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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:57
Gérant du café où Nafissatou Diallo travaillait avant d'être engagée au Sofitel où DSK l'aurait agressée, son confident décrit une femme libre et discrète.
(Plus d'informations demain sur leral .net)Alors que les proches de la famille de Nafissatou Diallo et la communauté guinéenne du Bronx ne cachent pas se poser des questions sur l’affaire DSK, un homme, à Harlem, a pris depuis le début de l’affaire la défense de la jeune femme.
«Ces gens sont méchants et disent n’importe quoi sur ce qu’ils ne connaissent pas», affirme d’entrée de jeu le Sénégalais Blake Diallo, gérant du Café 2115 sur l’avenue Frederik Douglass, à deux ou trois blocs de Central Park. Cet homme trapu de 47 ans, d’un abord chaleureux, vêtu de jeans et d’une chemise à carreaux, a reçu le premier un coup de fil de Nafissatou Diallo, samedi 13 mai 2011, quelques heures seulement après les faits. Il serait la seule personne en qui elle ait véritablement confiance, selon plusieurs sources proches du dossier. Blake Diallo a tout de suite sollicité Jeffrey Shapiro, un avocat de renom, en faisant une recherche rapide sur Google.
«Nafissatou va bien, dit-il aujourd’hui, mais elle n’a pas l’habitude de ce genre de vie».
Sa fille de 15 ans, qui ne loge pas chez la famille mais chez des amis, rend régulièrement visite à sa mère.
Le confident de Nafissatou
Le gérant du Café 2115, une bonne nature, toujours prêt à plaisanter avec clients et serveuses, serait le plus régulièrement en contact avec la jeune femme. En lien permanent avec des officiers de liaison de la police new-yorkaise, il leur fait passer des affaires pour Nafissatou: nous avons pu observer l’un de ces officiers, une jeune femme blanche en lunettes de soleil et tenue décontractée, venue prendre à Harlem le nouveau téléphone portable que la jeune femme a demandé, pour avoir un nouveau numéro.
«Aucun Guinéen n’est venu me voir pour me remercier de ce que j’ai fait pour elle», précise Blake Diallo, tout en faisant remarquer que dans la communauté sénégalaise de New York, un principe de solidarité autrement plus fort est à l’œuvre.
«Que la personne ait tort ou raison, si c’est un compatriote qui se trouve dans des problèmes, toute la communauté sera derrière lui», assure-t-il.
Ce quadragénaire a été soumis à une intense pression médiatique au cours des deux semaines qui ont suivi les faits. Une foule de journalistes s’est retrouvée dans le Café 2115, donnant une interprétation aussi hâtive qu’erronée du terme «frère», qu’il a d’abord eu le malheur d’utiliser, pour définir sa relation avec la jeune femme. Il fallait entendre ce terme au sens africain: «un frère» ou «une sœur» marque un lien d’amitié.
Blake Diallo, parfois décrit comme le petit ami de Nafissatou Diallo, refuse de donner des détails sur sa relation avec la jeune femme. Manifestement, il lui voue un grand respect et ne se fait pas prier pour affirmer, comme tous ceux qui la connaissent, qu’elle est «très belle». Le confident porte le même nom que la jeune femme mais n’est pas de sa famille: c’est un Peul né à Thiès et qui a grandi à Ziguinchor, au sud du Sénégal.
Ecœuré par certaines déclarations à son sujet, Blake Diallo a décidé de porter plainte contre tous ceux qui l’ont diffamé ces dernières semaines, à commencer par Sano Dossou Condé, la représentante des femmes du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti au pouvoir au pays, mais aussi Souleymane Jules Diop, un journaliste sénégalais basé à Montréal qui l’a traité d’imposteur dans l’un de ses articles.
«Dans la communauté, Blake Diallo représente ce qu’on appelle un thiof», explique un producteur sénégalais. Un thiof, en wolof, désigne le gros poisson qui sert à cuisiner le plat national, le tiep bou diene. Et, par extension, tous les hommes susceptibles de représenter de bons partis parce qu’ils n’ont pas de problèmes d’argent. Blake Diallo a-t-il été marginalisé par la sœur et le frère de Nafissatou, comme le suggère le changement récent d’avocats déployés en première ligne pour assurer la défense?
Une femme libre et «illettrée»
L’intéressé n’aide pas beaucoup à lever un pan de voile sur celle que la presse française décrit désormais comme un «mystère». Il ne livre guère de détails, mais insiste sur le côté discret de sa personnalité.
«Cette femme est un vrai courant d’air, dit-il. Personne ne se souvient d’elle au Café 2115. Pourtant, elle venait souvent après son travail. Elle passait prendre son plat avant de rentrer chez elle.»
Blake Diallo est formel: Nafissatou ne savait pas qui était son agresseur, DSK.
«Je ne peux pas croire qu’elle ait été manipulée, assure-t-il. Une femme africaine illettrée, qui n’a pas fréquenté l’école, il y a des choses qu’on ne peut pas lui demander de faire. DSK, lui, n’en est pas à ses premières frasques. Même dans l’avion d’Air France, il a dit à l’hôtesse qu’elle avait un beau cul! Je l’ai lu!»
A en croire Blake Diallo, Nafissatou ne «connaît rien». Quand elle regarde la télévision, c’est pour suivre des feuilletons africains, made in Nigeria.
Selon Amadou Ba, 33 ans, correspondant à New York du journal sénégalais L’As Quotidien, et qui connaît personnellement Nafissatou Diallo, «c’est une femme assez grande, d’un mètre quatre-vingt, élancée mais pas chétive, très discrète, pas mondaine». Amadou Ba a fréquenté le restaurant gambien du Bronx où la jeune femme travaillait en 2008 avant d’être engagée au Sofitel.
Dans un article sur la victime présumée, le journaliste raconte avoir échangé avec elle en pulaar, la langue de l’ethnie peule, quelques plaisanteries sur leurs noms respectifs. En tant que Diallo, elle pouvait se permettre de le traiter «d’esclave», comme c’est l’usage dans la tradition de la «parenté à plaisanterie».
Rien de bien méchant, donc. Pas de quoi en faire la catin que l’on décrit parfois, en Afrique comme en France. Le patron de ce minuscule restaurant où elle travaillait, un Gambien dénommé Diaby et appartenant à l’ethnie soninké, se souvient non sans réticences d’une «fille correcte, travailleuse, qui n’a jamais créé de problèmes ici et ne s’est disputé avec personne». Il ajoute:
«Vous les journalistes, vous gagnez beaucoup d’argent. Pourquoi vous ne me prenez pas un plat à 35 dollars avant de me poser des questions?»
Dans cette gargote africaine, on sert du couscous et du riz au poisson à des prix modiques, qui ne dépassent pas les 7 dollars (4,8 euros) la grosse assiette.
C’est dans cet espace réduit, trente mètres carrés tout au plus, que Nafissatou Diallo exerçait, comme beaucoup d’immigrés africains à New York, un second travail le soir, en plus de son activité de jour dans une herboristerie. Ici elle servait en tenue africaine, pagne et foulard de tête.
Amadou Ba se souvient d’une personnalité assez libre —à l’échelle de la communauté peule, très traditionnelle— qui sortait à l’époque avec un Malien. Un homme, là encore, qui ne faisait pas partie de sa communauté. Comme beaucoup de femmes peules, mariées très jeunes et souvent excisées, Nafissatou Diallo s’est émancipée à la faveur de son expatriation. A New York, elle a mené sa barque de manière indépendante, jusqu’aux évènements du 13 mai, sur lesquels la lumière reste à faire.
