• Idrissa Seck sur le recrutement de mercenaires par le pouvoir : « C’est possible »

    LERAL.NET - Les faucons du pouvoir auraient recruté des mercenaires, des Ghanéens et des Nigérians, pour s’attaquer aux journalistes et aux chefs de l’opposition. Une information qui fait son bonhomme de chemin et qui fait état de l’arrivée de ces professionnels de la Guerre à Dakar ce mardi à bord de deux vols réguliers.

    Par la rédaction De leral.net


    Idrissa Seck sur le recrutement de mercenaires par le pouvoir : « C’est possible »
     
    Pour le leader de Rewmi, c’est une éventualité. « C’est possible qu’ils aient recours à de telles pratiques pour garder le pouvoir », a répondu Idrissa Seck à une question qui lui a été posée dans ce sens. Mais à l’en croire, cela plongerait le Sénégal dans des troubles. L’ancien premier ministre a profité de cette brèche pour adresser quelques mots aux militaires. « La place des militaires, c’est dans les casernes. Je suis du même avis que le Général Mansour Seck qui dit que l’Armée n’a pas à faire le rôle de la Police », a-t-il martelé.

    AKC

    votre commentaire
  • Coup de fil de Karim à Robert Bourgi : La journaliste d’Express revient à la charge

     

    LERAL.NET - La journaliste de l’exprès confirme .L’ambassade du Sénégal en France avait démenti l’information selon laquelle Karim Wade avait saisi Robert Bourgi, le Monsieur Afrique de Sarkozy pour une intervention de l’armée française dans les émeutes de ces derniers jours.

     

    L'équipe de rédaction de la journée


    Coup de fil de Karim à Robert  Bourgi : La journaliste d’Express revient à la charge
     
    La radio Futurs Médias (rfm) est revenue hier soir sur cet appel téléphonique. C’est la journaliste de l’express Christine Holzbauer auteur de l’article diffusé sur le site de ce journal qui est venu confirmer sur les ondes de la Rfm que Karim Wade a bel et bien appelé Robert Bourgi à 00H 40mn, heure de Dakar. La journaliste soutient qu’elle tient les informations de source sûre. L’ambassade de la France était-elle au courant du coup de fil ? La journaliste répond que les autorités de l’ambassade de France on souri à cette question.

    Moussfa

     


    votre commentaire
  • Menaces de pénurie du pain: La fédération des boulangers du Sénégal sonnent l’alerte

     

    En conférence de presse à la place du souvenir hier, la fédération des boulangers du Sénégal a sonné à l’endroit des autorités pour éventuelle pénurie de pain pour le mois de ramadan à venir.

     

    L'équipe de rédaction de la journée

     

    Menaces de pénurie du pain: La fédération des boulangers du Sénégal  sonnent l’alerte
     
    Les coupures intempestives d’électricité n’épargnent aucun secteur d’activité dans ce pays. C’est certainement ce qui a poussé la fédération des boulangers du Sénégal à lancer un cri du cœur à l’endroit des autorités étatiques du pays de trouver dans les plus brefs délais une solution face aux coupures intempestives d’électricité qui empêchent aux boulangers de travailler dans de meilleures conditions. En effet, selon le président de la dite fédération « de septembre 2010 à octobre 2010, 83 boulangerie sont fermées à cause des coupures d’électricité et cela a occasionné des pertes d’emplois énorme ». Ce faisant, la fédération des boulangers par la voix de son président demande à l’Etat de prendre toutes les dispositions nécessaires avant que le pain ne devient une Denrée rare surtout en cette période de ramadan qui s’annonce.

    Moussfa

     


    votre commentaire
  • Yoro Ba se rebelle et propose l’exclusion de Karim Wade

    ACCUSANT LE CONSEIL MUNICIPAL DE VIOLER LES REGLES

    Les absences répétées au Conseil municipal de la Ville de Dakar commencent à irriter certains conseillers, au point que le président du Jëf Jël, Yoro Bâ, s’est « rebellé », en mettant sur la table l’épineuse question de l’exclusion des conseillers qui désertent la Marie de Dakar, plus particulièrement Karim Wade. Une question que le troisième adjoint au maire a à maintes reprises évoquée, mais qui, on ne sait pour quelle raison, est toujours esquivée. Tout de même, Yoro Bâ, qui a convoqué l’article 172 du Code des Collectivités locales, propose trois portes de sortie à Karim Wade.

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Yoro Ba se rebelle et propose l’exclusion de Karim Wade
     
    L’absentéisme de certains conseillers aux Sessions du Conseil municipal de Dakar depuis 2 ans commence sérieusement à installer le désordre à la Maire de Dakar. « 52 présents, 15 excusés et 13 absents », a annoncé le 1er adjoint au maire Cheikh Guèye, à l’ouverture de la Session ordinaire du Conseil municipal de Dakar, en l’absence de Khalifa Sall. Sur la liste des absents, Karim Meïssa Wade, comme d’habitude, se signale depuis que Khalifa Sall est arrivé à la tête de la Municipalité. Cheikh Guèye procède ensuite à la lecture de l’ordre du jour composé de cinq points.

    Alors qu’il s’apprêtait à suspendre la séance, le 3ème adjoint au maire lève la main pour se prononcer sur un point qu’il avait proposé dans l’ordre du jour, mais qui a curieusement sauté. « Voilà deux ans que des conseillers municipaux, dont le plus en vue est Karim Wade, n’ont daigné honorer de leur présence à une seule séance du Conseil municipal », souligne Yoro Bâ. « Nous avons toujours pensé que nos attaches partisanes allaient disparaître au profit exclusif du citoyen dakarois », poursuit Yoro Bâ. Seulement, la patience ayant des limites, le président du Jëf Jël est visiblement excédé. « Deux ans et demi d’absentéisme que j’appelle boycott, nous devons appliquer la loi. Le Conseil municipal ne doit pas violer la loi », martèle-t-il.

    Yoro Bâ : « dans ce Conseil municipal, les questions qui fâchent ne sont jamais abordées »

    Il poursuit : « il faut que l’on prenne nos responsabilités et on doit éviter que le Conseil ressemble à une assemblée de politiciens qui ne s’accrochent qu’à leurs intérêts. C’est un Conseil municipal où les questions qui fâchent ne sont jamais abordées ». De ce fait, même s’il a déjà mis sur la table cette question en bureau municipal, Yoro Bâ n’a jamais eu de réponse. « Que des élus violent allègrement les textes du Conseil municipal et que celui-ci reste muet, complaisant, voire impuissant, ce n’est pas acceptable, car il y va de la crédibilité de l’institution », dit-il.

    Les articles 169, 171 et 172 pour exclure Karim Wade

    Convoquant le Code des Collectivités locales, Yoro Bâ propose trois solutions. C’est ainsi qu’il a convoqué l’article171. « Tout membre du Conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusé de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les lois et règlements, peut être déclaré démissionnaire par le ministre chargé des Collectivités locales, après avis du Conseil municipal. Le refus résulte soit d’une déclaration écrite adressée à qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l’abstention persistante, après mise en demeure du ministre chargé des Collectivités locales », stipule l’article 171, mais peut-on compter sur le ministre chargé des Collectivités locales pour son application ?

    L’article 169 dispose ce qui suit : « tout membre du Conseil municipal dûment convoqué qui, sans motifs légitimes, a manqué à trois Sessions successives, peut, après avoir été invité à fournir ses explications, être déclaré démissionnaire par le maire, après avis du Conseil municipal. La décision, dont copie doit être envoyée à l’intéressé et au représentant de l’Etat, est susceptible de recours dans les deux mois de la notification devant la juridiction compétente ».

