• Angelina Jolie à Lampedusa, avec le patron du HCR

     

    Le haut commissaire aux réfugiés de l'ONU, Antonio Guterres, et l'actrice américaine Angelina Jolie, ambassadrice des Nations Unies, ont remercié dimanche les habitants de Lampedusa pour leur générosité dans l'accueil de milliers de migrants cette année.
 (c) Afp Le haut commissaire aux réfugiés de l'ONU, Antonio Guterres, et l'actrice américaine Angelina Jolie, ambassadrice des Nations Unies, ont remercié dimanche les habitants de Lampedusa pour leur générosité dans l'accueil de milliers de migrants cette année. (c) Afp

    Le haut commissaire aux réfugiés de l'ONU, Antonio Guterres, et l'actrice américaine Angelina Jolie, ambassadrice des Nations Unies, ont remercié dimanche les habitants de Lampedusa pour leur générosité dans l'accueil de milliers de migrants cette année.

    L'actrice, arrivée par surprise de Malte, a visité le centre d'accueil de cette petite île du sud de l'Italie et a insisté pour laisser ses empreintes digitales comme les migrants à leur descente de bateau.

    "C'est un honneur d'être ici sur votre si belle île. Vous ne pouvez pas imaginer ce que vous avez représenté cette année pour toutes les personnes qui cherchent désespérément une aide", a déclaré Angelina Jolie à l'adresse des Lampedusains.

    En participant à une cérémonie à la Porte de l'Europe en hommage aux migrants qui ont péri en mer en tentant d'atteindre l'Europe, elle a jugé "difficile en regardant cette mer si belle de penser à toutes ces personnes qui ont risqué et perdu la vie, eux et leurs enfants".

    "Comme leur vie a dû être horrible pour décider d'embarquer sur des rafiots en courant le risque de mourir de faim ou de se noyer", a ajouté l'actrice à propos des milliers de réfugiés africains qui ont fui cette année le conflit en Libye.

    Selon la communauté catholique Sant'Egidio, 1.820 immigrants d'Afrique du Nord, en majorité originaires de pays au sud du Sahara, se sont noyés depuis début janvier en Méditerranée en naviguant vers l'Europe.

    Interrogé sur la présence de la star américaine, M. Guterres a souligné que "ce n'est pas seulement une célébrité mais une personne compétente et très engagée". "Je lui demande souvent d'aller en mission pour moi. C'est sûr qu'elle aide notre cause mais elle le ferait même sans publicité. C'est un excellent membre de notre équipe", a-t-il dit.

    Le patron du HCR a lui aussi remercié chaleureusement les habitants de Lampedusa pour "le sens de l'accueil dont ils ont fait preuve ces dernières années à l'égard des migrants".


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  • Tripoli accuse l'Otan d'avoir tué des civils dans la capitale

     

    Immeuble résidentiel dans le quartier de Soul al Djouma à Tripoli, que les autorités gouvernementales présentent comme détruit par des frappes de l'Otan. Des responsables libyens ont affirmé dimanche que l'Otan était responsable de la mort de plusieurs civils lors d'un raid aérien mené dans les quartiers est de Tripoli, tandis que l'Alliance n'a, pour l'instant, pas fait mention d'erreur dans les cibles assignées lors des raids de son aviation. /Photo prise le 19 juin 2011/REUTERS/Nick Carey
 (c) Reuters  
     
    Immeuble résidentiel dans le quartier de Soul al Djouma à Tripoli, que les autorités gouvernementales présentent comme détruit par des frappes de l'Otan. Des responsables libyens ont affirmé dimanche que l'Otan était responsable de la mort de plusieurs civils lors d'un raid aérien mené dans les quartiers est de Tripoli, tandis que l'Alliance n'a, pour l'instant, pas fait mention d'erreur dans les cibles assignées lors des raids de son aviation. /Photo prise le 19 juin 2011/REUTERS/Nick Carey (c) Reuters

    par Nick Carey

    TRIPOLI (Reuters) - Les autorités libyennes ont imputé dimanche à l'Otan la mort de neuf civils, tués selon elles lors d'un raid aérien dans les quartiers est de Tripoli, une accusation qui pourrait susciter de nouvelles hésitations sur la mission des alliés en Libye.

    Les opérations de l'Otan sont entrées dimanche dans leur quatrième mois. Elles dépassent désormais de trois semaines la campagne de bombardements aériens menée par l'alliance atlantique au printemps 1999 pour contraindre l'armée serbe à se retirer du Kosovo.

    Un porte-parole a déclaré que l'Alliance prenait très au sérieux les informations concernant des victimes civiles et qu'elle allait tenter d'établir si des habitants avaient ou non été tués par une bombe tirée par un de ses avions.

