptible qui lui dit : " Je désire voir Mouhamed (Paix et Salut sur Lui)". Fatima rentra chez son père et lui dit : " Père ! Il y a à la porte une personne dont sa vue m’a tellement effrayée, et je n’ai jamais vu de ma vie une créature pareille et elle veut te voir". Le Prophète (Paix et Salut sur Lui) sortit et reconnu l’Archange Gabriel à qui il demanda après l’avoir salué les raisons de sa visite inopinée. Celui-ci répondit : " Prépare-toi Prophète, apaise ton cœur et viens avec moi car cette nuit tu vas t’entretenir avec ton SEIGNEUR ". Le Prophète (Paix et Salut sur Lui) sortit alors avec Gabriel, et trouva AL Bourâq, la monture que le SEIGNEUR lui a affectée pour le voyage projeté. Le trajet vers Jérusalem, sur le dos d’AL Bourâq, fut couvert en un clin d’œil. L’Ascension (Al Mi’ râj) A la suite de ce voyage terrestre de la Mecque vers Jérusalem, Le Prophète et l’Archange Gabriel continuèrent leur route, mais cette fois-ci vers le Ciel, dans la même nuit. " Et en un clin d’œil, -raconta le Prophète (Paix et Salut sur Lui)- nous fûmes dans le ciel le plus inférieur qu’une distance de plus de 500 années de marche sépare de la terre " (Ibn Abbas, AL Isrâ-u Wal Mi’ râj, P.10) C’est ainsi que Seydina Mouhamed (Paix et Salut sur Lui), sur Al Bouraq et en compagnie de Gabriel, fit le tour de toutes les stations célestes du SEIGNEUR. Il eut à vivre des faits mystérieux et à faire des découvertes extraordinaires qui dépassent l’entendement humain et qui établissent la Grandeur incommensurable de DIEU ainsi que la Prééminence de son Prophète (Paix et Salut sur Lui). Indubitablement, et de façon incontestable, il rencontra à cette occasion son SEIGNEUR de visu, et eu avec LUI un entretien, pour ne pas dire " tête à tête ". Rappelons nous ce qu’en dit Cheikh Ahmadou Bamba dans " Mawâhibun-Nâfih " (Les Dons du Profitables) : " Il (le Prophète -Paix et Salut sur Lui-) a obtenu la Gloire lors de l’Ascension Nocturne de son corps, de manière évidente et sans fantaisie . " " Gloire à mon SEIGNEUR Qui a fait voyager le Bien Aimé dans la nuit pour Sa Proximité, en Le Purifiant ! " " Il a voyagé la nuit après une purification, Il a perpétré la Joie parmi les Prophètes. " " Le Voyage Nocturne de l’Intègre (Al Amîn), en compagnie du Fidèle (Gabriel), sur la Monture Assurée (Al Burâq), vers les Enceintes Pures . " (Vers 117,118,119,120) L’authenticité de ces faits n’est pas à discuter. La controverse qui a fait la ’’Une’’ juste après le retour du Prophète (Paix et Salut sur Lui) des Ciels, n’est plus à l’ordre du jour. DIEU LE TOUT PUISSANT n’a pas besoin de justification à ses actes. Il lui suffit de vouloir une chose pour que celle-ci soit. Au cours de ce voyage, chaque étape lui a été décrite par Gabriel qui, dans le même temps, lui a expliqué au détail, la signification des signes et des actions enregistrées au passage. Le sort réservé à sa communauté lui fut exposé au détail, et tous les mystères de son SEIGNEUR lui furent dévoilés. C’était là une grande première qui laissa les sceptiques dans tous leurs états à son retour sur terre. Invraisemblable, serait-on tenté de dire. Pourtant c’était la stricte vérité. Rappelons un fait marquant : c’est à l’occasion de cet entretien manifeste, que le Prophète (Paix et Salut sur Lui) reçut de son SEIGNEUR la recommandation des 5 prières quotidiennes et beaucoup d’autres prescriptions. Un des temps forts de ce voyage nocturne du Prophète (Paix et Salut sur Lui) est une visite guidée vers les cieux les plus lointains du SEIGNEUR ainsi que des miracles et des signes jamais dévoilés. Ainsi, du Premier au Septième Ciel, le Prophète découvrit les Prophètes de DIEU qui, tous, tour à tour, lui firent témoignage de grâce, réaffirmèrent leur soumission à sa Personne, en tant que Prince des Martyrs, et le félicitèrent pour l’honneur que DIEU lui a fait par cette invitation pour une rencontre effective et manifeste. Du jamais vu. C’est ainsi que Cheikh Ahmadou Bamba dans son ouvrage intitulé " Al Mîmiyyah " définit, à travers ce voyage, la prééminence du Prophète (Paix et Salut sur Lui) devant tous les envoyés de DIEU, qui d’ailleurs l’ont tous reconnu comme leur tête de file. " Il le Prophète-Paix et Salut sur Lui- les dirigea [lors de la Prière]. La Nuit de l’Ascension et les quitta, s’élevant de Ciel en Ciel, jusqu’à la proximité [de DIEU] " " L’ont-ils mis à leur tête et suivi son Exemple, alors que chacun d’eux, est à la tête d’une assemblée de grande importance " ? " Assurément, car le soleil éclipse toujours l’étoile et la lune quand il dissipe les ténèbres " " Il est le Généreux en la personne de qui les magnanimes cherchent recours, sachant qu’Il est, par sa Noblesse, au dessus de toutes les créatures . " " Il n’y a point de chef couronné de prestige, La portée de ce voyage nocturne ne s’évalue pas par rapport à sa dimension évènementielle. Il faut l’apprécier surtout à travers les Bienfaits qui en sont issus, au profit de la Communauté du Prophète (Paix et Salut sur Lui).

