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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 4 Juillet 2011 à 10:31
Accusé par Ousmane Masseck Ndiaye de continuer à percevoir 4 millions par mois, Mbaye Jacques Diop se tait
Et de un pour le maire honoraire de Rufisque ! Prompt à apporter des démentis même à la clameur, Me Mbaye Jacques Diop, le parrain de Rio Fresca, pardon Rufisque, s’est emmuré dans un silence incompréhensible suite aux accusations portées contre lui par le Président du Conseil Economique et Social, M. Ousmane Masseck Ndiaye. Son silence vaudrait-il acquiescement ou approbation ?
(Plus d'informations demain sur leral .net)
En effet, Ousmane Masseck Ndiaye a dit à l’occasion de la bouderie de Me Mbaye Jacques Diop à la dernière réunion du Comité Directeur du Pds tenu lundi dernier à la salle des banquets que : « (...) Me Mbaye Jacques Diop percevait mensuellement et jusque-là, la rondelette somme de 4 millions de francs Cfa (en tant qu’ancien président de cette institution). Et qu’il n’a rien à dire, il n’a qu’à se taire ».
Depuis lors, c’est silence radio de la part de son prédécesseur dans cette institution qui s’appelait alors Conseil de la République pour les Affaires économiques et sociales.
Et les commentaires d’aller bon train face à cette posture de Me Diop connu pour ses habitudes et aptitudes à répliquer, car doué dans le sens de la répartie.
Et si ce que dit Masseck Ndiaye est avéré, Me Diop devra dire aux Sénégalais, au nom de quoi continuait-il à percevoir ce salaire ?
Ferloo
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 4 Juillet 2011 à 10:31
Karim Wade écrit aux sénégalais
Pendant ces dernières années, ces derniers mois, ces dernières semaines et ces derniers jours, notamment lors des événements des 23 et 27 juin 2011, nous avons tout vu, tout lu et tout entendu. L’heure est venue pour moi de m’exprimer. Le temps est venu de délivrer, du fond du cœur, un message de vérité, de fraternité et de sincérité.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Lettre ouverte
Je me dois d’autant plus de le faire que tout un chacun sait que je suis la cible d’attaques profondément injustes.
Depuis mon entrée dans l’espace public en qualité de Conseiller Spécial du Président de la République, puis de Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) et actuellement comme Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, malgré tous les efforts que je continue de déployer pour le développement économique et social du Sénégal, des passions se déchaînent, des haines se ravivent. Pourtant rien ne m’a été donné. Avec mes collaborateurs et fort de l’expertise nationale et internationale, nous sommes toujours partis de rien, pour aboutir à ce que l’on voit.
Jamais dans l’histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l’objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout.
Impitoyablement, je suis sanctionné sans être entendu, jugé dans des procès sans défense, « condamné » sans recours possible. De ma présomption d’innocence, on s’en passe automatiquement. On me prête beaucoup trop ! Qu’on perde un marché public, une position, une faveur, un privilège, un titre, une fonction, aussitôt l’on me rend responsable. Qu’un ministre soit limogé, il prétend que son départ est la conséquence immédiate de son refus d’un prétendu projet de « dévolution monarchique du pouvoir ». Lorsqu’il pleut un peu trop à Dakar, je suis indexé ; lorsque le vent emporte le toit d’une maison à Pikine, je suis pointé du doigt ; lorsqu’un train déraille à Thiès, j’y suis pour quelque chose ; lorsqu’un accident survient sur la route, je suis vilipendé.
Conformément à nos valeurs sénégalaises, je leur accorde mon pardon.
Tout comme le Chef de l’Etat, je combats toute idée de dévolution monarchique du pouvoir.
Fort heureusement, nombreux sont nos compatriotes qui refusent de se laisser entraîner dans la campagne sur le supposé projet de dévolution du pouvoir de « père en fils » qui constitue aujourd’hui la panacée pour tout expliquer et tout comprendre.
Si cette idée a continué de prospérer au point de susciter des rancœurs et parfois même de la haine envers le modeste passant sur terre que je suis, c’est parce qu’elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par certains journalistes, – véritables machines de guerre contre ma petite personne. Cette confusion doit finir ! Cette intoxication doit s’arrêter ! Cette injustice doit cesser.
Je le répète et le répéterai aussi longtemps que cela est nécessaire : c’est une insulte faite aux Sénégalais que de parler d’un projet de dévolution monarchique. Un tel projet n’a été, n’est et ne sera jamais dans les intentions du Président de la République ni dans les miennes. C’est universellement connu, le Sénégal connaît une longue tradition républicaine et démocratique. La souveraineté appartient au peuple qui, au terme d’élections libres, démocratiques et transparentes, confie le pouvoir à celui en qui il a confiance.
Comme vous le savez, le Président de la République Me Abdoulaye Wade est habité par la passion du Sénégal et ne respire que pour l’Afrique et plus généralement pour la paix. Plus d’un quart de siècle de combat pour l’approfondissement de la démocratie et pour la conquête des droits individuels et collectifs. Plus d’un quart de siècle de lutte pour la liberté d’expression et pour la transparence des élections.
Comme tout être humain, je demande à être entendu, jugé sur des actes vérifiés et donc probants et non sur des rumeurs sans fondement.
Les Sénégalais exigent tout naturellement des réalisations palpables et concrètes, source d’espoir et de confiance en l’avenir. En ce qui me concerne, dans la quotidienneté des missions gratifiantes mais ô combien difficiles, je m’attèle, en permanence, à servir le Sénégal en accompagnant mes sœurs et frères vers une meilleure qualité de vie.
J’ai choisi la difficulté, en refusant le scénario de la facilité. J’ai accepté les missions qui m’ont été confiées jusque-là, pour avoir l’opportunité de mieux servir mon pays.
Le travail nous occupe nuit et jour et nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à réaliser encore, pour la création des emplois, la réduction du coût de la vie, l’éradication de la pauvreté, l’accès aux logements sociaux, la construction d’infrastructures, un meilleur environnement pour la compétitivité de nos entreprises pour l’émergence définitive du Sénégal du futur. A côté des millions de Sénégalais, nous participons quotidiennement à relever le défi.
Je vis pleinement, tout comme l’ensemble des responsables de ce pays, la double préoccupation majeure de la solution définitive au récurrent problème de la fourniture régulière et suffisante de l’électricité dans les ménages et les entreprises ainsi que l’amélioration quantitative et qualitative du panier de la ménagère.
Lors des événements passés, il n’y a certes pas eu mort d’homme, mais il faut sincèrement déplorer, vivement regretter et fermement sanctionner les scènes de pillages, les actes de banditisme et de profanation des lieux de culte. Nous avons le droit de manifester ; mais nous n’avons pas le droit de saccager les biens d’autrui encore moins de piller.
Nous avons la profonde conviction que la démocratie sénégalaise en sortira toujours grandie et renforcée. Désormais, il y a un avant et un après 23 juin. Ce message ne peut être ignoré ni par le pouvoir, ni par l’opposition. Notre formation politique, le PDS, et nos alliés ne peuvent faire autre chose que de consolider les acquis démocratiques de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf et de Me Abdoulaye Wade.
N’en déplaisent aux magiciens de la désinformation, aux adeptes de la propagande politique, aux manipulateurs de l’opinion publique nationale et internationale, nous disons avec force et conviction que le sentiment démocratique est très fort ici. Chez nous, il n’y a qu’un seul et unique chemin pour accéder au pouvoir : celui des urnes. Au Sénégal, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis et dans toutes les démocraties, le pouvoir ne s’hérite pas, il se conquiert par la voix des urnes.
En conclusion, il nous faut renouveler notre ambition pour le Sénégal, en compagnie de citoyens simples et droits, courageux et travailleurs, issus des centres urbains, de la banlieue et des zones rurales et avec tous les millions d’hommes, de jeunes et de femmes qui nourrissent autant d’amour et de passion pour notre cher Sénégal.
Fait à Dakar, le 03 juillet 2011
Karim Wade
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 4 Juillet 2011 à 10:30
L'artiste-musicien Youssou N'dour, parrain du festival Fespam 2011
BRAZZAVILLE (Xinhua) - Le célèbre artiste-musicien sénégalais Youssou N'dour a été retenu comme parrain de la 8ème édition du Festival panafricain de musique (Fespam) qui se tiendra à Brazzaville du 9 au 16 juillet prochain sur le thème " Engagements artistiques et novations esthétiques pour la renaissance africaine".
(Plus d'informations demain sur leral .net)Selon un communiqué du Commissariat Général du Fespam remis vendredi à la presse, Youssou N'dour sera présent à ces festivités et offrira un grand spectacle au stade Eboué de Brazzaville.
Auteur-compositeur, interprète et musicien, N'dour pratique le genre de musique plus connu sous le nom de Mbalax, musique populaire très dansant et rythmé d'origine sénégalaise, et est à la tête d'un orchestre dénommé le Super Etoile de Dakar.
Né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal, de confession musulmane, Youssou N'dour a travaillé avec des artistes de renommée internationale comme Peter Gabriel, Paul Fréderic Simon et Manu Dibango. "7 seconds", chanté en duo avec la vedette Neneh Cherry et dont le clip a été tourné à New York aux Etats-Unis, est l'une de ses chansons les plus célèbres.
En 1985, il organisa un concert pour la libération de Nelson Mandela au stade de l'Amitié de Dakar sans oublier plusieurs concerts au profit de l'ONU, à savoir l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF). Il a également été choisi comme ambassadeur du Bureau International du Travail (BIT). En 1996, il obtient le prix du meilleur artiste africain.
En 1998, Youssou N'dour compose l'hymne pour la phase finale de la Coupe du monde de football en France et la "Cour des Grands" qu' il chante avec Axelle Red. Depuis 2000, il organise régulièrement des concerts dans la salle mythique de Bercy à Paris (France) où il rassemble toute la communauté africaine.
Le 13 février 2005, il a été récompensé par les "Grammy Awards" pour son album "Egypt" dans la catégorie meilleur album de musique du monde.
Il est membre du comité d'honneur de la fondation Jacques Chirac, aux côtés du président de la République française et de l' ancien secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan et de plusieurs Prix Nobel de la paix.
En 2008, cette star sénégalaise a travaillé avec un artiste de la République démocratique du Congo (RDC), Koffi Olomidé dans l’album "Bord ezanga kombo" et a interprété la chanson " Festival" avec ce dernier et Cindy le Coeur.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 3 Juillet 2011 à 22:16
La baleine entre dans la cour des grands. En effet, le lutteur de Lansar, Ness a terrassé Papa Sow de Fass. Après plusieurs minutes de round d’observation, Papa Sow a voulu en finir avec son adversaire. Il l’a attaqué et frappé, Ness est durement touché mais résiste. Papa Sow l’attaque à nouveau mais la baleine de Lansar use de son poids pour le plaquer. Le Puma de Fass est à Terre.
Après avoir battu Ama Baldé et Boy Kaïré, Ness vient de mettre fin à la série de victoire de Papa Sow qui n’avait pas touché le sol depuis sa défaite face à Modou Lô en 2008.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 3 Juillet 2011 à 20:20
Abdou Latif coulibaly a présenté son nouvel ouvrage "Une République abimée" à Saint-Louis
Samedi 2 Juillet 2011Abdou latif Coulibaly a procédé ce samedi à la cérémonie de dédicaces de son nouvel ouvrage intitulé " Une République abimée" dans les locaux de la Chambre de Commerce de Saint-Louis.
Le journaliste et écrivain a salué l'hospitalité et l'accueil auquel il eu droit, dans la vielle cité et se dit ravi de redécouvrir Saint-Louis.
Par ailleurs, il est revenu largement sur la situation actuelle du pays et sur les perspectives que recèlent l’élection présidentielle 2012.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 3 Juillet 2011 à 20:10
EXCLUSIF : ÇA RALE DANS LA DIPLOMATIE SENEGALAISE: LE «GROUPE INDÉPENDANCE» FLÉTRIT LES CHOIX DE L’ALTERNANCE
C’est depuis le 28 Juin 2011 que des diplomates regroupés dans un cadre appelé«Groupe Indépendance» a sorti un communiqué au vitriol pour s’attaquer aux choix posés depuis le 19 mars 2000 dans ce domaine. PiccMii.Com vous propose, en exclusivité, leur mémorandum dont la presse n’a, jusqu’ici, publié que des bribes.