    Aux premières heures de la matinée, dimanche, des journalistes ont été conduits par des responsables gouvernementaux dans le quartier résidentiel de Soul al Djouma à Tripoli où ils ont pu voir un cadavre retiré des décombres d'un immeuble.

    Ils ont ensuite été conduits dans un hôpital où leur ont été présentés les corps de deux enfants et de trois adultes, tandis que les officiels avançaient le chiffre de sept tués.

    Abdelati Obeïdi, ministre libyen des Affaires étrangères, a par la suite fait état de neuf morts et de 18 blessés, dénonçant "une tentative pathétique (...) de casser le moral des habitants de Tripoli et de laisser un petit nombre de terroristes semer le désordre et l'instabilité dans une ville paisible".

    "Nous ne pardonnerons jamais, nous n'oublierons jamais. Nous sommes ici sur notre terre, unis derrière notre leader, prêt à la paix comme au combat pour notre liberté et notre honneur", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse.

    Malgré les incertitudes entourant cette annonce, le lieutenant-colonel Mike Bracken, porte-parole de l'Otan, a déclaré à la BBC que "l'Otan serait profondément désolée si l'examen de cet incident concluait à la responsabilité d'une arme" alliée.

    "Cela dit, je voudrais que vous considériez les résultats de cette opération au cours des trois derniers mois et la précision des armes pour éviter des victimes civiles", a-t-il ajouté.

    LES REBELLES MANQUENT DE TOUT

    A l'origine, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu visait à mettre en place une zone d'exclusion aérienne protégeant les populations civiles contre les bombardements de l'aviation kadhafiste.

    A mesure de l'opération s'installait durablement dans le temps et que Mouammar Kadhafi parvenait à se maintenir au pouvoir, des tensions sont apparues entre alliés.

    L'Otan a exclu d'emblée l'idée d'un engagement de troupes au sol et a misé sur la capacité des insurgés à gagner du terrain et à marcher sur Tripoli.

    Mais l'inexpérience de ces combattants ainsi qu'une solide résistance de la part des troupes loyales au dirigeant libyen ont rendu ce scénario de moins en moins probable.

    Le dernier exemple en date de ce manque de coordination s'est déroulé dans les faubourgs de Zlitane où des rebelles espérant progresser en direction de la capitale se sont heurtés à un barrage de l'artillerie kadhafiste.

    Huit insurgés ont été tués, ce qui porte le bilan à plus de 40 tués au cours de la semaine écoulée, tandis que 200 autres ont été blessés.

    "Nous avons commis une erreur aujourd'hui. Nous avons envoyé les gars à pied avant les voitures", a reconnu un chef de file des combattants. "Nous avions pour stratégie de tout finir aujourd'hui mais certains combattants prennent cela pour un jeu", a-t-il ajouté.

    Sur les trois fronts que compte la guerre, les insurgés ont été considérablement ralentis au point de se trouver presque dans une impasse.

    "Les troupes de Kadhafi se sont installées dans des tranchées. Nous étions en train de patrouiller quand elles nous ont tendu une embuscade", a raconté un combattant présent sur la ligne de front de Dafniah, juste à la sortie ouest de Misrata.

    Après quatre mois de conflit, les rebelles contrôlent le tiers oriental de la Libye, la grande ville portuaire de Misrata et le Djebel Nefoussa, plateau qui s'étend le long de la frontière avec la Tunisie.

    Un médecin de Misrata a fait état dimanche de huit morts et de 36 blessés dans les rangs des rebelles.

    "Nous manquons de tout. Financièrement, c'est un échec complet. Soit les Occidentaux ne comprennent pas, soit ils s'en moquent. Rien de concret n'est intervenu. Et quand je dis rien, c'est vraiment rien", a commenté Ali Tarhouni, responsable des questions pétrolières au sein du Conseil national de transition à Benghazi. "Notre peuple est en train de mourir".

    Pierre Sérisier, Eric Faye et Jean-Philippe Lefief pour le service français


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  • capitale

    Tripoli carte Libye

    superficie

    1 759 540 km2

    population

    6 419 400

    PNB 2008

    (rang mondial/en milliards de dollars)
    64e/231

    PNB/habitant 2007

    76e/231

    parité
    du pouvoir d'achat

    16270 $
    (109% du PNB/hab.)