Sabine Cessou, à New York slate afrique
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:52
L'ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, 54 ans, a annoncé ce samedi 11 juin sa candidature à l'élection présidentielle de février 2012 dans son pays. Cet ancien proche du chef de l'Etat sénégalais est un ancien professeur de journalisme, diplômé de la Sorbonne; il est également titulaire d'un doctorat en communication de l'université de l'Ohio
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:49« J’ai pris la parole pour dire que Kadhafi doit partir dans son intérêt pour ne pas être tué, dans l’intérêt de la Libye, dans l’intérêt de l’Afrique. Et j’ai été aussitôt appuyé par le président du Gabon, par le Premier ministre de l’Ethiopie, par le Rwanda, par la Ghana, qui ont dit très clairement qu’il faut que Kadhafi parte. » Le président sénégalais Abdoulaye Wade a demandé au colonel Mouammar Kadhafi de quitter le pouvoir en s’adressant à lui depuis Benghazi, le fief des rebelles libyens, déclarant devant la presse : « Je te regarde dans les yeux (...) plus tôt tu partiras, mieux ça vaudra ». Abdoulaye Wade est le premier chef d’Etat étranger à s’être rendu à Benghazi, capitale de la rébellion depuis le début de la révolte mi-février en Libye. Il répond aux questions de Jean-Karim Fall.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:49
Macky prévient Gadio
Le docteur Cheikh Tidiane Gadio a officialisé, ce samedi, sa candidature à la présidentielle de 2012. Son parti, le Mouvement politique citoyen/Luy Jot jotna (Mpcl) tient sa première convention nationale à Thiès. Présent à la rencontre, Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (Apr), a averti Gadio sur ce qui l’attend sur le chemin de la présidentielle de 2012. C’est officiel. Cheikh Tidiane Gadio sera de la course à la présidentielle de 2012. L’ancien ministre des Affaires étrangères a officialisé sa candidature ce samedi au cours de la première convention nationale du Mouvement politique citoyen/Luy Jot jotna (Mpcl). Une rencontre qui se tient, ce week-end, à Thiès en présence de nombreux leaders de l’opposition dont Amath Dansokho, président d’honneur du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), de Macky Sall, président de l’Alliance pour la République (Apr), d’Elène Tine, porte-parole nationale de l’Alliance des forces de progrès (Apr) de Moustapha Niasse, de Yankhoba Diattara, représentant du maire de Thiès, Idrissa Seck… Saluant la décision du Mpcl de faire de Gadio son candidat à la présidentielle de février 2012, Macky Sall n’en estime pas moins que « l’heure n’est pas à la divergence, mais plutôt à l’unité pour bouter dehors ce pouvoir qui mène le Sénégal vers l’abîme ». Le président de l’Apr soutient avoir connu le docteur Cheikh Tidiane Gadio avant l’alternance. « Mais j’ai eu le plaisir de travailler avec lui dans le gouvernement », souligne Macky Sall. Et l’ancien Premier ministre d’ajouter : « Gadio était le dynamique et très compétent ministre des Affaires étrangères. » Toutefois, Macky Sall a tenu à demander à Macky Sall de tenir bon. Parce que, a-t-il averti, « les attaques seront nombreuses, virulentes et puantes ». « Il faudra poursuivre votre chemin sans se retourner. On n’a pas le droit de baisser la garde quels que soient les complots, les attaques », insiste Macky Sall. Qui se dit convaincu qu’« en 2012, le Sénégal se libérera… » « Nous formerons des torrents et des rafales qui vont bouter hors du pouvoir ce monstre », a ajouté Elène Tine de l’Afp. Au nom de Moustapha Niasse, la porte-parole de l’Afp a demandé à Cheikh Tidiane Gadio de « résister devant les attaques perfides ». Pour sa part, Yankhoba Diattara a appelé à l’union des forces de ce qu’il appelle la nouvelle génération de leaders politiques que sont, selon lui, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Gadio, Macky Sall... « Vous n’avez pas le droit de disperser vos forces. Vous êtes la nouvelle génération de leaders politiques de notre pays. Il vous faut un projet de société pour fédérer vos forces », a dit le représentant d’Idrissa Seck à la Convention nationale du Mpcl.
Abdou Salam Touré nettaliDimanche 12 Juin 2011 - 08:07
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:46
Gbagbo serait impliqué dans le meurtre du directeur du Novotel
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat du directeur du Novotel d'Abidjan, a-t-on appris de source judiciaire vendredi 11 juin. La justice française ne disposerait cependant pas encore d'élément pour le mettre en cause. Enlevé le 4 avril par des hommes armés pro-Gbagbo, Stéphane Frantz di Rippel a été interrogé au palais présidentiel où résidait Laurent Gbagbo, avec un autre Français emmené avec lui, l'homme d'affaires Yves Lambert, a déclaré la juge d'instruction française aux familles de victimes vendredi.
Pas encore assez d'éléments
La juge Patricia Simon, qui s'est rendue sur place début juin, a pu établir ce fait par des témoignages, a rapporté une source ayant assisté à l'entretien. La magistrate a cependant précisé qu'elle ne disposait pas d'éléments à charge suffisants pour envisager pour l'instant la mise en cause directe et personnelle de Laurent Gbagbo, actuellement assigné à résidence après sa capture le 11 avril par des forces françaises. Il semble cependant, d'après des témoignages, que des hauts responsables militaires très proches de Laurent Gbagbo aient évoqué la mort de Stéphane Frantz di Rippel et ordonné à leurs subordonnés de se débarrasser de son corps.Samedi 11 Juin 2011 - 14:12
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:45
2012 : Amadou Moctar Mbow ne sera pas candidat
Le président des Assises nationales ne tranchera pas le débat sur la candidature unique en choisissant son candidat.Amadou Makhtar Mbow estime que ce sont les Sénégalais qui choisiront librement celui qui fera face à Wade en 2012 pour le battre.Mais lui se dit déjà hors course. Ceux qui s’attendaient à voir le président des Assises nationales se positionner comme candidat de consensus de Bennoo Siggil Senegaal à la présidentielle de 2012 devront déchanter. Amadou Makhtar Mbow n’est pas candidat à la transition qui devra durer 3 ans au maximum. Il l’a clarifié hier sur Rfi.
‘Je suis en dehors de la compétition. Je considère qu’il faut laisser les autres, je suis trop âgé’, a affirmé le président des Assises nationales au micro de Christophe Boisbouvier. De même, Amadou Makhtar Mbow refuse de donner le profil de l’oiseau rare que recherche Bennoo pour faire battre Me Wade en 2012, assurer une transition de 3 ans et démissionner. ’Le profil, ce sont les Sénégalais qui vont en décider. Il y aura beaucoup de candidats, mais je pense que c’est prématuré d’en parler aujourd’hui. Je ne peux pas dire qui sera choisi pour la transition ni celui qui sera choisi comme président. Il faut laisser les Sénégalais choisir librement’, estime le président des Assises nationales qui ne veut pas focaliser le débat sur Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng. En outre, Amadou Makhtar Mbow ne doute pas une seule seconde qu’en cas de victoire, le candidat de la transition respectera sa parole en acceptant de démissionner. ‘Si quelqu’un accepte de se présenter dans ces conditions, il va accepter de démissionner… Pour les gens qui sont actuellement en compétition, il y en a pas mal qui accepteront de démissionner, aussi bien au sein des politiques que de la société civile’. De toutes manières, candidature unique ou pas pour battre Wade en 2012, Amadou Makhtar Mbow constate qu’il ‘y a un besoin réel de changement dans la façon de gouverner le pays.’ C’est pourquoi, il pense que battre Wade malgré tous les moyens dont il dispose, ne sera pas la mer à boire. ‘Il a des moyens qu’il emploie. Est-ce que ces moyens seront suffisants à assurer sa réélection ? C’est tout le problème’, ajoute l’ancien directeur général de l’Unesco qui fait remarquer que la vérité de 2007 ne sera pas celle de 2012. ’Entre 2007 et 2012, il y a eu les élections locales de 2009 à l’issue desquelles l’opposition a gagné de grandes villes comme Dakar, Kaolack, Saint-Louis etc… ’, rappelle-t-il. Expliquant le choix d’une période de transition avant d’aller vers des élections en 2015, Amadou Makhtar Mbow souligne qu’il ‘serait plus approprié d’avoir une période de transition au cours de laquelle seraient mises en place de nouvelles institutions et résolus un certain nombre de problèmes urgents pour le peuple sénégalais.’ Cela ne signifie pas forcément que les institutions actuelles dont dispose le Sénégal ne marchent pas. ’Non, nous sommes dans un régime où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du président de la République. Les Assises nationales ont adopté une charte de gouvernance démocratique et selon cette charte, il est prévu la modification des institutions actuelles pour passer d’un régime strictement présidentiel à un régime de démocratie participative.’ En effet, poursuit le président des Assises nationales, si les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un seul homme, c’est la faute à la Constitution, mais également à cause de l’idée dont le président Wade se fait du pouvoir. ‘Ce sont les institutions qui donnent au président de la République tous les pouvoirs qu’il a. Ensuite, il y a également les caractéristiques du personnage qui est à la tête de l’Etat. C’est-à-dire celui pense que tous les pouvoirs doivent partir de lui et aboutir à lui. Mais je pense que si la Constitution ne donnait pas autant de pouvoirs au président, il n’aurait pas pu mener la politique qu’il mène actuellement. Nous sommes en train de discuter, au sein des Assises nationales, d’une nouvelle Constitution’, révèle Mbow.