    D’après l’article 172, « les démissions volontaires sont adressées par lettre recommandée au maire avec copie au représentant de l’Etat ; elles sont définitives à partir de l’accusé de réception par le maire ou un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre recommandée ». Le premier adjoint au maire, sans doute, ne voulant pas verser dans la polémique, précise que cette question ne peut être discutée ici. « Nous n’avons pas le temps de discuter de cette question et aucune question nouvelle ne peut être greffée à l’ordre du jour, une fois celle-ci adoptée », a-t-il répondu.

    Samba THIAM l'asquotidien

    votre commentaire
  • Wade cherche des armes pour mâter la révolte

     


    Wade cherche des armes pour mâter la révolte
    Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a été très secoué par les émeutes des 23 et 27 juin dernier. Passant être fragile dans son fauteuil de président, il est à la recherche d’armes. Il a ainsi adressé des correspondances au Maroc et à l’Arabie Saoudite pour que ces deux Etats l’aident.


    « Le 23 juin n’a pas fini de faire des vagues. Pour se prémunir d’éventuelles manifestations de grande envergure, le chef de l’Etat a appelé au secours le roi Fahd Ben Abdel Aziz d’Arabie Saoudite et le roi du Maroc, Mohamed VI. Un SOS destiné à se doter d’armes », écrit « EnQuête ».

    « EnQuête » qui cite « des sources européennes » note que « le président Abdoulaye Wade aurait demandé à ces deux majestés (roi Fahd Ben Abdel Aziz d’Arabie Saoudite et le roi du Maroc, Mohamed VI) de lui fournir des armes pour qu’il puisse renforcer les forces de sécurité et mieux faire face aux manifestants qui comptent bien empêcher le conseil constitutionnel à valider sa candidature à la présidentielle de février 2012 ».

    « Cette révélation faite suite aux déclarations de leaders de l’opposition et de quotidiens faisant état du recrutement de trente mercenaires pour contrer les manifestants, mais aussi de donner du fil à retordre aux opposants comme Abdoulaye Bathily, Macky Sall… De jeunes libéraux ont aussi mis en place des milices dénommées « Brigade de la démocratie », ajoute « EnQuête ».

    « L’As » rend compte de la rencontre de Wade avec les ambassadeurs de l’Union européenne pour dire que « Wade drague les ambassadeurs de l’Union européenne. Au menu : Karim, les émeutes du 23 juin, les menaces de représailles contre l’opposition, la candidature de transition… ».

    « L’Observateur » revient sur cette rencontre et cite le président Wade qui déclare : « L’opposition veut installer le chaos. Elle est en perte de vitesse et utilise la jeunesse (mais) l’Etat fera face. Je finirai mon mandat et serai candidat ».

    « Le Quotidien » indique que « face aux ambassadeurs de l’Union européenne, hier, Wade s’est fait agneau ».

    Revue de presse nettali, extrait
    Vendredi 1 Juillet 2011 - 11:55

    votre commentaire
  • La chasse des Wade se poursuit jusqu’au Conseil municipal de Dakar

     

     

    La chasse des Wade se poursuit jusqu’au Conseil municipal de Dakar
    Après le père dont le départ est réclamé à la tête du Sénégal par l’opposition pour mauvaise gestion, c’est maintenant autour du fils, Karim Wade de subir les mêmes assauts. En effet, il est tout simplement prié de céder sa place pour absentéisme répété. «Il n’est pas question que des conseillers continuent ce comportement-là et que le Conseil municipal se taise. Ça fait deux ans et demi qu’on négocie, maintenant, ça suffit», a lancé l’adjoint au maire de Dakar, Yoro Bâ .
    «Je parle de Karim Wade en particulier qui est un absent permanent. Je ne me prononce pas sur les autres mais je peux mettre ma main au feu que Karim n’est jamais venu à une seul Conseil», a précisé l’adjoint au maire.
    C’est dans ce sens qu’il a invoqué l’article 169 qui déclare démissionnaire tout conseiller municipal qui a manqué trois sessions.

    Pressafrik
    Vendredi 1 Juillet 2011 - 12:05

    votre commentaire
  • Emeutes de l'électricité : Une centaine de jeunes arrêtés, le parquet promet des peines sévères

     


    Emeutes de l'électricité : Une centaine de jeunes arrêtés, le parquet promet des peines sévères
    POLITICOSN.COM. Une centaine de personnes ont été arrêtées dans les émeutes de l'électricité sur toute l'étendue du territoire nationale, a appris politicosn.com de sources sûres. Le modus operandi de la police a consisté à attendre la plupart des assaillants contre les bâtiments publics dans les marchés et autres parcs à puces de Dakar. Dès que les personnes qui ont subtilisés des biens se sont présentés pour les revendre, des policiers en civils sont intervenus pour les interpeller. En haut lieu, ordre a été donnée "d'être sévère avec les émeutiers et d'appliquer des peines de minimum trois ans de prison ferme"
    Vendredi 1 Juillet 2011 - 13:24

    votre commentaire
  • Nicolas Sarkozy bousculé: il ne portera pas plainte

     

    Le président de la République ne portera pas plainte

     

    Le président Nicolas Sarkozy a été bousculé ce jeudi lors d'un déplacement par un homme âgé de 32 ans. Selon un proche du chef de l’état, ce dernier ne portera pas plainte.

     

    Le président de la République Nicolas Sarkozy a été violemment bousculé lors d'un déplacement à Brax, près d'Agen dans le Lot-et-Garonne. Alors qu'il saluait des sympathisants venus l'accueillir, un homme a agrippé violemment le bras du chef de l’État et l'a déstabilisé. Plus de peur que de mal, les services d'ordre étant intervenus immédiatement. On en sait un peu plus sur l'homme qui a bousculé Nicolas Sarkozy. Il est âgé de 32 ans, est originaire du département, et serait employé dans un conservatoire de musique, selon Le Point. Après son arrestation, l'individu a été emmené et placé en garde à vue à la gendarmerie d'Agen.

    Une enquête pour faire le point sur cet incident 

    Nicolas Sarkozy n'a fait aucun commentaire sur cette agression mais son entourage précise qu'il ne portera pas plainte. "Laissons faire les services", a ajouté une source proche de l’Élysée. Une enquête sera également ouverte en interne pour savoir comment cet individu a pu échapper aux services de sécurité. Toujours selon Le Point, l'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin a commenté l'incident, alors qu'il était lui aussi en déplacement à Auch dans le Gers: "Ce sont les vicissitudes de la vie politique, que je sache, et fort heureusement, la République n'a pas été mise en danger."

    Découvrez le président Sarkozy bousculé lors d'un déplacement en cliquant ci-dessous:


    votre commentaire
  • LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.

     

    Un homme de 32 ans soupçonné d'avoir brièvement agrippé par la veste le président de la République Nicolas Sarkozy jeudi à Brax a été placée en garde à vue dans les locaux de la Section de recherche de gendarmerie d'Agen.

    Profil de l'agresseur de Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy a été violemment agrippé par un homme à Brax dans le Lot-et-Garonne, lors d'une visite. L'individu a été immédiatement interpellé. Il est actuellement entendu par la gendarmerie d'Agen. Que sait-on de cet homme? 

     


    votre commentaire
  • Tension : Le Sénégal sous surveillance des Occidentaux

     


    Tension : Le Sénégal sous surveillance des Occidentaux
    La crise que vit le Sénégal inquiète les ambassadeurs de l’Union européenne. Ils ont eu avant-hier et hier des entretiens séparés avec des leaders de l’opposition et le chef de l’Etat.