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  • Déclaration de Serigne Khadim Lo Gaydel à la suite des évènements du 23 Juin 2011 : Nous saluons la victoire de la Jeunesse Sénégalaise !

    Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux :
    Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu'] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Sourate 4 verset Les femmes (An-Nisa')

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    Déclaration de Serigne Khadim Lo Gaydel à la suite des évènements du 23 Juin 2011 : Nous saluons la victoire de la Jeunesse Sénégalaise !
     
    Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé hier au Sénégal le 23 Juin laissera des empreintes indélébiles dans la vie de la nation en ce qu’il est l’émanation d’une jeunesse éveillée, avertie et consciente de son avenir. Au-delà des dégénérations déplorables, de la revendication politique pour le retrait de la loi modifiant la constitution, ce qu’il convient surtout de retenir c’est la détermination d’une jeunesse qui dit « non » quand il le faut !
    Dés lors il me plait de féliciter cette jeunesse parce que sa conduite est l’expression de ce que j’appelle en tout temps « la jeunesse digne de Serigne Touba. »
    Les jeunes du Sénégal , laissés à eux-mêmes dans un système économique et social ou ils ne retrouvent plus ; déçus par une classe politique qui fait de la lutte pour le pouvoir ou son accommodation sa seule raison de vivre , par une classe maraboutique qui est souvent en déphasage d’avec les souffrances des populations , semblent dire « : Moi aussi J’existe ! »
    Encore une fois leurs actions se jugent à l’aune de ce que doit être une jeunesse clairvoyante, patriotique et attachée aux valeurs intrinsèques de la Mouridiyya. Cette jeunesse-là, dans les rues de Thiès ou de Dakar pour dire « dou fi amm » moi je la félicite car elle s’est dressée de la même manière que Cheikhoul Khadim l’a faite devant le conseil privé pour se prévaloir de ses droits inaliénables.
    Il va sans dire que tout doit se faire comme lui dans la non-violence et le respect de la loi .Au demeurant si la révolution en Tunisie ou en Egypte a réussi c’est parce que fondamentalement , elle fut de prime abord ; non-violente .Nonobstant , on ne saurait dénier qu’un combat pour le droit à l’autodétermination et l’équité sont bien garanties dans l’Islam comme je l’ai réaffirmé quelques mois auparavant dans un article " Pouvoir et Opposition : La perspective islamique à la lumière de la démarche de Cheikh Ahmadou Bamba "