WalfSamedi 11 Juin 2011 - 05:11
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 12 Juin 2011 à 10:44
Un marchand de sommeil propriétaire de trois logements à Clichy-sous-Bois (Seine-
aint-Denis), et qui est en fuite au Sénégal, a été condamné aujourd'hui à quatre ans de prison ferme par le tribunal de Bobigny.
"C'est une peine très lourde qui sonne comme un avertissement à tous les marchands de sommeil", a réagi Me Didier Seban, l'avocat de la ville Clichy-sous-Bois, qui s'est portée partie civile. "On ne peut pas profiter à ce point là de la misère des gens", a-t-il ajouté.
Le tribunal a demandé un mandat d'arrêt pour Hady M'Bodj, en fuite au Sénégal. Il était notamment jugé pour "soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes" et "remise à disposition de local vacant insalubre, dangereux ou impropre à l'habitation". Le parquet avait requis quatre ans de prison, dont trois ferme.
M. M'Bodj a divisé trois appartements en plusieurs pièces, des chambres, qu'il louait à des familles, souvent en situation irrégulière. Un ancien dispensaire de 130 m² s'est ainsi transformé en 13 chambres, avec salle de bain, toilette et cuisine en commun. En 2007, 22 adultes et 14 enfants partageaient le lieu.
Le montant des loyers était de 400 à 500 euros, pour une chambre de quelques m². Le tribunal a décrit la suroccupation et l'insalubrité du lieu: un arrêté en 2007 mentionnait des installations électriques défectueuses, une humidité importante, l'absence de ventilation et des insectes dans toutes les pièces. Malgré une condamnation en 2007 à un an de prison avec sursis pour des faits similaires, il a continué à louer.Samedi 11 Juin 2011 - 00:04
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 18:15
Ils seront des dizaines de milliers de pèlerins de toute l'Afrique, à venir prier, le 13 juin, aux pieds de la vierge noire de Poponguine, à 70 kms au sud de Dakar, à l’occasion du 123ème pèlerinage à ce sanctuaire.
« L’église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix », est le thème du rassemblement de cette année.
La messe solennelle sera présidée par l’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr, qui, a adressé un message à tous les pèlerins avant le pèlerinage.
« Les catholiques, présents ce week-end à Poponguine prieront pour un Sénégal de justice et de paix. Ils présenteront au Seigneur les souffrances du peuple africain en particulier sénégalais », dit-il dans son message.
« Au regard de ce que nous vivons au Sénégal, il est important de réaffirmer qu’il n’y a pas de développement sans paix en parlant de la Casamance. Il n’y a pas de développement dans la violence, dans l’injustice, sans dialogue », estime-t-il.
Le cardinal Sarr demande aux fidèles de suivre les étapes du pèlerinage : confession, messe, adoration, récitation du chapelet et rencontres fraternelles. Il demande en outre de ne pas oublier de « rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il a donné aux hommes ».
Vendredi 10 Juin 2011 - 18:01
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:53Le gouvernement sénégalais a salué jeudi soir comme initiative favorable à la paix le déplacement à Benghazi, fief de la rébellion libyenne, du président Abdoulaye Wade, dont la prise de position sur la Libye, contre son ex-allié Mouammar Kadhafi, fait débat au Sénégal.
La paix, c'est ce que l'Union africaine (UA) souhaite, c'est ce que le chef de l'Etat souhaite, c'est ce que les Libyens souhaitent, que le monde entier souhaite. (...) Aujourd'hui, il faut se féliciter de cette initiative, a déclaré le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Guirassy, à l'antenne de la télévision publique RTS.
Elu en 2000, M. Wade est un chef d'Etat qui comprend que les enjeux sont complexes et globaux. La paix en Libye peut avoir une incidence sur le Sénégal, sur le continent, sur le monde, mais avant même qu'il ne soit à la tête du Sénégal, il s'est toujours intéressé aux questions de paix dans le monde. Aujourd'hui, qu'il soit en Libye, c'est naturel, a ajouté M. Guirassy.
Il a rappelé que le président sénégalais avait été invité à Benghazi (est de la Libye) par le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion libyenne) Moustapha Abdeljalil.
M. Wade a reçu à deux reprises en mai, à Dakar puis à Paris, des émissaires de M. Abdeljalil avant de décider de reconnaître le CNT comme représentant légitime du peuple libyen et de lui accorder l'autorisation d'ouvrir un bureau de représentation à Dakar.
Cette décision, officiellement prise après consultation du président du Sénat et du président de l'Assemblée nationale, était critiquée dans certains milieux dans son pays, ayant enregistré ces derniers mois des manifestations en faveur de Mouammar Kadhafi et contre les frappes internationales visant ses forces.
Plusieurs Sénégalais ont notamment rappelé que le dirigeant libyen avait été accueilli chez eux plus d'une fois en grandes pompes, comme en décembre 2010 à l'occasion du Festival mondial des arts nègres. M. Wade avait alors félicité M. Kadhafi, le présentant comme son compagnon de lutte pour l'édification des Etats-Unis d'Afrique.
Dans une lettre ouverte à M. Wade publiée par la presse locale le 6 juin, l'opposant Ely Madiodio Fall qualifie son soutien à la rébellion libyenne de surprise désagréable pour des millions de Sénégalais, estimant que cette décision baisse la garde de l'Union africaine (UA).
L'UA, qui prône une solution diplomatique au conflit, a tenté une médiation, sans résultats sur le terrain.
Le président sénégalais a attendu que Kadhafi soit à terre pour lui donner un coup de pied, écrit de son côté le journaliste bloggeur Souleymane Jules Diop, critique envers le régime, qui parle d'un revirement spectaculaire d'Abdoulaye Wade dans une chronique en ligne intitulée Le cas Waddafi - mot-valise pour Wade et Kadhafi.
Dans une déclaration devant la presse lors de sa visite jeudi à Benghazi, Abdoulaye Wade s'est adressé directement à Kadhafi, avec des mots durs.
Tu es arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, il y a plus de 40 ans. Tu n'as jamais fait d'élections, tu as prétendu parler au nom du peuple. Tout le monde sait que c'est une dictature que tu as établie, a-t-il dit, ajoutant: Dans l'intérêt du peuple libyen, il faut te retirer de la politique, ne pas rêver de revenir. (...) Plus tôt tu partiras, mieux ça vaudra.Vendredi 10 Juin 2011 - 09:44
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:38
Les attaques contre sa personne par l’ancien ministre des Affaires étrangères ont fait sortir Karim Wade de son mutisme. Pour s’en prendre à Cheikh Tidiane Gadio dont il révèle les accointances avec Kadhafi.
A en croire le fils du chef de l’Etat qui a donné un entretien aux journalistes lors du vol devant relier Paris à Tripoli, Cheikh Tidiane Gadio recevait de l’argent du guide libyen. « Gadio touchait de l’argent de Kadhafi. C’est pourquoi, quand il parle de bonne gouvernance, je rigole », révèle Karim Wade. Qui ajoute : « Béchir Saleh, le directeur de cabinet de Kadhafi peut confirmer le montant des enveloppes qu’il a reçus ».
Karim Wade qui solde ses comptes avec l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise qui ne rate aucune occasion pour le descendre de faire savoir que ce dernier avait pour destination favorite la Libye et les Etats-Unis.
Cheikh Tidiane Gadio avait fait état de son indignation suite à la poignée de main entre Karim Wade et Obama à Deauville en France. Il avait invité le ministre de l’Energie à rétablir l’électricité qui cause d’énormes difficultés aux sénégalais.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:37
Par ordonnance en date du 8 juin 2011, le Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf, a accordé le non-lieu au cambiste Demba Hamel Sy, ses deux enfants Cheikh Ahmeth Tidiane Sy et Samba Sy, et à l’ex-ministre de l’Energie, Samuel Sarr.
Ils avaient été épinglés par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) pour recyclage de fonds» portant sur plus de 50 millions de francs. Samuel Sarr avait été mêlé à cette procédure parce que les enquêteurs s’étaient rendu compte qu’en trois ans, il s’est attaché les services du cambiste Demba Hamel Sy, pour des opérations de change d’un montant total de 108 millions de francs.