    indicateur de développement humain

    8,5 up glossaire
    classe de risque C
    > l'analyse COFACE
    situation géographique
    Vaste comme trois fois la France, la Libye est un pays plat, qui fait la transition entre le Maghreb et le Moyen-Orient, entre l’Afrique blanche et l’Afrique noire. Le désert couvre 99% du territoire, constitué pour les trois quarts d’un plateau de faible altitude. Les terres cultivables sont concentrées sur la côte où le climat méditerranéen prévaut. L’accès à l’eau est donc l’une des priorités du pays, les autorités ayant lancé un vaste programme de création d’une rivière artificielle sur plus de 4 000 kilomètres. La Libye se montre de plus en plus concernée par le développement durable. Ainsi, un bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) s’est ouvert en Libye en 2008. Une vingtaine de projets sont déjà sur les rails, dans les domaines de l'enseignement, de la santé, de l'exploitation des ressources naturelles, du développement des activités industrielles non pétrolières ou du tourisme. Le développement durable, cela concerne aussi les droits sociaux. Dans ce domaine également, le pays progresse petit à petit. Un exemple : la hausse de l’emploi des femmes. Elles étaient 445 000 actives en 2006, contre 280 000 en 2002.

    frontières

    (km)
    côtes : 1 770
    Algérie : 982
    Tunisie : 459
    Soudan : 383
    Niger : 354
    Égypte : 1 115
    Tchad : 1 055

    constitution

    Jamahiriya libyenne  

    Leader de la révolution 

    Colonel Mouammar al-Kadhafi
    République. Etat islamique. Régime militaire. Parti unique.
    Une « déclaration de remise du pouvoir au peuple », datant de mars 1977, tient lieu de Constitution.
    Le Congrès populaire est l’Échelon de base du pouvoir. Le Congrès général du peuple, composés de délégués de chacun des Congrès populaires, se trouve au sommet de la hiérarchie, il compte 2700 membres. Les Comités révolutionnaires jouent le rôle du parti unique. Le gouvernement émane du Comité général du peuple, une organisation de masse regroupant les congrès populaires, les comités populaires (les ministères), les syndicats, etc. C’est en réalité un fourre-tout sans pouvoir réel, celui-ci étant détenu par le Leader de la révolution.

    monnaie

    dinar libyen
    (= 1000 dirhams)

    cours

    1 LYD
    (= 0,6221 €)

    régimes des changes

    taux établi par rapport au panier de monnaies DTS, avec une marge de fluctuation de 25% de part et d'autre. Unification du système de change multiple le 19 juin 2003, sans modification du régime de change du cours officiel  

    fête nationale

    le 1er septembre (révolution).

    capitale Tripoli carte Libye superficie 1 759 540 km2 population 6 419 400 PNB 2008 (rang mondial/en milliards de dollars) 64e/231 PNB/habitant 2007 76e/231 parité du pouvoir d'achat 16270 $ (109% du PNB/hab.) indicateur de développement humain 8,5 up glossaire classe de risque C > l'analyse COFACE situation géographique Vaste comme trois fois la France, la Libye est un pays plat, qui fait la transition entre le Maghreb et le Moyen-Orient, entre l’Afrique blanche et l’Afrique noire. Le désert couvre 99% du territoire, constitué pour les trois quarts d’un plateau de faible altitude. Les terres cultivables sont concentrées sur la côte où le climat méditerranéen prévaut. L’accès à l’eau est donc l’une des priorités du pays, les autorités ayant lancé un vaste programme de création d’une rivière artificielle sur plus de 4 000 kilomètres. La Libye se montre de plus en plus concernée par le développement durable. Ainsi, un bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) s’est ouvert en Libye en 2008. Une vingtaine de projets sont déjà sur les rails, dans les domaines de l'enseignement, de la santé, de l'exploitation des ressources naturelles, du développement des activités industrielles non pétrolières ou du tourisme. Le développement durable, cela concerne aussi les droits sociaux. Dans ce domaine également, le pays progresse petit à petit. Un exemple : la hausse de l’emploi des femmes. Elles étaient 445 000 actives en 2006, contre 280 000 en 2002. frontières (km) côtes : 1 770 Algérie : 982 Tunisie : 459 Soudan : 383 Niger : 354 Égypte : 1 115 Tchad : 1 055 constitution Jamahiriya libyenne Leader de la révolution Colonel Mouammar al-Kadhafi République. Etat islamique. Régime militaire. Parti unique. Une « déclaration de remise du pouvoir au peuple », datant de mars 1977, tient lieu de Constitution. Le Congrès populaire est l’Échelon de base du pouvoir. Le Congrès général du peuple, composés de délégués de chacun des Congrès populaires, se trouve au sommet de la hiérarchie, il compte 2700 membres. Les Comités révolutionnaires jouent le rôle du parti unique. Le gouvernement émane du Comité général du peuple, une organisation de masse regroupant les congrès populaires, les comités populaires (les ministères), les syndicats, etc. C’est en réalité un fourre-tout sans pouvoir réel, celui-ci étant détenu par le Leader de la révolution. monnaie dinar libyen (= 1000 dirhams) cours 1 LYD (= 0,6221 €) régimes des changes taux établi par rapport au panier de monnaies DTS, avec une marge de fluctuation de 25% de part et d'autre. Unification du système de change multiple le 19 juin 2003, sans modification du régime de change du cours officiel fête nationale le 1er septembre (révolution).