    La situation qui prévaut actuellement au Sénégal préoccupe, au plus haut point la communauté internationale, en particulier les Européens. Après les émeutes de lundi dernier contre les délestages intempestifs de l’électricité et les violentes manifestations du jeudi 23 juin à Dakar et dans l’intérieur du pays contre le projet de loi constitutionnel visant à instituer un poste de vice-président mais aussi à supprimer le quart bloquant, la situation sociale et politique était devenue explosive. Et c’est ce qui inquiète les Occidentaux qui essaient d’arrondir les angles entre le pouvoir et l’opposition. Ainsi, en l’espace de deux jours, les ambassadeurs de l’Union européenne (Ue) au Sénégal ont eu des entretiens avec le pouvoir puis avec l’opposition. Avant-hier, les diplomates européens ont reçu, en effet, les principaux animateurs de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Et hier, ils ont été reçus par le président de la République, Abdoulaye Wade. Pas grand-chose n’a filtré de cette rencontre qui s’est tenue au palais présidentiel. Cependant, il ne fait aucun doute que la situation explosive qui règne dans le pays, avec en ligne de mire les élections présidentielle et législatives à venir, a été à l’ordre du jour de cette rencontre.

    Aux yeux des diplomates, ces élections sont sources de tension. Car les opposants jugent anti-constitutionnelle la candidature du président de la République. Ils l’ont dit et répété : ils n’accepteront pas que le chef de l’Etat brigue un troisième mandat sous peine de redescendre dans la rue, comme ils l’ont fait le 23 juin contre le projet de loi constitutionnel. En face, le camp présidentiel soutient mordicus le contraire. Avant le retrait du projet de loi, la Délégation de l’Union européenne avait dit constater ’avec préoccupation qu’une révision de la Constitution conduirait, dans un délai très court, à un changement profond des règles de l’élection présidentielle, et cela seulement huit mois avant le scrutin prévu pour le 26 février 2012’. Cette révision, poursuivait la diplomatie européenne à Dakar ‘pourrait aussi entraîner un risque de contestation de la légitimité des résultats de l’élection’. Parce que, le projet de loi ‘contient des dispositions qui pourraient exclure la possibilité d’une élection à deux tours si le candidat arrivé en tête obtenait plus de 25 % des voix’.

    A signaler que la Délégation de l’Union européenne, l’ambassade des Etats-Unis et l’ambassade d’Allemagne sont les partenaires du comité de veille. Ce comité est chargé de veiller à l’effectivité de la mise en œuvre des recommandations de la mission d’audit validées par le comité de pilotage et concernant la gestion du fichier électoral. Elles y ont chacune un représentant en qualité d’observateur. Un comité de veille qui a enregistré, récemment, le retrait de Bennoo Siggil Senegaal.

    Walfadjri
    Vendredi 1 Juillet 2011 - 05:38

    votre commentaire
  • Idrissa Seck (Ancien premier ministre) : "En évaluant ses chances à 25 %, Wade s’est déclaré battu’"

     


    Idrissa Seck (Ancien premier ministre) : "En évaluant ses chances à 25 %, Wade s’est déclaré battu’"
    Le Terrou Bi ne ressemblait plus hier à un hôtel de luxe. Le temps d’une matinée, les lieux ont été transformés par les militants de Idrissa Seck en une place de meeting politique avec banderoles, cars ‘Ndiaga Ndiaye’ et autres applaudissements. C’est donc dans cette ambiance folklorique que l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a rompu le silence pour s’adresser aux Sénégalais et lever un coin du voile sur plusieurs zones d’ombre qui entouraient sa personne et son parti. Notamment le fameux projet de loi instituant la vice-présidence à la prochaine élection de 2012. ‘Je tiens à dire, solennellement, que je n'ai été associé ni de près ni de loin au projet de révision constitutionnelle qui a été massivement rejeté par le peuple sénégalais le 23 juin 2011’, a martelé hier Idrissa Seck qui faisait face à la presse. Pour une raison simple, dira l’ancien Premier ministre : ‘Je ne peux, en aucune façon, m'associer à quoi que ce soit qui présente une chance, même infime, de rendre possible la dévolution monarchique du pouvoir que j'ai été le premier à dénoncer il y a près de 7 ans et à combattre au prix de ma liberté, de menaces sur ma vie avec un cortège de dégâts collatéraux qui ont même touché d’honnêtes citoyens sans rapport avec le combat politique.’

    Idrissa Seck affirme qu’il ne peut ‘pas former un ticket avec quelqu’un qui ne doit pas et ne peut pas être candidat à une élection. Je me réjouis, aujourd'hui, que, au-delà de la lutte contre la dévolution monarchique du pouvoir, le Mouvement du 23 juin s'oppose avec détermination à la candidature anticonstitutionnelle de Wade en 2012. Est-il nécessaire de rappeler ma position sur cette deuxième question, exprimée sans équivoque par la plume et la parole. Vous vous souvenez tous que, en toute responsabilité, je suis allé dire à Wade, lors d'un comité directeur, que la Constitution lui interdisait de solliciter un troisième mandat’.

    Le maire de Thiès souligne que ses ‘positions’ et ses ‘attitudes subséquentes’ ont toujours été en parfaite cohérence avec son engagement et le restent. Comme résumé dans un communiqué de presse du 1er juin 2011 où il déclare ceci : ‘Je démens formellement tout contact direct ou indirect avec Wade. Sa présence à la tête du Sénégal est devenue une calamité et un danger pour les populations (…). Je travaille exclusivement à son départ. Ce départ ouvre à mes yeux l’ère d’un Sénégal nouveau.’

    Idrissa Seck d’annoncer sa candidature non sans tourner le pape du Sopi en dérision : ‘Wade ne peut être candidat en 2012 et mon souhait est de devenir le 4ème président de la République. Entre ces deux options, il n’y a pas beaucoup de choix que d’être candidat. Me Wade s’est déclaré vaincu en essayant de gagner au 2ème tour avec seulement 25 %.Sa candidature est anti-constitutionnelle et politiquement et moralement, elle est devenue difficile.’

    Pour parvenir à ses fins, le leader de ‘Rewmi’ réaffirme son ancrage dans la famille libérale. ‘Je compte m’appuyer sur la famille libérale’, a-t-il avancé. Et de poursuivre : ‘Vous savez, avant-hier (mardi, Ndlr), une parlementaire est venue chez moi. Elle m’a confié que le comité directeur qui a entériné mon exclusion n’est pas représentatif du parti puisque le Pds y est minoritaire. Elle a ensuite tenu à ce que je tienne compte des autres libéraux qui ne veulent pas me voir quitter le parti.’Mieux, Idrissa Seck indique que les électeurs libéraux n’ont pas un choix diversifié.‘Etant donné que Wade qui avait 55 % en 2007, ne sera pas candidat en 2012, il ne reste que Idrissa Seck qui est resté constant et Macky Sall qui est maintenant dans le camp de Bennoo.’

    Walf
    Vendredi 1 Juillet 2011 - 06:11

    votre commentaire
  • Les craintes d’Amath Dansokho

     

    LERAL.NET - Le président d’honneur du Pit, Amath Dansokho a révélé que des responsables du Pds se sont réunis à l’Assemblée nationale pour remettre de l’argent à des jeunes qui sont chargés de piller les domiciles des leaders de Benno. « J’ai eu l’information selon laquelle les libéraux ont remis de l’argent aux jeunes de leur parti qui devraient s’organiser pour attaquer les maisons des leaders de Benno Siggil Senegal », a déclaré Dansokho sur les ondes de Sud FM.