(Plus d'informations demain sur leral .net)Nous, soixante (60) diplomates sénégalais, en activité ou/et à la retraite, en service à la portion centrale et dans les postes diplomatiques et consulaires, avons, après des mois de concertation, constitué un cadre de réflexion libre dénommé «Le Groupe Indépendance», du nom de la mythique Place de l’Indépendance. La raison de la constitution de notre Groupe est simple : depuis quelques années, la diplomatie sénégalaise est en errance. L’intrusion subite et fracassante de la mère, du fils et de la fille dans les activités diplomatiques de notre pays a complètement bouleversé le fonctionnement normal de nos institutions diplomatiques républicaines. Nous n’avons plus de ministre des Affaires Etrangères. On nous oblige, par décret, de nous laisser diriger et de travailler avec un jouet de famille qui s’occupe plus de choses politiciennes et confrériques que de diplomatie. Tout le monde sait qu’en diplomatie, la forme importe autant que le fonds. L’accoutrement souvent insolite et bigarré et le discours d’une sécheresse intellectuelle du jouet de famille nous choquent et nous frustrent. Le «Groupe Indépendance» n’oubliera jamais l’inacceptable qui a consisté à distribuer simultanément des blâmes individuels et collectifs à des dizaines de hauts fonctionnaires de son ministère pour la simple raison qu’ils n’ont pas pris part à un séminaire. Sous la pression des diplomates, il s’est vu obligé de rapporter, par écrit, ces blâmes arbitraires, il y a seulement quelques semaines. Notre pays a connu des ministres des Affaires étrangères de classe et d’épaisseur intellectuelle respectable. Le Président doit savoir maintenant que le ministère des Affaires Etrangères n’existe plus. Qu’il sache surtout que ce sont les diplomates qui parlent du fond du cœur et qu’il ne se laisse pas encore abusé par des visiteurs du soir et du weekend et de faux bulletins de renseignements sur la nature de notre Groupe et sur l’intention de ses animateurs.
Nous ne sommes d’aucun Parti politique ni d’un quelconque groupe d’intérêt public ou privé.
Nous savons comment fonctionnent les institutions de la République et comment le Chef de l’Etat est, au quotidien, manipulé, instrumentalisé et trompé dans son jugement. Nous sommes sérieux dans notre entreprise collective. Nous sommes de hauts fonctionnaires consciencieux et respectueux de l’Etat de droit. Le Président Abdou Diouf lui-même, et, à sa suite, le Président Abdoulaye Wade, se sont, à maintes occasions, félicités de la qualité du travail des diplomates; ce qui prouve que nous sommes et demeurons au service de l’Etat et de la République, et non à la solde d’un Parti ou d’une coalition de Partis.
M. le Président, que personne ne vienne vous faire croire que notre Groupe rame contre les institutions républicaines. Que personne ne vienne vous faire accepter l’idée que nous travaillons pour telle ou telle chapelle. Nous travaillons pour le pays. Nous savons que vous avez fait et que vous tentez de faire davantage pour améliorer les conditions de travail et de vie des diplomates sénégalais. Là n’est pas le problème. Il est plutôt dans le choix des hommes qui doivent diriger le Département et cela, naturellement, relève exclusivement de votre responsabilité. Mais, il est aussi de la nôtre de porter un jugement sur votre choix, d’attirer votre attention et de vous dire très respectueusement, à l’épreuve du temps et de la pratique, que vous vous êtes trompé de choix. Notre actuel ministre n’a ni le profil ni la compétence. Objectivement parlant. Nous n’avons rien contre sa sympathique personne.
A l’évidence, notre diplomatie, censée refléter et défendre l’intérêt national se privatise dangereusement. La politique étrangère qui la porte devient une affaire de famille et de clans, au détriment de l’intérêt collectif national. Le ministère des Affaires Etrangères s’est vu transformé en une passoire d’intérêts privés de gens qui n’ont aucun souci du pays, de son image et de son prestige international. Des braconniers de tous genres peuplent ses couloirs, ses bureaux et ses services extérieurs. Il souffre d’un manque notoire de chef d’orchestre digne du prestige de la fonction de chef de la diplomatie sénégalaise.
Des attributions traditionnelles du ministère sont transférées ailleurs, notamment au ministère de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’énergie à qui vous avez délibérément confié la coopération avec l’Asie (moins le Japon), le monde arabe et le Brésil, les relations avec les Institutions financières de l’OCI qui doivent normalement relever de la compétence du ministère de l’Economie et des Finances. Le titulaire de ce Département empiète tous les jours sur les domaines de compétence de notre ministère; il a poussé le bouchon trop fort jusqu’à vous faire élever son directeur de cabinet et son directeur de la coopération internationale au rang d’ambassadeur. Notre ministère est devenu une succursale et une caisse de résonnance de ce monstre ministériel surfait qui pompe l’essentiel du budget de l’Etat, y compris des milliards de notre Département devenu exsangue, sans pouvoir fournir de l’électricité aux Sénégalais et aux étrangers qui vivent parmi nous. Les violentes émeutes de l’électricité du 27 juin le prouvent.
Les fonctionnaires et autres personnels du ministère sont choqués et blessés dans leur amour propre. Il n’y a plus de politique étrangère, et donc plus de diplomatie. Les capacités d’action et d’élaboration du ministère baissent; le personnel est démotivé. Tout est décidé ailleurs, à l’insu des diplomates, par des personnes étrangères au ministère et au pays, des rabatteurs et des chasseurs de privilèges et de primes, au service d’intérêts privés, étrangers, personnels, familiaux, voire mafieux. Les positions diplomatiques du Sénégal sont devenues incompréhensibles, incohérentes et frivoles. La récente participation du Chef de l’Etat au Sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Addis Abeba où il a été pris à partie par un de ses pairs en est une illustration. De même que son apparition au Sommet du G8, à Deauville, avec la honteuse manière dont il a été introduit auprès du Président Obama. Nous, « Groupe Indépendance », sommes choqués par l’irruption intempestive et malsaine du fils du président, M. Karim Wade, dans la gestion de la diplomatie à la place du titulaire officiel, comme ce fut le cas dans l’affaire Clotilde Reïss, et tout récemment dans l’affaire Benghazi. Nous sommes choqués par la reconnaissance honteusement marchandée du mouvement rebelle armé libyen baptisé CNT, sans considération aucune de la situation au Sud du pays et au mépris de la défense et du sens de la mesure propre à une diplomatie réfléchie. Nous sommes choqués aussi et surtout par le déplacement à Benghazi, sous escorte étrangère. Tout cela a fini de discréditer notre pays jadis connu et respecté pour sa posture sur les questions de politique extérieure faite de mesure et d’équilibre ainsi que pour son attachement à une position africaine commune sur les grands dossiers de politique internationale.
Les relations avec les pays de la sous-région et le reste du Continent se dégradent du fait de l’arrogance et du mépris avec lesquels ces pays sont traités. La voix du Sénégal en Afrique et dans le monde n’est plus audible, mais plutôt dévaluée. Les errances dans la politique intérieure affaiblissent notre politique étrangère et décrédibilisent notre diplomatie sur la scène africaine et internationale. Les manifestations du Jeudi 23 juin 2011 en donnent la preuve parfaite. Notre cher pays est aujourd’hui la risée du monde. Nos sœurs et frères d’Afrique ne nous reconnaissent plus. Nous, «Groupe Indépendance», en sommes meurtris.
Nous avons été surpris et choqués par ce fameux projet de réforme constitutionnelle que les Sénégalais viennent de rejeter de la manière que l’on sait. Et le monde entier a jugé notre gouvernement irresponsable et anti-démocratique. Notre crédibilité internationale en a pris un sacré coup, avec les communiqués de réprobation des Etats Unis d’Amérique, des 27 Etats membres de l’Union Européenne et de la France.
Nous, « Groupe indépendance», avons également été meurtris et peinés de voir notre pays ravalé au triste statut de misérable République abimée et bananière, utilisée comme un jouet pour promouvoir et servir des intérêts étrangers.
Dans le fonctionnement quotidien de notre diplomatie, le «chef» de Département et son cabinet sont réduits à une place de spectateurs sans relief. Avec une direction de cabinet nulle et incompétente, un ministère des Affaires Etrangères ne peut correctement fonctionner et jouer son rôle d’analyse, de prospective et de propositions. Tout est politisé et «confrérisé». Les Ambassadeurs à Dakar se plaignent, tous les jours, auprès des Chefs de service et des directeurs. Le Chef n’est intéressé que par les voyages, les petits honneurs et les frais de mission. Dans tous les bureaux et dans les couloirs, le même constat revient : ce ministère est foutu.
Un Directeur de cabinet complexé, sans instruction et inculte sur tout ce qui touche l’international, s’accapare de tout. Les hauts fonctionnaires du Ministère ne savent plus quelles sont les orientations de politique étrangère qu’ils sont chargés de mettre en œuvre. Il leur arrive de tourner les pouces à longueur de journée, voire des semaines , sans savoir ce qu’il convient de faire ou de dire sur tel ou tel dossier de politique étrangère. Tout se décide ailleurs sans les avis du ministère qui est complètement défiguré, méconnaissable et affaibli. Le Département n’a plus de personnalité propre. Il n’a plus ni corps ni âme.
Au regard de ce qui précède, nous estimons être en droit de lancer au Chef de l’Etat un appel pressant pour aider le Ministère à se redresser avec un chef compétent et bien au fait des enjeux de politique étrangère, qui parcourt et étudie les dossiers qui lui sont soumis par ses collaborateurs et qui dit, en retour, au président la vérité au lieu de l’encenser faussement, par des comptes rendus de missions contestables. Le temps presse. Notre diplomatie piétine, voire recule de plus en plus. Le pays perd en crédibilité et en positionnement international. Les voyages sur médiatisés par la RTS et les multiples communiqués de presse ne sont que des gesticulations insensées sans lendemain, de l’arnaque, du tourisme diplomatique et du bluff pour amadouer le Président; rien de substantiel n’en ressort. Le dernier en date est cette mission farfelue en Ukraine. Quelle duperie! Nous reviendrons sur ce dossier mafieux, dans les semaines à venir, pour éclairer l’opinion.
Même s’il n’est pas du ressort des diplomates de dessiner la politique étrangère de leur pays, il n’en reste pas moins qu’ils gardent le droit de ne pas se reconnaître dans les choix de politique étrangère qui ne correspondent nullement aux principes élémentaires de la diplomatie et aux intérêts nationaux de leur pays.
Aujourd’hui, les Ambassades et Consulats du Sénégal s’interrogent et ne comprennent plus ce qu’est devenue la diplomatie de leur pays. Il urge de mettre fin à la «tontine diplomatique», à l’amateurisme et aux choix hasardeux dictés par des préoccupations dynastiques et par des businessmen sans scrupule, mercenaires sans foi ni loi, comme ces Bourgi et Levy et l’ombrageux Traoré de Paris.