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  • C’est dans une ambiance triste que Birane Gning, entouré de ses parents, confrères et amis, a été enterré à Thiès samedi dernier. Le journaliste sportif a eu droit après son enterrement, à des témoignages qui ont tous souligné sa bonté, son humilité, son affabilité… Le correspondant du journal Le Quotidien, Birane Gning a été inhumé ce samedi. La cérémonie d’enterrement a eu lieu à la cité du Rail dans sa région natale, au quartier Abdoulaye Yakhine où avaient convergé de nombreux journalistes de différents organes de presse, des patrons de presse, des parents et amis du défunt et des autorités locales. L’ambiance morne qui pesait sur la maison mortuaire, qui a refusé du monde ce samedi, témoignait de la perte d’un être cher, pas seulement pour ses proches. Car la douleur et la consternation étaient encore lisibles sur les visages.

    Après la toilette mortuaire à l’intérieur de la mosquée de son quartier, le corps  du journaliste sportif drapé d’un linceul auréolé d’écritures saintes est couché dehors devant les parents, amis et sympathisants, faisant face au levant pour une dernière prière sous un soleil de plomb. Cette prière dirigée par l’imam du quartier a permis à l’assistance de formuler des prières pour le repos de l’âme de Birane Gning. Ensuite, c’est une foule immense qui a accompagné cet amoureux de l’athlétisme au cimetière musulman Gouye Sombel de Thiès  dans un cortège composé de véhicules particuliers, de transport  en commun et même de piétons qui tout au long du trajet, invoquaient la clémence de Dieu en ces termes : «Allah, Allah, Allah», pour le repos de son âme. Inconsolable, sa fille aînée n’a pu se retenir quand tous ces hommes ont pris le chemin du cimetière. Ses bras ont lâché la petite fille qu’elle tenait et son corps s’est affalé quand le cortège s’est ébranlé. Une image qui a déclenché une crise de larmes dans l’assistance de femmes sous les tentes où, celles qui devaient la consoler étaient aussi émues qu’elle. «Mon papa, mon papa…» gémissait-elle. Et une tante accourue d’urgence de venir la raisonner. «Nous savons tous combien étaient profondes vos relations. Mais il faut prier pour lui car nos larmes n’y pourront rien», lui explique-t-elle, avant de la faire sortir de la tente.

    Il est 11h50 mn quand Grand Bi­rane est porté sous terre. Ce geste, qui montre les derniers instants du journaliste sur terre, n’a pas lais­sé indifférent ses confrères Salif Diallo, journaliste  sportif à l’Aps et Cheikh Diop de la Rts qui ont fondu en larmes au moment de cette dernière séparation.

    Les témoignages sur le défunt Birane Gning ont rappelé sa bonté, son humilité, son affabilité et la rigueur dans le travail dont il a fait montre,  de son vivant. Selon Baba­car Touré, patron du Groupe  de presse Sud Quotidien, qui a parlé au nom de la presse, Birane Gning était quelqu’un de bien qui a toujours œuvré pour que les  enfants exclus de l’école regagnent le chemin des classes. En plus de lui reconnaître son professionnalisme qui ne se discute plus, Ben Cheikh, le doyen des journalistes à Thiès, ajoute que Birane Gning, cet enseignant de formation était quelqu’un de disponible et qui cultivait la cohésion au sein des journalistes correspondants. Ce qui fait qu’à son avis, Thiès dispose de la meilleure équipe de correspondants dans le pays, où même les derniers venus ont leur place.

    Bien qu’affligés par la perte de cet être cher, les membres de la famille se disent satisfaits du soutien que Ma­diambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir communication, a apporté à son em­ployé. «Nous sommes très contents de vous Madiam­bal. Depuis que Birane est tombé malade jusqu’à son dernier soupir, vous avez toujours été à son chevet», a témoigné l’oncle du défunt. Le patron, lui, ne manquera pas de tresser des lauriers au défunt et de reconnaître tout le mérite de cet employé modèle. «C’est un aîné et un ami qui a toujours été à nos cô­tés, qui nous apportait tout son soutien, et n’a eu de cesse de nous prodiguer des conseils. Nous avions des relations humaines très fortes», confesse Madiambal Diagne qui  soutient qu’«au plan professionnel, c’est une grosse perte ; il était un monument de l’athlétisme et de la presse sportive». Selon l’administrateur du Groupe Avenir communication, «Birane à toujours  été connu pour son sens de la mesure, pour sa rigueur professionnelle et pour la justesse de ses propos».