     

    Par la rédaction De leral.net
    Les craintes d’Amath Dansokho
     
    Mais il sera vite démenti par Doudou Wade. Le président du groupe parlementaire libéral de déplorer ces propos tenus par Amath Dansokho. « S’il soutient que nous nous sommes réunis pour organiser la riposte, je dis que c’est faux. Si on devait rassembler deux représentants de chaque quartier de Dakar, la salle serait trop exiguë pour contenir ce monde », sourit Doudou Wade.

    Toutefois, le neveu du président de la République appelle Dansokho à plus de sérénité non sans l’exhorter à assumer sa responsabilité dans les évènements qui ont secoué la Capitale ces derniers jours. « Il sait ce qu’il a fait lui et ses acolytes. Mais qu’il sache que le Pds est un parti qui promeut la paix. Nous ne sommes pas pour la violence. Mais que l’opposition assume ce qu’elle a fait », conclut-il.

    Depuis le jeudi dernier qui a vu la population se soulever contre la loi sur le ticket présidentiel, le pouvoir et l’opposition jouent au chat et à la souris. Le pouvoir accusant les partis de Benno d’être derrière les casses qui ont été constatée lors de ces manifestations. Mais les émeutes de l’électricité du lundi dernier constituent la goutte d’eau de trop. A cette occasion, les domiciles des pontes du régime ont été saccagés, des édifices publics pillés et les voitures de l’administration caillassées.

    AKC

     


    votre commentaire
  • Idrissa Seck : « Ce qu’une parlementaire libérale m’a dit »

    LERAL.NET - Sur quelle force Idrissa Seck compte-t-il s’appuyer pour accéder à la magistrature suprême ? Cette question est souvent soulevée lors du point de presse tenu par Idrissa Seck ce jeudi dans un hôtel de la Place.

    Par la rédaction De leral.net


    Idrissa Seck : « Ce qu’une parlementaire libérale m’a dit »
     
    La réponse de l’ancien premier ministre est sans équivoque. « Je compte m’appuyer sur la famille libérale », a-t-il avancé. Et de poursuivre : « vous savez, avant-hier, une parlementaire est venue chez moi. Elle m’a confié que le comité directeur qui a entériné mon exclusion n’est pas représentatif du Parti puisque le Pds y est minoritaire. Elle a ensuite tenu à ce que je tienne compte des autres libéraux qui ne veulent pas me voir quitter le parti.’ Il est hors de question que tu ne songes pas à nous’, m’a-t-elle dit ». Une façon pour Idrissa Seck de dire qu’il est encore actionnaire majoritaire du Parti démocratique sénégalais.

    AKC

    votre commentaire
  • Serigne Mbaye Sy Mansour : « Je n’ai jamais mangé l’argent des fonds politiques »

    LERAL.NET - L’argent des fonds politiques a pesé de tout son poids ce vendredi à Tivaouane. Pas parce qu’il a été distribué à la ville sainte mais évoqué par le marabout Serigne Mbaye Sy Mansour.

    Par la rédaction De leral.net


    Serigne Mbaye Sy Mansour : « Je n’ai jamais mangé l’argent des fonds politiques »
     
    Dans son discours, le marabout Tidiane a apporté la réplique à Doudou Wade qui avait déclaré suite à la sortie médiatique de Souleymane Ndéné Ndiaye faisant état des 30 millions que remettait Wade à Landing Savané, que les fonds politiques ont servi à venir en aide aux chefs religieux. Serigne Mbaye Sy Mansour n’en fait pas partie. C’est ce qu’il a voulu bien clair à l’endroit de l’opinion dont Doudou Wade qui a part au Gamou du Dahira Moutamasskina. « Je n’ai jamais mangé l’argent des fonds politiques. Je ne sais pas qui en a bouffé, mais nous, nous avons les mains propres », a dit le marabout dont l’intégrité ne fait pas l’ombre d’un doute.

    AKC

    votre commentaire
  • Jean Ping critique les livraisons d'armes par la France aux rebelles libyens

    La France affirme qu'elle respecte les résolutions de l'ONU en livrant des armes aux rebelles. La France affirme qu'elle respecte les résolutions de l'ONU en livrant des armes aux rebelles. © AFP

    Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a critiqué les livraisons d’armes en Libye qui risquent selon lui de déstabiliser les États de la région. La France a reconnu avoir procédé au largage "d’armes légères", mais affirme rester dans le cadre des résolutions de l’ONU. Ce que conteste la Russie...

    Mis à jour à 14h59

    Après les révélations de parachutage d’armes par la France à destination des rebelles libyens, l’Afrique s’inquiète. Et c’est le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, qui se fait le porte-voix de cette inquiétude.

    Parlant des armes livrées par « toutes les parties » (y compris Mouammar Kaddafi lui-même), Jean Ping a assuré avoir « la preuve qu'elles sont déjà entre les mains d'Al-Qaïda » à des journalistes dans la capitale équato-guinéenne Malabo, où doit se tenir le sommet des chefs d’État de l’UA à partir de ce jeudi. « Ces armes seront utilisées et serviront à destabiliser les États africains », a-t-il encore déclaré.

    "Un problème pour tout le monde"

    Jean Ping a toutefois pris garde de ne pas viser directement la France. « Ce qui nous inquiète n’est pas qui donne quoi », a-t-il notamment affirmé.

     Voir la vidéo

     

    Mais ces déclarations interviennent au lendemain des révélations sur des livraisons d’armes par la France aux rebelles libyens.

    C’est le quotidien français Le Figaro, qui a dévoilé l’affaire, assurant que Paris parachutait des lance-roquettes, des fusils d'assaut, des mitrailleuses ainsi que des missiles antichars Milan à destination des tribus berbères de la région du Djebel Nafusa, située au sud de Tripoli. Certaines sources évoquaient même la fourniture de « chars légers ».

    Le respect des résolutions de l’ONU fait débat

    Paris a reconnu que des livraisons d’armes avaient eu lieu mais a affirmé qu’elles se limitaient à des « armes légères [...] type fusil », comme moyen de « défense [...] pour éviter que les civils soient massacrés ».

    La différence est importante, et c’est précisément sur ce point que s’appuie la France pour affirmer qu’elle ne viole pas les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU avec ses livraisons d’armes.

    La résolution 1970, votée en février impose en effet un embargo sur les armes à destination de la Libye. Mais l’article 4 de la résolution 1973, votée en mars, permet des livraisons dans le cas où elles permettraient de protéger les civils.

    Moscou demande des "explications"

    Britanniques et Américains, qui ne participent pas à ces opérations de parachutage d’armes, ont apporté un « soutien » gêné à la France. « Nous pensons que les résolutions de l’ONU permettent, dans certaines circonstances limitées, que des armes défensives soient fournies, mais le Royaume-Uni n’y a pas pris part, a ainsi déclaré Gerald Howarth, secrétaire d'État britannique à la Défense. D’autres pays interprètent les résolutions à leurs manières. »

    La Russie est quant à elle montée au créneau, réclamant des « explications » de Paris. « Nous attendons la réponse. Si cela se confirmait, ce serait une violation grave de la résolution 1970 du Conseil de sécurité de l'ONU », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par les agences russes.

    Le dossier libyen sera au cœur des discussions des chefs d’État et de gouvernement du continent réunis à Malabo pour le 17e sommet de l’UA jusqu’à vendredi.