    Aussi , lors du dernier Gamou de Touba Bakhad, j’avais attiré l’attention de l’opinion sur les changements qui secouent la Oummah Islamique et corrélativement de la nécessité pour tout gouvernant de prendre en compte les aspirations intrinsèques de ces jeunes .Aspirations, du reste, qui ne sont que le reflet du « basic human rights . » C’est-à-dire, rien de plus que le droit à être dignement traité, le droit d’avoir sa volonté et sa voix respectées en tant que citoyen d’un pays.
    Le Prophète Mohammad (psl) a défini le nécessaire minimum qu’un Etat qui collecte des impôts se doit de fournir à ses populations. en cela et au –delà du problème de l’électricité par exemple dont j’ai traité la semaine dernière ( l’électricité même pouvant être considéré comme du luxe ) , il s’agit de droits fondamentaux et aliénables en concordance avec la justice sociale et le fait qu’il ne faut heurter la conscience populaire par des decisions administratives impopulaires .
    Encore une fois, comme dans mon analyse de la révolution arabe du facebook publié dans Khadimrassoul.net ( Le soulèvement démocratique dans le monde arabe et le cas particulier de la Libye ), tout tourne autour du même leitmotiv : La justice sociale . Quand elle défaut en ce que la politique du « ma teyy. » persiste, et que les remparts de la société à savoir les religieux, les leaders d’opinion se dérobent, la fracture sociale devient rentrante et source d’instabilités.
    le guide politique se doit d’être proche des citoyens qui l’ont élu et ainsi respecter ses vœux .Et qu’on ne me dise pas que c’est ce que l’Islam recommande !. Oumar (Ra) lors de son Khalifat sur le naissant empire musulman errait toute la nuit dans les rues ; anonyme, pour rencontrer les citoyens et leur parler et ainsi définir si les besoins des populations ont été satisfaits .On est certes loin de cette manière de diriger et ce qui prévaut le plus aujourd’hui c’est ce que le grand penseur de l’Islam Ibn Khaldoun a défini depuis belle lurette en l’existence dans le monde musulman de khassah (privilégiés ) et les ammah (ordinaires citoyens ) .
    Si les arabes ont eu leur printemps et que la place Tahrir est devenue le symbole de tout un peuple en marche pour le respect de sa dignité, les abords de l’assemblée nationale sont devenus un symbole depuis hier.
    Faisant partie de cette jeunesse, ayant 80% de mes talibés comme jeunes, je réitère mon constant message :
    Soyez une jeunesse digne et consciente !
    Ne soyez l’otage d’aucune personne politique ou religieuse !
    Au contraire Soyez seulement l’otage de Chekhoul Khadim et de ses enseignements et quel beau état ! car lui ne nous trahira jamais.

    Fait a Touba Bakhdad LE 24 Juin 2011
    Serigne Khadim lo Gaydel

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  • Pour Abdou Latif Coulibaly, Wade réflechit à son prochain coup

    Lorsqu’on demande à Abdoulatif Coulibaly, l’état d’esprit actuel de Me Wade, suite au rejet de son projet de loi, Le directeur de publication de l’hebdomadaire « La Gazette » pense que Me Wade marque seulement une pause, mais n’a pas pour autant enterré son projet. Il réfléchit, à son avis, à son prochain coup. C’est au cours d’une interview accordée au journal l’ « EnQuête », ce week-end qu’il a fait cette déclaration.