    justin@lequotidien.sn


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  • L'ancien président zambien, Frederick Chiluba, est décédé

     

    Frederick Chiluba est décédé à son domicile à Lusaka ce 18 juin à l'âge de 69 ans. Dirigeant syndical, il avait contribué à former le Mouvement pour la démocratie multipartite de la Zambie en 1990, avant d'être élu président en remplacement du père de la Nation, Kenneth Kaunda. Héros de la démocratie zambienne, il avait achevé ses 10 années de mandat, accusé de corruption et d'abus de pouvoir.

    Officiellement né le 30 avril 1943, Frederick Chiluba avait été expulsé de son école peu avant son entrée dans le cycle secondaire, pour activités politiques. Il avait alors travaillé comme assistant dans un bus, chargé d'attirer les clients, avant de devenir plus tard conducteur.

    Employé à 19 ans dans une plantation de sisal en Tanzanie, il revient au pays en 1966 et occupe un poste d'agent-comptable dans une société suédoise où il rencontre sa première femme, Vera Tambo dont il divorcera 33 ans plus tard.

    Frederick Chiluba s'engage dans le mouvement syndical. Il gravit rapidement les échelons du Congrès des syndicats zambiens et en devient le président en 1974. En désaccord avec le parti unifié pour l'indépendance nationale de Kenneth Kaunda, à l'origine de la création du Congrès des syndicats, il est démis de ses fonctions et emprisonné avec 16 autres syndicalistes.

    En juillet 1990, Kenneth Kaunda lève l'interdiction sur les partis politiques. Le Mouvement pour la démocratie multipartite est fondé dans les jours suivants. Frederick Chiluba le rejoint peu de temps après.

    Dans les élections qui suivent en octobre 1991, le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD) remporte 125 des 150 sièges à l'Assemblée. Kenneth Kaunda s'incline et Frederick Chiluba lui succède. La transition pacifique -peu courante à l'époque- est saluée par la communauté internationale.

    Très vite, le nouveau président s'engage dans la privatisation des sociétés d'État, supprime les subventions agricoles et libéralise le marché des changes. Faute d'une gestion saine, beaucoup de sociétés doivent fermer entraînant un chômage important tandis que les proches du pouvoir s'enrichissent.

    Petit de taille (1,50m), Frederick Chiluba était, selon divers témoignages, doté d'une personnalité charismatique et doué d'éloquence. Converti au christianisme durant son emprisonnement, il instille dans ses discours présidentiels des références bibliques. Homme autrefois aux goût simples, la présidence (1991-2001) transforme Frederick Chiluba. Il devient célèbre pour ses goûts vestimentaires de luxe. Parallèlement, il consolide son pouvoir, en renvoyant des membres critiques de son cabinet, en emprisonnant des journalistes et en achetant ses opposants.

    Lorsque Kenneth Kaunda tente un retour politique, Frederick Chiluba fait amender la Constitution pour emêcher tout individu à la parenté étrangère de devenir président. Kenneth Kaunda avait des parents originaires du Malawi. Le père de la Nation* sera d'ailleurs brièvement arrêté en 1997, accusé de tentative de coup d'État, et par la suite déchu de sa nationalité zambienne, avant de la retrouver en 2000.

    En 2001, Frederick Chiluba, qui jouit d'une reconnaissance internationale, tente d'amender la Constitution pour obtenir un 3ème mandat. La réaction des Zambiens, de son propre parti le MMD, et les appels internationaux, le font renoncer. Il désigne à la hâte Levy Mwanawasa, ex-membre du gouvernement et avocat de formation.

    Après le départ de Frederick Chiluba le 2 janvier 2002, le nouveau président lance une campagne anticorruption. Pas moins de 59 chefs d'accusation de vols et d'abus sont retenus contre l'ancien président. En mai 2007, la Haute cour de Londres gèle les avoirs de Chiluba après l'avoir déclaré coupable de conspiration avec des conseillers pour le détournement de 46 millions de dollars de fonds publics.

    Une incertitude plane toujours sur l'origine de Frederick Chiluba : ses parents auraient été congolais (Kinshasa).

    Frederick Chiluba souffrait de problèmes cardiaques et des reins avant de décéder ce samedi à 0h05, selon son porte-parole.

    Rfi

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 08:07

     


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  • Qui arrêtera Wade ?

