• Seneweb NewsLetter
    source: Webnews

    Mouammar Kadhafi "n'est pas prêt à quitter la Libye, malgré les difficultés", et entend contribuer à la recherche d'une solution politique au conflit, a déclaré mardi le président sud-africain, Jacob Zuma, de retour d'une mission de paix à Tripoli.Le colonel libyen, au pouvoir depuis 1969, "a insisté" sur ce point, précise dans un communiqué le chef de l'Etat sud-africain, qui a rencontré lundi le "guide de la révolution" dans la capitale libyenne.Mouammar Kadhafi est disposé à rechercher une solution politique au conflit dans son pays mais réclame un cessez-le-feu et l'arrêt des frappes de l'Otan "afin de permettre un dialogue interlibyen", a déclaré Jacob Zuma, ajoutant:

     "La sécurité personnelle du colonel Kadhafi est une source de préoccupation."Le mois dernier, à l'issue d'une première médiation de Zuma en Libye au nom de l'Union africaine, l'Alliance atlantique avait rejeté un précédent appel de Kadhafi à la fin des raids de l'Otan, lancés au mois de mars.Jacob Zuma a été conduit lundi dans les rues de Tripoli où il a pu constater les dégâts causés depuis deux mois par les bombardements de la coalition.Les Occidentaux refusent de mettre fin à leur campagne tant que le colonel libyen sera au pouvoir.Peu après le départ du président sud-africain de Tripoli, les raids ont d'ailleurs repris. La télévision libyenne a rapporté que des avions de la coalition avaient bombardé des sites militaires et civils à Tripoli et à Tadjoura, à l'est de la capitale.Pour Jacob Zuma, une solution durable au conflit libyen ne pourra être trouvée que par un dialogue entre toutes les parties.

    Dans un autre communiqué, les autorités sud-africaines précisent que le président s'est entretenu avec Kadhafi du sort du photographe de presse Anton Hammerl, 41 ans, qui aurait été tué le 5 avril lors des combats près de la ville de Brega, dans l'est du pays. Tripoli s'est engagé à rechercher le corps de Hammerl, qui avait la double nationalité autrichienne et sud-africaine.L'Otan, qui commande depuis la fin mars sous mandat de l'Onu des opérations militaires en Libye destinées officiellement à protéger les populations civiles de la répression, intensifie depuis plusieurs jours ses frappes sur Tripoli. Le complexe de Bab al Aziziah, QG de Kadhafi dans le centre de la capitale, est régulièrement visé.


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Le Figaro

     

    DOCUMENT - Le Sénégal est, après la Gambie, le premier pays africain à reconnaître la légitimité des rebelles libyens.

    «La seule solution pour arrêter les combats et les violences est que Kadhafi parte» : samedi, au lendemain duG 8 de Deauville, auquel il participait, Abdoulaye Wade a affiché son choix, reconnaissant le CNT comme seul représentant légitime du peuple libyen. Une position en décalage avec nombre de capitales d'Afrique qui comptent encore avec Mouammar Kadhafi.Tandis que l'Union africaine (UA) avance sur un fil, relançant une médiation délicate pour tenter de rapprocher les protagonistes libyens, le président sénégalais, lui, met les pieds dans le plat. En reconnaissant, la semaine dernière, la légitimité des rebelles, le Sénégal est le premier pays africain à franchir le pas, après la Gambie.

    Une décision mûrie de longue date. Le 9 mars dernier, dans une conversation téléphonique dont Le Figaro a obtenu la transcription (lire ci-dessous), Wade a pris ses distances avec le dirigeant libyen qu'il accable de remontrances. La veille, Kadhafi avait déjà tenté de joindre son homologue sénégalais qui est de passage à Paris. À la veille d'une réunion de l'UA à Addis-Abeba, le Guide, téléphone tous azimuts aux Africains pour les enjoindre de se mobiliser contre la résolution 1970, votée le 27 février par le Conseil de sécurité et qui impose de lourdes sanctions contre Tripoli. Mais Wade ne s'en laisse pas compter : il presse le Libyen de proclamer un cessez-le-feu unilatéral. Son interlocuteur rechigne. Il appelle également Kadhafi à rapatrier ses avoirs placés hors d'Afrique et investir utilement sur un continent «qui crève de faim».

    À la différence des pays sahéliens, Dakar ne bénéficie guère de la manne financière libyenne. C'est l'une des raisons expliquant le «revirement» de Wade sur la Libye, souligne un diplomate. «Wade n'a jamais voulu se laisser enfermer dans les positions de l'UA, il fait entendre sa petite musique», ajoute cette source.

     

    Le vieux président - il est âgé officiellement de 85 ans - est candidat à sa propre succession en 2012. Le 19 mai, il a reçu à Dakar deux émissaires du CNT. À leur sortie, un communiqué, soulignait la nécessité du départ de Kadhafi, reconnaissait l'opposition et proposait une conférence nationale. Peu avant les deux envoyés libyens, l'ambassadeur de France au Sénégal, Nicolas Normand, était reçu en audience au palais…

     

    Verbatim

    «On a vu l'armée libyenne tirer sur les civils : c'est inacceptable»

     

    - Abdoulaye Wade : … Hier, votre premier ministre m'a appelé. Vous vouliez me dire quelque chose ?

     

    - Mouammar Kadhafi : Oui, je voudrais demain que la prise de position africaine soit très forte pour qu'on mette un terme aux ingérences étrangères (…) et qu'on puisse arrêter les convoitises coloniales. Comme vous le savez, il y a des cellules dormantes d'al-Qaida qui se sont infiltrées en Libye petit à petit. (…) Actuellement, (...), ces bandes ont envahi la région de Benghazi. Ils ont attaqué les prisons et libéré les prisonniers. (…) Elles ont armé ces gens-là. Elles ont choisi des jeunes gens et leur ont distribué des cachets hallucinogènes. (…) Elles ont capturé des avocats, des officiers comme otages et elles leur ont demandé de mettre en place un Conseil à Benghazi. (…) Il faut que l'Afrique prenne une position très forte pour qu'elle mette un coup d'arrêt aux Américains, aux Britanniques et aux Français (qui) ont des convoitises par rapport au pétrole.

    - A. W. : Je vous remercie pour les explications que vous venez de me donner. Je voudrais vous dire que les membres du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine ne sont pas par nature hostiles à la Libye. (Mais) quand vous allumez la télévision, vous voyez des images de l'armée libyenne qui tire sur les civils. Ce sont des procédés absolument inacceptables. Cela me fait mal au cœur (…) On ne va pas me dire que les journalistes ont inventé cela !

    - M. K. : Cela ne s'est pas produit de la sorte… il s'agit de la résistance contre les bandes armées uniquement…

    - A. W. : Je vais te dire mon sentiment, c'est que tu es avec des gens qui ne disent pas la vérité. Dans tous les pays, et pas seulement en Afrique, il y a des populations qui sont mécontentes. (…) Ces revendications, il faut les écouter (…). La Libye a les moyens de les satisfaire grâce aux milliards de dollars que vous gardez comme cela à l'extérieur alors que les populations de la Libye et de l'Afrique ont des besoins.

    - M. K. : Nous étions en train de répondre positivement à ces sollicitations… Il y a beaucoup d'investissements libyens en Afrique. La Libye est en train de bâtir l'Afrique.

    - A. W. : Les chefs d'État à qui tu donnes de l'argent ne te diront jamais la vérité. Quel est le chemin de fer qui a été fait par les Libyens ? Quelle route ou autoroute ? (…) Vous avez fait 30 kilomètres de route au Niger. (…) Il s'agit à présent d'arrêter les tueries. Il faut qu'on arrête cela. (…) Il faudrait que tu proclames le cessez-le-feu unilatéral.

    - M. K. : Si on arrête la résistance contre les bandes armées, cela ne va pas aller.

    - A. W. : (…)J'ai dit qu'il faut proclamer le cessez-le-feu pour 24 heures, (…) il faut faire le premier geste.

    - M. K. : Le Nigeria a bien combattu des groupuscules dans le delta. La Mauritanie a également combattu les groupes armés. La Russie a bien détruit la Tchétchénie !

    - A. W. : Moi, je n'ai de compte nulle part, dans aucun pays du monde. Il faut ramener les milliards de dollars en Afrique (qui) a besoin de chemins de fer, de routes, d'écoles…

    - M. K. : Monsieur le président, moi aussi je suis comme vous. Je n'ai pas d'argent à l'extérieur.

    - A. W. : Mais l'État libyen a de l'argent à l'extérieur…

    - M. K. : C'est vrai


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  • Macky Sall-Benno nous sommes, Benno nous resterons

    source

    Aissata Sall


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  • Binta Khouma se détourne de la coiffure et des "Khawaré", pour les affaires
     
    Ses doigts de fée lui permirent, très jeune, d’ouvrir un premier salon de coiffure à la Sicap rue 10. Il sera couru par toutes les riches beautés de la capitale sénégalaise. Elle en ouvrira d’autres. A l’époque, elle se distinguait dans toutes les soirées mondaines. Sa maison ne désemplissait jamais de laudateurs et chanteurs. Tous en repartaient avec des billets de Cfa. Que de trophées elle a raflé ! Mais avec la prolifération des salons de coiffure, qui dépréciera le métier, Bineta Khouma se reconvertira dans les affaires. Elle se ravitaille en Chine, à Taiwan, en Corée et à Dubaï. Depuis, elle évite toute sale de spectacles et s’est détournée des laudateurs. Comme Diouma Diakhaté, elle a compris que de l’argent bien et durement acquis, ne se jette pas par la fenêtre. Mme Diop n’a plus le temps que pour ses affaires et sa famille. Un modèle à imiter !