    Si plusieurs chefs d’État ont fait connaître leur hostilité au maintien au pouvoir de Mouammar Kaddafi, l’UA continue d’appeler à un cessez-le-feu et à des négociations. Une déclaration commune sur la situation en Libye devrait être signée par l'ensemble des chefs d'État d’ici à la fin du sommet. (avec AFP)


    votre commentaire
  • Libye : les Occidentaux inquiets d'un éventuel trafic d'armes au profit d'Aqmi

    Le ministre espagnol de l'Intérieur, M. Rubalcaba et son homologue américaine, Janet Napolitano. Le ministre espagnol de l'Intérieur, M. Rubalcaba et son homologue américaine, Janet Napolitano. © Pierre-Philippe Marcou/AFP

    Le trafic présumé d’armes entre l’armée libyenne et les terroristes d’Aqmi inquiète les ministres européens de l’Intérieur, réunis ce jeudi à Madrid.

    « La crise en Libye a une influence sur Al-Qaïda au Maghreb islamique [Aqmi] », s’est inquiété l’Espagnol Alfredo Perez Rubalcaba lors d’une réunion entre les ministres de l’Intérieur européens du G6 (composées de six grandes puissances europénnes : Espagne, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne et Pologne) et leur homologue américaine à Madrid, ce jeudi.

    Les craintes de ces Occidentaux concernent le trafic d’armes présumé entre l’armée libyenne et les terroristes d’Aqmi. « Le trafic d'armes à la frontière entre la Libye et le Mali est probablement en train d'assurer un approvisionnement en armes d'un certain niveau de sophistication », a souligné M. Rubalcaba.

    Risques d’extension d’activités terroristes

    Le président tchadien Idriss Déby Itno avait, dès le mois de mars, exprimé ses inquiétudes quant à l’armement des terroristes dans la région, suite à la révolution libyenne. « Ce qui m’inquiète, c’est ce qui se passe aujourd’hui en Libye et les risques d’implosion de ce pays, déclarait Déby. Les islamistes d’Al-Qaïda ont profité du pillage des arsenaux en zone rebelle pour s’approvisionner en armes, y compris en missiles sol-air ». Le chef de l’État du Tchad avertissait : « Aqmi est en passe de devenir une véritable armée, la mieux équipée de la région. »

    Un argument repris par le ministre de l’Intérieur espagnol. « Si on ne fait rien, Aqmi peut en profiter pour s'étendre et par conséquent les risques pour l'Europe et les États-Unis peuvent s'accroître », a-t-il argumenté.

    Les ministres européens, en concertation avec la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure Janet Napolitano,  se sont donc accordés sur la nécessité d’organiser une réunion conjointe sur le Sahel, avec leurs homologues des Affaires étrangères et les États-Unis. Autre mesure évoquée : établir une stratégie commune avec l’Union africaine, afin de lutter plus efficacement contre Aqmi.

    Si l’organisation terroriste a l’habitude d’agir dans les pays du Sahel, notamment au Mali, en Mauritanie, au Niger et en Algérie, elle reste active en dehors de ces États. Les ministres européens refusent donc d’écarter « la possibilité qu' [Aqmi] sorte de son environnement naturel », sachant que des attentats ont déjà été revendiqués hors de ces territoires. (Avec AFP)


    votre commentaire
  • Ben Ali sera jugé le 4 juillet pour trafic de drogue et détention d'armes. Ben Ali sera jugé le 4 juillet pour trafic de drogue et détention d'armes. © AFP

    Le second procès de Zine el-Abidine Ben Ali, prévu pour ce jeudi, est reporté au 4 juillet, pour cause de grève de magistrats.

    La poursuite du procès du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali, qui devait se tenir ce jeudi à 8h30 (7h30 GMT), sera retardée au 4 juillet, a annoncé le président de la Chambre criminelle du tribunal de première instance à Tunis, Touhami Hafi. En cause ? Une grève des magistrats tunisiens. Ils profitent ainsi de l’occasion - le monde ayant les yeux rivés sur eux - pour tenter d’obtenir gain de cause.

    « Les trois magistrats chargés de l'affaire sont déterminés à poursuivre le mouvement [jeudi] jusqu'à ce que le ministère de la Justice réponde à leurs revendications », avait déclaré mercredi une responsable du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) qui a requis l'anonymat.

    Des cadeaux et des calomnies "déshonorantes"

    Le « grand risque de report » du procès de l’ex-dictateur avait donc été évoqué par les avocats commis d’office pour la défense de Ben Ali. Les magistrats ont entamé leur mouvement de grève de trois jours mardi et feront de ce jeudi le jour de mobilisation le plus important, afin d’obtenir le « changement radical » qu’ils attendent, au sein du ministère de la Justice.

    L’ancien président tunisien devait être jugé aujourd’hui, par contumace, pour une affaire de détention d’armes et de trafic de drogue, retrouvées dans son palais de Carthage. Des accusations rejetées par Ben Ali, qui assure que les armes sont des cadeaux offerts par des dignitaires étrangers. Quant à la découverte des 2 kg de drogue dans son bureau, ce ne serait, d’après les dires de l’ex-dictateur relayés par son avocat libanais, que des calomnies « déshonorantes ».

    Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi, réfugiés en  Arabie saoudite depuis le 14 janvier, ont déjà été condamnés, en leur absence, à 35 ans de prison et 45 millions d’euros d’amende pour détournement de fonds. Prononcée le 20 juin, la condamnation avait été jugée expéditive par certaines personnalités et ONG, qui demandent une réforme des procédures judiciaires.

    Première peine politiquement opportune

    Une partie du peuple tunisien, à l’instar de trois ONG tunisiennes des droits de l’homme, regrettaient alors que l’extradition de l’ex-président et de son épouse n’ait pas été obtenue avant l’ouverture du procès, les autorités saoudiennes refusant toujours officiellement de remettre le couple Ben Ali à la Tunisie.

    Ce jugement par contumace était d’avantage un acte symbolique, ont analysé certains commentateurs. « Il fallait donner un os pour dire qu'on était toujours dans la logique révolutionnaire », a jugé Khadija Mohsen Finan, chercheuse à l'université Paris VIII.

    L’avocat français de l’ancien dictateur tunisien, Jean-Yves Le Borgne, a quant à lui jugé que son client faisait l’objet d’une « peine juridiquement insensée mais politiquement opportune ».

    D’autres procès attendent l’ex-président tunisien. Des actions en justice seront menées par les tribunaux civils, mais aussi militaires, notamment pour tout ce qui concerne les homicides perpétrés pendant la répression de la révolution de janvier, dont le bilan humain est de 300 morts. (Avec AFP)


    votre commentaire
  • 30/06/2011 à 12h:56 Par Aminata Traoré
     
    Tchiakoullé, le village natal de Nafissatou Diallo, sur les hauteurs du Fouta-Djalon en Guinée. Tchiakoullé, le village natal de Nafissatou Diallo, sur les hauteurs du Fouta-Djalon en Guinée. © Cellou Diallo/AFP

    Aminata Traoré, militante alter­mondialiste et ancienne ministre malienne de la Culture et du Tourisme, réagit sur l'affaire DSK, exprimant son soutien à la jeune Guinéenne, Nafissatou Diallo, présumée victime d'agression sexuelle.

    Il me faut commencer par exprimer ma solidarité à l’endroit de cette jeune Guinéenne, Nafissatou Diallo, dont la vie tourne aujourd’hui au cauchemar. Le fait de fouiller dans son passé pour vérifier sa moralité me choque autant que l’agression sexuelle qu’elle dénonce. Souvenons-nous aussi que disposer librement des femmes fait partie des avantages que nos dirigeants, politiques ou économiques, croient pouvoir tirer de leur statut. À l’inverse, un homme qui se sent en position d’infériorité hésite souvent à courtiser certaines femmes. Cette inhibition saute avec le pouvoir et l’argent.