Le 13 septembre 2010, le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) a transmis au Procureur de la République un rapport relatif à des soupçons de blanchiment de capitaux portant sur 52 millions de francs reprochés à Demba Hamel Sy. Le dossier avait ensuite été confié au Doyen des juges qui vient de boucler son enquête. Le juge d’instruction a estimé qu’aussi bien Samuel Sarr que les trois cambistes n’ont rien fait de condamnable.
By senewebVendredi 10 Juin 2011 - 13:55
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:36
Pendant longtemps, ils étaient les meilleurs amis sur terre. Aujourd'hui l'un à lâché l'autre...
Vendredi 10 Juin 2011 - 13:15
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:32
« Personne ne peut dire qu’il n’a pas vu Wade utiliser les fonds politiques. Même les gens de l’opposition ne peuvent pas le dire », a déclaré le président du groupe parlementaire libéral.
Par la rédaction De leral.net
Tous les Sénégalais savent comment Wade utilise les fonds politiques. C’est du moins la conviction de Doudou Wade, qui réagit ainsi à propos de l’achat d’un terrain à plus d’un milliard de francs Cfa par le chef de l’Etat. Selon Doudou Wade « personne ne peut dire qu’il n’a pas vu Wade utiliser les fonds politiques. Même les leaders de l’opposition ne peuvent pas le dire ».
Saluant les largesses du président de la république, le député libéral et non moins neveu de Me Wade lance : « Tous les citoyens se disent aujourd’hui que celui qui rencontre le chef de l’Etat, son problème est réglé ». Sur de son fait, Doudou Wade défie tout ceux qui soutiennent le contraire. Selon lui dans l’imaginaire des Sénégalais, Wade est « la solution des problèmes ». Cette conviction l’amène à développer l’argument selon lequel, les fonds politiques, légalement attribués au chef de l’Etat, sont utilisés à bon escient.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 10 Juin 2011 à 17:30
LERAL.NET - Avant-hier, c’est Aliou Sow qui parlait de sa femme, hier, c’est autour de Karim Wade de parler de son père. Cela s'est passé lors du vol reliant Paris à Tripoli.
Par la rédaction De leral.netInterpellé sur l’importance de sa présence à Benghazi, fief des rebelles libyens, la seule réponse que le ministre de l’énergie a pu donner aux journalistes c’est : « Vous voulez que je laisse mon père aller à Benghazi seul ? » Donc pour le ministre de la Coopération internationale, il s’agit d’accompagner un pater que de s’occuper des questions essentielles qui hantent le sommeil du commun des mortels sénégalais. Mais à y voir clair, il ne fait que réciter la leçon qu’on lui a apprise. Qui disait : « Je dirai à ta maman que tu as bien travaillé » ? Si ce n’est son père de président qui a installé le népotisme au sommet de l’Etat, qui d’autre celui-là pourrait être ?
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Le Premier ministre Erdogan dénonce "l'atrocité" de la répression syrienneRecep Tayyip Erdogan a accusé le président syrien, Bachar al-Assad, de ne pas se comporter "humainement" envers les opposants à son régime. Depuis le début du soulèvement populaire, 2 500 Syriens ont trouvé refuge dans la Turquie voisine.Par Dépêche (texte)AFP - Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé le régime syrien "d'atrocité" et de ne pas se comporter "humainement" envers les protestataires, a rapporté vendredi l'agence de presse Anatolie.
"J'ai parlé à M. Assad (le président syrien Bachar al-Assad) il y a quatre ou cinq jours... Mais ils (les Syriens) sous-estiment la situation... Et malheureusement, ils ne se comportent pas humainement", a déclaré M. Erdogan dans une interview télévisée jeudi soir, selon Anatolie.
Il a décrit la manière dont des femmes ont été tuées par les forces de sécurité syriennes comme une "atrocité", jugeant plus généralement que la répression des manifestations en Syrie était "inacceptable".
Dans ce contexte, la Turquie ne peut pas défendre la Syrie, a-t-il déclaré.
M. Erdogan, qui a souvent déclaré qu'il était un "ami" du président Assad, a démandé à plusieurs reprises des réformes urgentes en Syrie, face à la contestation sans précédent dans ce pays. Mais il n'a pas réclamé le départ du dirigeant syrien.
Il a répété que son pays laisse ses frontières ouvertes aux réfugiés syriens, mais il a ajouté : "Jusqu'où cela va-t-il continuer ?"
Au total 2.500 Syriens sont venus se réfugier dans le sud de la Turquie, a déclaré jeudi soir le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.
Tard jeudi, 495 nouveaux arrivants ont été accueillis dans la ville de Karbeyaz, de la province de Hatay (sud), selon Anatolie.
La plupart de ces réfugiés fuient la ville de Jisr al-Shughur, à environ 40 km de la frontière turque, où les forces de sécurité ont mené des opérations de ratissage ces derniers jours.
Vendredi, l'armée syrienne a lancé une opération dans les villages voisins de Jisr Al-Choughour, selon la télévision syrienne.
Plus de 1.100 civils ont été tués et au moins 10.000 arrêtés dans la répression contre les manifestations contre le régime syrien, depuis le 15 mars, selon les associations de défense des droits de l'Homme.
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L'ONU évoque de possibles "crimes contre l'humanité" commis par les deux campsLe rapport de la commission d'enquête créée par les Nations unies avance que certaines violations post-électorales commises en Côte d'Ivoire "pourraient constituer des crimes contre l'humanité" de la part des pro-Gbagbo comme des pro-Ouattara.Par Dépêche (texte)
AFP - Certaines des violations commises en Côte d'Ivoire suite à l'élection présidentielle de novembre 2010 "pourraient constituer des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre", selon une enquête de l'ONU publiée vendredi pointant les pro-Ouattara et pro-Gbagbo.
Le 25 mars, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait décidé de créer une commission d'enquête internationale indépendante sur les violations commises en Côte d'Ivoire.
"La Commission conclut que durant la période considérée de nombreuses violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises par différents acteurs", explique le rapport de 25 pages.
"Certaines pourraient constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre", affirme-t-il.
"Ces violations ont été commises par les Forces de Défense et de sécurité (pro-Gbagbo) et leurs alliés (milices et mercenaires) puis, lors de leur contre-offensive et depuis leur contrôle du pays, par les FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, pro-Ouattara, ndlr).
La commission d'enquête s’est rendue en Côte d’Ivoire du 4 au 28 mai 2011.
Outre Abidjan, elle s’est rendue dans l’ouest, le nord et le sud du pays et a visité en particulier les villes de Duekoué, Guiglo, Korogho, Odienné et San Pedro. Elle s’est aussi rendue au Liberia où elle s’est entretenue avec un grand nombre de réfugiés ivoiriens, des membres du Gouvernement et des représentants du système des Nations Unies.
"Les nombreuses victimes, dans l’ouest, du sud-ouest et Abidjan paient un lourd tribut", écrivent les enquêteurs.
Les contraintes de temps et de ressources n’ont permis qu’une estimation des pertes en vies humaines durant la crise, expliquent-ils. Néanmoins, sur la base des informations recueillies lors de ses visites de terrain et des recoupements que la Commission a pu effectuer, elle estime que "quelques 3.000 personnes ont pu être tuée".
La Commission fait aussi un certain nombre de recommandations.
Elle recommande ainsi au gouvernement ivoirien de veiller à ce que les auteurs des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international soient traduits en justice, indique le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme dans un communiqué.
"Ensuite, et afin d’accompagner les autorités ivoiriennes dans la lutte contre l’impunité, la Commission recommande l’établissement d’un mécanisme indépendant sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire", souligne-t-il.
Le rapport sera discuté au Conseil le 15 juin, alors que la violence se poursuit en Côte d'Ivoire.
Jeudi, l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) s'est déclarée "particulièrement préoccupée" par la "multiplication" récente des violences d'éléments des forces armées du président Alassane Ouattara dans le sud du pays, ayant fait deux morts et des dizaines de blessés.
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La CPI accuse le colonel Kadhafi d'utiliser le viol comme arme de guerreLa Cour pénale internationale (CPI) a réuni des preuves démontrant que le leader libyen a lui-même ordonné le recours au viol pour intimider les opposants à son régime. Des containers de boîtes de Viagra auraient été acheminés en Libye à cette fin.