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  • Dimanche, 29 Mai 2011 10:47

    Sidy Bara Fall, le chef de cabinet de Modou Diagne Fada est monté au créneau vendredi à Kébémer au cours d'un meeting qu'il a présidé, pour s'attaquer à l'opposition. A en croire Mr Fall, sur la question des fonds politiques, c'est l'opposition qui veut transformer un problème politique en une débat stérile. "Les fonds politiques existaient depuis Senghor, en

     

    passant par le président Abdou Diouf ", souligne d'emblée le responsable libéral. Qui ajoute, " je rapelle que le président Senghor avait créé, à côté de ces fonds politiques là, le compte K2 ". A en croire le poulain de Modou Diagne Fada, le fameux compte servait aux amis du président poète dont la plupart était des personnalités politiques. Poursuivant ses explications, Mr Fall dira que " Abdou Diouf en accèdant au pouvoir a aussi consolidé ce fameux compte k 2". Non sans ajouter que " c'est seulement avec l'avènement de l'alternance, que ce compte a été supprimé par le président Wade qui a voulu simplement se contenter des fonds politiques que la loi lui conférait " Et Sidy Bara Fall de noter que tout le monde sait que Me Abdoulaye Wade avec de tels fonds politiques ne cessent d'aider les personnes necessiteuses, les associations sportives, les associations culturelles, les personnalités religieuses. " Alors quoi de plus normal pour un président de la république d'aider les partis politiques membres de la coalition qui l'a porté au pouvoir", s'interroge-t-il. Avant de tirer sur l'opposition, " c'est pour dire que ces gens de l'opposition ont voulu transformer un problème politique en une polémique et cela ne passera pas". Parce que pour lui, " tout cela n'est que peine perdue, si l'on sait que le président Wade a fini de montrer qu'il est majoritaire. C'est pourquoi, conclut-il, " je salue la constance et le courage de notre directeur de campagne le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye qui a sifflé la fin de la récréation et qui a montré à l'opposition qu'il ne l'ébranle pas".

     

    NDiassé DIOP


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    De très jolis combats ont eu lieu , vendredi , à Mbacké sous la présence de Alla Sylla , responsable politique à Touba . Les lutteurs ont rivalisé d’ardeur devant un public venu nombreux harangué par la présence annoncée de Modou Lô , qui , malgré sa ponctualité n’a pas pu accéder au stade Nelson Mandéla , faute de sécurité .

     

    Le combat Wakhabaané contre Garga Mbossé 2 aura le plus attiré l’attention des spectateurs . En effet , au terme d’un combat de 20 minutes , les deux lutteurs n’ont pu se départager . Le match nul a été , finalement , prononcé , au grand désarroi des supporters de Garga Mbossé 2 , qui , exhibant l’oreille droite de leur combattant , se sont offusqués du fait que les arbitres n’aient pas attribué la victoire pour antijeu .

     

    Une demi-heure après le combat , le sang continuait de couler . Une situation qui a failli être à l’origine d’une bataille rangée entre les suites des deux lutteurs . Le gala a été marqué , par ailleurs , par un grand désordre , les forces de l’ordre ayant été dépassé par la furie de la foule . Constatant que la sécurité faisait , cruellement , défaut , Modou Lô se gardera bien d’un bain de foule .

     

    Amadou Moustapha Mbaye

     


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  • Dimanche 29 Mai 2011 - 13:20

    Il se prépare désormais aux Etats Unis le lutteur Balla Gaye 2. Avec ses amis sénégalais, il est bien imprégné de la vie new-yorkaise.

     

     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

    Photos : Les images de Balla Gaye 2 aux Etats Unis
     

     

     

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  • Me El Hadji Diouf maintient Dino Aïdara en prison
    Samsdine Kébanding Dino Aïdara, qui avait bénéficié d’une liberté provisoire accordée jeudi par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, reste en prison. Cette situation découle de la décision du Parquet général de s’opposer à la libération de M. Aïdara. En effet, le Parquet général a décidé de se pourvoir en cassation. Seulement pour Me El Hadji Diouf, avocat de Dino Aïdara, ce pourvoi en cassation ne doit pas empêcher son client de bénéficier de la liberté provisoire. L’avocat estime que «quelqu’un qui bénéficie de la libération de la Cour d’appel dans toutes ses composantes, Chambre d’accusation (instruction), Cour d’assises ou Chambre correctionnelle, doit immédiatement être mis en liberté». Et de justifier : «Cela s’explique par le caractère sacré de la liberté de l’individu». «De la même façon, devant le Tribunal régional statuant en matière correctionnelle, quand un prévenu est relaxé, donc libéré, il recouvre immédiatement la liberté, même s’il y a appel de la part du Parquet», explique encore Me Diouf. L’avocat revient encore pour donner le cas d’un condamné à la peine capitale en Cour d’assises. Ce dernier, indique-t-il, «ne peut pas être exécuté, quand il y a un pourvoi en cassation». En Cour d’assises, «même si vous êtes acquitté, vous rentrez chez vous, en attendant que la Cour suprême se prononce sur le pourvoi en cassation, s’il y en a». «En matière d’instruction, s’il y a une libération décidée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, le détenu rentre chez lui, en attendant l’arrêt de la Cour suprême, s’il y a un pourvoi en cassation du Parquet général», ajoute l’avocat. Le conseil de Dino Aïdara soutiendra plus loin : «Le caractère suspensif de l’appel et du pourvoi en cassation ne concerne pas les décisions de libération qui sont favorables à l’inculpé (rendues par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel), au prévenu (Tribunal régional, Chambre correctionnelle), et à l’accusé (Cour d’assises).» Conséquences, selon Me El Hadji Diouf, «on ne peut pas retenir quelqu’un qui bénéficie d’une liberté provisoire de la part de la Cour d’appel (Chambre d’accusation ou Chambre correctionnelle). Donc, Dino Aïdara doit être libéré immédiatement. On ne doit pas le retenir pour attendre un délai de pourvoi en cassation (six jours)», qui est, d’après Me Diouf, «accordé normalement aux accusés condamné par la Cour d’assises. (Et dans ce cas), le pourvoi est suspensif de la décision de la Cour d’assises». Estimant que le maintien en détention de son client «ne se justifie pas», Me Diouf qui pense que la liberté n’a pas de prix, attire l’attention des autorités judiciaires «sur le danger qu’il y a à interpréter la loi qui donne la priorité à l’être humain et surtout la liberté». «L’un des piliers de la procédure pénale, c’est la présomption d’innocence. Une personne accusée est présumée innocente jusqu’à son jugement définitif», conclut l’avocat.

    mdiatta@lequotidien.sn
    Dimanche 29 Mai 2011 - 06:09

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  • L’opposition prône une candidature unique pour la présidentielle de 2012

    La principale coalition de l’opposition a décidé de présenter un seul candidat à la présidentielle de février 2012. Cette décision figure sur la résolution adoptée ce samedi 28 mai 2011 à l’issue d’une réunion. La coalition Benno Siggil Senegaal, qui regroupe 36 partis politiques, a par ailleurs validé sur son projet de constitution et son chronogramme pour 2012. Mais des voix discordantes au sein de la coalition ont rejeté cette résolution finale. Pour 2012, la priorité de l’opposition est la refonte des institutions de la République. Elle préconise une nouvelle constitution et la mise en place d’un régime parlementaire. Dans ce régime, le Premier ministre sera nommé par l’Assemblée nationale et aura une « responsabilité exclusive » vis-à-vis de cette institution. Pour y parvenir, la coalition Benno veut présenter un candidat du «rassemblement et de l’unité». Une fois élu, ce candidat assurera la direction du pays pour une période transitoire de trois ans, puis organisera de nouvelles élections présidentielle et législatives. Selon un militant de l’opposition, la résolution finale a été validée par acclamation. Si le texte a été majoritairement approuvé, certains partis ont exprimé des réserves et souhaitent décider ultérieurement leur engagement -ou non- pour ce programme. C’est le cas d’AJ/ PADS, le parti de Landing Savané. L’autre abstention provient de l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall, qui n’a pas signé cette résolution mais affirme se maintenir dans la coalition. «L’APR ne peut pas endosser une position d’un accord central sur la candidature unique alors que cette question n’a pas fait l’objet de discussion » explique Seydou Guèye, le porte-parole de l’APR, qui rejette l’idée d’une période transitoire. Prochaine étape pour Benno: le choix du candidat. D’ici là, l’opposition devra rallier à sa cause ces partis qui ont exprimé des réticences son programme. tags: Sénégal.


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  • Après 50 ans de partenariat avec le gouvernement sénégalais l'heure est au bilan. L'Agence américaine pour le développement international (Usaid)/ organise une série de manifestations pour revisiter ses grandes réalisations mises durant cinq décennies dans notre pays. C'est dans ce cadre que, lors d'une conférence de presse tenue hier jeudi 26 mai à Dakar, le Directeur de l'Usaid révèle que de 1961 à 2010, son institution a investi 638 milliards de FCfa dans différents secteurs de développement au Sénégal.

    Lire la suite...


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  • [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.

    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     
    Bientôt un centre de dépistage du cancer à Touba. La pose de la première a eu lieu ce 18 Mai 2011 à Ndindy. La cérémonie a été présidée par Serigne Cheikh Bara Mbacké représentant le Khalif Général des Mourides et par le Docteur Adama Ly responsable de Afro Cancer.