Des incompétents, des politiciens, des chômeurs recasés et des retraités qui n’ont jamais travaillé aux Affaires étrangères et qui ne savent rien de la diplomatie sont pistonnés à des postes diplomatiques d’importance, au mépris du bon sens, de l’équité, de la justice et de l’efficacité : Tokyo, New Delhi, Madrid, Doha, Tunis, Ottawa, Pékin, Séoul, Libreville, Banjul, Rome, Rabat, Washington, Paris, etc. Des éléments qui n’ont rien à voir avec la carrière diplomatique et consulaire et qui ne justifient d’aucun service rendu à la nation sont promus Consuls généraux : Djeddah, Lyon, Bordeaux, Paris, Madrid, etc.… Des nominations sont opérées sur des bases confrériques et bassement politiciennes, au moment où des diplomates de carrière avec le rang d’ambassadeur poireautent au ministère. Des ministres récemment débarqués sont en lice pour être placés dans les Ambassades. A la Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement du ministère, des dizaines et des dizaines de demandes d’affectation et de contrats spéciaux se bousculent dans le seul souci de recaser des amis, retraités, parents et politiciens recommandés. Les Ambassades et Consulats généraux sont surpeuplés de gens qui n’y font rien et qui, de toutes façons, ne peuvent rien y faire et dont les salaires, indemnités de logement et autres frais scolaires et médicaux grèvent injustement le budget de l’Etat, dans un contexte de raréfaction des ressources et de crise budgétaire quasi-permanente. Le nouvel Organigramme du Département est désarticulé. Depuis son adoption par décret, il plus de 6 mois, il n’a pu être mis en œuvre, justement à cause de son caractère monstrueux. Le ministère ne fonctionne plus. L’arrêté portant création d’une commission des affectations est un trompe-l’œil. Le personnel est démoralisé. Seul le Secrétariat général tient le coup, tant bien que mal.
Nous, qui avons choisi le métier de diplomate, nous nous sentons bousculés et mis à l’étroit dans notre propre maison; voire, à terme, menacés dans notre vie professionnelle et personnelle par une horde d’outsiders sortis de nulle part. Menacés du fait des dépenses énormes et inutiles faites à pure perte, alors que le pays aurait pu, en rationnalisant les effectifs des postes diplomatiques, consulaires et militaires, réaliser, au moins, annuellement, cinq (5 milliards) de F CFA d’économies budgétaires, sans porter atteinte au bon fonctionnement des Services extérieurs qui se trouvent tous en difficulté, endettés et souvent en cessation de paiement. Au moment où le fils du Président se pavane en jet privé avec ses acolytes et où son père de président se paie le luxe de parcourir le monde pour des missions inutiles et budgétivores, à la quête d’un chimérique prix Nobel, alors que la Casamance continue d’être à feu et à sang. Balayons d’abord devant notre propre porte!
Pis, tous les instants, nous constatons le peu de crédit que nous accordent les Représentations diplomatiques accréditées à Dakar: les diplomates étrangers préfèrent se rendre à la Présidence de la République ou au Bureau du Premier ministre, et non au ministère des Affaires Etrangères, pour se faire recevoir, car ils savent bien que les décisions se prennent ailleurs et non au Département qui a perdu son prestige et sa crédibilité. Nous nous contentons de faire des notes et des fiches sans lendemain. Nous en souffrons au quotidien. Nous avons été bouleversés par l’audience télévisée avec un Ambassadeur d’un grand pays ami qui se fait tancer sous les caméras de la télévision nationale par le premier des Sénégalais. Nous rappelons d’ailleurs que lorsque les us et coutumes diplomatiques sont respectés, l’interlocuteur habituel des Ambassadeurs reste et demeure le ministère des Affaires Etrangères.
Nous ne sommes pas associés aux voyages officiels du Chef de l’Etat qui méprisent les diplomates de profession et préfèrent se faire accompagner par des thuriféraires, des marchands d’illusion et autres jeunes de l’UJTL sans tenue ni retenue, assoiffés de prébendes et chasseurs de frais de mission. Nous ne savons rien au retour de ses périples dispendieux, et dans bien des cas, superfétatoires. Nous avons honte. Notre ministère est devenu une coquille vide, malgré sa belle devanture architecturale classique admirée des touristes. Nos collègues à l’Etranger ressentent la même gêne et vivent la même misère professionnelle et morale. Les échos qui nous viennent de nos Représentations diplomatiques et consulaires ont fini de nous convaincre que le Sénégal n’a plus de diplomatie. L’affairisme s’est substitué à la diplomatie d’Etat et l’intérêt familial et filial à l’intérêt national. L’Etat s’est affaissé. La République s’est couchée. Mais les diplomates restent debout.
Notre ligne diplomatique est devenue illisible et notre pays isolé, dans la scène sous-régionale et régionale. Nous ne comprenons pas que le Sénégal soit incapable de faire passer ses candidats et positions au sein des instances de décision des Organisations sous-régionales, régionales et continentales. Ne parlons pas des Nations Unies où, malgré la qualité du personnel diplomatique, le discours du Sénégal n’est plus écouté, en raison, entre autres, de la perception négative de la conduite gouvernementale au plan national et africain. Frustrées et déçues, des compétences sures du Département cherchent à aller faire valoir ailleurs leur savoir –faire diplomatique. Certaines sont déjà parties et d’autres vont bientôt suivre.
Depuis sa nomination, le «chef» de la diplomatie sénégalaise n’arrive pas à obtenir le moindre entretien avec son homologue américain, malgré les requêtes formelles et un lobbying maladroit, activiste et coûteux. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que notre président, à l’opposé de ses pairs dont certains récemment élus, peine à avoir une entrevue, même privée, avec son homologue américain.
Voilà, entre autres, autant de signes dévalorisants et inquiétants pour notre diplomatie qui fondent notre démarche visant à contribuer à inverser cette tendance négative.
Par ailleurs, dans l’administration publique nationale, nos collègues se battent et résistent, y compris les magistrats pourtant régis par un Statut Spécial plus contraignant que le Statut particulier qui nous gouverne. Nous ne pourrions rester à l’écart de ce combat commun pour la défense de l’Etat et de la République gravement menacés par une gouvernance malfaisante.
L’actualité nous commande de dire très fermement notre opposition au projet de révision constitutionnelle qui a fini de ravaler notre pays au rang des pires Républiques bananières. On voit bien là que la politique intérieure peut impacter négativement sur la diplomatie d’un pays.
En Décembre prochain, Jacques Diouf va quitter la direction de la FAO où il vient d’être remplacé par un Brésilien non soutenu par la diplomatie sénégalaise. Tous les diplomates sénégalais ont été choqués par les nombreuses et puériles attaques dont il a été l’objet par le chef d’Etat de son pays. Et même le président Abdou Diouf a été victime d’attaques similaires, en sa qualité de secrétaire général de l’OIF où il se trouve contre la volonté du Sénégal officiel qui n’a jamais mené une campagne digne de ce nom pour son élection et sa double réélection.
«Le Groupe Indépendance» a pris la ferme décision de se déterminer pour contribuer à la réhabilitation et à la rénovation de la diplomatie sénégalaise, de ses valeurs, de ses principes fondamentaux, de son image, de son aura et de sa crédibilité.
«Le Groupe Indépendance» est disposé à travailler avec les autres groupes existants ou en formation, avec l’Union des Conseillers des Affaires Etrangères l’Amicale des Chanceliers et l’Association des Anciens Ambassadeurs de la carrière, aux mêmes fins, pour une diplomatie rénovée et revitalisée, saine, «dé-privatisée», indépendante et équilibrée, au service de l’intérêt national commun. «Le Groupe Indépendance» lance un appel à tous les énarques pour créer un front commun pour défendre l’Etat et la République pour lesquels nous avons été formés.
Nous, «Le Groupe Indépendance», continuerons à travailler sans nous laisser divertir et intimider. Le site web du Groupe est actuellement en construction en vue de recevoir les contributions des professionnels du métier et des autres personnes-ressources soucieuses de l’intérêt national. Notre forum de dialogue en ligne reste ouvert.
Toute atteinte à l’un d’entre nous sera considérée et traitée comme une atteinte au Groupe dans son ensemble. Nous ne recherchons aucun privilège, aucune faveur ni avantage. Nous ne cherchons à négocier avec personne sur les questions soulevées dans cette 1ère déclaration. Nous sommes et demeurons des fonctionnaires et anciens fonctionnaires de conviction dévoués à la cause nationale. Notre seul crédo : la défense, la protection et la promotion de l’Institution diplomatique nationale.
PiccMi.Com - La Rédaction
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 3 Juillet 2011 à 20:08
Diaobé : Souleymane Ndéné Ndiaye invite les libéraux à s’unir
Souleymane Ndéné Ndiaye, le directeur de campagne d’Abdoulaye Wade, candidat déclaré à l’élection présidentielle de février prochain, a invité samedi les libéraux du département de Vélingara (Sud) à l’unité.
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"Je suis venu ici pour travailler à l’unité des libéraux et non pour soutenir tel ou tel responsable politique. Nous devons travailler à nous unir pour la réélection de Me Wade en 2012", a dit M. Ndiaye. Il présidait un meeting dans la commune de Diaobé-Kabendou.
Evoquant les accusations selon lesquelles des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) ont recruté des mercenaires, M. Ndiaye a dit que "l’opposition veut divertir les gens’’. Selon lui, ‘’il est inimaginable qu’on fasse appel à des mercenaires".
De son côté, le maire de la commune de Diaobé-Kabendou, Bambo Guirassy, a fait état des doléances portant sur les infrastructures routières, l’érection de Vélingara en région et la construction d’un centre de santé à Diaobé à la place du poste de santé.
Sur cette dernière doléance notamment le centre de santé, Souleymane Ndéné Ndiaye a donné une réponse favorable à la demande des populations.
Au cours de cette rencontre, des jeunes arborant des brassards rouges ont protesté contre leur non implication dans la visite du directeur de campagne de Me Wade. Ils ont été reçus par Souleymane Ndéné Ndiaye qui a réussi à les calmer.
APS
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Lutte : Papa Sow à l’assaut de Ness pour gravir un nouveau palier
Le promoteur de l’alternance Serigne Modou Niang a concocté pour les amateurs, ce dimanche au stade Demba Diop, le combat tant attendu entre Papa Sow de Fass et Ness de l’école de lutte Lansar, doté du drapeau du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Un choc qui promet des étincelles entre deux bagarreurs rompus à la tâche.
(Plus d'informations demain sur leral .net)Les amateurs de lutte auront droit à un très beau combat, ce dimanche, au stade Demba Diop, avec le succulent choc entre Papa Sow de Fass et Ness de l’école de lutte Lansar. Organisé par Serigne Modou Niang et doté du drapeau du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, ce combat semble très indécis pour les puristes, au regard surtout du parcours des deux lutteurs, mais aussi des ambitions très tôt affichées. Si pour le Fassois, ce combat constitue une confirmation pour aller se frotter aux autres ténors, il en est de même pour Ness qui sort de deux victoires éclatantes devant Ama Baldé et Boy Kaïré.
Le frangin d’Ouza Sow, Papa Sow, qui a laissé une bonne impression lors du championnat de lutte, avec à la clé deux succès sur Paul Maurice et Tapha Boy Bambara, contre un revers face à Modou Lô, a confirmé tout le bien qu’on disait de lui en battant tour à tour Boy Sèye, Bathie Seras, Zoss et Tonnerre en début de saison. Il envisage de continuer sur sa bonne lancée. Même s’il est dans une bonne dynamique, il devra cependant se méfier de son adversaire, Ness, capable de battre n’importe quel adversaire et galvanisé par ses deux sorties victorieuses. Aujourd’hui, ce combat constitue pour Papa Sow la voie de salut vers la cour des grands. Le combat en tant que tel doit être aussi très ouvert dans la mesure où les deux lutteurs allient rapidité et technicité. Papa Sow devra cependant se méfier de son adversaire qui est craint par plusieurs lutteurs.
Ness, après avoir foudroyé Ama Baldé, a vu sa côte de popularité grimper en flèche. Cet obstacle franchi, il bat sans forcer le vieux cheval de routier Boy Kaïré et intègre presque le cercle restreint des jeunes qui sont à la porte du salon des Vip. Il faut dire que, jusque-là, Ness avait été surtout pénalisé par sa précipitation à vouloir en finir avec ses adversaires. Robuste, puissant et serein, le protégé de Max Mbergane peut valablement en découdre avec les jeunes loups aux dents longues que sont Balla Gaye 2, Lac de Guiers 2, Modou Lo et même Gris Bordeaux ; et cela passe nécessairement par une victoire sur Papa Sow.