    LERAL.NET - Wade le Dieu du Sénégal fait ce qu’il veut comme il le souhaite sans l’avis de quiconque et pourtant il a des conseillers mais il s’en tape de leurs conseils. Il fait ce bon lui semble et personne ne peut l’arrêter même D...

    L'équipe de rédaction de la journée


    Qui arrêtera Wade ?
     
    Senghor le surnommait le lièvre en référence à son esprit rusé. Les anciens de sa génération mettaient les jeunes en garde contre lui. Ceux là même qui l’on adulé et porté aux pouvoir en mars 2000. Onze ans après, ils sont si déçus qu’ils piaffent d’impatience d’en découdre avec le président Abdoulaye Wade. Aussi attendent t-ils fermement le 26 février prochain date des présidentielles. Mais le « maitre du jeu », peu respectueux de la volonté populaire joue de plus en plus des fosses notes.

    Moussfa

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  • La Bamboula de Racine Sy au Gamou de Souyma

     

    LERAL.NET - Mamadou Racine Sy ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit de célébrer le Gamou annuel de Souyma.

     

    Par la rédaction De leral.net


    La Bamboula de Racine Sy au Gamou de Souyma
     
    Le président du Conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale (Css) a impressionné plus d’un ce weekend en mobilisant les gros moyens pour la réussite du gamou de Souyma. Localité se trouvant à Podor.

    Pour convoyer ses invités, le puissant Racine Sy a déployé cinq avions, un jet Stream 32 de 19 places, deux King Am 90 de 19 places et de 9 places, un Surcca de 4 places, un chieftwun de 9 places et un hélico. A en croire le quotidien Walf Grand-Place, le politicien a mobilisé plus d’une vingtaine de bus, des chevaux rien que pour ses invités.

    La rencontre était tellement faste que certains responsables libéraux ont douté du caractère religieux du Gamou. C’est le cas de la patronne des femmes du Pds, Awa Diop qui a demandé à Oumar Sarr s’ils assistaient à un Gamou ou un meeting.

    Il faut noter qu’à côté des chants religieux, les partisans de Racine Sy arborait des banderoles et scandaient le nom du président du Conseil d'administration de la Caisse de sécurité sociale. En sus, ce dernier a fait venir de Dakar des hôtesses pour assurer la restauration. Des folies dépensières que les podorois ont dénoncées.

     


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  • Election sur ticket : "Il n’y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste" (Wade)

     


    Election sur ticket : "Il n’y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste" (Wade)
    Le président Abdoulaye Wade s’est défendu dimanche de "dessous politique" ou "calcul électoraliste" dans son projet de loi constitutionnel instituant le ticket de l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. ‘’Cette réforme institutionnelle répond à une volonté de partager le pouvoir, il y a aucun dessous politique ni calcul électoraliste, la seule explication est le souci de partage du pouvoir’’, a insisté Me Wade qui clôturait une rencontre politique. Les membres de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) ont clôturé la 6ème conférence nationale de leur structure en présence du Secrétaire général national Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral). La 6ème conférence nationale de l’UJTL a été clôturée dimanche soir à Dakar par une lecture de résolution finale devant le Secrétaire général national Parti démocratique sénégalais. Dans leur résolution, les responsables de l’UJTL ‘’ont investi le frère secrétaire général Me Abdoulaye Wade, candidat des jeunesses libérales à l’élection présidentielle de 2012’’. Le scrutin est prévu le 26 février prochain.

    APS
    Lundi 20 Juin 2011 - 04:01

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  • Vice-Présidence : Wade convoque l'assemblée nationale en procédure d'urgence