    Selon le Docteur Ly , les raisons du choix de la ville de Touba s’expliquent par les facilités offertes par la ville dont la première est sans doute la mise à disposition d’un terrain de 2500 mètres carrés par Cheikh Mouhamadou Lamine Bara. La deuxième raison est le besoin de décentralisation dans le cadre du développement durable.

    Ce projet s’inscrit dans le large cadre de lutte contre le cancer qui est un problème de santé publique dans les pays en développement. Il concerne près de 600 000 personnes en Afrique avec une mortalité importante de l’ordre de 518 cas.

    Ce centre pour la recherche servira également pour la sensibilisation et le dépistage ; autrement agir en amont de la maladie. Il sera unique en Afrique et se donne pour ambition de se positionner comme un centre de référence à vocation internationalle et sera fréquenté par des cancérologues, des infirmiers de tous horizons dans le cadre de la coopération nord- sud sud-sud.

    Initié du temps de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Fallilou, le projet a enfin connu ce début et les initiateurs sont optimistes quant au financement dont le coût est de 6 milliards.

    Ce projet ambitieux et futuriste dont la durée des travaux est estimée entre 12 et 24 mois se compose :

    — d’un bâtiment de deux niveaux,
    — d’un laboratoire de recherches,
    — d’une unité de recyclage des déchets,

    Le Docteur Ly projette de revenir dans les meilleurs délais. Il a particulièrement remercié le khalife pour son implication et ses ferventes prières pour ce projet qui est désormais baptisé « Safinatoul Aman » par Cheikh Sidy Moukhtar MBACKE.

    La rédaction de www.htcom.sn
    source Htcom.sn
    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     
    [ PHOTOS ] Pose de la 1 ère pierre d’un centre de prévention et de recherche sur le cancer à Touba.
     

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  • Seneweb NewsLetter

    L’Alliance pour la République et AJ/PADS ont refusé de signé la résolution issue du 6e séminaire de Bennoo qui avait pour objet de se pencher sur des sujets relatifs à la transition, au serment, au pacte. 

    Sur les raison de ce refus, le porte-parole du parti dirigé par Macky Sall dira : «d’abord parce qu’il une méthode dont on n’a pas discutée de la question». 

     

    Par ailleurs, Seydou Guèye l’Apr est d’accord pour la transition tant que c’est une modalité et un agenda pour mettre en place des institutions mais ne cautionne aucunement une transition qui verrait un président légitimement et démocratiquement élu servir d’organe de transition et puis ne pas être candidat. 

     

    Auparavant, Seydou Sy Sall de la LD avait indiqué que le séminaire avait abouti à l’adoption d’une période de transition la plus courte possible mais nécessaire à l’approbation de la nouvelle constitution, à la mise en place des nouvelles institutions et des nouveaux organes, à la mise en œuvre des mesures d’urgence du programme économique et social prioritaire qui ne peut dépasser 3 ans. 

    Il a poursuivi qu’au terme de la transition, le président s’engage à mettre fin à son mandat et à organiser une nouvelle élection présidentielle. 

     


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    Le secrétaire général du FSD/BJ, membre de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, a déclaré qu’il n’est pas obnubilé par une candidature et qu’il est prêt à se ranger derrière n’importe quel candidat en perspective de la présidentielle de 2012 mais à condition que ce dernier soit sans reproche.    «Je ne suis pas obnubilé par une candidature. Je suis prêt à choisir à me ranger derrière n’importe quel candidat, quelle que soit son obédience, d’où qu’il puisse venir», a étalé Cheikh Bamba Dièye. Toutefois, ce candidat devrait être irréprochable. «Il faudrait que ce candidat soit d’une probité absolument certaine et que son niveau d’engagement et son patriotisme soient indéniables», a profilé le maire de Saint-Louis. Dans ce même sillage, il estime que «la crédibilité de ce candidat ne doit être entachée. «Il faudrait qu’en termes de valeur, qu’il puisse en dégager beaucoup plus que ; et qu’en dernier ressort, il faudrait que sur son passé, nous n’ayons rien à lui reprocher», prévient-il.


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  • L'Onuci ne peut assurer seule la sécurité de tous les Ivoiriens reconnaît Yong Jin-choi
    Dans un camp de réfugiés à Duekoué, en avril 2011.
    Dans un camp de réfugiés à Duekoué, en avril 2011.
    AFP/philippe Desmazes
    Par RFI

    Le responsable de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Yong Jin-choi a reconnu, samedi 28 mai 2011, à Dakar que l'ONU n'était pas en mesure de protéger l'ensemble des Ivoiriens. Une allusion aux limites de ses troupes dans l'ouest du pays. En début de semaine, l'ONG Amnesty International avait dénoncé la passivité de l'Onuci face aux violences qui se sont produites à Duékoué.
     

    En marge d'une réunion des chefs des missions de paix des Nations unies en Afrique de l'ouest, Yong Jin-choi, chef de l'Onuci, a expliqué les limites de l'action des forces des Nations unies en Côte d' lvoire.


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    Un marchand ambulant de souvenirs et gadgets dont plusieurs articles anti-Moubarak, au Caire, le 27 mai 2011.
    Un marchand ambulant de souvenirs et gadgets dont plusieurs articles anti-Moubarak, au Caire, le 27 mai 2011.
    REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
    Par RFI

    La condamnation de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak à l’équivalent de 23 millions d’euros d’amende pour avoir « porté préjudice à l'économie nationale » en coupant internet et le téléphone pendant la révolte populaire, a été bien accueillie par l’opinion publique égyptienne. Elle a aussi soulevé beaucoup de réserves.

    Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

    Notre dossier spécial
    La satisfaction vient du fait que c’est le premier verdict à l’encontre de l’ex-raïs que certains désespéraient de voir condamner. « La première goutte de l’averse », écrit un éditorialiste de la presse indépendante.

    Mais cette « première goutte » ne suffit pas à une bonne partie de l’opinion publique. Les jeunes révolutionnaires du 25 janvier qui ont, entre autre, réclamé vendredi sur la place Tahrir un procès public pour Hosni Moubarak, ont émis des doutes. Ils craignent que cette condamnation ne soit « de la poudre aux yeux » visant à absorber leur mécontentement face à la lenteur de la justice.

    Pauline Launay

    Consultante spécialiste du Proche-Oriet

    Cette condamnation en appelle d'autres

     

    29/05/2011 par RFI

    La date du procès où Hosni Moubarak est accusé de meurtre et de tentative de meurtre à l’encontre des manifestants n’a toujours pas été fixée. Pour les parents des victimes de la révolution, plus de six mille morts et blessés, le verdict est insignifiant. « L’amende ne représente même pas 1% de l’argent que Moubarak a détourné », écrit un blogueur qui reprend les cris de vengeance des familles.

    Des familles dont beaucoup réclament un procès expéditif et la pendaison de l’ancien chef de l’Etat. Un souhait que les vendeurs de souvenirs de la place Tahrir ont fait leur. Ils vendent des petites potences en plastique aux manifestants. Des potences, évidemment, fabriquées en Chine.


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  • SERIGNE MOURTADA MBACKE IBN KHADIM RASSOUL

     

    Cheikh Mourtada Mbacké Ibn Khadimou Rassoul est né en 1927 à Ndame Darou Al Alim Al Khabir, à 5 km de Touba.
    Comme il est de tradition en milieu mouride, il commença très jeune ses études coraniques. A considérer sa vie de rectitude et son temps passé à ces études et à la quête de connaissances spirituelles, on peut dire que, depuis son plus jeune âge, il est homme de Dieu dans le droit fil de ses illustres devanciers.

    Serigne Mourtada a grandi sous un modèle de foi, qui laissait présager une destinée hors série. Son grand-frère, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, fils aîné de Cheikh Mouhamadou Bamba, qui l'a élevé, veillait scrupuleusement à son éducation et à sa formation religieuse.

    Déjà à l'âge de 12 ans, le cadet de Cheikh Mouhamadou Bamba affichait une frénésie peu courante dans sa génération par la recherche du savoir, par le culte religieux et la quête des connaissances eschtomologiques. Tout jeune, il était allé en Mauritanie à la recherche du savoir, fidèle aux enseignements de son feu père.

    Ce plénipotentiaire hors pair de la foi, de par son action hors de nos frontières, a gagné l'estime, le respect, la considération et la reconnaissance d'illustres cités du monde. Les voyages constants, réguliers et l'action amplificatrice qu'exerce Cheikh Mourtada est une illustration parfaite de ce vers, cela nous permet de saisir la grandeur et l'intelligence de Serigne Mourtada. En effet, il a toujours éprouvé très peu d'intérêt à l'égard des choses matérielles. Dans son enfance Cheikh Mourtada n'a commis ni péché, ni injustice à l'égard de personne.

    Le 8 août 2004 marque la fin à 82-83 ans, d'un long et élogieux parcours dédié à l'Islam, à la propagation des enseignements de son père Cheikh Ahmadou Bamba et à l'assistance à son prochain.
    Car avec sa disparition, le Mouridisme perd également un grand humaniste qui, dans un environnement fortement marqué par la pauvreté, avait fait du social une seconde nature..


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    Le fils cadet de Cheikh Ahmadou Bamba a vu le jour en 1343 h (1924), à l'époque de la détention en résidence surveillée du Serviteur du Prophète (PSL) par les autorités coloniales à Diourbel. Sa mère se nomme Sokhna Mbéya Diop, originaire de Doréga 

    près de Coki, et fille de Sokhna Fatou Tacko Diop. 