Toutefois, son adversaire dispose d’une belle palette et trône sur un nuage depuis trois saisons. En cas de victoire sur la Baleine de Lansar, le Puma de Fass verra s’ouvrir d’autres perspectives. En plus, il est en droit de viser loin. Et au regard de ce qu’il a montré jusque-là, ses potentiels adversaires ont du souci à se faire.
L’ŒIL DE L’EXPERT FABRICE ALLOUCHE SUR PAPA SOW-NESS : « C’est le combat des futurs ténors de l’arène »
Le dernier combat de Papa Sow était le 7 novembre 2010, il avait battu Tonnerre de manière discutable. Le combat fut équilibré mais Tonnerre fut battu et sanctionné, suite à un coup de poing irrégulier pendant que les arbitres séparaient les deux lutteurs, mettant ainsi Ko Papa Sow. Pourtant il est sur 6 victoires d'affilée après sa défaite devant Modou Lô lors du Claf de 2007-2008. Il n'a plus perdu jusqu'ici, lutteur complet il a aussi battu Zoss. Le combat contre Ness est un vrai challenge en effet le lutteur de l'école Lansar a battu le grand espoir Ama Baldé et dernièrement Boy Kaïré , lors de la sa dernière sortie le 12 décembre 2010. Ness possède une lourde frappe et avance sans cesse, il n'est pas facile à terrasser car il est bien ancré dans le sable. La pression du combat sera énorme car le vainqueur peut venir défier les plus grands. Ness devra être plus organisé et patient dans ses attaques en frappe et surtout moins brouillon. Papa Sow avec un meilleur physique et une meilleure technique aussi bien en frappe qu'en lutte peut surprendre la pression constante de Ness. Vainqueur ou vaincu Papa Sow devra après ce combat avoir d’autres perspectives et lorgner vers le sommet de la hiérarchie. Ce combat peut être le combat de l'année des futurs ténors de l'arène.
Mbaye Jacques DIOP
source Le Populaire
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Aliou Sow: "Le Chef de l'Etat prendra toutes les dispositions pour assurer la sécurité des gens et des biens publics".
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Aliou Sow en perd la voix. A la suite d'une visite auprès des mairies saccagées par certains pseudos manifestants, le ministre des collectivités locales dénonce vivement cet acte. Mieux, Sow considère ces mises à sacs des édifices publiques comme du sabotage qui ne dit pas son nom. Ce dernier n'a pas manqué de mettre en garde les "casseurs" qui seront pris en flagrant délit, car met-il en garde: "Le Chef de l'Etat prendra toutes les dispositions pour assurer la sécurité des gens et des biens publics".
Amadou Lamine MBAYE rewmi
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Boy Niang majestueux face à Sa Cadior
Boy Niang vient de signer une deuxième victoire d’affilée, en battant Sa Cadior avec la manière. La jeunesse de Boy Niang a eu raison de l’expérience de Sa Cadior.
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Nous reviendrons prochainement sur le combat dans nos prochains articles.
source Arenebi.com
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« ALLO, L’ARMEE FRANCAISE ? ICI, LE DAUPHIN »
Après la révolte du 23 juin 2011, la révolution des mentalités continue. Elle poursuit son libre cours, en dépit de la volte-face peu stratégique de Me Wade, des réunions de replâtrage de façade, des menaces contre l’opposition, des intimidations contre la presse, du tabassage de la société civile et des arrestations de jeunes.
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« La révolte du jeudi 23 juin 2011 continue de jeter, les uns à côté des autres, des Sénégalais qui ne se connaissaient pas et qui n’appartiennent à personne. Elle crée cette utopie de la résistance, où des inconnus, qui pour beaucoup, ne se sachant pas ou ne sentant pas démocrates, emportés par la fraternité clandestine et par un sens humain, rêvent tous, comme de petits Rousseau, à la démocratie sociale et économique (….) et à des jours heureux. Ils ne sont pas là seulement pour un programme, une organisation, une revendication, mais aussi pour mettre en cause une société, ses politiciens et ses appareils traditionnels. Une révolte peut être profonde sans trouver son explication politique globale. Des enfants, des poètes, des aventuriers, des fous se sont réunis pour faire cette société clandestine dans un sentiment de dignité. Les enfants sont très dignes, extraordinaires de dignité », pour citer et paraphraser Emmanuel d’Astier, un aristocrate rebelle, homme de plume et d’action, qui s’engagea politiquement, avec panache et enthousiasme, dans la Résistance, dans la liberté de la presse et dans la défense de la révolution de Mai 68 (cf. « La semaine des quatre jeudis » par Emmanuel d’Astier, présenté par Michel-Antoine Burnier et Bernard Kouchner, (Le Félin/Kiron).
C’est le sentiment que nous avons en voyant ces jeunes gens du mouvement Y EN A MARRE, qui sont, à l’image des contestataires de Nanterre, des « enfants très dignes, extraordinaires de dignité ». Ils demandent le départ de Me Wade seulement à l’issue de son mandat légal qui s’achève en mars 2012, faisant preuve d’une maturité et d’un sens de la responsabilité qui a quitté depuis belle lurette leurs aînés soixante-huitards, qui ont aujourd’hui l’âge d’être leurs pères. Alors que le pouvoir périmé de Me Wade leur colle un procès d’intention de violence, ces jeunes et tous les autres jeunes de l’opposition opposent dignité, légalité, sérénité, détermination et patriotisme. On ne peut pas en dire autant de leur camarade Coumba ame ndèye, qui ne semble compter que sur sa bonne fortune de fils du président de la République, pour monter l’ascenseur social, politique, financier et étatique. Ciim !
« Les enfants sont très dignes, extraordinaires de dignité », observe d’Astier. Pardonnez-moi de revenir sur cette dignité, ces vertus et valeurs nationales que nous vénérons, ce ngor, ce fiit, ce fula et ce fayda, comme nous convenons de l’appeler dans notre société. En somme, ce sentiment d’appartenir corps et âme à la nation sénégalaise, à ce corpus senegalensis immatériel, cette révélation qui vous survient lorsque vous êtes à l’étranger que vous êtes profondément, définitivement et résolument Sénégalais. Ce ne saurait être un sentiment de chauvinisme bébête, un sentiment de populisme et de nationalisme étroit, un sentiment de démagogie ou de rejet de l’Autre.
Car chez nous, l’Autre n’est pas un Barbare, un Etranger, un Esclave ou un Ennemi. Non, l’Autre, comme nous le savons et le vivons, tous est un Hôte, un Protégé, un Ami, un Frère ou une Sœur. Dans aucune langue nationale, le mot étranger n’existe. Celui que l’on ne connaît pas, celui que l’on découvre est tout simplement l’hôte ou le doxandeem, que l’on accueille avec beaucoup de Téranga, sans souci de savoir d’où il vient ni quelles sont ses intentions. Car la Téranga s‘impose réciproquement et mutuellement, à l’hôte comme à celui qui accueille. Notre très cher Léopold Sédar Senghor, en plus de nous avoir doté d’un Etat, nous a guidés dans le sens de l’universalité, du donner et du recevoir, de l’enracinement dans sa propre culture avant la découverte de celle des autres.
Or, ce sentiment d’être Sénégalais qui n’exclut pas l’Autre, semble cruellement manquer à notre très cher hyper-ministre d’Etat, ministre de l’Energie, du Ciel et de la Terre. Cela dit, ce n’est pas une secret ni une nouveauté.
Depuis qu’il sévit sur nos têtes, dans nos corps et dans notre espace vital, le fils du président de la République nous avait habitués, à notre grand regret toutefois, à sa propension au mépris de tout ce qui fait notre raison d’être et de vivre.
C’est évident, nous ne sommes pas parfaits, mais pas plus ni moins que d’autres. Nous le savons et nous le constatons chaque jour. Et d’ailleurs, depuis que le PDS sévit sous notre République, nos multiples défauts ont été formidablement encouragés, favorisés, stimulés, excités, aiguillonnés par le modèle d’impunité, de prédation, de violence et de naufrage offert par les libéraux.
Soyons honnêtes, ce n’est pas le PDS qui a créé nos défauts et ce n’est pas le PDS non plus qui a fait que les Sénégalais aiment la facilité et les raccourcis. Mais le PDS assumera une responsabilité historique pour avoir libéré les vannes et ouvert la boîte à Pandore. Le PDS aurait pu faire le choix de la probité, de l’intelligence, du respect des valeurs de la République et de la lutte contre la corruption. Corruption qui n’a pas commencé avec son régime bien entendu.
C’est ce mépris de notre citoyenneté et de nos valeurs, de notre courage et de notre honneur qui ont poussé notre ministre de l’Energie, membre du gouvernement sénégalais, à faire appel à l’intervention de l’armée française sur le territoire souverain du Sénégal, pour répondre non pas à une clause des accords de défense militaire signés entre nos deux pays, mais pour régler un petit problème privé et personnel. Non mais, excusez du peu ! Je fais foi à la journaliste de « l’Express » qui donne cette nouvelle, qui la maintient malgré le démenti avisé mais tardif de l’intéressé, et qui persiste et signe. Je l’ai lue et j’ai écouté sa réaction sur RFM. Entre une journaliste professionnelle qui fait son boulot et un ministre qui passe sa vie dans son avion aux frais du contribuable sénégalais, je choisis de croire la première comme j’aurais aussi choisi de croire un confrère sénégalais professionnel lui aussi. Good job, Christine !
Pendant que « les enfants très dignes, extraordinaires de dignité », manifestaient ce jeudi 23 juin 2011 sur la Place Soweto, légalement et sereinement, leur opposition au projet de réélection de Me Wade et de dévolution monarchique du pouvoir, subissant même pour certains les assauts des forces de l’ordre, pendant que ce lundi 27 juin 2011, des émeutes de l’électricité éclataient partout au Sénégal et dans sa capitale, du fait de populations exaspérées par le rationnement du courant électrique et ses effets pervers, affrontant à mains nues ou presque des unités d’élite et de combat des forces de l’ordre, dans l’obscurité, les brasiers par eux allumés, les barricades par eux érigées sur la chaussée, le jeune le plus poltron de la République du Sénégal est pris d’une peur panique, d’une agitation désordonnée, de troubles de la perception, d’un effroi et d’une frayeur inhumaines. Ciim !
Pendant ce temps, arrêtées par les barricades, les jets de docc et l’âcre fumée des bombes lacrymogènes des forces de l’ordre, même les nanas sénégalaises avaient, fébrilement certes, garé leur 4X4 sur les trottoirs et géraient tranquillement les événements, en téléphonant à leur famille ou à leur cher et tendre époux pour les rassurer et donner des instructions aux nounous.
Cela, tout en écoutant les radios FM pour tenter de s’exfiltrer toutes seules lorsque que le front se sera calmé et la situation redevenue favorable à la mobilité. Sur les trottoirs, elles ont sympathisé et pactisé avec des inconnus, des concitoyens et d’autres automobilistes, empêchés comme elles de circuler à leur guise, sans crainte et sans peur. C’est l’homme qui a peur, mais y’a rien, ya fouey, disent nos cousins éburnéens. Autour des automobilistes pris au piège, les forces de l’ordre fourmillent, armées et casquées jusqu’aux dents et se dressent en formations serrées contre les casseurs et les manifestants survoltés par la magie de la castagne. Enfin, pour les populations, quelqu’un contre qui se battre et passer sa colère alors que le président de la République, son Parlement monocolore, son gouvernement insipide, et son parti entré en dissidence contre le Dauphin, sont inaccessibles et calfeutrés. Ciim !
Pendant que les enfants du peuple sénégalais se bâtissaient comme ils pouvaient une attitude au milieu du chaos, le fils du président de la République, bien que protégé par une garde prétorienne, est habité par la peur et appelle une armée étrangère à venir le protéger. Répétons-le, si les clauses de l’accord de défense librement consenti entre le Sénégal et la France l’autorisent, il n’y a pas de quoi fouetter un woundou. Nous n’y voyons vraiment aucun inconvénient. Mais il nous semble qu’en toute chose, il faut mesure garder et que l’excès est nuisible. Dans le bruit et la fureur de ce 27 juin 2011, jamais nous ne nous sommes sentis en danger au point de vouloir chercher refuge ailleurs que sur les trottoirs. Nous n’avions pas peur des jeunes sénégalais qui mettaient le feu, à notre nom à tous, sur l’incompétence et l’indigence du régime de Me Wade. Nous ne craignions pas non plus les forces de l’ordre qui faisaient juste leur travail et nous protégeaient.