REUTERS - Les enquêteurs de la Cour pénale internationale (CPI) ont des preuves que Mouammar Kadhafi a encouragé les viols d'opposants en Libye, ce qui pourrait faire l'objet d'un nouveau chef d'inculpation, a dit mercredi le procureur de la CPI.
Luis Moreno-Ocampo a requis en mai un mandat d'arrêt contre Mouammar Kadhafi pour crimes contre l'humanité, ainsi que contre son fils Saïf al Islam et le chef des rensignements libyens, Abdoullah al Senoussi.
Les accusations de viols d'opposants en Libye ne sont pas nouvelles. En avril, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a affirmé que les hommes de Kadhafi étaient alimentés en Viagra, traitement indiqué contre l'impuissance sexuelle.
"Maintenant, nous recevons des informations indiquant que Kadhafi a lui-même décidé (d'autoriser les viols) et cela est nouveau", a dit Moreno-Ocampo lors d'une conférence de presse au siège de l'Onu.
"Cela n'avait jamais fait partie de ses techniques de contrôle de la population. Le viol est un aspect nouveau de la répression", a déclaré le procureur de la CPI.
Moreno-Ocampo a indiqué que ses enquêteurs avaient trouvé "quelques éléments" confirmant l'achat de "médicaments du type du Viagra".
Il y a, a-t-il dit, des preuves que la Libye achetait des "containers entiers" de ces drogues "pour augmenter la possibilité de violer des femmes".
Il est difficile de savoir à quel point le viol était répandu, a dit Moreno-Ocampo, ajoutant que, selon ses informations, il y avait plusieurs centaines de victimes dans certaines régions.
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Un ancien majordome des Ben Ali raconte vingt ans au palais présidentielAncien majordome au palais présidentiel tunisien, Lotfi Ben Chrouda raconte dans un livre ses vingt années au service de Leïla Trabelsi et Zine el-Abidine Ben Ali. Un poste qui n’avait rien d’un privilège.
Il a passé vingt ans au service de Leïla Trabelsi, épouse de l’ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali. De ce quotidien, Lotfi Ben Chrouda tire aujourd’hui un livre, "Dans l’ombre de la reine", paru le 9 juin aux éditions Michel Lafon.
Dans un entretien à FRANCE 24, il explique que "la révolution a vraiment été un effet de surprise [pour les Ben Ali, NDLR]". "C’est seulement à partir du 13 janvier qu’ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas été justes envers le peuple tunisien".
Vingt années durant, Lotfi Ben Chrouda a surtout été un observateur du quotidien de l’ancien couple présidentiel. L’ex-majordome détaille ainsi que "Ben Ali ne pouvait rien dire, c’était Leïla qui contrôlait tout". Selon lui, elle faisait même usage de la "magie noire" afin de garder le contrôle sur son mari. Envers le personnel du palais, elle se montrait cruelle, allant jusqu’à plonger les mains d’un cuisinier dans l’huile bouillante. "On était vraiment maltraité, c'était oppressant", assure Ben Chrouda. "En fait personne n’avait le choix. Tout le monde avait peur. […] On avait tous signé un papier comme quoi nous n’avions pas le droit de parler. C’était dur mais personne ne pouvait quitter le palais, autrement c’était la prison."
"Un simple majordome"
Bien que majordome de la "reine" Leïla Trabelsi, et également au service du président Ben Ali, Lotfi Ben Chrouda n’a jamais tenu le rôle de confident, loin s’en faut. "Ben Ali considérait les Tunisiens comme ses esclaves, affirme-t-il. Il ne me demandait jamais comment j’allais." "Je n’étais qu’un simple majordome", résume-t-il, assurant ne pas être un "collaborateur" des Ben Ali, et se félicitant de la chute du régime pour lequel il a travaillé : "Heureusement qu’il y a eu la révolution."
Lotfi Ben Chrouda explique ainsi avoir écrit ce livre pour "réhabiliter tous les Tunisiens qui ont travaillé dans les palais au service des Ben Ali". Lui, a refusé d'y retourner depuis la chute du régime de Ben Ali. "J’ai envie d’oublier ce qui s’est passé et de prendre ma retraite", conclut l’ex-majordome.
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La Cour de justice de la République reporte sa décision sur LagardeL'examen du dossier judiciaire portant sur le rôle de Christine Lagarde dans l'affaire Tapie a été reporté au 8 juillet. La ministre française de l'Économie demeure la favorite dans la course à la direction générale du FMI.Par Dépêche (texte)
AFP - La Cour de justice de la République (CJR), qui a examiné vendredi le rôle de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, dans l'affaire Tapie, décidera le 8 juillet de l'ouverture ou non d'une enquête pour abus d'autorité, a-t-on appris de source judiciaire.
"La commission des requêtes de la CJR rendra sa décision le 8 juillet lors de sa prochaine séance", a-t-on déclaré à l'AFP.
Le 8 juillet, la commission des requêtes de la CJR aura trois possibilités: classer sans suite, ouvrir une enquête ou demander des informations supplémentaires avant de trancher.
Cette annonce survient alors qu'expire vendredi soir le dépôt des candidatures à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), un poste pour lequel la ministre de l'Economie est pressentie. Le FMI souhaite nommer son directeur général avant la fin du mois.
Fin mai, Mme Lagarde avait assuré qu'elle "maintiendrait" sa candidature, qu'il y ait ou non une enquête lancée à son encontre dans le dossier de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans la vente litigieuse d'Adidas par le Crédit lyonnais en 1993.
Si le 8 juillet, la CJR jugeait recevable la requête contre Mme Lagarde et rendait un avis favorable à l'ouverture d'une enquête, la ministre pourrait toutefois bénéficier d'un répit bien opportun.
En effet, en temps normal, le procureur général près la Cour de cassation saisit quasiment immédiatement la commission d'instruction, le plus souvent dans les 24 heures. Ce fut le cas récemment pour l'ancien ministre Eric Woerth.
Seulement, le procureur général actuel, Jean-Louis Nadal, part à la retraite le 30 juin. Or à ce jour, aucun nouveau magistrat n'a été nommé pour lui succéder. Le 8 juillet, il n'y aura donc aucun procureur général en fonction pour saisir la commission d'instruction.
Et cet intérim au parquet général pourrait durer des semaines, voire des mois. Si la commission des requêtes décidait de poursuites envers Christine Lagarde, celle-ci pourrait donc être à l'abri des investigations pendant une longue période.
Si la commission d'instruction était finalement saisie, débuteraient de longues investigations qui pourraient aboutir au renvoi de Christine Lagarde devant la formation de jugement de la CJR, chargée de juger les crimes et délits commis par les membres du gouvernement "dans l'exercice de leurs fonctions".
Le 10 mai, le procureur général Nadal avait saisi la commission des requêtes de la CJR. Il estimait qu'il existait des éléments justifiant l'ouverture d'une enquête pour abus d'autorité contre Christine Lagarde.
En 2007, elle avait ordonné la désignation de trois juges arbitres pour trancher ce contentieux. En juillet 2008, ce tribunal arbitral avait condamné le Consortium de réalisation (CDR, gérant le passif du Lyonnais) à verser 240 millions d'euros de réparation à Bernard Tapie, auxquels s'ajoutaient une centaine de millions d'euros d'intérêts et 45 millions d'euros pour préjudice moral.
Le parquet général reproche à Mme Lagarde d'avoir recouru à un arbitrage alors qu'il s'agissait de deniers publics, et de ne pas avoir exercé de recours contre la sentence arbitrale, alors que plusieurs spécialistes l'y encourageaient.
Jeudi soir, des informations de Mediapart ont mis en cause la ministre. Selon le site, elle était au courant de liens d'affaires entre un avocat de Bernard Tapie et un juge arbitre, sans récuser ce dernier.
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Les partisans et les adversaires du président Saleh manifestent à SanaaUne semaine après l'attaque du palais présidentiel au cours de laquelle Ali Abdallah Saleh a été blessé, les partisans et les adversaires du président yéménite manifestent à Sanaa. Le dirigeant est toujours soigné en Arabie saoudite.Par Dépêche (texte)
AFP - Les adversaires et les partisans du président yéménite Ali Abdallah Saleh ont manifesté chacun de leur côté vendredi à Sanaa, une semaine après l'attentat qui l'a blessé et éloigné du pouvoir.