    N'étant âgé que de trois ans à la disparition de son illustre père en 1927, Cheikh Mourtada fut 

    confié à son grand frère Cheikh Mouhamadou Moustapha (1888-1945), fils aîné et premier Calife 

    de Cheikh Ahmadou Bamba, qui veilla particulièrement à son éducation et à sa formation 

    religieuse et intellectuelle.  Il vécut ainsi les premières années de sa jeunesse avec Cheikh Moustapha qui lui témoignait, à l'instar de tous ses autres frères et sœurs, une rare affection et le confia à différents maîtres auprès de qui Cheikh Mourtada acheva sa mémorisation du Coran. Le premier calife l'enverra plus tard en Mauritanie où il entama l'étude des sciences religieuses 

    classiques que sont la théologie (tawhid), la jurisprudence islamique(fiqh), le soufisme (tasawuf), les sciences instrumentales (grammaire, rhétorique etc.) De retour en son pays natal, Cheikh 

    Mourtada retrouva son grand frère qui prit l'usage de l'amener fréquemment en sa compagnie au 

    cours de ses nombreux déplacements à travers le pays aux fins surtout de raffermir son expérience 

    et de parfaire sa formation dans la gestion des affaires de la communauté. 


    Le caractère du jeune Mourtada était marqué par une remarquable ardeur et une forte 

    détermination à l'acquisition de la science, par un fort attachement à l'orthodoxie et à la Sunna du 

    Prophète (PSL), par la tempérance et le détachement des vanités du bas monde et bien d'autres 

    vertus procédant d'une Faveur divine particulière.  On reconnaissait déjà en lui, dés sa prime 

    jeunesse, l'essentiel des qualités dévolues aux saintes éminences, celles des grands Hommes de 

    DIEU appelés à réaliser des destinées exceptionnelles. 

    Pressé par une soif inextinguible de spiritualité et d'Amour du Seigneur, Cheikh Mourtada décidera, 

    bien après la disparition de son illustre tuteur, de se retirer pendant une longue période, 

    accompagné d'un nombre restreint de disciples, dans la solitude de la forêt de Bambouck (ancien 

    Sénégal Oriental) pour méditer et se consacrer exclusivement aux dures pratiques cultuelles. Et ce 

    ne fut qu'à la requête de son grand frère Cheikh Mouhamadou Bachir qu'il consentira à revenir 

    pour se consacrer à ce qui devait être l'une des œuvres les plus considérables de la Mouridiyah : la 

    propagation du message de l'Islam aux quatre coins  du globe, l'éducation et l'instruction des 

    disciples mourides disséminés à travers le monde entier.  


    Doté d'une pureté de cœur et d'esprit rarissime, Cheikh Mourtada marqua tous ceux qui eurent la 

    chance de le côtoyer par sa capacité à supporter les dures épreuves de la vie, à l'instar des 

    difficultés imposées à ses débuts par la relative modestie de ses ressources personnelles, les fils 

    cadets du Cheikh ne jouissant pas encore, en ces temps-là de leur notoriété ultérieure et du fait de 

    sa très grande libéralité qui l'incitait malgré tout à prodiguer ses biens aux plus démunis. Ayant ainsi appris à supporter stoïquement la peine et à surmonter la fatigue et la maladie qui ne 

    l'empêchaient jamais de faire son devoir, l'unique  repos de Cheikh Mourtada résidait dans la 

    réalisation de sa mission : accomplir toute œuvre bénéfique à l'Islam, édifier des centres 

    d'enseignement religieux, construire des mosquées, convertir des non musulmans à l'Islam, assister 

    les indigents et les nécessiteux etc. 


    En effet, cet érudit d'envergure, qui perpétuait un héritage spirituel d'une dimension 

    exceptionnelle, s'est énormément investi, comme nul ne l'a jamais fait, dans le domaine de 

    l'éducation, par l'implantation, dans tout le Sénégal et dans les communautés sénégalaises du 

    monde entier, des écoles où l'on enseignait le Livre de DIEU, les sciences religieuses et profanes qui

    ont formé plusieurs générations de lettrés du pays.


    L'Institution Al-Azhar qu'il mit ainsi en place dans les années 70 constitue à ce jour le plus grand 

    réseau scolaire privé du Sénégal avec près des centaines d'écoles disséminées dans les 11 régions 

    du Sénégal et à l'étranger (Europe, Etats-Unis, Afrique). L'Institution compte, en fin juin 2006, 300 

    établissements et un effectif de plus de 40 000 élèves, avec des centaines de professeurs pris en 

    charge sur fonds propres avec la modique contribution financière des élèves dont beaucoup 

    représentent des cas sociaux inscrits gratuitement à l'institut.  Les nobles objectifs ayant présidé à la 

    création de Al-Azhar furent :  

    • Renforcer la foi authentique des musulmans, en leur assurant une bonne formation 

    religieuse et intellectuelle conformément au projet de société de Cheikh Ahmadou Bamba 

    • Contribuer efficacement à la lutte contre l'ignorance et les maux du sous-développement 

    comme le chômage endémique, l'acculturation, la délinquance etc.  

    • Participer à l'œuvre de construction nationale par la formation, l'éducation et la solidarité. 


    Cette initiative de Cheikh Mourtada s'avère d'autant plus remarquable et primordiale qu'elle 

    reflète et matérialise d'une manière inédite, à travers une approche moderne, prospective et 

    volontariste, la place qu'occupe l'acquisition de la connaissance véritable dans l'enseignement de 

    Cheikh Ahmadou Bamba qui n'a jamais cessé d'agir en ce sens et d'en souligner l'importance dans 

    un grand nombre de ses écrits : 

    "Sache que la science et l'action constituent les deux moyens pour atteindre la Félicité Eternelle. 

    Soucie-toi en permanence de ces deux principes en te débarrassant de tous tes défauts et en 

    restant dans la pureté la plus absolue. Fais preuve de sincérité dans chacun de ces deux principes 

    avec un culte exclusif à DIEU, ainsi obtiendras-tu  de belles particularités et seras compté parmi 

    ceux qui suivent la Tradition du Prophète Elu (PSL)" (Les Itinéraires du Paradis,  v. 91-94) 

    "Les ténèbres des innovations blâmables (bid'a) sur le Dogme dissipent les lumières qui mènent vers DIEU, le SUPREME GUIDE. Quiconque vous interdit de  rechercher le savoir, son interdiction relève assurément de l'égarement car celui qui, en cette époque, empêche aux gens de s'instruire, celuilà appelle vers l'innovation haïssable du fait que toute pratique qui n'est pas inspirée par la science sera entachée d'imperfections.  La connaissance et  la pratique sont deux joyaux précieux qui génèrent le bonheur dans les Mondes d'ici-bas et de l'Au-delà.  Le plus noble de ces deux principes demeure toutefois la science, qui constitue une priorité, comme nous l'apprend le Prophète Elu (PSL). Car ceux qui agissent en marge de la science, leur action est assimilée à la poussière 

    dispersée par le vent." (Les Verrous de l'Enfer et les Clés du Paradis, v. 20 et suivants). 

    "Ne reste jamais un seul jour de ta vie sans rechercher la Connaissance puis sans t'évertuer à la 

    mettre résolument en pratique pour adorer DIEU. Car le Savoir vivifie le coeur de celui qui l'acquiert

    de la façon dont il illumine son âme et l'éloigne de l'égarement. Sache que les créatures ne se 

    différencient fondamentalement que par le Savoir et la Pratique Religieuse, sois donc persévérant 

    [dans leur quête]. C'est en effet par la Connaissance et l'Adoration de DIEU que tout homme 

    éminent surpasse ses pairs mais nullement par une auguste ascendance fut-elle de la lignée 

    paternelle et maternelle ; persévère donc à acquérir ces deux vertus tout en te conformant aux 

    Règles de Bonne Conduite... (…) Ainsi qu'il fut dit : "Le Savoir est au coeur ce qu'est la pluie au 

    terroir qu'elle arrose. Le Savoir extirpe l'aveuglement du coeur de celui qui l'acquiert de la façon 

    dont la lune dissipe les ténèbres" Un poète a également dit : "C'est par le Savoir que furent rendus à

    la vie des coeurs qui, jadis, ne discernaient absolument pas le vrai du faux. Le Savoir est une 

    lumière par laquelle l'âme se dirige vers la Vérité à l'image de la lumière naturelle pour l'oeil 

    humain"" (La Voie de la Réalisation des Vœux, v. 159 et suivants) 


    Cheikh Mourtada symbolise ainsi l'archétype même des vertueux épigones dont le Serviteur du 

    Prophète (PSL) a prié le SEIGNEUR de le gratifier lorsqu'il écrivait : 

    "Ô SEIGNEUR ! Accorde-moi des descendants persévérants qui revivifient la Voie du Prophète Elu." 

    "Ô SEIGNEUR ! Accorde-moi des descendants qui persisteront dans les bonnes œuvres."


    L'extension des activités de Al-Azhar a également permis de créer l'un des premiers réseaux de 

    transport en commun du Sénégal constitué d'autobus acquis par Cheikh Mourtada qui sillonnent 

    les recoins les plus des enclavés du pays à des tarifs très abordables pour les couches démunies. 

    Elle a également permis à l'Institution de s'investir dans le secteur pétrochimique par la création de

    stations d'essence gérées par des citoyens issus de ses écoles.  


    L'œuvre de Cheikh Mourtada s'est étendue au monde entier à travers les visites annuelles qu'il 

    accomplissait aux quatre coins du globe pour répandre et revivifier le message de l'Islam. 