    Vice-Présidence : Wade convoque l'assemblée nationale en procédure d'urgence
    Malgré la vague de protestations qui a suivi l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi instituant un ticket pour la présidentielle de 2012, le président de la République poursuit sa trajectoire. La presse pense qu’il fait une course contre la montre. En tout cas, après s’être entouré d’un certain nombre de précautions et de garanties, il a activé l’Assemblée nationale qui va examiner le projet en procédure d’urgence. « Parce qu’il sait que le temps lui est compté, le président Wade cherche à se jouer de lui. A presque 90 ans, il prend de vitesse toute la classe politique, majorité comme opposition. SonMalgré la vague de protestations qui a suivi l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi instituant un ticket pour la présidentielle de 2012, le président de la République poursuit sa trajectoire. La presse pense qu’il fait une course contre la montre. En tout cas, après s’être entouré d’un certain nombre de précautions et de garanties, il a activé l’Assemblée nationale qui va examiner le projet en procédure d’urgence. « Parce qu’il sait que le temps lui est compté, le président Wade cherche à se jouer de lui. A presque 90 ans, il prend de vitesse toute la classe politique, majorité comme opposition. Son jeu est machiavélique, mais il a l’avantage d’être clair et limpide comme l’eau de roche : il tente un forcing pour rester au pouvoir dans un premier temps et le céder dans un second temps à qui il voudra. Toute la question est désormais de savoir si les rapports de force jouent en sa faveur », écrit « EnQuête ». « EnQuête » renseigne que « c’est une véritable course contre la montre que le Président Wade engage, conscient du fait que chaque minute qui passe joue en faveur de ceux qui ne veulent pas de ce projet de loi instaurant un ticket présidentiel ». Selon « EnQuête », « aussitôt après le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi, le Bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué ce lundi matin à 11 heures pour examiner le projet. Une réunion qui sera suivie l’après-midi à 16 heures par celle de la conférence des Présidents. C’est dire que les dès sont vraiment jetés et que le pouvoir ne compte pas du tout reculer ». « L’Observateur » pense savoir que « le président Wade s’est entouré de toutes les garanties pour faire passer son projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. Toutes les précautions ont été prises : le verrouillage systématique qui a été décrété, les réunions secrètes tenues au Palais, les entretiens téléphoniques passés et les stratégies déployées pour éviter toute mauvaise surprise ».jeu est machiavélique, mais il a l’avantage d’être clair et limpide comme l’eau de roche : il tente un forcing pour rester au pouvoir dans un premier temps et le céder dans un second temps à qui il voudra. Toute la question est désormais de savoir si les rapports de force jouent en sa faveur », écrit « EnQuête ». « EnQuête » renseigne que « c’est une véritable course contre la montre que le Président Wade engage, conscient du fait que chaque minute qui passe joue en faveur de ceux qui ne veulent pas de ce projet de loi instaurant un ticket présidentiel ». Selon « EnQuête », « aussitôt après le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi, le Bureau de l’Assemblée nationale a été convoqué ce lundi matin à 11 heures pour examiner le projet. Une réunion qui sera suivie l’après-midi à 16 heures par celle de la conférence des Présidents. C’est dire que les dès sont vraiment jetés et que le pouvoir ne compte pas du tout reculer ». « L’Observateur » pense savoir que « le président Wade s’est entouré de toutes les garanties pour faire passer son projet de loi instituant l’élection simultanée au suffrage universel du président et du vice-président de la République. Toutes les précautions ont été prises : le verrouillage systématique qui a été décrété, les réunions secrètes tenues au Palais, les entretiens téléphoniques passés et les stratégies déployées pour éviter toute mauvaise surprise ».

     

    Lundi 20 Juin 2011 - 13:29

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  • Photo : Le président Alpha Condé et sa belle femme...

     


    Photo : Le président Alpha Condé et sa belle femme...
     
    Lundi 20 Juin 2011 - 04:14
    politico sn

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  • Grèce: la semaine de tous les dangers

     

    La situation grecque  a franchi une étape décisive dans le mauvais sens. En une journée, ce vendredi, la prime de risque sur la Grèce a augmente de 12%.  Nous sommes sur la pente glissante qui mène a la perdition.

     

     

     

    La Grèce est en faillite: elle a perdu tout crédit auprès de ses créanciers. Elle ne survit que par la perfusion des avances du FMI et du Fonds Européen. La seule chose qui peut la sauver c’est l’organisation au niveau européen d’une “implosion nucléaire souterraine” qui nous éviterait un tsunami européen, et probablement mondial. Les Ministres des Finances se réunissent ce dimanche et un sommet européen est prévu.

     

    Troublé par la manière dont l’information a été diffusée ces derniers jours dans les medias,  annonçant la capitulation d’Angela Merkel et l’amélioration des conditions de marché, je vais tenter de préciser ce que sont les enjeux de la situation actuelle, avec sobriété et détermination.

     

    1. La participation du secteur privé est indispensable. Sur le plan politique, la brève annonce d’un alignement d’Angela Merkel sur la position de Nicolas Sarkozy qui aurait conduit la Chancelière ne plus insister sur une participation du secteur prive était a la fois fausse et mal renseignée. Elle n’a pas empêché la glissade des cours. Le Parlement allemand n’a en effet donné son accord sur les avances allemandes à la Grèce qu’à la condition expresse d’une participation du secteur privé. De surcroit, une écoute attentive de son message est que cette participation privée ne sera pas « obligatoire ». Son message de ce samedi est sans ambiguïté. Ne prenons pas nos désirs pour des réalités.
    2. Le rééchelonnement de la dette grecque semble être acquis : c’est une forme douce de restructuration. Elle consistera probablement à « proposer » aux détenteurs d’obligations échéant d’ici à fin 2014 d’étendre leur échéance. Il y en a pour 80 milliards d’euros. L’impact de cette mesure, si elle était appliquée a 100%, serait important. Au lieu de rembourser 80 milliards en trois ans, le remboursement serait en moyenne de neuf ans. Cela permet de réduire le déficit budgétaire grec d’environ 50 milliards au cours des trois années 2011-2014.
    3. Les banques grecques sont en faillite virtuelle. En effet, 140% des fonds propres de ces banques sont investis en obligations souveraines helléniques. Elles ne peuvent donc pas amortir cette dette sans déposer leur bilan. Cette faillite aurait des répercussions dramatiques, notamment sur les particuliers grecs qui y perdraient une grosse partie de leurs économies. Il faudra trouver une formule permettant d’augmenter le capital des banques grecques pour leur permettre de participer à l’effort commun et à reconstruire leur situation financière.