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    Pour Abdou Latif Coulibaly, Wade réflechit à son prochain coup
     
    Le directeur de publication de l’hebdomadaire « La Gazette » n’est pas du même avis que ceux qui prétendent que Wade a abandonné son projet. Il pense même qu’il fait une pause pour évaluer : « Il est en train également d’en évaluer les conséquences », référence faite à son échec. M. Coulibaly qui poursuit son argumentaire, croit savoir que Wade est « assis, et il réfléchit sur les conséquences de ses actes. Il est en train de travailler dans sa tête quelle ruse, quelle habileté encore pour revenir avec son projet ». Si le journaliste pense ainsi, c’est parce qu’il en veut pour preuve, l’exemple de l’éviction de Macky Sall qui symbolise la manière de réagir de Me Wade dans ces genres de situation : « quand la résistance a été très forte du côté des députés, et qu’il avait compris que ce n’était pas le bon moment pour agir, il a évoqué de façon imaginaire l’intervention d’un khalife général. Il n’en était rien. » « C’est lui-même qui a été à la base de ce scénario avec quelques complicités », ajoute Abdoulatif Coulibaly. Une manière sans doute de dire que Me Wade trouve toujours des occasions pour rebondir. Le mutisme actuel de Wade cache donc, selon lui « la prochaine étape de sa ruse », selon le directeur de publication de « La Gazette » qui conclut par la phrase suivante : « c’est la même chose aujourd’hui »

    politicosn.com

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  • La conférence de presse de Idrissa Seck reportée au jeudi

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    La conférence de presse de Idrissa Seck reportée au jeudi
     
    Annoncée d’abord pour mardi, la conférence de presse d’Idrissa Seck aura finalement lieu à Dakar, le jeudi 30 juin 2011, à 16 H, selon le porte-parole de Rewmi qui a donné l’info à la RFM. L’ex-Premier ministre devra se prononcer sur la canidature de Wade, le retrait du projet de loi sur le ticket présidentiel, entre autres thèmes d’actualité.

    Ferloo

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  • Wade : «Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais»

     

    Le président Wade a évoqué pour la première fois sa sortie. Il la souhaite pacifique. Il est dans l’inconfort après la dure journée qu’il a vécu jeudi passé marquée par une révolte des populations qui l’a contraint à retirer son projet de loi qui devait instaurer une vice présidence et supprimer le minimum bloquant à l’élection présidentielle.

     

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    Wade : «Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais»
     
    « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.

    Les manifestations de jeudi, qui ont dicté le retrait du projet de loi, ont plongé le président et son camp dans un grand embarras. Il a demandé à son Premier ministre ce qu’il pensait de la démission du gouvernement réclamée par certains dont des membres de la majorité. Le Premier ministre lui aurait dit qu’ « une démission nous affaiblirait » selon la presse. Cet après midi, il a consulté plusieurs membres de son parti et va poursuivre les réunions avec ses alliés ce dimanche. Il avait déjà dit qu’il ne subirait pas seul une telle déconvenue.

    Plusieurs personnalités de son camp ont dénoncé son attitude sur le projet de loi qu’il leur a caché jusqu’à la dernière minute pour le leur envoyer en procédure d’urgence. Le président de la commission des lois de l’assemblée nationale dont le domicile et le véhicule ont été incendiés a dit que désormais « les députés ne vont plus voter les yeux fermés. » Il a déploré le manque de respect du président qui ne les consulte pas assez. Il a indiqué que Wade a depuis jeudi une « majorité éclatée et frustrée. »

    L’opposition a exploité le contexte pour faire de la lutte du peuple un « mouvement du 23 juin 2011 » dès le lendemain du retrait du projet de loi controversé. L’opposition et la société civile qui se retrouvent dans le mouvement met la pression sur Wade pour qu’il retire sa candidature.

    Les responsables du mouvement exigent aussi le départ des ministres de la Justice, de l’Intérieur et des infrastructures, de la coopération internationale, des transports aériens et de l’énergie, qui est le fils du chef de l’état Karim Wade. Un membre de l’opposition et ancien collaborateur de Wade lui a demandé de ne plus engager la nation dans une décision importante et se borner à gérer les affaires courantes du pays pour les huit mois avant la présidentielle. Il demande que cela soit notifié par l’opposition aux bailleurs et partenaires du Sénégal.

    Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre.