    Missionnaire infatigable et plénipotentiaire de la Religion agréée de DIEU, le Cheikh passait ainsi de

    continent en continent pour convier l'humanité à la source ineffable de l'Islam et rappeler aux 

    disciples les Commandements du SEIGNEUR ; les localité les plus reculées du Sénégal comme les 

    plus grandes villes du monde eurent à accueillir sa sainte et attachante silhouette faite de pureté, 

    de compassion, de grâce et d'attachement au Message de DIEU : Paris, Rome, Madrid, New York, 

    Abidjan, Johannesburg etc. 

    Ayant ainsi allumé ou ravivé de nombreux foyers mourides dans des lieux pas toujours favorables à 

    l'implantation de l’islam dont l'image fut souvent déformée, Cheikh Mourtada sut imposer à ses 

    nombreux interlocuteurs officiels une vision alternative d'une religion de tolérance et de pardon au 

    point d'en convertir un grand nombre. Son action permit ainsi à la communauté mouride d'être 

    mieux respectée et honorée, à travers notamment, l'organisation annuelle de "Sheikh Ahmadou 

    Bamba's days" dans plusieurs villes des Etats-Unis  et des journées culturelles Cheikh Ahmadou 

    Bamba au siège même des Nations Unies, ce qui constitue une première dans l'histoire de la 

    communauté. 


    Cet ambassadeur infatigable de l'islam - qui refusait absolument tout clivage au sein de l'islam et 

    oeuvrait au nom de toute la Umma islamique sans aucune sorte de discrimination - créa 

    également la Fondation Khadimou Rassoul dont l'objet est de concrétiser les nobles idéaux 

    contenus dans les enseignements du Serviteur du Prophète (PSL) et l'organisation MICA (Muslim 

    Islamic Community in America) en charge de coordonner les activités de la communauté aux 

    Etats Unis.  


    Les recommandations de Cheikh Mourtada, au cours de ses sermons rares et frappants de 

    concision, étaient invariables, à l'instar de celui-ci qu'il adressa à la communauté mouride un jour 

    de fête : 

    "Je transmets mes salutations à tous ceux qui, en ce jour de fête, se sont rassemblés ici. Je vous 

    recommande de persévérer davantage à toujours vous  conformer aux Prescriptions de DIEU, à 

    celles de Son Messager et aux enseignements du Serviteur du Prophète. Car le Cheikh nous a 

    légué des écrits sans équivoque et enseigné clairement devant la postérité tout ce qu'il se devait 

    de nous apprendre à savoir le respect des Lois de DIEU, la conformité à la Sunna de Son Messager 

    (PSL), la Crainte de DIEU et l'abstention envers Ses Interdits. Je vous recommande également de vous rappeler constamment l'Autre Vie car ce monde d'ici-bas est négligeable et éphémère par 

    essence ; aussi tout être humain s'y trouvant se doit de se souvenir de sa Demeure Eternelle et 

    d'œuvrer pour celle-ci. Persévérons donc dans l'imploration constante du Pardon de DIEU et dans 

    la quête de Son Agrément. La Paix soit sur vous. " 


    Cheikh Mourtada nous quitta le 8 août 2004, à Rabat, à l'âge de 80 ans et fut inhumé à Touba – 

    coïncidence  significative – entre le mausolée de son père, dont il perpétua l'héritage d'une 

    manière inégalée, et la bibliothèque de Touba, lieu de connaissance, cette cause à laquelle il 

    dévoua une existence hors du commun, après avoir posé l'un des actes forts les plus fabuleux de 

    l'histoire du Sénégal moderne, à savoir le legs de  la totalité des biens relevant de l'Institution AlAzhar à la Cause du SEIGNEUR Tout-Puissant dans le testament qu'il fit à cet effet : 

    "Au nom de DIEU, le CLEMENT et MISERICORDIEUX. La Louange soit à DIEU. Que tous ceux qui liront ce document que j’ai écrit personnellement sachent que je prends comme témoins DIEU et Ses 

    deux Anges Scribes et déclare que j’ai persévéré à accomplir ma promesse auprès de DIEU. J’ai 

    ainsi décidé de dédier l'Institution Islamique Al-Azar et ses centres annexes (bâtiments, terrains et la totalité de leurs usufruits) que ce soit à Ndame, Kaolack, Bambey, Thiès, Saint-Louis, Diourbel et 

    ailleurs, au SEIGNEUR Tout Puissant, de sorte qu’aucun acte interdit par le Créateur n’y soit 

    accompli. Je prie DIEU, le Très-Haut, de bénir et de rétribuer les œuvres mentionnées ci-dessus de 

    même que tous ceux qui participeront à leur accomplissement et leur réussite. Puisse DIEU, l'Unique 

    Témoin de mes propos, nous accorder, à moi et à tous les musulmans, Sa miséricorde." 

    Point, à notre sens, ne saurait exister assurément de meilleur modèle et de plus belle illustration de

    l'assertion du Serviteur Privilégié du Prophète (PSL) dans son poème "Wasilatu Rubuh"


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Ferloo.com

     

    Les ressortissants américains vivant ou de passage à Dakar sont avertis d’une menace d’attaque terroriste. Selon l’ambassade des Etats Unis à Dakar, l’organisation terroriste Al Qaida aurait à coeur de frapper sur le territoire sénégalais.

    L’ambassade des Etats Unis à Dakar demande aux ressortissants américains de ne pas se rendre dans des restaurants ou autres lieux fréquentés par des Occidentaux. Les services de Mme Bernicat, la représentante diplomatique des USA, prennent très au sérieux les menaces d’attentats terroristes d’Al Qaida suite à la liquidation d’Ousama Ben Laden par les forces spéciales américaines.


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    Seneweb NewsLetter

     

    L'un des plus célèbres franc-maçon sénégalais, Blaise Diagne, était connu et respecté en France



    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne
     

    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne
     

    Les photos inédites du franc-maçon Blaise Diagne

     

     


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    Seneweb NewsLetter
    source: Xibar.net

     

     

    Birane donne à You un petit-fils

    Depuis qu’il a réussi à décrocher la fréquence de sa télévision, Youssou Ndour nage dans le bonheur. Il a reçu la distinction, qui n’est attribuée en général qu’aux chefs d’Etat : Docteur Honoris causa, à l’image du président Wade. La distinction lui a été remise dans l’enceinte de la prestigieuse université américaine de Yale. Bien avant, il fut reçu et honoré à la Sorbonne, en France, où il avait annoncé la naissance de son mouvement citoyen, Fekke maci bolle. Son fils Birane vient de lui faire plaisir. Sa très belle femme a accouché d’un mignon bébé au Canada, où elle vit. Birane l’y a retrouvée. Mais, n’empêche le baptême de l’enfant a été célébré, dans la plus grande discrétion au chic quartier du Point E. Le « roi du Mbalax » y était entouré par ses proches. Cependant, les pisse-copies, que personne ne tenait à informer, ont fini par apprendre l’heureux évènement. Youssou Ndour est devenu grand-père. Comblé est le « roi ». Il chantait docteur, il l’est devenu.


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  • http://www.seneweb.com/dynamic/modules/news/images/gen/l/73c11704b46bda3a110e901d9fb2570e.jpg

    Les jet-setteurs connaissent bien ce visage. Car, Ida est devenue la femme la plus chantée au Sénégal, depuis l’avènement de l’alternance.Thione Seck a immortalisé son nom, qui revient en boucle dans les soirées du « roi du Mbalax », servi par le phénoménal Mbaye Dièye Faye.

    Elle a éclipsé Fily Diallo, du socialiste Ousmane Tanor Dieng, Ndella Wade, que chantait Youssou Ndour, et Awa Diop Gabon, dont Kiné Lam a bercé le nom. Partout où elle apparaît musiciens et laudateurs sourient, comme ce n’est pas possible, parce que certains d’avoir les poches pleines. Ida est devenue généreuse depuis que le frère de son père, Abdoulaye Wade, est devenue le président de la République du Sénégal. La nièce de l’homme fort de notre régime est un guichet automatique ambulant. Elle est la cousine du puissant président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade. Ida est généreuse, belle et gracieuse. Convenons-en, avec les chanteurs. Cette photo en est une parfaite illustration.

    Xibar.net


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    http://www.afriscoop.net/journal/IMG/arton3753.jpg

    Dimanche 29 mai 2011, le Président Wade fête ses 85 ans. Son âge officiel. Bien que gagné par le poids de l’âge, le chef de l’Etatsénégalais s’est déclaré candidat à sa propre succession en 2012 au moment où il aura un an de plus, 86 ans. Ses perspectives divisent ses contempteurs et ses thuriféraires. Quand les opposants pensent qu’il a déjà son avenir derrière lui, ses partisans théorisent la sagesse de l’âge avancé pour lui tracer un lendemain encore à la tête du Sénégal. Mais entre ses deux positions, il y a les avis éclairés d’un sociologue politique et surtout d’un gériatre qui sont sans appels pour un homme d’aussi grand âge.

    Énigme de l’année et du lieu de naissance

    Ce dimanche 29 mai 2011, le chef de l’Etat, le président Abdoulaye Wade fête ses 85 ans. Du moins officiellement. Car un grand mystère entoure l’âge réel ainsi que le lieu de naissance du président de la République. Est-il né en 1926 ou avant ? Est-ce à Kébémer ou à Saint-Louis ? Autant de questions qui entretiennent le flou autour d’un homme dont la candidature pour un troisième mandat divise la classe politique et les spécialistes du droit.