Des dizaines de milliers de personnes ont marché pour "un nouveau Yémen" débarrassé de M. Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite depuis samedi dernier, et dont les partisans se sont rassemblés pour lui exprimer leur "fidélité".
Sur le boulevard Sittine, la foule conduite par les "jeunes de la révolution" scandait "le peuple veut un nouveau Yémen" et "le peuple veut un Conseil présidentiel transitoire".
La marche a eu lieu après la prière du vendredi, pendant laquelle le puissant chef dissident des tribus Hached, cheikh Sadek al-Ahmar, s'est incliné devant les dépouilles de 41 de ses partisans morts dans les affrontements avec les forces de l'ordre autour de sa résidence le 3 juin à Sanaa.
A quelques kilomètres de là, les partisans de M. Saleh se sont rassemblés sur la place Saabine en brandissant des portraits du chef de l'Etat, soigné en Arabie saoudite, et des banderoles proclamant leur allégeance à M. Saleh.
"On ne pourra pas parler de transition du pouvoir avant le retour du président", a affirmé jeudi le vice-ministre de l'Information, Abdou Janadi, en réponse aux revendications des manifestants et de l'opposition.
Des spécialistes américains du renseignement ont affirmé, en analysant des photographies, que l'attentat contre M. Saleh était une tentative d'assassinat probablement montée de l'intérieur.
"En regardant ces images de très près, nous avons pu établir qu'il s'agissait bien d'un engin explosif, et non d'une munition militaire", a déclaré Scott Stewart, vice-président chargé du renseignement tactique chez le cabinet Stratfor.
Stratfor a identifié un petit trou dans la maçonnerie, qui pourrait avoir été l'emplacement où la bombe a été déposée. Les experts en déduisent que la bombe a été apportée par une personne connaissant les lieux, et étant au fait des habitudes de M. Saleh. L'aspect des débris laisse enfin penser qu'un explosif de type militaire a été utilisé, peut-être du TNT ou du Semtex.
L'ensemble de ces éléments, conclut M. Stewart, "nous indique qu'il s'est probablement agi d'un coup monté de l'intérieur".
Dans le sud du Yémen, trois civils ont été tués dans un raid aérien visant des positions présumées de militants d'Al-Qaïda, a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration locale, selon qui le raid a visé les environs de Jaar, ville de la province d'Abyane, où Al-Qaïda est bien implanté.
Des militants présumés d'Al-Qaïda ont pris le contrôle depuis le 29 mai de la ville de Zinjibar, dans la même province, et résistent aux assauts de l'armée. Les combats ont fait depuis des dizaines de morts des deux côtés.
Par ailleurs, trois soldats et deux assaillants sont morts dans une attaque contre un barrage militaire, attribuée par des sources militaires et de l'administration locale à des militants sudistes armés.
Le chef de la CIA a indiqué jeudi que malgré l'instabilité du Yémen, les opérations antiterroristes contre Al-Qaïda se poursuivaient.
"Même si la situation est effrayante et incertaine, en ce qui concerne l'antiterrorisme, nous continuons vraiment nos opérations" contre Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), a déclaré Leon Panetta.
"Nous continuons de travailler avec des membres du gouvernement pour nous attaquer à Aqpa et ils continuent de coopérer avec nous", a-t-il dit.
Le rythme des raids aériens, menés essentiellement à l'aide de drones, s'est accru ces dernières semaines, a de son côté rapporté jeudi le New York Times, citant des responsables américains sous couvert d'anonymat.
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L'armée syrienne donne l'assaut contre la ville de Jisr al-ChoughourLes troupes syriennes ont lancé une opération militaire à Jisr al-Choughour (nord-ouest), où 120 policiers auraient été tués par des "groupes armés", selon les autorités de Damas. La majorité des habitants a fui la ville par crainte des combats.
AFP - L'armée syrienne a lancé vendredi une opération dans le secteur de Jisr Al-Choughour (nord-ouest), théâtre de violences depuis près d'une semaine, a annoncé la télévision syrienne accusant des "groupes armés" d'avoir "commis des atrocités".
"Des unités de l'armée ont commencé leur mission pour contrôler les villages voisins de la ville Jisr al-Choughour et arrêter les groupes armés", a annoncé la télévision, précisant que l'opération était menée "à l'appel des habitants".
La plupart des habitants de cette localité située dans le gouvernorat d'Idleb (300 km au nord de Damas) ont cependant fui la ville cette semaine, qui était "déserte" mercredi, après des opérations de ratissage entamées le 4 juin, selon des militants des droits de l'Homme.
"Les groupes armés ont terrorisé les habitants et commis des atrocités. Ils ont mis le feu à des récoltes agricoles et à des taillis dans les régions entourant la ville", a affirmé la télévision, montrant des habitants appelant à "l'intervention de l'armée" devenue, selon eux, "une nécessité urgente".
La télévision publique a aussi accusé les membres de ces groupes armés "d'avoir mis des uniformes militaires et de s'être fait photographier avant l'entrée de l'armée syrienne afin d'envoyer ces images aux chaînes de télévisions (satellitaires), lesquelles sont devenues un instrument dans la campagne tendancieuse menée contre la Syrie".
Lundi, les autorités syriennes avaient affirmé que 120 policiers avaient été tués à Jisr al-Choughour par des "groupes armés", mais les militants des droits de l'Homme et différents témoins ont démenti cette version, certains affirmant que les policiers avaient été tués lors d'une mutinerie au QG de la Sécurité.
Dimanche, 35 personnes -- 27 civils et 8 agents des forces de l'ordre -- avaient été tuées dans la ville et ses environs, selon le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel-Rahmane.
Beaucoup d'habitants de cette région frontalière de la Turquie ont trouvé refuge de l'autre côté de la frontière. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a accusé le régime syrien de commettre des "atrocités", a rapporté vendredi l'agence turque Anatolie.
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Crédits photo : Florian Eckerstorfer (Flickr CC)
VOTRE AVIS – L’association Droits des non-fumeurs (DNF) publiera à la rentrée une liste complète des terrasses non fumeur. Basée sur une décision volontaire de quelques cafetiers et restaurateurs, cette initiative relance l’éternel débat entre fumeurs et non fumeurs.
Sur le Figaro.fr, les avis sont très partagés : 50.65% des internautes (26458 votants) estiment que les terrasses de café ne doivent pas être interdites aux fumeurs. Leur argument principal ? La tolérance et le respect mutuel des libertés de chacun. «Mais où est donc passé la tolérance ? Je suis fumeuse et lorsque je fume à une terrasse je demande aux gens qui m'entourent si la fumée les dérange. Il est vrai que c'est l'été, tout le monde veut être assis en terrasse mais si je veux fumer je ne peux le faire qu'à l’extérieur. Plutôt que de critiquer et de mettre des interdictions partout, il serait plus judicieux d'apprendre à respecter son entourage», exprime l’internaute Alexandra B.
Pour certains internautes plus radicaux sur la question, si les terrasses non fumeur venaient à se généraliser, il faudrait veiller à l’égalité entre fumeurs et non fumeurs. Ainsi, l’internaute Thibault Danel demande qu’une «loi puisse laisser en priorité la place aux fumeurs si les places en extérieurs sont prises.» Mais hors de question d’en arriver à une législation ferme pour l’internautethg94, un ancien fumeur : «Je ne permets pas qu'un non fumeur m'impose sa loi dans un lieu ouvert, alors que c'est autorisé, conformément aux textes en vigueur. En faisant cela, il se situe très exactement au niveau du fumeur indélicat qui impose sa fumée».
Du côté des non fumeurs, les mêmes arguments de respect et de tolérancesont repris : «Le non fumeur n'impose pas sa loi, c'est vous qui en fumant à côté de lui l'obligez à respirer des toxines mortelles. Avant de dire qu'un non fumeur vous impose quoique ce soit, commencez par respecter la liberté des autres !», proteste l’internaute anto2b.
Au delà des «pour» et des «contre», certains internautes tiennent à souligner la question de société que ce débat soulève. «Le problème n’est pas de savoir si respirer l'air d'une demie cigarette en terrasse va provoquer un cancer du poumon. Le nerf de la guerre c'est cette tendance à vouloir purifier le monde et à prescrire à l'individu ce qu'il a le droit de faire ou de ne pas faire. Est-ce que l’on considère encore les citoyens de ce pays comme des adultes responsables ?», interroge l’internaute Vautrin18.