    Afriscoop

     


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  • Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée

     


    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

    Wade recule sur sa loi : Les photos chocs de la journée
     

     

     
    Jeudi 23 Juin 2011 - 22:23

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  • Photo : Niasse tenant une pierre jeudi lors des émeutes

     

    Cette photo inédite de bitimrew montre comment le patron de l'Afp était au devant des manifestations...


    Photo : Niasse tenant une pierre jeudi lors des émeutes
     
    Vendredi 24 Juin 2011 - 14:59

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  • Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade

     


    Revue de presse : Les journaux prédisent des lendemains difficiles pour Wade
    Les journaux annoncent des lendemains difficiles pour le président Abdoulaye Wade qui, sous la pression de la rue, a retiré le projet de loi qui devait modifier le scrutin présidentiel, au moment où les députés examinaient le texte, jeudi. L’opposition et la société civile protestaient vivement, jeudi à Dakar et dans plusieurs villes du pays, contre un projet de loi constitutionnelle qualifié de ‘’monarchique’’. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées. D’autres, arrêtées par la police, ont été libérées sous la pression de la rue. Adopté en commission technique, le texte a été ensuite retiré par le président Wade, lors d’un débat houleux à l’Assemblée nationale. Le peuple est ‘’le seul vainqueur de cette bataille dont l’enjeu était la consolidation de notre système démocratique’’, note Le Messager, qui titre en une : ‘’La victoire du peuple !’’ ‘’Le Sénégal, désormais, ne peut plus être gouverné contre la volonté du peuple. [...] La crise de confiance s’est installée entre le gouvernement et le peuple. […] Désormais, la voix du peuple est souveraine’’, commente Rewmi Quotidien. ‘’Le peuple a donc brillé hier. Mais, cela ne doit pas cacher les blocages majeurs auxquels la classe politique dans son ensemble fait face. Car, s’il est vrai que le pouvoir de Wade est finissant, du moins si l’on se fixe aux signes qui se donnent à lire depuis quelques mois, il reste également vrai que les alternatives sont encore chancelantes’’, analyse EnQuête. ‘’La voix du peuple a donc été assez forte pour être entendue par le pouvoir de Wade’’, écrit Kotch qui soutient que ‘’l’aveuglement [de la majorité] des députés sur ce projet de loi prouve à suffisance qu’ils ne sont plus représentatifs [du peuple]’’. Le Messager explique que le retrait du projet de loi par le chef de l’Etat est le résultat de ‘’multiples appels des chefs religieux’’. ‘’Jamais dans l’histoire de l’Alternance, depuis le 19 mars 2000, on n’a connu une telle déferlante, […] sans aucune connotation ethnique, régionale, religieuse, etc.’’, observe EnQuête. Ce journal n’est pas du même avis que Le Messager, sur les raisons du retrait du projet de loi. ‘’Les messages affichés ne faisaient référence ni au khalife de Touba, ni à celui de Tivaouane’’, analyse-t-il, reprenant les slogans des manifestants : ‘’Ne touche pas à ma Constitution’’, ‘’Halte à la ‘monarchisation’ de l’Etat’’, etc. Au sujet des chapelles religieuses, Walfadjri explique que des ‘’leçons d’avenir’’ sont à retenir du sort réservé au projet de loi en question : ‘’Le clergé religieux doit réviser sa posture. En dehors de l’Eglise qui, très tôt, a appelé à la raison, les dignitaires musulmans ont préféré jouer les sapeurs-pompiers.’’ Le Quotidien est aussi d’avis que des leçons doivent être tirées de la ‘’journée d’hier’’. ‘’La leçon majeure’’, c’est que ‘’rien ne sera plus jamais comme avant’’. Cette leçon, et tant d’autres, selon le même journal, ‘’valent aussi pour tous les hommes politiques qui veulent désormais diriger ce pays en pleine maturation citoyenne’’. L’Office embouche la même trompette : ‘’[…] La volonté populaire est un tsunami. […]Le retrait du très controversé projet de loi est une sage décision. Mais, désormais, rien ne sera plus comme avant.’’ Les manifestants de l’opposition et de la société civile ‘’ont consacré la fin d’un mythe. Le mythe d’un président de la République en phase avec sa jeunesse. Celui d’un chef d’Etat qui pouvait compter sur son bagout pour faire passer tous ses projets, des plus saugrenus aux plus loufoques. […] La preuve que le temps est révolu où il (Wade) pouvait diriger ce pays en fonction de ses humeurs’’, commente Walfadjri. ‘’C’est une défaire cuisante que la majorité libérale a subie, hier, lors de l’examen de la loi instituant la vice-présidence’’, écrit Le Populaire. ‘’De manière générale, le rapport [du peuple] aux institutions risque de changer en profondeur. Hier, tout le monde a compris que le député devait rendre des comptes à la population qui l’a élu pour défendre ses intérêts’’, analyse Le Populaire. ‘’Le peuple sénégalais, comme il l’a fait le 19 mars 2000, a démontré que la souveraineté […] lui appartient’’, indique Sud Quotidien. ‘’Une nouvelle conscience citoyenne est née’’, déclare La Sentinelle L’avenir risque d’être encore difficile, selon Le Matin : ‘’Le mouvement social qui a pris forme hier est loin de s’étioler. Surtout que ses composantes ont la claire conscience que tout s’arrache dans ce pays.’’ ‘’[…] Le mécanisme de la majorité mécanique a déraillé. L’eau, le feu et les peuples ont un point commun : personne ne peut les dompter. Et, ceux qui le comprennent tard deviennent impopulaires tôt’’, note L’As. Le Soleil appelle le pouvoir et l’opposition à ‘’emprunter les voies du dialogue’’, afin de ‘’trouver des solutions partagées aux problèmes’’ qui les opposent l’un à l’autre.
    Vendredi 24 Juin 2011 - 14:20