    En effet, dans sa biographie sur le site officiel du gouvernement du Sénégal, Me Wade est né « le 29 mai 1926 à Saint-Louis (Sénégal) ». L’encyclopédie en ligne Wikipedia dit de Wade qu’il est « né le 29 mai 1926 à Kébémer, mais déclaré à Saint-Louis pour bénéficier du statut de citoyen français », en reprenant les explications de l’homme dans le livre entretien « Une vie pour l’Afrique » réalisé par les journalistes français Jean-Marc Kalflèche et Gilles Delafon et édité en 2008 par Michel Lafon. Dans cet ouvrage (en réponse duquel l’analyste Mody Niang a publié « Un vieux président face à lui-même : Autoglorification, affabulations et calomnies »), Me Wade soutient qu’il est effectivement né à Kébémer en 1926 et qu’il avait été déclaré à Saint Louis, capitale de l’Afrique occidentale française (Aof). Ce, afin de bénéficier de la nationalité française accordée en son temps aux natifs des communes de Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar.

    Mais voilà, cette explication ne semble pas convaincre, au regard des révélations faites par Idrissa Seck, en 2006, dans un journal malien « L’Indépendant ». En effet, le 8 décembre de cette année, dans les colonnes de ce journal, l’ancien Premier ministre s’était intéressé à l’âge de Me Wade. À la question de savoir si Abdoulaye Wade, âgé alors de 80 ans, pouvait postuler à la magistrature suprême, le leader de Rewmi avait répondu avec un brin d’ironie : « Enfin. 80 ans officiellement, mais... bon ! Certains disent qu’il faut y ajouter 7 ans ! ». Et pour expliciter sa pensée, Idrissa Seck déclarait : « J’entends beaucoup d’histoires. C’est moi-même qui ai établi son dossier de candidature en 1988 et en 2000 et j’étais frappé par la mention ‘né à Saint-Louis’ ».

    Le maire de Thiès de soutenir qu’il avait posé la question à Me Wade puisque croyant « qu’il était né à Kébémer ». Mais l’opposant d’alors lui aurait expliqué qu’à l’époque, « les parents faisaient naître leurs enfants à Saint-Louis pour leur faire bénéficier du statut de Français dans les quatre communes (Ndlr : Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque) et pour leur permettre d’avoir une meilleure éducation ». Mais ce qu’ajouta Idy est des plus renversants : « Et il semblerait que ce soit Wade lui-même qui serait allé retirer son bulletin. Donc, il devait, sans doute, avoir cinq ou six ans ». Idrissa Seck évoquait aussi « une autre anecdote qui a été rapportée par un écrivain : c’est qu’il a dit lui-même qu’il courait derrière le cheval de Serigne Touba (qu’Allah augmente sa lumière) quand celui-ci venait à Kébémer. Or Serigne Touba a quitté ce monde en 1927. En 1927, quand on est né en mai 1926, on ne peut courir derrière un cheval ». Autant de versions qui rendent la question de l’âge du président Wade aussi complexe que sa personnalité ou son cursus.

    Me Abdoulaye Wade, d’un cursus scolaire qui sort de l’ordinaire…

    Avocat, économiste, consultant international, Me Wade a vu son parcours connaître un couronnement au soir du 19 mars 2000, lorsque l’opposant politique de 26 ans est enfin devenu président de la République du Sénégal. Le troisième, succédant à Senghor et Diouf avec qui il a croisé le fer pendant presque trois décennies. Mais que de péripéties avant d’en arriver à ce stade. Son premier diplôme (Diplôme de fin d’études), Wade l’a obtenu à l’école normale fédérale William Ponty en 1946-47. Il fut entre-temps enseignant puis surveillant au Lycée Van Vollenhoven (actuel Lycée Lamine Guèye). De 1950 à 51, il effectua des études de mathématiques élémentaires au lycée Condorcet de Paris. Puis, entre 1952 et 1955, Me Wade décroche plusieurs certificats d’études supérieures de psychologie générale, de morale et de sociologie à la Faculté de lettre de l’université de Besançon (France). C’est dans la même université qu’il obtient sa licence en Droit à la Faculté de Besançon-Dijon. C’est aussi à Dijon que Me Wade obtient son diplôme d’Economie politique en 1957.

    En 1959, Me Wade obtient un certificat d’études supérieures en psychologie de la vie sociale à l’université de Grenoble et le diplôme de Droit public à la Faculté de Droit de la même université. La même année, il devient Docteur en Droit et en Science Economique, en étant major de sa promotion. Puis, il entre dans l’enseignement comme chargé de cours à l’université de Dakar, à la Faculté de Droit et des Sciences économiques, de 1959 à 1966. Me Wade devient agrége des Facultés de Droits et des Sciences Economiques Paris-Panthéon à l’université de la Sorbonne (France). De retour au Sénégal en 1970-71, l’homme qui fut entre 1955 et 1958 avocat stagiaire au Barreau de Besançon, avocat au Barreau de Grenoble et entre 1959 et 1958, exerce comme avocat à Dakar. Me Abdoulaye Wade a également été rédacteur de plusieurs ouvrages sur l’économie, le droit et les sciences politiques. Il a aussi occupé des fonctions internationales au sein de l’Organisation de l’unité africaine (Oua), entre autres organes au sein desquels il a officié.

    …À une vie de président bien particulière

    À ce fabuleux cursus académique de celui qui est qualifié par ses hagiographes d’« homme le plus diplômé du Caire au Cap, il faut ajouter les 26 ans que Wade a passé dans les méandres de l’opposition avant d’arriver à la magistrature suprême. Mais sait-on vraiment, même 11 ans après l’alternance politique du 19 mars 2000, qui est vraiment cet homme dont son ancien directeur de Cabinet, Idrissa Seck, rapporte qu’au soir de son accession au pouvoir, il lui a confié cette phrase pour le moins symptomatique : « Idrissa, nos soucis d’argent son terminés ». Car avec l’argent, cet ancien militant socialiste, devenu un pur libéral, semble avoir des problèmes depuis qu’il a pris les rênes du Sénégal vu le rythme auquel les scandales se succèdent dans le pays. Son combat politique, Me Wade l’a en tout cas entamé depuis fort longtemps, lui qui a été responsable local du Parti socialiste (Ps) en 1973 et qui a siégé au Conseil économique et social entre 1970 et 1978, avant de créer son « parti de contribution » en 1974. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a permis à l’homme qui voulait s’émanciper comme opposant à Senghor, de siéger à l’Assemblée nationale dès 1978 comme député. Il y restera jusqu’en 1983. Par la suite, il s’oppose à Abdou Diouf qui l’emprisonne au sortir des élections présidentielles de 1988 pour lesquelles il s’est déclaré vainqueur et qui ont vu le Sénégal basculer dans la violence. Ce qui a conduit le système scolaire dans la crise avec comme aboutissement une année blanche.

    En se réconciliant avec Diouf, en 1991, Wade inaugure l’ère de l’entrisme au Sénégal. D’avril 1991 à octobre 1992, il siège avec son parti dans le gouvernement d’union nationale mis en place par le régime socialiste, comme ministre d’État, sans portefeuille. À la veille des élections présidentielles de 1993, il en sort pour reprendre son duel avec Diouf. Une fois de plus, il perd les élections et conteste les résultats. Et à cause de l’assassinat, le 15 mai 1993, du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, Abdoulaye Wade est arrêté et jeté en prison avec plusieurs membres du Pds, accusés d’en être les commanditaires. Ils seront cependant rapidement relaxés faute de preuves. L’affaire Me Sèye dépassé avec la condamnation de proches de Wade, dont Amadou Clédor Sène, Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Diop, comme étant les exécutants, sans que les commanditaires ne soient démasqués, Abdoulaye Wade a réintégré le gouvernement d’Abdou Diouf en 1995, cette fois au poste de ministre d’État auprès du président de la République. Il y restera jusqu’à la veille des Législatives de 1998.

    À la veille de l’élection présidentielle de 2000, désillusionné, Me Wade passe près d’une année en France et hésite à rentrer au Sénégal pour se présenter. Finalement, il est convaincu par Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily et Idrissa Seck. De retour à Dakar, en octobre 99, il est accueilli par une déferlante humaine. La marche vers l’alternance politique venait d’être lancée. Et à la présidentielle du 27 février 2000, Abdoulaye Wade met Abdou Diouf en ballottage en obtenant 31% des suffrages au premier tour contre 41,3% pour le président sortant. Au deuxième, Moustapha Niasse se range du côté de Wade à qui il apporte ses 17% du premier tour. Le vent du changement faisant le reste, Me Wade est élu au soir du 19 mars 2000 président du Sénégal avec 58,1% des voix. Installé au Palais, en ce début d’alternance, il dissout le Sénat et le Conseil économique et social et forme un gouvernement avec ses alliés. Mais très vite, sa gestion personnelle et patrimonialiste a raison de ses alliés qu’il chasse un par un. Dansokho est ainsi « défenestré » (c’est lui-même qui a usé du mot au soir de son limogeage) du gouvernement. Puis, ce fut autour de Niasse et Bathily de partir.

    Mais surtout, le Pds de Wade lance d’ailleurs la mode « transhumance politique » en accueillant dans ses rangs d’anciens barons socialistes. Et au fur et à mesure qu’il consolide son pouvoir, Wade se débarrasse de ses vieux compagnons, comme aussi de ses N°2, à l’image d’Idrissa Seck et Macky Sall, au profit de ceux-là qui, hier, œuvraient pour qu’il n’accède pas au pouvoir. Tels Ousmane Ngom, Djibo Ka, Aïda Mbodj, Adama Sall, Abdourahim Agne, Ablaye Diack, Assane Diagne, Daouda Faye etc. De même, durant ces premières années d’alternance, Wade dont la gestion est polluée par les scandales et les règlements de comptes politiques sur fond de manipulation de la justice instrumentalisée pour solder des dossiers politico-économiques, pose des actes qui renseignent sur son personnage. Il en est ainsi de la grâce présidentielle qu’il accorde aux meurtriers du juge Sèye, en 2002. Et dans le même sillage, il fait voter une loi d’amnistie dite « Loi Ezzan » du nom du défunt député Ibrahima Isidore Ezzan qui a porté le projet. Avant cela, il avait indemnisé la famille du défunt juge à hauteur de 600 millions de francs Cfa.