    Cette affaire des temps présents renvoie à des symboles forts de l’histoire de l’Afrique. Une histoire faite de violence. L’homme blanc qui est en situation ici n’est pas n’importe lequel. Dominique Strauss-Kahn (DSK) était le directeur général de la plus puissante institution financière dans le monde, le Fonds monétaire international (FMI). Bien avant d’opérer dans les pays européens actuellement en crise, le FMI a sévi – et continue de sévir – sur le continent avec des conséquences particulièrement graves pour les femmes.

    Dans mes différents essais, tout comme Abderrahmane Sissako dans son film Bamako (auquel j’ai participé), j’évoque cet ordre des riches dont le FMI est une cheville ouvrière. Il constitue avec la Banque mondiale un couple arrogant de donneurs de leçons en matière de gouvernance économique et démocratique, ainsi que de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais leurs dirigeants ont été pris plus d’une fois la main dans le sac. Je pense aussi aux autres affaires moins médiatisées, comme celle concernant Paul Wolfowitz, l’ancien président de la Banque mondiale accusé d’avoir favorisé l’avancement de sa compagne et contraint à la démission. Pour toutes ces raisons, les peuples endettés et assujettis sont, à leur tour, en droit de donner des leçons de « gouvernance de soi » aux puissants de ce monde dérégulé et déréglé.

    Il en est de ce dossier comme des autres questions brûlantes de l’heure, dont la démocratie. L’état de délabrement de notre planète disqualifie les nations et les institutions qui ont pris la direction du monde. Elles se sont trompées de projet de société et de mondialisation. L’Afrique ne doit plus être à leur écoute ni à leur remorque.

    Malheureusement, le silence actuel de la classe politique africaine face à cette chronique new-yorkaise n’a, à mon avis, rien d’étonnant. Nos dirigeants sont, dans l’ensemble, de bons élèves qui assistent à la chute ver­tigineuse de l’un de leurs maîtres à penser. Ils doivent, on l’imagine, se sentir plus proches de DSK que de Nafissatou Diallo et juger démesurées les conséquences de cette affaire, même s’ils ne l’approuvent pas. Les scandales planétaires auxquels nous assistons font tomber bien des masques. L’ordre actuel du monde est eurocentriste, masculin et violent, mais il va falloir que chacun balaie devant sa porte. Bien des dirigeants, dans les ­démocraties dites « avancées », sont des polygames voilés.

    Pour autant, dans ma carrière, j’ai aussi souvent été confrontée à un féminisme occidental radical et intolérant. S’agissant des relations hommes-femmes, je ne m’inscris pas dans le registre de la « guerre des sexes », qui, à mon avis, est une bataille de trop. Et j’ai eu – et j’ai toujours – le sentiment qu’au nom de notre libération d’autres femmes s’octroient le droit de penser à notre place et de parler en notre nom. Quant aux oligarques d’ici et d’ailleurs, ils ont décrété à l’insu des Africaines qu’une croissance économique forte est bonne pour elles et qu’elles en sont l’un des leviers. Nous attendons, mais en vain, de voir dans nos marmites la moindre trace de cette croissance économique que le discours dominant salue.

    Il appartient donc aux femmes, qui demeurent sous-représentées en politique, de forcer le respect des dirigeants en les mettant face à leurs responsabilités dans un monde injuste et dangereux. Pour en finir avec le machisme et le sexisme universellement partagés.


    votre commentaire
  • RDC : Lubumbashi accueille les festivités du 51e anniversaire de l'indépendance
    Le président Kabila s'adresse à la nation à Lubumbashi à l'occasion du 51e annniversaire de l'indépendance de la RDC.
    Le président Kabila s'adresse à la nation à Lubumbashi à l'occasion du 51e annniversaire de l'indépendance de la RDC.
    Mark Renders/Getty Images
    Par RFI

    La République démocratique du Congo célèbre ce jeudi 30 juin 2011 le 51ème anniversaire de son indépendance. La cérémonie officielle aura lieu non pas dans la capitale Kinshasa mais à Lubumbashi, la deuxième ville, dans le sud-est du pays. Le président Joseph Kabila a prévu de faire le déplacement dans un contexte particulier dans la mesure où Lubumbashi a été le théâtre de violences dans la nuit de mardi à mercredi lorsqu'un dépôt de minerais a été attaqué « par un groupe de bandits armé ». Cette attaque est la deuxième en moins de six mois, après celle de février à l'aéroport de la ville où des assaillants avaient vidé un dépôt de munitions.
     

    Un défilé militaire, que l’on voudrait sans doute mémorable, est prévu ce jeudi 30 juin 2011, place de la Poste. Pour la circonstance, Lubumbashi devient donc pour quelques temps la capitale du pays.

    Avant le chef-lieu du Katanga, d’autres viles du pays ont elles aussi eu à abriter les manifestations de la fête de l’indépendance. Et c’est une tradition, le chef de l’Etat s’adresse à la nation à cette occasion.

    Cette fois, ce message coïncide avec la fin du quinquennat du président Joseph Kabila. Et dans la perspective des élections prévues fin novembre prochain, Kabila dont la mouvance a déjà annoncé la candidature, va sans doute faire le bilan de son mandat. La paix, l’unité, la reconstruction, le social sont les thèmes qu’il affectionne dans la quasi-totalité de ses allocutions.

    Ce sont aussi des sujets qui sont exploités par d’autres candidats déclarés à la présidence de la République qui pensent pouvoir mieux faire. En tous cas, le 51e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa intervient à un moment de grands débats politiques qui mobilisent désormais l’attention de la population.


    votre commentaire
  • Sénégal : le président Wade grand absent du 17e sommet de l'UA à Malabo

     

    Abdoulaye Wade.
    Abdoulaye Wade.
    AFP / Georges Gobet

     

    Par RFI

    Ce sera l’un des grands absents du 17e sommet de l’UA qui s'ouvre ce jeudi 30 juin à Malabo en Guinée équatoriale. Le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé de ne pas y assister en raison des tensions au Sénégal ces derniers jours. C'est le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui va représenter le pays.

     

    Abdoulaye Wade, absent d’un sommet de l’Union africaine, le fait est suffisamment rare pour être signalé. Mais avec les tensions, de ces derniers jours, le président sénégalais a préféré rester à Dakar pour suivre la situation au plus près.

     

    « Nous lui avons tous dit de rester et de poursuivre ses consultations, explique l’un de ses collaborateurs. Quand le navire traverse des eaux troubles, il est préférable que le capitaine reste à la barre ».

     

    Le chef de la diplomatie sénégalaise, Madické Niang qui est un proche du président Wade, est lui-même resté dans la capitale sénégalaise, et s’est fait remplacer par un ambassadeur à la réunion ministérielle de l’UA. « Il y a un travail diplomatique à assurer avec les évènements, ici à Dakar et c’est pour cela que je suis resté », a expliqué le ministre à RFI.

    Aujourd’hui, Madické Niang doit rencontrer les ambassadeurs de l’Union européenne, les ambassadeurs qui, dit-il, vont s’entretenir avec le président Abdoulaye Wade.


    votre commentaire
  • Le spectre des islamistes plane sur la rébellion libyenne
    Les experts occidentaux redoutent que les islamistes infiltrent la rébellion libyenne, ici à l'entraînement le 29 juin 2011.
    Les experts occidentaux redoutent que les islamistes infiltrent la rébellion libyenne, ici à l'entraînement le 29 juin 2011.
    REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
    Par RFI

    Les autorités maliennes ont déclaré que des membres d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avaient mis la main sur des missiles sol-air de type russe Sam-7, dérobés dans des dépôts de Mouammar Kadhafi à la faveur de la confusion en Libye. D’autre part, des spécialistes du renseignement français redoutent l’influence des extrémistes au sein du Conseil national de la transition. A Darnah, la ville la plus conservatrice de Libye, à quelque 400 kilomètres à l’est de Benghazi, les islamistes préparent d’ailleurs déjà l’après-Kadhafi.