Ce débat est même alarmant selon l’internaute Michèle Gans : «Pour avoir vécu de nombreuses années aux Etats-Unis, je connais bien les effets effrayants du "politically correct" sur le tissu social. L’interdiction du fumer en terrasse accentuerait encore la disparition de la convivialité publique au profit du "chacun dans son coin". De plus, toute législation imposant des mesures destinées à "purifier" pour le bien de tous est, pour moi, en tant qu’historienne, un relent d'un autres temps qu'il faut souhaiter définitivement révolu ! Qui remettra un peu de bon sens dans les pratiques sociales et un peu de tolérance dans les comportements ?», s’inquiète-t-elle.
» Retrouvez l'ensemble des commentaires des internautes sur le sondage :Les terrasses de café doivent-elles être interdites aux fumeurs ?
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Christine Lagarde, le Mexicain Agustin Carstens et le Kazakh Grigory Marshenko veulent diriger le FMI. Comment vont-ils convaincre la Chine, le Brésil ou l'Inde de voter pour eux? Passage en revue de leurs arguments de campagne.
Apprentis globe-trotters, les candidats à la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international mènent campagne. Christine Lagarde, la ministre française de l'Économie, est partie favorite malgré sa possible mise en cause dans l'affaire Tapie. Le directeur de la Banque centrale mexicaine, Agustin Carstens, a endossé le rôle de challenger, tandis que le Kazakh Grigory Marshenko fait de la figuration. Les inscriptions clôturent vendredi. Des candidats de dernière minute ne sont pas à exclure.
Les trois candidats connus tentent de séduire les électeurs qui comptent: les grands pays comme la Chine, le Brésil ou encore l'Inde. Ces votants sont encore indécis, ou cachent habilement leur préférence. Passage en revue des arguments avancés par les candidats pour remporter leurs voix.
Christine Lagarde: une politique prête à l'emploi.
Christine Lagarde. Crédits photo : LIU JIN/AFPMême si elle part largement favorite, Christine Lagarde mène une campagne intense dans les pays émergents. Seul candidat dans ce cas, elle fait l'unanimité sur son continent d'origine, l'Europe. Du côté des États-Unis, Barack Obama n'a pas exprimé ses préférences, mais la secrétaire d'État Hillary Clinton soutient la Française. Le Japon devrait suivre. Europe, Amérique du Nord et Japon : cela devrait suffire à faire élire Christine Lagarde.
Reste à persuader les puissances émergentes. Aux Chinois, Christine Lagarde a laissé entendre la possibilité d'offrir un poste de directeur adjoint pour Zhu Min, conseiller économique au FMI et ancien directeur adjoint de la Banque centrale chinoise. «Elle peut aussi leur assurer une certaine communauté de vue sur la question de la réforme du système monétaire international», ajoute Christophe Destais, directeur adjoint du CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).
À l'Inde et au Brésil, la Française peut rappeler que, comme DSK, elle n'est pas qu'une gestionnaire, mais aussi et surtout une politique. Elle peut ainsi s'engager à rééquilibrer le FMI en leur faveur, en leur proposant de leur donner le droit de verser une plus grosse cotisation -les quote-parts- à l'organisation. Surtout, Christine Lagarde apparaît comme la candidate la mieux préparée pour affronter la crise de la dette européenne aux commandes du FMI : elle a déjà les mains dans le moteur.
Agustin Carstens: nouveau monde mais vieille école.
Agustin Carstens. Crédits photo : EVARISTO SA/AFP«Carstens? C'est un «Chicago Boy», un économiste libéral formé à l'école de Chicago», souligne d'emblée Jérôme Sgard, économiste au CERI (Centre d'études et de recherches internationales). Qui plus est, un directeur de Banque centrale. «Il aurait été excellent dans les années 90, lorsque le Fonds pratiquait le consensus de Washington (une aide financière contre beaucoup de rigueur)», selon Sophie Matelly, de l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques). «Mais aujourd'hui que le FMI a commencé à changer de doctrine, sa seule force, c'est de provenir d'un pays émergent.»
Et encore. Outre le Mexique, seuls les petits États d'Amérique latine se sont empressés de le soutenir (Venezuela, Bolivie, Pérou, Panama, Uruguay, Mexique, Paraguay, Bélize, Honduras, Guatemala, République dominicaine, Nicaragua, Costa Rica). Chez les «grands» de la région, la Colombie est l'unique supporter du Mexicain. Le Brésil, qui ne se prononcera qu'après la clôture des inscriptions, le juge trop proche des États-Unis. L'Argentine et le Chili estiment qu'il est trop libéral. Un jugement auquel pourrait également se ranger l'Inde, traditionnellement tiers-mondiste.
Grigory Marshenko (Crédit photo : DR)Grigory Marchenko: à peine lancé, déjà lâché. Le candidat du Kazakhstan est un ovni. On ne sait pas trop ce qu'il fait là. Les Russes l'ont poussé à se présenter pour ensuite le lâcher en rase campagne, lorsque le président Dimitri Medvedev a choisi de soutenir Christine Lagarde lors du G8 de Deauville. «Confier une responsabilité aussi importante à un pays aussi insignifiant politiquement et financièrement, c'est inimaginable!», tranche un observateur.
Comme Carstens, Marshenko présente un profil classique de directeur de Banque centrale. «Cela montre bien que les émergents n'arrivent pas à faire proposer un leader politique pour le poste à même de propulser les réformes, alors même que ce sont eux qui luttent contre ce qu'ils appellent la pensée unique du FMI», observe Sophie Matelly.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 9 Juin 2011 à 20:29
L’ancien ministre des Affaires étrangères Ibrahima Fall a confirmé jeudi à Dakar qu’il est candidat à l’élection présidentielle de février 2012.
Par la rédaction De leral.netLors d’une conférence de presse, M. Fall s’est présenté comme ‘’un candidat indépendant, libre et de large consensus’’. Depuis plusieurs mois, la rumeur le donnait candidat à cette élection.
Ibrahima Fall, 69 ans, a été ministre de l’Enseignement supérieur, puis des Affaires étrangères du Sénégal. De 1992 à 1997, il était sous-secrétaire général des Nations unies, chargé des droits de l’homme.
Professeur de droit constitutionnel et de droit international public, il a enseigné pendant plusieurs années à l’Université de Dakar, devenue Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Il a aussi participé à la rédaction de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 9 Juin 2011 à 20:26
lERAL.NET - Absent du territoire depuis un bon bout de temps, Idrissa Seck est entrain de préparer sa campagne électorale pour les échéances de 2012. Son retour dans le pays est annoncé dans les plus brefs délais.
L'équipe de rédaction de la journéePlus question de parler de réconciliation entre Wade et Idy dans la mesure où Idrissa Seck qui se trouve actuellement hors du pays est entrain de préparer activement sa campagne électorale consistant a être le quatrième président du Sénégal comme il l’avait dit en 2004 : « En ce quatrième jour de l’année 2004 où la nation s’apprête à choisir son quatrième président, je déclare solennellement ma candidature ». La candidature du Maire de Thiès n’est plus à douter car dans la toute dernière déclaration de Idy , il affirmait : « c’est fini entre Abdoulaye Wade et moi d’ailleurs je travaille fermement pour son départ. »
La nouvelle stratégie de communication d’Idy
D’après une source proche d’Idrissa Seck qui s’est confiée à Leral.net, le Maire de Thiès est est entrain de travailler avec des imprimeries de la place pour son image et des slogans qui vont l’accompagner tout au long de sa campagne électorale.
Omar Gueye pourrait être le directeur de campagne d’Idy.
Selon toujours cette même source Omar Guèye ex Pcr de Sangalkam pourrait bien être le directeur de campagne de l’ex premier Ministre, toutefois l’information n’est pas encore confirmée mais attendons la suite des événements.
Sur Quoi repose la confiance d’Idy ?
Selon notre source Idrissa Seck est bien convaincu que le Conseil constitutionnel ne validera pas la candidature de Wade et dans ce cas il sera le recours pour ne pas dire refuge de certains membres du PDS. Ceci est aussi possible du coté de l’opposition oû un problème de leadership risque de disloquer leur coalition.
Moussfa
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 9 Juin 2011 à 19:54
Clarifications : Lettre ouverte de M. Elhadj Masse NGOM à Maître WADE
Monsieur NGOM, en répondeur automatique de ton maître, vous avez réagi à l’appel que madame Aïda MBODJ, Maire de Bambey, Ministre de la Famille et des Organisations Féminines a lancé à Pape DIOUF.