    Dans ses contradictions, Wade a réussi la prouesse de remettre au goût du jour, en mai 2007, le Sénat et aussi le Conseil économique et social sous l’appellation d’abord de Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales. Son régime s’est également illustré par son instabilité en matière de gestion gouvernementale puisqu’en 11 ans, il a déjà eu recours à cinq Premiers ministres. Les ministres qui sont passés dans la salle du Conseil des ministres approchent le demi-millier depuis que Wade est au pouvoir. Son magistère, c’est également un scandale chassant un autre. L’acquisition d’un terrain à Ngor virage payé à plus d’un milliard cash est le dernier d’une longue liste de scandales, financiers comme fonciers. L’on peut citer la réfection de « La Pointe de Sangomar » qui a coûté au contribuable sénégalais plus de 30 milliards de francs Cfa alors que Wade disait qu’elle était entièrement prise en charge par « des amis » à lui. L’affaire des 7 milliards de Taiwan, l’acquisition des réserves foncières de l’aéroport, l’érection du monument de la Renaissance africaine, les 7 milliards d’investissement mis dans son domaine privé dans le cadre du Fesman, l’achat d’un nouvel avion auprès du gouvernement français, l’affaire Segura, l’affaire des « Chantiers de Thiès », c’est la liste non exhaustive des scandales qui jalonnent le parcours de Wade depuis 2000.

    Bachir FOFANA - Harouna DEME - Birane LO — Le Populaire


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  • Quand Berlusconi interpelle Barack Obama sur la "dictature de juges de gauche" en Italie

     

     

     

     

    Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, le 13 décembre 2010 au Sénat.

    Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, le 13 décembre 2010 au Sénat.AFP/ALBERTO PIZZOLI

     

    Silvio Berlusconi a profité du G8 de Deauville, jeudi 26 et vendredi 27 mai, pour aller plaider sa cause personnelle auprès de Barack Obama. A l'occasion apparemment d'une pause dans les discussions, jeudi, le président du conseil italien a provoqué un bref tête-à-tête avec le président américain.

     

    La rencontre ayant été filmée, la teneur cet échange de deux minutes a été rendu publique. M. Berlusconi, qui comparaît en justice dans plusieurs procès en Italie – notamment pour abus de pouvoir et incitation de mineure à la prostitution –, a déclaré au président américain  : "Nous avons présenté la réforme de la justice et pour nous, c'est fondamental parce qu'en ce moment, nous avons quasiment une dictature des juges de gauche." Devant un Barack Obama impassible, hochant légèrement la tête en direction de la traductrice, Silvio Berlusconi persiste: "On m'a fait trente et un procès et j'ai toujours été acquitté."

     

     

     

     

    L'insistance de l'Italien à solliciter le président de la première puissance mondiale sur une affaire interne, sinon personnelle, lors d'un sommet consacré à des questions internationales majeures comme la guerre en Libye, vaut au Cavaliere les railleries, vendredi, de la presse de la péninsule. De nombreux journaux se montrent virulents, à l'image de La Repubblica qui écrit : "Voilà un premier ministre qui utilise la scène internationale pour nuire à son pays, en le discréditant auprès d'autres leaders des grandes démocraties." C'est "le signe d'une profonde douleur que nous devons essayer de comprendre", a pour sa part tenté d'expliquer le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini.


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  • Un enfant sur le point d'évacuer Sanaa, au Yémen, avec sa famille, le 26 mai 2011.

    Un enfant sur le point d'évacuer Sanaa, au Yémen, avec sa famille, le 26 mai 2011.AP/Saif Abduallah

    Des avions militaires ont bombardé, vendredi 27 mai, un barrage militaire de la garde républicaine au nord-est de Sanaa, pris quelques temps plus tôt par des combattants tribaux.

     

    "Nos hommes ont attaqué tôt le matin trois barrages militaires de la garde républicaine dans la zone de Fardha [à environ 75 km au nord-est de Sanaa]. (...) Nous avons réussi à prendre le contrôle de l'une de ces positions", a déclaré une source tribale, qui a également indiqué que six assaillants ainsi qu'un militaire ont été tués lors de ces affrontements. L'attaque a été menée, selon lui, par la tribu des Naham.

    L'armée a lancé des raids aériens sur la zone pour tenter de reprendre le contrôle de cette position et rouvrir la route entre la capitale et Marib, a indiqué une autre source tribale.

    L'ONU CRAINT UNE GUERRE CIVILE

    Au même moment, le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dit craindre que les autorités yéménites ne plongent le pays "au bord de la guerre civile" en réprimant dans le sang des manifestations pacifiques.

    "Nous avons reçu des informations faisant état de dizaines de morts, dont des femmes et des enfants, dans des affrontements au cours de ces derniers jours", a expliqué vendredi un porte-parole du Haut Commissariat, Rupert Colville. "L'escalade de la violence de ces derniers jours est extrêmement préoccupante, d'autant que le gouvernement et l'opposition étaient si près d'un accord", a poursuivi M. Colville. "Nous craignons vraiment que le gouvernement ne plonge le pays au bord de la guerre civile", a-t-il encore dit.

    Il a également demandé au gouvernement de ne plus arrêter de militants, défenseurs des droits de l'homme ou encore journalistes, mais aussi d'"enquêter sur les allégations de crimes commis par les forces de sécurité".

    Le porte-parole a indiqué que le Haut Commissariat avait reçu le feu vert des autorités pour envoyer une mission sur place en juin.
    "Mais nous voulons avoir un accès plus rapidement", a-t-il expliqué, soulignant que les négociations se poursuivaient sur les modalités de cette mission.


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  • Les dirigeants des pays du G8, le 27 mais 2011.

    Les dirigeants des pays du G8, le 27 mais 2011.AP/Charles Dharapak

    Dans leur déclaration finale, les dirigeants des pays du G8, réunis à Deauville, sur la côte normande, ont réclamé le départ de Libye du colonel Mouammar Kadhafi, demandé au président yéménite, Ali Abdallah Saleh, de s'effacer, et condamné les violences du gouvernement syrien contre son peuple. "Les changements historiques actuellement à l'œuvre en Afrique du Nord et au Moyen-Orient peuvent ouvrir la voie à des transformations comparables à celles survenues en Europe centrale et orientale après la chute du Mur de Berlin", écrivent-ils.

     

    UN PLAN D'AIDE AU "PRINTEMPS ARABE" DE GRANDE ENVERGURE

    Pour favoriser cette évolution, ils promettent, dans le cadre d'un nouveau "partenariat de Deauville", de fournir une aide à long terme à la Tunisie et à l'Egypte, ainsi qu'à tous ceux qui suivraient les exemples de ces deux pays, où des manifestations de rue sont venues à bout de régimes autoritaires. Selon le communiqué du G8, les banques de développement multilatéral pourraient fournir quelque 20 milliards de dollars, dont près de 5 milliards (3,5 milliards d'euros) de la seule Banque européenne d'investissement, à l'Egypte et à la Tunisie sur la période 2011-2013 pour y soutenir les réformes en cours.

    Les membres du G8 se disent en mesure de mobiliser parallèlement un "soutien bilatéral substantiel" qui s'ajouterait à ces sommes et invitent d'autres pays, notamment ceux du Proche-Orient, à faire de même. Selon le ministre des finances tunisien, Jalloul Ayed, qui était à Deauville, Nicolas Sarkozy a promis une aide d'un total de 40 milliards de dollars pour consolider ce printemps arabe. Le président français a fait savoir que la France accorderait 1 milliard d'euros d'aide à l'Egypte et à la Tunisie.

    La Tunisie a déjà indiqué qu'elle avait besoin de 25 milliards de dollars sur cinq ans, alors que l'Egypte a réclamé de 10 à 12 milliards pour tenir jusqu'à la mi-2012. Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué qu'il était en mesure de débloquer une somme de l'ordre de 35 milliards pour stabiliser les économies de ces pays, mais que le reste devrait être apporté par la communauté internationale. La Banque mondiale a pour sa part annoncé cette semaine une nouvelle enveloppe de six milliards pour la Tunisie et l'Egypte.

     

    Nicolas Sarkozy et Barack Obama, le 27 mai 2011.

    Nicolas Sarkozy et Barack Obama, le 27 mai 2011.AP/Philippe Wojazer

    FERMETÉ POUR LA LIBYE, LÉGER RECUL POUR LA SYRIE

    S'agissant de la Libye, les pays du G8, Russie comprise, ont insisté dans leur communiqué pour que "les responsables d'attaques contre les civils rendent des comptes". "M. Kadhafi et le gouvernement libyen ont failli à leur responsabilité de protéger la population libyenne et ont perdu toute légitimité. Il n'a aucun avenir dans une Libye démocratique et libre. Il doit partir", ajoutent-ils.

    S'exprimant à l'issue d'un entretien bilatéral avec Nicolas Sarkozy, le président américain, Barack Obama, a fait part de leur volonté commune que l'intervention de l'OTAN en Libye se poursuive jusqu'au règlement de la crise. "Nous sommes déterminés à finir ce travail", a-t-il dit.