    À Darnah
     
    30/06/2011
    par Nicolas Champeaux
     
     

    Plantée de ficus bien taillés, la place, en face de la mosquée Sahaba, est le poumon de la ville de Darnah. Ramadan Youssef Mismari, un postier à la retraite, y donne des nouvelles du front à des hommes serrés sur des bancs de bois clair. Les femmes à Darnah portent la burqa, le soir elles ne sortent pas. « Les femmes sont traditionnellement discrètes et réservées ici, mais rien ne les empêche de se joindre à nous », assure l’ancien employé des postes.

    Mouammar Kadhafi a heurté les dévots de la ville en prenant des libertés avec le Coran. Sitôt le vieux Guide renversé, Mohammed Elmessori, le maire intérimaire de la ville, souhaite voir la charia appliquée . « La charia, ce n’est pas couper les mains des voleurs et jeter des pierres aux femmes adultères comme vous semblez le croire à l’ouest, proteste le maire. Nous sommes tous musulmans, et nous voulons faire appliquer les lois de l’islam alors, demande t-il, où est le problème ? »

    Une confusion profitable aux islamistes

    Les membres du Groupe islamique des combattants libyens (GICL) ont été neutralisés dans le sang vers le milieu des années 1990. Mais en Europe, des experts craignent que les extrémistes de la Cyrénaïque ne refassent surface à la faveur de la confusion en Libye. « Ils ne constituent en rien une menace », rassure pourtant Abdulkarim Ben Taher, porte-parole des insurgés à Darnah.

    La région, par ailleurs, compte des dizaines de jihadistes qui se sont battus en Irak et aux côtés des talibans en Afghanistan. Aujourd’hui, leur expérience est précieuse face aux hommes de Kadhafi, et les autorités de transition de Darnah affirment qu’ils ont retrouvé le chemin de la modération.


    votre commentaire
  • Sommet de l'UA : l'Afrique cherche l'unanimité sur le dossier libyen
    L'aéroport de Malabo était aux couleurs de l'Union africaine pour l'ouverture du sommet, ce jeudi 30 juin 2011.
    L'aéroport de Malabo était aux couleurs de l'Union africaine pour l'ouverture du sommet, ce jeudi 30 juin 2011.
    AFP/STR
    Par Jean-Karim Fall

    Le 17e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine s’est ouvert, ce jeudi 30 juin, à Malabo en Guinée équatoriale. La situation libyenne va dominer les débats et, premier constat, les « deux Libye » sont représentées : le gouvernement officiel et les rebelles.

    De notre envoyé spécial à Malabo,

    Deux délégations libyennes étaient présentes lors de la cérémonie d’ouverture. La délégation des fidèles du colonel Kadhafi, assise sur le siège réservé à la Libye, avec à sa tête le nouveau chef de la diplomatie du guide Libyen. Et parmi les invités, une délégation de trois membres du CNT conduite par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdel Rahman Shalgam.

    Les émissaires des rebelles de Benghazi, arrivés mercredi matin, n’ont pas chômé. Ils ont rencontré les ministres des Affaires étrangères du Tchad, du Niger, du Mali et de Mauritanie. Selon l’un des membres de cette délégation, Mansour Saif al-Nasr, « tout le monde est d’accord sur le départ du colonel Kadhafi, mais certains le disent publiquement et d’autres pas ».

    Les vertus du plan de l’UA

    Dans son discours d’ouverture le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a invité les dirigeants à faire preuve « d’unité et de cohésion dans la gestion de la crise libyenne ». Une allusion à peine voilée aux divergences qui se sont exprimées sur l’avenir du colonel Kadhafi, avec notamment le voyage surprise du président sénégalais à Benghazi.

    Le Gabonais Jean Ping a, une nouvelle fois, vanté les vertus de la feuille de route de l’Union africaine qui va « répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie ». Il a regretté que ce plan de sortie de crise qui prévoit un cessez-le-feu immédiat suivi de négociations politiques ait été ignoré par les pays de la coalition anti-Kadhafi. « Ces efforts sont déployés dans un contexte de défiance de la part de certains acteurs », a déploré le président de la Commission de l’Union africaine.

    Contre l'ingérence occidentale

    Le président en exercice de l’organisation panafricaine a, lui aussi, fait allusion à la situation en Libye. Le président Théodoro Obiang Nguema a critiqué, sans les nommer les pays de la coalition. « L’Afrique souhaite que les puissances qui usent de la force ne s’ingèrent pas dans les affaires de l’Afrique », a-t-il déclaré sous les applaudissements.

    Mais c’est l’ancien président brésilien Lula qui, à l’applaudimètre, a été la vedette de cette cérémonie. Lula a retrouvé ses accents de tribun pour exiger une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies. « Il n’est pas possible que l’Afrique et l’Amérique latine n’aient pas de représentants permanents dans ce Conseil », a-t-il martelé.

    « Nous avons besoin d’une ONU capable d’imposer un cessez-le-feu en Libye », a affirmé l’ancien président brésilien qui a chaleureusement remercié les Africains après l’élection d’un Brésilien à la tête de la FAO.


    votre commentaire
  •  MODOU DIAGNE FADA CEREMONIE MAGAL KAZOU RAJAB 2011

    LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.

    SERIGNE ABDOU FATAH CEREMONIE MAGAL KAZOU RAJAB 2011

    LUTTE SENEGAL SUNU LAMB.


    votre commentaire
  •  
    Photos : Des images de la conférence de presse de Idrissa Seck
    Photos : Des images de la conférence de presse de Idrissa Seck






    12H 10 : VIDEO : Idrissa Seck ovationné par ses militants après sa conférence de presse


    votre commentaire
  • Idrissa Seck annonce sa candidature et dément tout contact avec Wade

     

     


    Idrissa Seck annonce sa candidature et dément tout contact avec Wade
    POLITICOSN.COM. En conférence de presse ce jeudi à Dakar, Idrissa Seck a indiqué qu'il compte bien se présenter à la prochaine élection présidentielle. Dans un discours en wolof, il est revenu sur les accusations dont il a été victime ces derniers jours à propos de la loi sur la Vice-présidence. "Je salue le courage du peuple sénégalais (.) La tension qui a été réveillée dans ce pays, tout le monde connaît celui qui en est l'instigateur. Wade veut choisir lui-même son successeur, il prend le rôle de Dieu et des hommes". "Je ne peux pas être d'accord avec ce projet de loi. Car je n'ai été au courant de rien. Je n'ai pas été associé à ce projet de loi. J'avais dit depuis le magal de Touba que je n'aurais aucune discussion avec Wade, même pas au téléphone et je ne suis associé à ce projet." "il n'y aucun contact, ni direct, ni indirect avec Wade"

     

    Jeudi 30 Juin 2011 - 12:39

     


    votre commentaire
  • Sommet de l'Union africaine : Madické Niang explique pourquoi Wade est resté à Dakar

    Sommet de l'Union africaine : Madické Niang explique pourquoi Wade est resté à Dakar
    Ce sera l’un des grands absents du 17e sommet de l’UA qui s'ouvre ce jeudi 30 juin à Malabo en Guinée équatoriale. Le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé de ne pas y assister en raison des tensions au Sénégal ces derniers jours. C'est le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui va représenter le pays.