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  • En séjour en France, Karim Wade a peur de rentrer au Sénégal

     

     


    En séjour en France, Karim Wade a peur de rentrer au Sénégal
    POLITICOSN.COM. Selon diverses sources, Karim Wade qui se trouvait en France au moment des émeutes, " a eu peur de rentrer au Sénégal". "Il devait rentrer dans la soirée du jeudi, mais face à la pression de la rue, il a fait demi tour", indique ce proche du super ministre. "Il sera de retour au pays quand la situation va être plus calme", indique la même source.

     

    Vendredi 24 Juin 2011 - 12:35

     


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  • La Pointe de Sarène sorti de son hangar : Wade tentait-il de fuir ?

     

    LERAL.NET - La peur se serait installée au palais au point que l'avion présidentiel a été préparée pour évacuer le Chef de l'Etat au cas où...

     

    Par la rédaction De leral.net

     

    La Pointe de Sarène sorti de son hangar : Wade tentait-il de fuir ?
     
    Le pouvoir prenait très au sérieux l’intensité des manifestations de ce jeudi. C’est ce que nous enseigne cette information parue dans l’Edition du quotidien Enquête du vendredi 24 juin lue par LERAL.NET, nous révélant que l’avion présidentiel a été sorti de son hangar, entendez son abri qui protège l'avion de la météo et des rayons ultraviolets. Pourtant le président Wade n’avait pas prévu de voyage. Mais à en croire le quotidien dakarois, la Pointe de Sarène était conditionnée et pouvait prendre les airs au besoin.

    Il faut souligner qu’à un moment de la journée mouvementée du jeudi 23 juin, les manifestants ont voulu marcher sur le palais présidentiel où se tenait le Conseil des ministres pour déloger son occupant. Mais ils ont été dissuadés par des éléments du groupement mobile d’intervention qui, par moment, ont usé de cailloux – défaut de munition oblige – pour stopper l’avancée de ces jeunes qui étaient là pour en découdre avec le pouvoir. Mais tout était…chaud qui finit bien, le président Wade a été rappelé à la raison, le projet de loi instaurant le ticket présidentiel a été retiré et les esprits se sont calmés.