Avant de s’adresser à l’armée d’un pays plus qu’ami, avec lequel nous sommes historiquement et indéfectiblement liés, que n’a-t-il pas plutôt pensé à nos vaillants Jambaars qui font notre fierté et à notre vaillante armée nationale qui est une fierté internationale ? Cet appel à une puissance étrangère amie signifie-t-elle que nos Jambaars ne font plus l’affaire, qu’ils seraient inaptes, incapables de faire leur job correctement, comme ils le font depuis 1960 ? Est-ce l’alerte de quelque de plus sérieux, d’un manque de confiance de notre ministre de l’Energie et futur monarque à la gabonaise-togolaise, en ceux dont le métier est de rétablir l’ordre dans la légalité républicaine, dans la loi et dans l’honneur ? Pourquoi sauter allègrement sur nos forces armées pour appeler des forces armées étrangères à son secours ? Logiquement, cela pourrait signifier que nos militaires restent républicains et au service de la nation et du peuple, et seulement de la nation et du peuple. Les forces armées du Sénégal ne sont pas au service d’ambitions privées, politiques ou particulières. Elles ne le seront jamais. C’est une armée professionnelle, éduquée et formée à servir dans la stricte légalité. Les régimes et les hommes d’Etat passeront, mais elle leur survivra.
La seule bi-nationalité de notre ministre d’Etat, ministre de la Terre et du Ciel ne saurait expliquer qu’il soit fait appel à l’armée française. Pour rappel, l’un des mandats de cette armée pour intervenir de toute urgence sur un territoire étranger serait que la sécurité des citoyens français y soit massivement mise en danger. Lundi 27 juin 2011, ce n’était pas le cas et jamais cela ne pourra jamais être le cas, parce que la révolte des populations sénégalaises contre le régime du président Wade est stricto sensu sénégalo-sénégalaise et ne concerne que nous. Pessu kanam, borom mo kay facc.
Les hôtes étrangers qui vivent parmi nous continueront de vaquer tranquillement tant qu’elles ne se mêleront pas du débat national, qui ne les regarde point. Les Français, particulièrement, sont nos amis, nos voisins et nos lointains ancêtres Gaulois. Ils n’ont absolument rien à craindre des Sénégalais. Il ne faudrait pas le ministre de l’Energie, dans son désir de ressembler à Faure Gnassingbé et Ali Bongo, se serve de ses compatriotes français comme d’un bouclier.
Dié Maty FALL
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131 eme Anniversaire APPEL SEYDINA LIMAMOU LAHI(PSL)
SERMON 1 DE SEYDINA LIMAMOU LAHI (PSL)
(Coran, chapitre 18, verset 49).
Nul n'échappera à la mort. La Terre avalera tout ce que vous enfanterez.
Cependant les prières de celui qui ne paie pas la Zakat de sa fortune ne seront pas agréées.
Que la bénédiction de Dieu et le salut soient sur Muhammad, sur sa famille et ses compagnons.
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Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké est décédé à l’âge de 85 ans dans la nuit du Mercredi 30 au Jeudi 1er Juillet 2010. Occasion saisie par PiccMi.Com pour rendre hommage à ce digne continuateur de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba (RTA).
Appelé affectueusement El Hadji Bara, il est l’homonyme de Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, fils de Cheikh AHMADOU BAMBA car il est venu au monde pendant que ce dernier était en visite chez Mouhammadou Fadilou Mbacké. Son père le confia très tôt à son homonyme qui lui inculqua une excellente éducation. C’est d’ailleurs sous sa férule qu’il mémorisa le Coran qu’il apprit, par la même occasion à calligraphier. A la même source il s’abreuva amplement de solides connaissances en sciences religieuses. Après de longues années passées aux côtés de ce dernier, il retourna auprès de son père pour continuer sa formation spirituelle. Agé de 82 ans Serigne Mouhammadou Lamine Bara est le sixième khalif général des mourides depuis la disparition de Serigne Saliou Mbacké le 28 décembre 2007. Suivant en cela l’exemple de son père à l’égard de Serigne Touba, il avait troqué auprès de Serigne Fallou le lien de sang qui les unissait contre le statut de talibé agréé. Il est aussi son homme de confiance. Il est aussi connu pour son amour et son attachement indescriptibles pour son père et maître spirituel. Très tôt attaché au service de son père il a eu à jouer des rôles divers comme chargé de mission ou homme de confiance dans beaucoup de tâches qui demandent abnégation, engagement et courage. Il a eu à se rendre à plusieurs reprises à La Mecque, en petit pèlerinage. Maniant avec aisance l’arabe comme le français, Serigne Bara est aussi connu pour sa perspicacité et son ouverture d’esprit. Il est doté d’un remarquable sens de l’organisation, plusieurs fois éprouvé dans les travaux qu’il a eus à diriger à la tête de la famille de Serigne Fallou.Très entreprenant il était aussi très proche de Serigne Saliou Mbacké et fut même son chauffeur pendant 7 ans. De la même manière il était très lié à Serigne Abdou Khadre Mbacké et l’accompagnait chaque fois diriger les prières de vendredi à la grande mosquée de Touba. Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké s’est aussi illustré par ses interventions remarquables aux travaux dans les champs de Serigne Saliou Mbacké à Khelcom avec ses disciples et toute la famille de Serigne Fallou Mbacké (travaux de défrichage, d’entretien ou de récolte) L’homme, pour ceux qui le connaissent, est réputé pour son assiduité aux prières du Vendredi, depuis l’inauguration, de la Grande Mosquée, le vendredi 7 juin 1963. Sa bonté de cœur, sa générosité et sa franchise sont largement attestées par tous. Serigne Bara Mbacké est très attaché à la famille de Khadimou Rassoul et voue un respect remarquable, une gratitude et une dévotion exemplaire à ses prédécesseurs et se veut le digne continuateur de message. Grand travailleur et rassembleur, Serigne Bara s’est toujours attelé à la mise en œuvre de l’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba. Depuis son accession au khalifat de Serigne Fallou, il a hissé le Kazu Rajab à une dimension encore plus resplendissante, avec le concours de ses frères, de toute la famille et des disciples. Puisse Dieu, par la grâce de l’Elu (P.S.L.), la bénédiction de son illustre grand-père, Cheikhoul Khadim et la baraka de son maître spirituel Serigne Fallou MBACKE, le garder longtemps parmi nous et donner une issue heureuse à toutes ses entreprises. D’après le témoignage de Serigne Modou Mamoune NIANG (TOUBA, Rajab 1424
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La rébellion libyenne se prépare à lancer une offensive majeure sur le front ouest avec l'objectif d'être à coup de canon de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kaddafi, remontée par le parachutage d'armes françaises et des frappes accrues de l'Otan.
Parallèlement, le président sud-africain Jacob Zuma devait s'entretenir en Russie avec le groupe de contact international sur la Libye, à l'invitation de la Russie en tant que membre du comité ad hoc de l'Union africaine (UA) sur la Libye, selon les Affaires étrangères à Johannesburg.
Ces développements surviennent au moment où une solution négociée du conflit semble dans l'impasse, les protagonistes campant sur leurs positions près de cinq mois après le début du conflit lancé le 15 février par une révolte contre M. Kaddafi, qui refuse de quitter le pouvoir qu'il accapare depuis 42 ans.
Ils ont lieu au surlendemain du sommet de l'UA en Guinée équatoriale qui a adopté un accord-cadre prévoyant d'écarter M. Kaddafi des négociations, tout en refusant de coopérer à l'exécution du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre le leader libyen pour crimes contre l'humanité.
Être à portée de canon de Tripoli
Alors que les rebelles ont gagné du terrain dans les combats sur le front Ouest, le porte-parole militaire rebelle, Ahmed Omar Bani a affirmé que les insurgés se préparaient à une offensive majeure dans les 48 heures pour reprendre des secteurs au sud de Tripoli.
Les insurgés cherchent notamment à reprendre Bir Al-Ghanam, un carrefour stratégique à quelque 50 km au sud de Tripoli, afin d'être à portée de canon de la capitale libyenne.
"Dans les deux prochains jours, de nouveaux développements auront lieu sur cette ligne de front", a déclaré le porte-parole à Benghazi, fief de la rébellion dans l'Est, affirmant que les insurgés voulaient pousser la ligne de front plus vers le nord, en direction de Tripoli.
Après avoir été acculés à se retirer de la région de Bir Al-Ghanam dans les montagnes de Nefoussa, les rebelles veulent de nouveau s'emparer de ce carrefour visé vendredi par l'aviation de l'Otan. Deux véhicules blindés des pro-Kaddafi y ont été détruits.
En plus de cet appui aérien, les rebelles des montagnes berbères de cette région ont récemment reçu des armes parachutées par la France.
intensification des bombardements
L'Otan, qui a pris le 31 mars le commandement des opérations militaires de la coalition internationale lancées 12 jours plus tôt, a annoncé avoir intensifié ses bombardements dans l'ouest, détruisant une cinquantaine d'objectifs militaires pendant la semaine.
Dans le même temps, l'alliance atlantique a poursuivi ses raids sur Tajoura, la grande banlieue est de Tripoli. Une manifestation a été organisée samedi près des bureaux des Nations unies dans la capitale où quelque 300 enfants ont dénoncé "l'incapacité" de l'ONU à "arrêter la machine de guerre contre les civils".
Dans une nouvelle tentative de trouver une issue négociée au conflit, une rencontre devait réunir dans la journée en Russie M. Zuma avec les représentants de l'ensemble des membres du groupe de contact sur la Libye, selon les autorités sud-africaines. Moscou n'a pas confirmé cette réunion.
Fin mai, Jacob Zuma, mandaté par l'UA, avait tenté une médiation auprès de Mouammar Kaddafi qui s'était soldée par un échec.
Le groupe de contact sur la Libye comprend tous les pays participant à la campagne de l'Otan. Sa dernière réunion s'est tenue le 9 juin à Abou Dhabi.
Jacob Zuma avait participé au sommet africain de Malabo qui avait adopté un texte qui doit servir de base à des négociations futures entre les parties libyennes, mais les rebelles ont persisté à conditionner un départ de M. Kaddafi avant tout accord.
La Russie avait également tenté une médiation auprès de la rébellion et du régime libyen. Le président russe Dmitri Medvedev avait dit qu'il était temps pour M. Kaddafi de partir mais Moscou a aussi protesté contre l'intensité des raids aériens de l'Otan.
Depuis le 15 février, le conflit a fait des milliers de morts et poussé à l'exode des centaines de milliers de personnes, selon des agences de l'ONU.
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« Des Sénégalais n’ont pas , encore , pardonné , à Wade le fait qu’il ait choisi d’afficher son appartenance à la confrérie mouride » . La déclaration est de Serigne Mbacké Bara Dolly . Les propos du Président du Collectif des Marabouts de l’Extérieur «même rétrogrades » sont la triste réalité , selon lui . Se désole-t-il ,ainsi , des attaques adressées à son mentor et des fausses rumeurs de divergences entre Pape Diop et Wade.
La polémique autour de Wade se poursuit , dans la cité religieuse de Touba .Chacun , politiques et marabouts confondus , y va de ses élucubrations . Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly , chef religieux et Président du Collectif des Jeunes Marabouts de l’Extérieur a , eu , beaucoup , de mal pour cacher sa colère . A l’en croire , des personnes en veulent , toujours, à Wade et ne manquent aucune occasion pour le détruire . Ce qui , à son avis , ne saurait avoir lieu . « Que Wade ait dit et prouvé qu’il est mouride a été comme une pilule au travers de la gorge de certains hommes politiques . Ils n’ont pas , encore , digéré les privilèges que cette déclaration audacieuse a accordés au Chef de l’Etat , surtout auprès de certains chefs religieux comme Serigne Saliou » . Interpellé sur le caractère rétrograde de ses propos , le marabout dira « se limiter à dire la vérité , même si certains peuvent , à raison , les juger fâcheux » .Il accusera , comme plusieurs libéraux , l’opposition d’avoir mal informé les Sénégalais sur le projet de loi de ticket Présidentiel . Il jurera que Wade sera la futur candidat du Pds et qu’il remportera la victoire en 2012.