    Abdoulaye Wade, absent d’un sommet de l’Union africaine, le fait est suffisamment rare pour être signalé. Mais avec les tensions, de ces derniers jours, le président sénégalais a préféré rester à Dakar pour suivre la situation au plus près.

    « Nous lui avons tous dit de rester et de poursuivre ses consultations, explique l’un de ses collaborateurs. Quand le navire traverse des eaux troubles, il est préférable que la capitaine reste à la barre ».

    Le chef de la diplomatie sénégalaise, Madické Niang qui est un proche du président Wade, est lui-même resté dans la capitale sénégalaise, et s’est fait remplacer par un ambassadeur à la réunion ministérielle de l’UA. « Il y a un travail diplomatique à assurer avec les évènements, ici à Dakar et c’est pour cela que je suis resté », a expliqué le ministre à RFI.

    Aujourd’hui, Madické Niang doit rencontrer les ambassadeurs de l’Union européenne, les ambassadeurs qui, dit-il, vont s’entretenir avec le président Abdoulaye Wade.

    RFI

     

    Jeudi 30 Juin 2011 - 14:21

    votre commentaire
  • La police sénégalaise explique pourquoi la Bip est intervenue lors des émeutes

    La police sénégalaise explique pourquoi la Bip est intervenue lors des émeutes
    Le déploiement des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), lundi, lors des émeutes de l’électricité a permis de protéger les personnes et d’éviter les pillages, indique un communiqué de la Direction générale de la Police, qui dément de fait les allégations selon lesquelles ces éléments auraient ’’semé le chaos’’ dans certaines zones de Dakar.

    ‘’Leur mode d’intervention caractérisé par la rapidité, leurs équipements en adéquation avec la nature de leurs missions, ont permis de protéger des personnes et des biens menacés et de dissuader bien des pillards dont l’objectif était de semer le chaos’’.

    La police indique qu’’’un journal de la place a fait état de l’intervention d’éléments encagoulés de la Police dans les opérations de rétablissement de l’ordre’’ en ajoutant qu’ils ont ‘’semé le chaos’’ dans certraines zones de Dakar.

    Mais selon le communiqué, le déploiement de ces éléments visait à ‘‘’mettre un terme aux pillages et autres actes de dégradation de biens publics ou privés’’ dans certaines parties de Dakar. Selon la Direction générale de la Police, les éléments de la BIP ont opéré ‘’avec leurs matériels et équipements organiques’’.

     

    Jeudi 30 Juin 2011 - 14:07

    votre commentaire
  • Karim Wade demande le départ de la ministre Aminata Lô du gouvernement

     

    Karim Wade demande le départ "immédiat" de Aminata Lô du gouvernement. Le fils du président de la République n'a pas aimé les propos tenus par cette dernière lors de la rencontre avec le patron (Wade) lundi lors du comité directeur quand elle a indiqué que le "vin est tiré et qu'il fallait le boire" dans l'affaire des émeutes.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)
    Karim Wade demande le départ de la ministre Aminata Lô du gouvernement
     

    Des propos dans lesquels Karim Wade s'est retrouvé interpretant ceci comme une attaque personnelle qui lui est directement adressée. Dans la soirée de ce mercredi ça a vraiment chauffé entre les deux ministres et Rimka a fait du départ de la dame "une affaire personnelle"


    politicosn.sn

     


    votre commentaire
  • Wade recrute des mercenaires étrangers pour attaquer les opposants

     

    Sous pression de la rue, Abdoulaye Wade et ses amis ne savent plus où se donner de la tête. La police, la gendarmerie et l’armée ne suffisent plus aux libéraux.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Wade recrute des mercenaires étrangers pour attaquer les opposants

     

     

     

    Selon des sources concordantes, l’aile du dur du Pds aurait recruté des mercenaires Ouest-africains pour attaquer le domicile des opposants à Wade et de certaines personnalités de la société civile.

    Ces mercenaires sont déjà sur place, et ils sont prêts à entrer en action.

    Xalimasn.com


    votre commentaire
  • Sommet de l’UA : Que craint Wade ?

     

    Ainsi donc, Abdoulaye Wade a posé un lapin à ses pairs au rendez-vous de Malabo ! En effet, son ministre des Affaires étrangères était absent à la réunion de ses homologues africains et lui-même ne participe pas au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre aujourd’hui dans la capitale de la Guinée équatoriale.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)


    Sommet de l’UA : Que craint Wade ?
     
    Raison officielle : la crise qui secoue actuellement le Sénégal. Un argument qui peut tenir la route. Les ruines des dernières manifestations sont encore fumantes et le feu du front social n’est toujours pas éteint. Le Mouvement du 23 juin a appelé à maintenir et à continuer la lutte pour exiger que le président sénégalais renonce à briguer un nouveau mandat.

    Même si ces manifestants ne demandent pas le départ immédiat du président Wade, leur morgue et leur hargne sont assez suffisantes pour contraindre un chef d’Etat à faire défection. Il subsiste toutefois des interrogations. Est-ce seulement à cause des slogans du Mouvement du 23 juin et des grognements de mécontentement provoqués par les délestages que le maître du Sopi a brûlé la politesse à ses pairs ?

    D’ailleurs, que craint-il ? Que son fauteuil présidentiel saute en son absence ? Que durant les 48 heures qu’il passera à Malabo il y ait une déstabilisation aggravée de son pouvoir ? Dans tous les cas, son refus d’aller à Malabo suppose deux hypothèses. Soit c’est l’aveu que la crise a atteint une ampleur inquiétante et que le président sénégalais a préféré s’occuper des salades de son petit jardin potager, menacées de péril, que d’essayer de soigner les choux d’une ferme qui ne lui appartiennent pas.

    C’est de bonne guerre, sinon, la fable de l’homme qui veut ôter un brin de paille dans l’oeil d’autrui alors que le sien est envahi de poutres, s’appliquerait volontiers à lui. Soit cette crise n’est qu’un beau prétexte tombé du ciel pour ne pas participer à un sommet qui sentait pour lui le roussi.

    En effet, tous connaissent la position du président sénégalais sur la crise libyenne. Une position qui n’aurait sans doute pas varié s’il participait à ce sommet. Or, peut-être que Abdoulaye Wade a subodoré que la tonalité générale de cette rencontre sera contre son point de vue et que dans ce cas, il risquerait d’en sortir les oreilles rabattues par l’humiliation. D’où cette attitude de prudence pour se mettre à l’abri d’un éventuel mauvais quart d’heure. Peut-être aussi qu’ayant justement eu vent de la direction que prendront les débats, il a jugé bon de ne pas assister au sommet, sa présence pouvant être vue comme une onction à tout ce qui sera décidé à l’issue du sommet. Dans tous les cas, le Conseil national de transition (CNT) libyen perd ainsi un fervent défenseur de sa cause à ce sommet. Figure de proue de la révolution des rebelles libyens en Afrique, Abdoulaye Wade n’a pas hésité à se rendre personnellement à Benghazi pour montrer sa profonde conviction. Rien de mieux qu’un tel monsieur comme porte-voix au rendez-vous de Malabo.

    Maintenant que Maître Wade est loin des micros de la capitale équato-guinéenne, les rebelles libyens, presqu’orphelins, devront se débrouiller sans lui pour faire entendre leur cause devant des chefs d’Etat dont l’unanimité sur la question libyenne est loin d’être acquise.

    Abdou ZOURE — Le Pays

     


    votre commentaire