     


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  • AMA NEKH, lutteur : « Je n’ai pas pris part aux manifestations et je ne connais pas Farba Senghor »

     

    LERAL.NET - Le lutteur Ama Nekh aurait été identifié comme faisant partie des nervis que le ministre conseiller Farba Senghor a recrutés pour malmener les manifestants qui sont contre le projet de loi de Wade. Mais lui, nie tout en bloc et dit qu’il va porter plainte contre Barthélémy Dias pour diffamation.

     

    Par la rédaction De leral.net


    AMA NEKH, lutteur : « Je n’ai pas pris part aux manifestations et je ne connais pas Farba Senghor »
     
    Le pensionnaire de l’écurie Lebougui, Ama Nekh a été outré de voir son nom associé aux troubles de ce jeudi 23 juin. Selon le lutteur qui s’est confié à Walf Grand’Place parcouru par Leral.net, il n’a pas pris part aux manifestations. Mieux, à l’en croire, il ne connait même pas Farba Senghor dont on dit qu’il était l’un des nervis. « Je ne connais pas Farba Senghor, je le confondais avec Talla Sylla », a-t-il voulu faire croire. Comme cela ne suffisait pas, le lutteur soutient qu’il était aux entrainements jusqu’à 12 h pour repartir dans l’après-midi. « Je ne connais pas Farba Senghor », réaffirme-t-il. Pour laver son honneur, Ama Nekh a décidé de porter plainte contre Dias fils qui, selon le lutteur, l’accuse d’avoir blessé des manifestants. Mais ceux qui ont pris part à la manifestation affirment l’avoir reconnu parmi les gros bras qui ont passé à tabac le président de la Raddho, Alioune Tine.

     


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  • Lettre ouverte à madame Viviane Wade Premiére Dame du Sénégal

     

    Un internaute s'adresse à la Premiere Dame du Sénégal, Mme Viviane Vert Wade.

     

    Par la rédaction De leral.net


    Lettre ouverte à madame Viviane Wade Premiére Dame du Sénégal

     

     

    A madame la première dame du Sénégal

    Sans nul doute l'inquiétude se lit actuellement sur votre visage et que le stress l'emporte sur votre sommeil après ce Jeudi 23 Juin 2011 qui a vu le Sénégal dans sa majorité vous lancer un message très sérieux.

    Un message qui cache que votre fils Karim Wade n'est et ne sera jamais accepté comme président de la république du Sénégal. Un Sénégal que vous prenez pour un royaume au point de croire que tous vos caprices sont réalisables.

    Je me permets de vous adresser cette lettre ouverte pour vous faire accepter que vous vous trompiez lourdement madame Wade. Force est de constater que vous avez trop pris les sénégalais pour des moins que rien, ignorant que si vous êtes à cette posture de première dame c'est grâce au vote des sénégalais qui ont fait confiance à votre mari. Votre mari, qui apparemment est complétement déconnecté des attentes des sénégalais et vous qui deviez être son oreiller vous le poussez à faire de votre fils son remplaçant.

    A quoi bon insister sur ce projet? Pourquoi cette obsession de vouloir faire de Karim Wade un président alors qu'il n'inspire aucun destin présidentiel? Dans un passé récent, votre mari monsieur le président Abdoulaye Wade vous faisait croire que Karim a bien travaillé, alors que vous même savez que votre fils ne peut relever les défis qui attendent le Sénégal.

    Madame la première dame, je vous demande de revoir les présidences des couples Senghor et Diouf et de vous en inspirer car vous êtes en train de creuser la propre tombe de votre fils et vous risquez de vous retrouver à l'hôpital chagrinant sur son sort tellement il a beaucoup de comptes à rendre au peuple sénégalais. Des comptes que vous savez plus que tout le monde dans ce pays.
    Faites un petit tour dans le passé et rappelez-vous de Madame Elisabeth Diouf, une personne dynamique, chaleureuse, humaine, à l’écoute de tous les Sénégalais et qui naturellement était plus aimée que vous au Sénégal.