Entre Pape Diop et Wade , tout va !
Ces derniers mois , l’on a , beaucoup , fait état d’une dualité entre le Président du Sénat et le Président de la République , au sein du parti démocratique Sénégalais . Pape Diop aurait tenté de mettre en scelle sa tendance afin de se déjouer la vigilance d’ Abdoulaye Wade , avec comme ambition de récupérer la formation libérale . « Faux ! » a rétorqué Serigne Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly , chef religieux à Touba et Président du Collectif des Jeunes Marabouts de l’extérieur . Le fils de l’actuel Patron de la fédération libérale de Touba et proche de Pape Diop , a trouvé ses rumeurs malintentionnées . A l’en croire , le compagnonnage des deux hommes ne souffre d’aucun mal et garde , en soi , des lendemains bien éclatants .
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APRÈS LES ÉVÉNEMENTS DU 23 JUIN : Comment Wade compte nouer le fil du dialogue avec le peuple
Me Abdoulaye Wade, le Président du Sénégal, n’a pas encore lâché du lest. Dans les jours à venir, il rebondira. Du moins, telle est la conviction d’un responsable libéral très au fait des manœuvres qui se font et défont au sien du Pds. Selon cette source,"le Président Wade, pour renouer le fil du dialogue avec le peuple, compte s’appuyer sur de nouveaux responsables, car les anciens, à cause de leur nouvelle vie de prince, ont coupé sans le savoir le cordon ombilical qui les liait au peuple.
Le Président de la République, Me Abdoulaye Wade, est resté muet depuis les événements du 23 juin, ayant entraîné le retrait pur et simple du projet de loi instituant le ticket président/vice-président à l’élection présidentielle à venir. Ainsi, ce "silence bruissant de parole, pour reprendre les philosophes, est interprété par bon nombre de Sénégalais comme une reculade de la part du " vieux". Cependant, ceux qui avancent de tels propos risquent d’avoir le réveil très brutal, si l’on en croit quelques indiscrétions, très proches des sphères de décision du Pds. Selon une source, avec qui nous avons beaucoup épilogué sur la question, le président a fini de dérouler une stratégie, "qui portera sûrement ses fruits". Ainsi, sachant que la plupart des responsables libéraux et leurs familles, menant maintenant "une vie de prince" sont désavoués par la base, laquelle ne peut plus tolérer "l’insolence" des nouveaux riches qui, pourtant, tiraient le diable par la queue en moins de dix ans, le Pape du Sopi compte appliquer une théorie tirée du Marketing. "Un produit arrivé à sa dernière phase (déclin) sera recyclé avant d’être réintroduit sur le marche". Donc, dans les localités où le Pds peine à se refaire une santé, les anciens responsables seront remplacés par de nouveaux "aux mains propres". Ces derniers, très proches de la population, auront la lourde tâche de convaincre l’électorat libéral et de redynamiser le parti à la base. Aussi, souligne notre interlocuteur," Ces responsables, pour mieux faire passer leur message, n’hésiteront pas à attaquer ouvertement leurs frères de parti qu’ils accuseront de tourner ingratement le dos à la base. Leur seul objectif est de faire croire aux gens que Wade est un bon président, entouré par des gens véreux. Maintenant, plus rien ne sera comme avant comme avant, car il vient d’ouvrir les yeux, après les événements du 23 juin ; c’est pourquoi, il a décidé de choisir de nous choisir". Encore, ajoute notre informateur, "en procédant de la sorte, Wade va enlever une épine des pieds de plusieurs responsables, parce que ces derniers, à cause des nombreux engagements pris sans lendemain, auront du mal à convaincre les militants". Et pour finir, il prend l’exemple de la ville de Kébémer où de nouveaux responsables sont en train de drainer des foules, au moment où les anciens croissent les bras.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 3 Juillet 2011 à 12:40
Abidjan dément le recrutement de mercenaires ivoiriens par le Sénégal
Le gouvernement ivoirien a catégoriquement rejeté samedi les accusations de l'opposant sénégalais Macky Sall, selon lequel le pouvoir du président sénégalais Abdoulaye Wade a recruté des mercenaires venus notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition.
"Nous protestons vivement contre ce type d'accusation", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné. "Nous n'avons aucune information de ce type", a-t-il poursuivi.
"Nous ne nous mêlons pas de la politique intérieure des autres Etats, encore moins de celle du Sénégal, qui est un pays ami", a souligné le ministre.
"Nous savons le prix que ça coûte d'avoir des mercenaires sur son territoire", a-t-il fait valoir.
Le régime de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise post-électorale, avait recruté des mercenaires libériens qui se sont rendus coupables de nombreuses exactions, selon le gouvernement du chef de l'Etat Alassane Ouattara et des ONG.
"S'il y avait le moindre indice" allant dans le sens des accusations de l'opposant sénégalais, "la réaction du gouvernement serait très ferme", a promis M. Koné.
Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le régime Wade d'avoir fait "recruter des mercenaires aux mains tachées de sang venus de Côte d'Ivoire", mais aussi "de Guinée et du Nigeria" dans le but de commettre "des rapts d'opposants et de membres de la société civile".
Le gouvernement sénégalais a rejeté formellement des accusations "très irresponsables et très dangereuses".Dimanche 3 Juillet 2011 - 01:18
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Les journaux africains enterrent Wade
Le «Sopi», ce mouvement de changement incarné par Abdoulaye Wade à son arrivée au pouvoir au Sénégal en 2000, serait-il d’ores et déjà enterré?
Les manifestations du 23 juin 2011 contre le projet de loi visant à instituer un ticket pour l’élection présidentielle de 2012, et celles du 27 juin contre les coupures intempestives d’électricité dans la capitale sénégalaise auraient-elles sonné le glas du système Wade?
C’est en tout en tout cas la lecture que font la plupart des éditorialistes et commentateurs de la presse africaine.
La «révolution»
Pour le journal en ligne Guinée Conakry Info, c’est carrément «la révolution aux portes de Wade», vu l’ampleur de la mobilisation populaire, vu la rapidité avec laquelle les Sénégalais sont descendus dans la rue; vu aussi la volte-face du président Wade qui a aussitôt fait retirer des débats à l’Assemblée nationale le projet de loi qui a mis le feu aux poudres. Le journal estime qu’il s’agit là d’une «bonne occasion pour définitivement faire partir Wade». L’éditorialiste se demande d’ailleurs «quelle mouche a bien pu piquer le président sénégalais quand on voit la vitesse avec laquelle il a fait machine arrière»:
«Peut-être que jusqu’ici, il n’avait conscience du rejet dont il était l’objet au sein de la population sénégalaise.» Il conclut en précisant que «l’entêtement pouvait entraîner pour lui le même sort que ses ex-homologues égyptien et tunisien».
«La tentation néocoloniale»
C’est le quotidien dakarois Walf Fadjri qui est le plus virulent. Le 29 juin, il titrait «Panique au sommet» en évoquant un coup de fil que Karim Wade, fils du président et ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, aurait passé au président français Nicolas Sarkozy le 27 juin pour solliciter l’intervention de l’armée française afin de contenir les manifestations. Une demande à laquelle, ajoute le journal, «l’Elysée aurait opposé une fin de non recevoir puisque les ressortissants français ne sont pas menacés». Pour Walf Fadjri, il s’agit d’un lâchage en règle. Et de dénoncer à la fois «la scandaleuse confusion népotiste qui règne au sommet de l’Etat» et la «tentation néocoloniale».
Dans tous les cas, le journal fait savoir que le vent de révolte qui souffle en ce moment à Dakar et dans le tout le pays semble inquiéter sérieusement le régime de Wade. Le président sénégalais n’est par exemple pas présent au 17e sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (30 juin et 1er juillet) organisé à Malabo, en Guinée équatoriale.
Le 30 juin, le quotidien titrait: «Wade rate le vol pour Malabo», sûrement par crainte d’être moqué à son tour par ses pairs africains, «ceux-là même qu’il ne cesse de traiter de despotes». Pour Walf Fadjri, «beaucoup d’observateurs le classent maintenant au même niveau que les dictateurs qui veulent se maintenir au pouvoir à tout prix».
Le journal publie également une longue tribune des initiateurs du Mouvement du 23 juin, qui cherchent à internationaliser leur action en contactant les organisations internationales.
«Nous n’accepterons pas que les gens attendent que le pays s’embrase, comme ça a été le cas en Côte d’Ivoire, pour essayer, après, de jouer aux sapeurs-pompiers», dit la tribune.
«Comment ça va finir?»
Le Soleil, quotidien pro-gouvernemental sénégalais, fait évidemment entendre un autre son de cloche. Depuis les événements de Dakar, le quotidien appelle au calme et à la raison et publie une série de réactions des partis membres de l’Alliance Sopi pour toujours (AST), proche du président Wade, mais surtout des réactions de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL).
L’UJTL veut par exemple installer des «sentinelles de la démocratie» pour «défendre le régime, les biens de l’Etat et les responsables de la mouvance présidentielle contre toute agression.» Bara Gaye, le tout nouveau secrétaire général des jeunesses travaillistes se veut même un peu menaçant:
«Les ennemis de la démocratie sont désormais identifiés et seront traités comme tels.»
Il n’empêche, pour le journal burkinabè L’Observateur, les manifestations des 23 et 27 juin sont un succès total. Au point que, le 29 juin, il titre en une, sur le ton fleuri que l’on connaît dans certains pays ouest-africains: «Sénégal: C’est ça on appelle opposition». L’Observateur estime que Wade est allé beaucoup trop loin et que dans la tourmente provoquée par sa dernière lubie, «l’attitude de l’opposition sénégalaise force l’admiration. Elle a le mérite de présenter des objectifs clairs, limpides et juridiquement soutenables». Reste à savoir comment tout cela va finir, se demande enfin le journal.
«Colère noire à Dakar»
Cameroon Tribune est l’un des rares journaux d’Afrique centrale à traiter de la crise sociopolitique au Sénégal. Le quotidien pro-gouvernemental camerounais revient sur les deux grandes manifestations qui ont secoué la capitale sénégalaise. Il rapporte le bilan des affrontements entre les populations et les forces de l’ordre, indiqué par les officiels dakarois, à savoir 102 blessés.
Le journal s’essaie à un exercice le plus neutre possible en n’indiquant que les faits. Mais il titrait tout de même: «Wade recule». Pour le quotidien de Yaoundé, «la population a montré la profondeur de sa colère et son profond désaccord face à ce projet de loi du gouvernement, qualifié de hold up par les opposants.»
Bien difficile pour la presse africaine de parler d’une autre voix que celles des populations qui sont descendues dans les rues de Dakar les 23 et 27 juin…
Raoul Mbog
Samedi 2 Juillet 2011 - 19:58
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Le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye rentre du sommet de l'Union africaine
POLITICOSN.COM. Le premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, est revenu du sommet de l'Union africaine qui se tenait à Malabo. Le chef du gouvernement est rentré vendredi nuit aux environs de minuit. Il a été accueilli par une très bonne partie du gouvernement. C'est La Pointe de Sarène, l'avion de commandement qui l'a ramené dans la capitale sénégalaise. Ndéné Ndiaye représentait Wade à ce sommetSamedi 2 Juillet 2011 - 21:05
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Souleymane Faye heureux de la destruction des temples des Témoins de Jéhovah
LERAL.NET - Ami du Christ, Souleymane Faye est contre la floraison des maisons des Témoins de Jéhovah où dit-il, il se passe des choses pas catholiques.