    Quant à la Syrie, le G8 s'est déclaré "consterné" par la mort d'"un si grand nombre de manifestants pacifiques", tués par les forces de sécurité, et demande à Damas de cesser "immédiatement" l'usage de la force contre son peuple. Mais leur communiqué ne mentionne pas la menace, présente dans une version antérieure du texte, d'une saisie du Conseil de sécurité de l'ONU si la Syrie n'obtempère pas.

    La Russie, qui entretient de longue date des relations étroites avec la Syrie, a critiqué à plusieurs reprises l'intensité des opérations militaires contre la Libye, déclarant qu'elles outrepassaient le mandat donné par l'ONU. A Deauville, elle a offert ses services pour négocier une solution avec le régime de Mouammar Kadhafi.

    PAS DE RÉFÉRENCE AUX FRONTIÈRES DE 1967 CONCERNANT ISRAËL

    Le blocage du processus de paix israélo-palestinien a été longuement évoqué lors du dîner des chefs d'Etat et de gouvernement jeudi soir, plusieurs participants saluant comme "important" le récent discours de Barack Obama, rapportent des sources diplomatiques européennes.

    Le communiqué final mentionne spécifiquement ce discours mais s'abstient de toute référence à un futur Etat palestinien dans les frontières de 1967, comme l'avait évoqué le président américain le 19 mai, provoquant la colère d'Israël, et ce à la demande expresse du Canada, a-t-on ajouté.


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  • De gauche à droite, les présidents Ouattara (Côte d'Ivoire) et Issoufou (Niger), Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, le Premier ministre égyptien Essam Sharaf, et Barack Obama (Etats-Unis), à Deauville le 27 mai 2011.
    De gauche à droite, les présidents Ouattara (Côte d'Ivoire) et Issoufou (Niger), Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, le Premier ministre égyptien Essam Sharaf, et Barack Obama (Etats-Unis), à Deauville le 27 mai 2011.
    REUTERS/Kevin Lamarque
    Par Jean-Pierre Boris

    Les pays africains étaient à l’honneur au sommet du G8 de Deauville ce vendredi 27 mai 2011. Les dirigeants égyptiens, tunisiens, ivoiriens, nigériens et guinéens avaient fait le déplacement. Une première destinée à saluer l’évolution démocratique de ces pays qui attendent plus qu’une simple reconnaissance politique : une aide économique.

    D’emblée, avant même sa rencontre avec les dirigeants du G8, le président ivoirien Alassane Ouattara, interviewé sur la radio privée Europe 1, a précisé l’objectif qu’il s’était fixé. Pour relever l’économie ivoirienne de la ruine dans laquelle l’a plongée la guerre civile des six derniers mois, il attend des pays les plus développés, ceux réunis à Deauville, qu’ils s’engagent à lui apporter sur les cinq prochaines années une aide de 15 à 20 milliards d’euros.

    Ce chiffrage dépasse, et de très loin, toutes les promesses faites jusqu’à présent. Côté français, le cumul de toutes les promesses faites par le gouvernement atteint les deux milliards d’euros. L’Union européenne, de son côté, avait annoncé une aide de 180 millions d’euros, tandis que 44 millions ont déjà été débloqués au début du mois de mai à l’occasion de la visite à Abidjan du commissaire européen chargé de l’aide au développement, Andris Pielbags.

    Sarkozy promet quarante milliards d’aide

    Mais les pays d’Afrique du Nord en pleine révolution démocratique n’ont pas été oubliés. Lors du sommet, le président français Nicolas Sarkozy a estimé l’aide qui pouvait leur être apportée à 40 milliards de dollars. La ventilation par pays et par année n’a pas été précisée.

    Toutefois, les dirigeants nord-africains ont, de leur côté, chiffré les besoins de leurs pays. Pour la Tunisie, le Premier ministre Essebsi les situe aux alentours de 25 milliards de dollars d’ici à 2016. L’Egypte estime, pour sa part, avoir besoin de 10 à 12 milliards de dollars sur les douze mois à venir. Le Caire a déjà sollicité l’intervention du FMI et de la Banque mondiale pour la moitié de cette somme.

    Les autres institutions financières internationales, en particulier la Banque européenne d’Investissements et la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement devraient être mises à contribution.

    L’optimisme d’Abdoulaye Wade

    Mais la présence africaine au sommet de Deauville ne se sera pas limitée à ces nouveaux venus. D’autres dirigeants africains ont l’habitude de fréquenter ces sommets. C’est le cas du président sénégalais Abdoulaye Wade qui aura, une nouvelle fois, en ce mois de mai 2011, fait acte de présence. Avant de quitter Dakar, le chef de l’Etat sénégalais a envoyé au quotidien anglophone International Herald Tribune une tribune intitulée « Au sommet du G8, l’Afrique sera entendue ».

    Ce que souligne avec force le chef de l’Etat sénégalais, c’est le changement de regard que posent désormais les investisseurs internationaux sur le continent africain en général et sur le Sénégal en particulier. « Ces investisseurs internationaux, écrit ainsi Abdoulaye Wade, semblent maintenant considérer le Sénégal comme plus fiable que les mauvais élèves européensLa confiance des investisseurs est si grande que notre offre de bons du Trésor de 500 millions de dollars a été sursouscrite en seulement quatre jours atteignant 2,4 milliards de dollars… ».

    Certes, l’Afrique se développe. Sur tout le continent, les taux de croissance dépassent les 5%. L’Afrique du Sud a rejoint le Brésil, l’Inde, la Russie et la Chine au sein des « BRICS ». Le Nigeria est promis à un avenir brillant. Une classe moyenne africaine a fait son apparition. Mais au sommet du G8, à Deauville, en dépit de cette réalité, l’Afrique est seulement inscrite au chapitre « aide au développement ».


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Le Matin

    Les cas de viol défraient la chronique dans la région de Louga et plus particulièrement à Kébémer. En effet, Modou Diane Touré vient de se séparer de sa première épouse et tente à moult reprises de demander la main de MD ND. Le père refuse catégoriquement  et juge sa fille trop jeune pour la marier.

    Il n’a cessé de suppléer au prétendant de mettre un terme aux fréquentations incessantes de sa fille. Las de voir sa demande à maintes reprises rejetée, Modou profite de l’absence des membres de la famille pour appeler la jeune fille dans la chambre de ses grands parents avant d’abuser d’elle.

    Le poste de gendarmerie saisi de l’affaire requiert le concours d’un gynécologue qui confirme le viol à l’appui d’un certificat médical. Interpellé sur les faits qui lui sont reprochés, le mis en cause réfute la thèse de viol mais reconnaît avoir régulièrement fréquenté la jeune fille qu’il voulait épouser.

    Il déclare avoir remis à la mère de la victime 100000 Cfa en guise de premier cadeau. Il sera déféré au parquet régional de Louga devant le procureur qui le mettra certainement en lieu sûr.

     

    Mamadou Moustapha NDIAYE (Correspondant à Louga)


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  • La vidéo circule sur Internet depuis quelque temps. Cette nouvelle actrice sénégalaise est devenue très présente dans le secteur. Sur le site porno-afrique, elle se laisse vraiment aller. En réalité, elles sont très nombreuses les sénégalaises qui sont devenues actrices de pornographie....

     

    Une nouvelle sénégalaise joue un film porno avec un toubab
     


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  • Seneweb NewsLetter
    source: Abidjan.net

    Il était attendu le vendredi 13 mai dans la cité du Poro. C’est finalement hier jeudi 26 mai que le procureur de la République, Kouadio Koffi Simplice, s’est présenté à la "résidence" de Laurent Gbagbo dans le cadre de l’enquête préliminaire qu’il conduit en vue de permettre le procès des barons du FPI et leurs complices qui sont aux arrêts depuis le 11 avril 2011. 

    Une enquête préliminaire menée au nom de l’Etat ivoirien pour déterminer les responsabilités des uns et des autres dans les violences qui ont endeuillé le pays tout entier depuis le 28 novembre 2010. Contrairement à la toute première rencontre qui a eu lieu entre les deux hommes le samedi 07 mai dernier, en présence du médecin personnel du président déchu pour lui notifier les chefs d’accusations, cette fois, le dictateur des lagunes était assisté de six avocats. Et les choses sérieuses ont pu commencer. Hier donc, au lieu de la petite heure que le procureur avait passée à la résidence présidentielle du quartier résidentiel où est fortement gardé le chef de la refondation, il aura fallu cinq heures d’horloge pour voir le magistrat et les officiers de police judiciaire qui l’accompagnent ressortir de la prison dorée de Laurent Gbagbo qui leur avait ouvert ses portes depuis les environs de 09h. 

    Nul doute que les échanges ont tourné autour des chefs d’accusations qui sont retenus contre le mauvais perdant des élections de novembre 2010. Ce sont les accusations d’exactions, de concussion et d’appel à la haine qui ont entrainé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale qui a fait officiellement plus de trois mille morts. Si pour l’instant, rien n’a filtré des échanges, cette deuxième audition vient tout de même démentir les nombreuses supputations qui ont cours autour du mari de Simone depuis qu’il est à Korhogo. En effet, si Kouadio Koffi Simplice a auditionné Laurent Gbagbo, c’est que ce dernier n’est ni mort, ni à la PISAM à la suite d’une certaine crise. Bien au contraire, comme on l’avait constaté lors de la visite des sages Kofi Annan et Desmond Tutu et Mary Robinson, Laurent Gbagbo se porte comme un charme, toujours bien traité selon les consignes du Président de laRépublique. Mack Dakota, Correspondant Motus : Arrogance


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