    Une première dame qui s’était donné pour objectif principal la réalisation d’un vaste programme social, en vue de venir en aide aux couches les moins favorisées de la population sénégalaise. Et qui pourtant avait des fils comme vous, d'ailleurs des fils plus instruits que le vôtre, mais en aucun moment elle n'a songé à inciter son mari le prédisent Abdou Diouf à se faire remplacer par un de leur rejeton.
    Et vous, vous madame Viviane Wade, comme vous le devinez, vous êtes la première dame la plus méprisée de toute l'histoire de la République du Sénégal. Par vos désirs de gâter votre fils unique, vous êtes en train de ternir l'image de toute une nation.

    Une nation qui ne vous a pas vue naître, mais qui vous a ouverte ses bras jusqu'à bercer vos enfants juste pour vous offrir sa Téranga qu'elle a de plus cher parce-que vous a épousé un de ses fils. Un de ses fils, que l'on croyait au soir du 19 Mars 2000 l'espoir de toute cette même nation que vous êtes en cours de mettre en mal juste pour les beaux yeux de votre Karim mal aimé et qui ne sera jamais aimé par le peuple, le peuple de votre cher mari.

    Madame la première dame, je vous adresse cette lettre ouverte pour vous exprimer le sentiment de tous les sénégalais que vous croyez passifs dans votre insistance à imposer votre fils qui risque de finir mal et vous aussi vous risquez de finir mal.

    Les sénégalais dans leur majorité exprime leur Y'en a Marre à l'encontre de votre petite famille qui empêche la République d'avancer, vous êtes en quelque sorte la mère poisse du fils poisse qui porte malheur aux sénégalais.

    S'il vous plait madame la première dame reconnaissait qu'après les législatives de 2009, que ce Jeudi noir est la 2éme preuve pour vous que Karim ne sera jamais président dans ce Sénégal, et que vous vous êtes trompée de pays comme de peuple.

    Pour le bien d'une fin de règne comme la vôtre, pensez madame la première dame à reconnaitre l’incapacité physique et mentale de votre mari et à préparer vos valises afin de quitter ce pays avec la manière car je vous le jure au nom d'ALLAH que les sénégalais sont prêts à vous donner le même sort que Simone Gbagbo et les forces Licornes de Nicolas Sarkozy n'auront pas le temps de vous sauver vous citoyenne française et votre famille.

    Vous avez essayé deux fois de faire imposer votre fils, à la mairie de Dakar et au ticket de vice-présidence à côté de son père, le peuple est sorti massivement et violemment dire non, alors admettez que vous avez échoué et réfléchissez sur votre départ, car plus vous insistez plus le peuple exigera votre arrestation à vous et à celles de vos enfants après votre perte d’immunité présidentielle.

    Madame la première dame, mettez-vous devant une glace et regardez-vous, ensuite réfléchissez si l'avenir politique de Karim Wade mérite toutes ces morts et toutes ces violences qui commencent à hanter le Sénégal.

    Dites à votre mari qu'un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi, et le peuple est debout pour relever ce défi, sachez le bien.

    Je remercie d'avance votre sagesse de grande dame pour raisonner votre mari comme votre fils. Sachez pour une fois être une mère de famille prévoyante et protectrice car le mépris et la haine vous attendent dehors.
    Je vous prie d'agréer, madame la première dame l'expression de ma très haute considération!!!

    Auteur: Tahirou Sarr, Tah!

    Tah85@live.fr


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  • Exclusif Vidéo : La fuite de Farba Senghor,

    Farba Senghor tabassé se refugie au commissariat du Plateau

    Farba Senghor a passé de mauvaises minutes aux mains des manifestants. Pendant quelques instants, il a été sérieusement tabassé par les jeunes manifestants. Reconnus par des anciens policiers, il sera tiré des griffes de ses bourreaux. Sérieusement malmené, il sera finalement évacué au commissariat du Plateau


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  • Exclusive vidéo - Photos : La barbarie de la police Sénégalaise

     

    Les images se passent de commentaires. Ce Jeudi, Dakar est complètement transformé en poudrière par les manifestants venus des quatres coins de la capitale pour protester contre le vote du projet du ticket présidentiel.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Exclusive vidéo - Photos : La barbarie de la police Sénégalaise
     
     

     

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