Malheureusement, vous êtes totalement passé à coté en ignorant le sens de l’appel.(Plus d'informations demain sur leral .net)Cliquez ici pour voir la lettre ouverte de Elhadji Masse Ngom
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Insensible aux appels de la communauté internationale, le président Bachar al-Assad continue à réprimer les manifestants syriens. Ce qui a incité certains États européens, sous l'impulsion de la Grande-Bretagne et la France, à déposer un projet de résolution au sein du Conseil de sécurité de l'ONU pour calmer la situation en Syrie.
« La Grande-Bretagne et la France doivent déposer ce mercredi une résolution devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner la répression en Syrie », a annoncé le Premier ministre, David Cameron, devant le Parlement britannique.
Le chef du gouvernement britannique a évoqué des rapports crédibles faisant état de 10 000 personnes emprisonnées et d’un millier de morts, avant de juger totalement inacceptable la répression contre les manifestants opposés au régime du président syrien Bachar al-Assad. Les deux pays veulent également obtenir un accès humanitaire.
Vers une résolution à l’ONU
« Nous ne devons pas rester silencieux face à ces actes scandaleux et nous le resterons pas, a-t-il assuré. Si quelqu’un vote contre cette résolution ou tente d’y opposer son veto, il devra en référer à sa conscience. »
Le projet de résolution a été rédigé par la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Portugal. Il a pour objectif de condamner la répression en Syrie et de demander au gouvernement syrien de répondre aux revendications légitimes des Syriens. Le projet prévoit également de demander la libération de tous les prisonniers d’opinion et la levée des restrictions sur les médias et internet.
Mardi, le ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, avait indiqué que la Grande-Bretagne tentait de persuader d’autres pays que le Conseil de sécurité devait s’exprimer sur la situation en Syrie.
« Le président Assad est en train de perdre sa légitimité, il devrait faire des réformes ou partir », avait déclaré le chef de la diplomatie britannique.
1 100 civils tués
La situation en Syrie semble se détériorer. À Jisr al-Chougour, une ville du gouvernement d’Idleb à la frontière turque, la situation reste tendue depuis samedi. D’après les autorités syriennes, plus de 120 policiers ont été tués dans cette ville par des « groupes armés ». Des déclarations réfutées par des blessés ayant fui la ville et qui accusent les autorités d’utiliser des snipers et des hélicoptères pour mitrailler la foule, y compris lors des funérailles.
« La dernière chose dont je me souviens, c’est quand un sniper m’a tiré dessus : une balle est entrée par ma clavicule, et est ressortie par mon flanc gauche. Comme j’essayais d’avertir mes amis, une autre balle m’a transpercé la main. Après j’ai perdu conscience », relate Selim, 28 ans, dans un lit d’hôpital de la petite ville turque d’Antakya.
Comme Selim, plusieurs Syriens ont fui la répression en se rendant en Turquie. D’après des sources diplomatiques turques, ils seraient 41 à avoir franchi la frontière ce week-end, dont une vingtaine de blessés. Un groupe turco-syrien d’entraide aux réfugiés a pour sa part évoqué l’arrivée en Turquie de 88 blessés depuis le 20 mai.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que son pays ne fermerait pas ses portes aux réfugiés de la Syrie après l’arrivée en Turquie de 122 Syriens originaires de Jisr al-Choughour.
En France, l’ambassadeur de Syrie à Paris, Mme Lamia Shakkour, a vivement démenti avoir démissionné et elle a accusé la chaîne France 24 de « désinformation », affirmant qu’une femme s’était fait passer pour elle la veille au téléphone sur cette chaîne de télévision.
Le quotidien syrien Al-Watan, proche des cercles du pouvoir, a profité de l’occasion pour critiquer avec virulence l'ensemble de la presse en France. « C'est un scandale historique impliquant [...] toute la presse française. Cela devrait inciter à la démission immédiate du rédacteur en chef de France 24 [...] et peut-être du Premier ministre français », a écrit le journal.
D’après les données de plusieurs organisations non gouvernementales syriennes, plus de 1 100 civils, dont des dizaines d’enfants, ont été tués depuis le début du mouvement de contestation contre le régime. Ce dernier a annoncé la levée de l’état d’urgence, la création d’une commission sur le multipartisme et une amnistie générale, tout en continuant à réprimer violemment les manifestants. (Avec AFP)
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08/06/2011 à 16h:51 Par AFPNady Bamba oeuvrait à la réélection de son mari Laurent Gbagbo avant de fuir la Côte d'Ivoire.© D.R.
La Cour de justice européenne a annulé mercredi les sanctions prononcées par l’UE à l’encontre de Nadiana Bamba, seconde épouse de l’ancien président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Accusée d'incitation à la haine, elle avait vu ses avoirs gelés et son visa confisqué.
La seconde épouse de Laurent Gbagbo échappe aux procédures engagées par Bruxelles. La Cour de justice européenne (CJE) a annulé mercredi les sanctions formulées par l’UE à l’encontre de Nadiana - ou Nady - Bamba, dont les avoirs avaient été gelés et le visa confisqué.
Pour justifier sa décision, le tribunal de Luxembourg a évoqué l’insuffisance des motivations de l’Union, qui aurait dû préciser « en quoi Nadiana Bamba a fait obstruction au processus de paix et à la réconciliation en Côte d'Ivoire » pour prononcer des sanctions contre elle.
Les juges ont donc estimé que « les raisons spécifiques et concrètes » de l'UE dans ce dossier n'étaient pas suffisamment claires. Bruxelles « s'est contentée d'exposer des considérations vagues et générales » à l'encontre de Nadiana Bamba, a déploré la CJE.
En fuite depuis le 1er avril, Nady Bamba avait demandé récemment au tribunal européen d'annuler les sanctions pesant contre elles. Requête entendue.
"Campagne de désinformation"
La seconde épouse Gbagbo de avait été sanctionnée en janvier pour « incitation publique à la haine et à la violence et [pour sa] participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l'élection présidentielle de 2010 ». Avec quels moyens ? Selon l’Europe, Nadiana Bamba aurait instrumentalisé le quotidien ivoirien pro-Gbagbo Le Temps, éditée par le groupe de presse Cyclone qu'elle dirigeait.
Son mari Laurent Gbagbo est toujours en résidence surveillée dans le nord de la Côte d'Ivoire depuis son arrestation le 11 avril à Abidjan. Près de 3 000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le régime du nouveau président Alassane Ouattara. (avec AFP)
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Par baol-medias-culture dans Lancement Portail baol-medias le premier portail d'information général du baol le 8 Juin 2011 à 17:1908/06/2011 à 15h:50 Par Jeune AfriqueLe président sénégalais, Abdoulaye Wade, le 27 mai 2011 à Deauville.© AFP
Le président sénégalais Abdoulaye Wade est arrivé à Paris mercredi pour une visite qui n’avait pas été annoncée. Il devait rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé et évoquer la Libye.
Est-ce la situation en Libye qui a amené Abdoulaye Wade à Paris ? Mercredi, en fin d’après-midi, le ministère français des Affaires étrangères a confirmé l’arrivée du président sénégalais en France.
« Le président Wade est à Paris et il aura un entretien avec Alain Juppé à la résidence de l'ambassadeur du Sénégal », a simplement indiqué le porte-parole du ministère Bernard Valero.
Cette visite n’avait pas été annoncée, et Bernard Valero n’en a pas précisé la durée ou les éventuels autres rendez-vous du président sénégalais.
Dakar proche des positions des Occidentaux sur la Libye
Son entretien avec Alain Juppé devait se tenir à la mi-journée en lieu et place d’un entretien prévu avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang. La discussion devait porter sur les grandes questions internationales du moment ainsi que sur la situation en Libye.
Fin mai, le Sénégal avait reconnu le Conseil national de transition (CNT), instance dirigeante de la rébellion en Libye, « comme représentant légitime du peuple libyen ». À ce jour, le Sénégal est le seul pays africain à avoir fait cette démarche avec la Gambie.
Le soutien au « Guide » en Afrique semble s’effriter. « Kaddafi ne peut plus diriger la Libye », a ainsi déclaré le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, qui préside le comité de chefs d'État de l'UA chargé de trouver une solution politique négociée au conflit libyen. (avec AFP)
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Londres et Paris vont déposer une résolution à l'ONU "condamnant la répression" en Syrie
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