Par la rédaction De leral.net
De la casse des temples des Témoins de Jéhovah, l’artiste Souleymane Faye s’en réjouit. Jules Faye qui se dit un ami du Christ est contre ces temples qui sortent de terre comme des champignons. Mais, il fait la part des choses entre l’Eglise et ces temples. « Je dirai que c’est contraire à la foi chrétienne, encore plus à celle musulmane », dit l’ancien de Xalam 2 dans un entretien avec l'Observateur lu par Leral.net. Mais ce qui fait le plus plaisir à Diégo, c’est le fait que la destruction de ces royaumes de Dieu soit l’œuvre de jeunes musulmans et chrétiens. « Cela témoigne de la fraternité qui existe entre les deux confession », argue-t-il.
Comme pour montrer tout l'amour qu'il porte à Jésus Christ, Souleymane Faye qui sort un album intitulé « Diamou Yall », confie qu’il se promène avec un exemplaire de la Bible. « Cela me procure un sentiment de réconfort ». Ce n’est pas tout car Souleymane Faye a donné à un de ses fils le nom d’un personnage de la Bible : Salomon.
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Ticket présidentiel : Khalifa Sall était le colistier de Wade
LERAL.NET - D’aucuns diraient « c’est invraisemblable », alors que d’autres répondraient « Il ne faut jamais dire jamais en politique ». Nous parlons du projet de loi instituant l’élection simultanée d’un ticket présidentiel qui a été rejeté par le peuple sénégalais. Et c’est pour dire que le président de la République n’aurait pas voulu faire de son fils son colistier.
Par la rédaction De leral.net
Wade avait en effet, jeté son dévolu sur Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikh Bamba Dièye et un certain…Khalifa Sall. C’est ce dernier qui nous intéresse puisque selon le journaliste Cheikh Yérim Seck, celui que Wade voulait vraiment, c’est le maire de Dakar. Les trois premières cités ayant décliné l’offre du président de la République, ce dernier a jugé nécessaire de faire de Khalifa Sall son second. Ce qui lui permettrait de faire basculer Dakar dans le camp libéral.
C’est d’autant plus tangible que le maire de Dakar, de l’extérieur où il se trouve n’a dit mot sur le projet de Wade et serait même contacté à cet effet. Et depuis quelques temps, le responsable socialiste et le président de la République semblent très proches. Une information démentie par Ousmane Tanor Dieng qui est d’avis qu’il est impensable que Khalifa Sall devienne le vice-président de Wade. L’intéressé n’a pas voulu se prononcer mais, une fois à Dakar, il le fera.
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Djiby Dramé, chanteur mandingue : « Mon mariage avec Maman Chérie a été une délivrance pour mon père »
LERAL.NET - Si le mariage de Djiby Dramé avec « Maman Chérie » a été une délivrance pour le chanteur, cela l’a été plus son père. C’est « Papa Daddy » qui le révèle dans les colonnes de l’Observateur.
Par la rédaction De leral.net
Il confie à l’Obs lu par Leral.net que la première nuit qu’il a parlé à celle qui va devenir sa femme, il a su que c’est elle qui lui était destinée. Il en a fait part à son père qui se trouvait en France. Et ce dernier était aux anges pour beaucoup de raisons. « Je suis son premier enfant et je suis tout pour lui. C’était la première fois que je l’appelais pour lui dire que j’aime quelqu’un. En ce moment, beaucoup de rumeurs (Il se susurrait à Dakar que Djiby Dramé avait un penchant pour la gent masculine) circulaient sur mon compte. Cette nouvelle était une délivrance pour lui et il était très heureux », raconte l’initiateur de la Nuit du Bazin qui ajoute que son père a pris l’avion pour Dakar. Quelques semaines après, il devient l’heureux élu de Maman Chérie qui n’est autre que sa cousine.
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Echanges de civilités entre Me El Hadji Diouf et le procureur :
La plaidoirie de Me El Hadji Diouf, hier vendredi, à la barre du Tribunal des flagrants délits, n’était pas loin de la théâtralisation. Les gestes, le ton, les déplacements d’un endroit à un autre, un mouchoir blanc tenu à la main, tout était réuni pour une mise en scène théâtrale.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Cette plaidoirie qui a captivé l’attention de la salle a débouché sur une altercation entre l’avocat et le procureur. Pour déplorer les tensions soulevées par les prévenus, madame le procureur a souligné «que ça chauffe déjà partout dans le pays et que cela suffisait. Alors il ne faudrait pas que les prévenus en rajoutent avec leur rébellion». Car, poursuivis pour «rébellion et entrave à une exécution de Justice», ils avaient ameuté leur entourage pour empêcher qu’on les expulse de leur maison. Et dans sa plaidoirie, Me El Hadji Diouf a tenu à montrer qu’il n’y a pas de rébellion, même si le procureur a peur.
Des propos qui n’ont pas du tout plu au tribunal. «Il faut modérer ton langage», lui demande d’abord le juge. Et le procureur, Mme Mané de lui lancer en pleine figure : «Vous êtes en train de faire du show. Vous n’êtes ni dans une boîte de nuit ni à l’Assemblée nationale. Vous ne vous faites pas respecter.» Une remarque qui n’est pas du goût de Me Diouf. «Retire ça», exige-t-il du Parquet. «Je ne retire rien», lui rétorque le procureur avant d’ajouter : «Vous êtes d’un âge avancé et vous devez le savoir.» D’ailleurs, «je ne vous vouvoie pas je te tutoie», martèle Mme Mané dans un ton très élevé. «Dire que je ne me fais pas respecter c’est faux», lui balance en retour Me El Hadji Diouf à qui le tribunal a demandé de se calmer et de continuer sa plaidoirie.
lequotidien.sn
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DES COLONELS DE L’ARMEE A LA RETRAITE SOMMENT WADE DE DECAMPER
GROSSE MENACE SUR LE FAUTEUIL PRESIDENTIEL
Le régime de WADE est –il tenu, par les temps qui courent, sur du fil très fragile ? Tout laisse à le croire. Après le « jeudi noir » du 23 Juin qui a presque délégitimé le pouvoir en place , une peur phobique commence à hanter le camp présidentiel .
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Des infos tirées de bonne sources revélent qu’une association composée d’anciens colonels, de gendarmes, de policiers et autres militaires à la retraite se prépare activement pour apporter leur pierre …à la délivrance du peuple pris entre les griffes du wadisme-fascisme. Selon l’un d’eux qui a préféré gardé l’anonymat, pour le moment : « On en a assez du pouvoir personnel du Président Abdoulaye WADE. Aujourd’hui, il faut avoir le courage de le dire, les jeunes et les femmes lui ont tourné le dos. Qu’il parte ! Un homme normal ne prend pas ces risques en voulant s’éterniser au pouvoir. L’on n’acceptera pas que l’on intimide, brime le peuple souverain ! On va s’organiser pour prendre, nous, nos entières responsabilités», a-t-il pesté. Rappelons que cette association qui regroupe ces anciens colonels de l’armée, de gendarmes, de policiers et de militaires compte des antennes dans diverses régions du Sénégal comme à Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Matam, Kolda, Sédhiou, Kaolack, Fatick, Louga et Ziguinchor. Déjà des réunions nocturnes se mènent pour concocter un plan d’action.
Ibrahima NGOM Damel leral.net
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131E APPEL DE SEYDINA LIMAMOU LAYE : PRIÈRES POUR LA STABILITÉ AU SENEGAL
La communauté layène célèbre les 2 et 3 juillet 2011 le 131ème anniversaire de l’appel de Seydina Limamou Laye (Rta). A cette occasion et compte tenu du contexte chargé, Seydina Issa Thiaw Laye invite les Sénégalais à dépassionner les débats sociopolitiques pour répondre à la philosophie de Seydina Limamou Laye. Il invite ses compatriotes à prier pour un Sénégal en paix et sans violence.
(Plus d'informations demain sur leral .net)
Dans le contexte actuel, quel regard portez-vous sur la pratique des fidèles par rapport aux enseignements de Seydina Limamou Laye?
Tout d’abord, rendons grâce à Dieu. Si nous parlons de l’Appel de Seydina Limamou Laye, c’est surtout par rapport à la manière dont le fidèle vit les enseignements du guide religieux selon le contexte.
Seydina Limamou Laye nous invite à suivre ses pas. Que ce soit à travers ses actes, mais également sa parole.
Dans un contexte de mondialisation, l’histoire lui donne raison. Il a très tôt compris où allait le monde. La preuve, il s’est complètement remis à Dieu comme repère. Quel que soit la conjoncture, le contexte que nous vivons, nous provenons du Seigneur et c’est vers Lui que nous retournerons. A l’heure des grands bouleversements, des soubresauts que nous vivons actuellement, Seydina Limamou Laye semble avoir encore raison.
Expliquez-nous un peu plus…
Il avait dit quelque chose de très important : débattez de ce qui concerne ce bas monde mais ne le passionnez que lorsque c’est pour l’intérêt de la communauté. Le débat est nécessaire dans une société. Et c’est de là que peut naître la contradiction. Au-delà des joutes, l’important est de se retrouver autour de l’essentiel. Je pense que les gens doivent, aujourd’hui, davantage méditer les enseignements de Seydina Limamou Laye. Dépassionnons les débats sociopolitiques pour répondre à la philosophie du guide religieux. C’est le sens de l’Appel qui tourne autour de l’unité, l’amour de son prochain, la solidarité. Les gens doivent revenir aux enseignements divins face aux dégradations de toutes sortes. L’unité des musulmans doit prévaloir.
Dans la foulée, quel est le message de l’appel de cette année ?
Le message, la recommandation qui ne change point est le respect des préceptes de l’Islam. Une religion de paix, de tolérance, de quiétude. C’est comme cela que nous vivons l’Appel de Seydina Limamou Laye. On ne peut rien réaliser, dans ce monde, sans la moindre quiétude. Nous mettrons à profit cet événement pour inviter nos concitoyens sénégalais à l’unité et à la préservation de la paix sociale. Ce sera le moment d’ouvrir une nouvelle page où tous les Sénégalais se retrouveront pour le bien de la Nation.
Vu l’ampleur et l’intérêt que suscitent l’Appel de Seydina Limamou Laye, qui est devenu un événement national, comment appréciez-vous cette tendance ?
Sur ce point, rendons grâce à Dieu, tout en exprimant nos remerciements aux autorités. Nous pouvons dire que le temporel et le spirituel sont en bonne entente au Sénégal. La preuve, le président Abdoulaye Wade et l’actuel khalife Abdoulaye Thiaw Laye ont depuis longtemps entretenu de bonnes relations. J’en suis témoin. Et je salue le concours des pouvoirs publics pour une bonne réussite de l’Appel. Une mention spéciale à l’Etat du Sénégal.
Nous avons constaté que beaucoup de jeunes évoluent dans la communauté des « Layènes ». Comment comptez-vous vous y prendre pour transmettre le flambeau à la jeune génération et perpétuer le message de Seydina Limamou Laye ?
Dieu merci, l’enseignement de Seydina Limamoulaye privilégie en premier lieu l’éducation des plus jeunes. Sinon, le message risque d’être interverti. D’où ce besoin de mieux connaître Seydina Limamoulaye et suivre ses pas pour cheminer dans la bonne voie. Autre chose c’est le fait que les jeunes « Layennes » ne diffèrent pas des autres Sénégalais car évoluant dans la même sphère et le contexte social. Et là, j’en appelle à plus grande entente et solidarité entre les confréries pour éclairer le Sénégal. C’est cela la force du Sénégal qui repose sur l’équilibre des différentes familles religieuses. Parlant des minorités religieuses, je rappelle que l’Islam nous recommande de les respecter, de vivre avec eux dans la paix. C’est ça la tradition du pays. Unissons-nous et prions pour un Sénégal de paix et sans violence. Je ne saurais conclure sans exprimer notre reconnaissance au président Abdoulaye Wade pour toutes ses actions en faveur de la famille Layenne en général et plus particulièrement de son ami notre père le khalife Abdoulaye Thiaw Laye avec qui il a cheminé depuis très longtemps
Propos recueillis par Babacar DRAME
Le Soleil
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 2 Juillet 2011 à 15:25
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La rébellion n'exclut pas de discuter avec des proches de Kadhafi s'il part
LEMONDE.FR avec AFP | 01.07.11 | 13h08
L'insurrection libyenne, en progression sur le terrain, est prête à discuter avec les proches de Mouammar Kadhafi si ce dernier quitte le pouvoir. "Si on voit que Kadhafi se retire, on est prêt à arrêter [les hostilités] et à négocier avec nos frères qui sont autour de Kadhafi", a dit Mansour Sayf Al-Nasr, coordinateur en France de la rébellion, le Conseil national de transition (CNT).
"On parle de négociations (...) et on ne parle pas de la guerre. Or, nos troupes avancent de tous côtés", a ajouté M. Sayf Al-Nasr, qui n'écarte pas l'idée de prendre Tripoli rapidement. "Si les opérations militaires avancent pour l'encercler [Kadhafi] à Tripoli, il acceptera [de partir]. Kadhafi est isolé. Il est dans son bunker. Il ne peut se déplacer. Ce n'est pas une vie", selon le responsable rebelle.
A Benghazi, les rebelles ont exprimé leur "profonde gratitude" envers Paris, après que la France a parachuté des armes aux combattants dans l'ouest du pays. "Il ne doit y avoir aucun doute sur le fait que les Libyens des montagnes de Nafoussa (Ouest) sont en vie et en sécurité aujourd'hui grâce au courage héroïque des rebelles combiné à la sagesse et au soutien français", a déclaré le vice-président du CNT, Abdel Hafiz Ghoza jeudi soir. La France a reconnu mercredi avoir livré des armes légères aux rebelles, dans la région du Djebel Nafoussa, au sud-est de Tripoli.
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Assassinat de Rafic Hariri : les noms de quatre suspects du Hezbollah confirmés
LEMONDE.FR avec AFP | 01.07.11 | 11h47 • Mis à jour le 01.07.11 | 13h43
Le ministre de l'intérieur libanais, Marwan Charbel, a confirmé, vendredi 1er juillet, les noms de quatre suspects du Hezbollah cités dans les mandats d'arrêt émis par le tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat, en 2005, de l'ex-premier ministre Rafic Hariri.
M. Charbel a indiqué que le procureur du Tribunal spécial pour le Liban lui avait donné les mandats vendredi matin et a confirmé les identités de quatre suspects comme étant Moustafa Badreddine, Salim Ayyash, Assad Sabra et Hussein Anaissi.
Moustafa Badreddine est le beau-frère d'Imad Moughineh, un des dirigeants du Hezbollah tué en 2008 dans une voiture piégée à Damas. Il est soupçonné d'être le cerveau de l'attentat dans lequel Rafic Hariri a été tué le 14 février 2005.
Salim Ayyash, également un haut responsable du parti, qui détient la nationalité américaine, est soupçonné d'avoir mené l'attaque.
Assad Sabra et Hussein Anaissi sont soupçonnés d'avoir collaboré avec Ahmad Abou Adas, un Palestinien qui avait contacté la télévision Al-Jazira après l'assassinat pour le revendiquer.
Le tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri a remis jeudi un acte d'accusation sous scellés et quatre mandats d'arrêt au procureur général à Beyrouth, Said Mirza.
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Manifestations au Yémen pour demander le départ des proches de Saleh
LEMONDE.FR avec AFP | 01.07.11 | 15h16
"Révolution jusqu'à la victoire" : les opposants au président Ali Abadallah Saleh se sont rassemblés sous ce slogan, vendredi 1er juillet, pour demander le départ des proches du chef d'Etat yéménite.
"Nous voulons le départ de ce qui reste du régime pour accélérer la mise en place d'un Conseil présidentiel de transition", a déclaré le porte-parole des Jeunes de la révolution. Il faisait allusion à l'entourage familial du chef de l'Etat, qui ne veut pas lâcher les rênes du pouvoir en dépit d'une contestation de six mois. M. Saleh est lui toujours hospistalisé en Arabie saoudite.
A Sanaa, le nombre de manifestants a été évalué par les organisateurs à environ deux cent cinqante mille personnes. A Taëz, au sud de la capitale, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à l'Arabie saoudite, soupçonnée de freiner une véritable transformation du régime yéménite. "Dites à l'Arabie saoudite que le Yémen est une république", a repris la foule, affirmant que "le Yémen n'est pas Bahreïn", où les Saoudiens ont envoyé des troupes pour aider à contenir la contestation de la famille royale des Al-Khalifa de la mi-février à la mi-mars derniers .
D'autres manifestations ont eu lieu à Saada, dans le Nord, et dans la province du Hadramout, dans le Sud-Est.
ÉCHANGES DE TIR DANS LE SUD DU PAYS
Dans le Sud la situation reste tendue autour de Zinjibar, aux mains depuis fin mai, de combattants présumés d'Al-Qaida. Des échanges de tirs se sont poursuivis vendredi avec les soldats qui défendent le stade Al-Wahda, à quelques kilomètres de la ville, selon une source militaire. Les membres présumés du réseau extrémiste tiraient en particulier en direction d'hélicoptères pour empêcher, selon cette source, l'acheminement de renforts de l'armée.
Un dignitaire de Zinjibar, Tarek Al-Fadhli, a invité les hommes en armes qui disent appartenir à une organisation appelée les Partisans de la charia et l'armée à conclure une trêve.
RASSEMBLEMENTS PRO-SALEH
Les partisans de M. Saleh se sont, quant à eux rassemblés dans la capitale, Sanaa, après la prière du vendredi. Dans le sud de la capitale, des dizaines de milliers de partisans du président se sont également réunis, brandissant des portraits du président et proclamant leur fidélité à sa personne et à l'institution militaire, dont les unités d'élite sont dirigées par son fils Ahmed et ses cousins.
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Nafissatou Diallo aux deux visages
| 01.07.11 | 11h49
De sidération en sidération. Depuis ce dimanche matin 15 mai où les Français ont découvert, médusés, l'inculpation pour tentative de viol de celui qui allait peut-être devenir leur président, l'affaire Strauss-Kahn n'a été qu'une succession de coups de théâtre. Les révélations du New York Times selon lesquelles les enquêteurs ont découvert "des lacunes majeures dans la crédibilité" de l'accusatrice obligent à relire autrement, quoique prudemment, les très rares indications que la femme de chambre, jusqu'ici victime présumée, avait laissé apparaître. Celle-ci, selon le bureau du procureur, "maintient qu'elle a été attaquée" et les tests ADN attestent qu'une relation sexuelle a bien eu lieu entre elle et Dominique Strauss-Kahn, mais ses mensonges répétés au cours de l'enquête ont déstabilisé l'accusation.
Nafissatou Diallo, qui s'était choisi le surnom shakespearien d'Ophelia au Sofitel de Manhattan où elle travaillait, restait invisible. La première photo d'elle la montrait enveloppée d'un drap blanc, tel un fantôme, pour se cacher des caméras à la sortie du tribunal de New York. Elle était depuis sous haute protection de la police et avait quitté l'appartement du Bronx où elle vivait avec sa fille de 16 ans. Certains journaux ont publié par la suite une photo d'elle, le regard flouté, non identifiable. On sait qu'elle est peule, guinéenne, veuve, avait obtenu le droit d'asile aux Etats-Unis, a 32 ans et mesure 1 m 80. Les avocats de la défense de M. Strauss-Kahn, pour disculper leur client, avaient jugé nécessaire de préciser qu'elle était "très peu séduisante".
Pour l'approcher, à New York, on ne pouvait que rôder autour des lieux et des personnes qu'elle fréquentait. Au Sofitel de Manhattan, où elle travaillait depuis trois ans. Sur le seuil de son appartement du Bronx, sur Gerald Avenue, dans un immeuble de six étages en brique rouge et à l'ascenseur déglingué, où quelques appartements à prix modéré étaient mis à disposition par la fondation Harlem Community Aids United en charge des malades du sida ou des drogués. A la mosquée Futa, grand bâtiment de briques rouges à l'angle de la IIIe avenue, où elle venait parfois. Au take-away africain du Bronx, où Mme Diallo faisait quelques heures après le Sofitel. A Tchakulé, son minuscule village natal des hauts plateaux de Guinée, où le New York Times a dépêché un journaliste, sans rien trouver pour éclairer la personnalité de la jeune femme.
Au cœur de Harlem, surtout, au Café 2115, le restaurant africain du boulevard Frederick-Douglass. Mme Diallo y avait ses habitudes et le patron Blake Diallo, a aussitôt attiré l'attention autour de lui, à coups de conférences de presse, en se présentant comme le "frère" de la victime présumée. Il était apparu fatigué, éprouvé. Il disait : "Ma sœur travaille dur, c'est une bonne musulmane et n'est pas du tout le genre à attaquer un homme. Elle ne se sent pas bien, elle est très fatiguée, elle a peur et envie de pleurer tout le temps."
Il assurait que sa sœur l'avait appelé en milieu d'après-midi de l'hôpital où les policiers l'avaient amenée après avoir recueilli son premier témoignage. A ses dires, Nafissatou, encore sous le choc et pleurant abondamment, aurait commencé par ces termes : "Un homme a essayé de me faire quelque chose de très mal." Il récusait toute idée de machination dont sa sœur aurait été l'instrument : au moment des faits, "elle ne savait pas qui était Dominique Strauss-Kahn ; c'est moi qui le lui ai expliqué".
Au gré de la gaffe d'un proche, dans le café, Le Monde apprend peu après que Blake Diallo n'est pas guinéen, comme sa supposée sœur, mais sénégalais. Et qu'il n'est d'ailleurs, pas son frère, mais son ami, voire son petit ami. Interrogé par la suite, M. Diallo s'est expliqué laborieusement : "J'ai dit ma sœur, parce qu'en Afrique, nous nous appelons tous frère et sœur…"
C'est le premier élément d'incohérence qui est apparu dans l'affaire. Les seuls autres éléments susceptibles de mettre en cause la victime avaient été des rumeurs relayées dans le tabloïd New York Post, très proche des milieux policiers mais peu réputé pour sa rigueur, selon lesquelles la femme de chambre aurait demandé expressément à ses supérieurs, à l'occasion de l'absence d'une consoeur, à nettoyer l'étage des VIP, dont la suite 2806 qu'occupait M. Strauss-Kahn. Elle n'était pas étrangère à toute information dans la mesure où elle était syndiquée et où des photos des personnalités importantes étaient parfois affichées dans le vestiaire des femmes de chambre, au sous-sol de l'hôtel. Dernier indice : le retrait non expliqué des avocats initialement choisis par la victime présumée, Jeffrey Shapiro et Norman Siegel, au profit du très médiatique Kenneth Thompson, qui a voulu faire de l'affaire celle de "toutes les femmes violées dans le monde", et des riches et des puissants contre les pauvres et les sans-voix.
Les employeurs de Mme Diallo et les personnes qui la fréquentaient répétaient, de leur côté, des phrases prudemment apprises : "Une fille très grande, très gentille, très respectable, bonne musulmane". Des voisins la disent discrète et effacée, modestement habillée, avec des chaussures sans talon et un foulard sur les cheveux. Le directeur du Sofitel, Jorge Tito, a fait savoir dans un communiqué qu'elle avait "donné entière satisfaction, tant en ce qui concerne la qualité de son travail que son comportement". C'est lui qui, après avoir écouté le récit de la femme de chambre après l'agression présumée, a alerté le New York Police Department.
M. Strauss-Kahn, qui pouvait être libéré à l'issue d'une comparution extraordinaire au tribunal de New York, vendredi 1er juillet, avait-il eu le juste pressentiment ? Au journal Libération, le 16 mai, il avait évoqué son goût des femmes et imaginé le traquenard, un an avant l'élection présidentielle : facile, disait-il, de trouver "une femme violée dans un parking et à qui on promettrait un million d'euros pour inventer une telle histoire"…
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