    4. Les banques européennes peuvent faire face a une forme de rééchelonnement de la dette grecque : elles en ont les moyens. Leur bénéfices récents peur permettent d’absorber cet impact sur un ou deux trimestres. Elles ne peuvent cependant pas absorber ce choc si on y ajoute l’Irlande et le Portugal. L’Espagne ou l’Italie mettraient l’ensemble du système bancaire européen en dépôt de bilan. Or Moody’s vient d’annoncer une révision de la note italienne. Il faudra donc mesurer les concessions indispensables des banques privées de manière à éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est un équilibre difficile à trouver et les lobbies bancaires sont de plus en plus actifs pour se protéger. Elles participeront, volens nolens, à l’effort commun, non par sentiment de solidarité, mais pour se protéger.

    5. La notation de la Grèce ne peut pas descendre : l’arrangement risquerait de mettre le pays en « défaut spécifique », ce qui empêcherait une série de banques, et surtout la Banque Centrale Européenne, de participer a l’échange. Ici également, il faudra beaucoup de talent pour assurer un effort substantiel sans pour autant provoquer une catastrophe plus grave que le mal.

    6. Le peuple grec est dans la rue : son langage est clair. Une austérité est inévitable, mais elle ne peut pas être mise en place aux seuls dépens des particuliers. La cession d’actifs se met en place. Aucune réduction des forces armées pléthoriques de la Grèce n’est prévue. Les recettes fiscales n’ont pas augmenté et les contribuables fortunes sont encore protégées. L’ensemble des mesures se doit de toucher toutes les couches de la population et toutes les institutions de manière équitable. Le remaniement ministériel est de la poudre aux yeux : personne n’est dupe. Il fallait « écarter » le Ministre des Finances qui, a plusieurs reprises, a tente de mettre son Premier Ministre devant ses responsabilités. Cela  ne pardonne pas.
    7. Un défaut de paiement de la Grèce serait une catastrophe : il s’étendrait a l’ensemble de l’endettement prive et public de la Grèce qui excède largement 1.000 milliards d’euros. Il provoquerait la faillite immédiate des banques grecques, et des banqueroutes à travers l’Europe. Il ne s’agit pas d’être complaisant mais de comprendre que le remède serait pire que le mal. Il n’en est pas question, et a juste titre.

     

     

     

    L’Europe et le FMI devront donc décider cette semaine de mesures qui permettent d’atteindre un équilibre entre les « sacrifices » qu’un rééchelonnement de la dette grecque provoquerait. Cette forme d’implosion souterraine permettra de gagner du temps. Elle n’est cependant pas le retour à meilleure fortune. Comme l’Europe a laisse la Grèce s’enliser et les Grecs n’ont pas pris le taureau par les cornes, la situation impliquera des mesures qui rétablissent les équilibres a long terme.

     

    Il vaut mieux laisser le FMI mettre en place ce processus auquel il est habitue. C’est une question de professionnalisme. La confiance dans les dirigeants européens a atteint des abimes. Quelles que soient les erreurs commises, nous sommes devant une des situations les plus explosives.

     

     

    La voie étroite qui permettra une issue se referme chaque jour. C’est maintenant le moment de la décision et du courage


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    Un camp de réfugiés syriens à Yayladaqi en Turquie le 19 juin 2011.
    Un camp de réfugiés syriens à Yayladaqi en Turquie le 19 juin 2011.
    REUTERS/Umit Bektas

     

    Par RFI

    La Turquie a commencé à fournir, côté Syrie, une aide aux réfugiés qui fuient la répression  du régime de Damas et qui se massent à la frontière. C'est la première fois que les autorités turques mènent ce type d’opération humanitaire. La plupart de ces personnes viennent de Jisr al-Choughour et des régions où les forces de sécurité syriennes ont mené de meurtrières opérations de ratissage.

     

    Avec notre envoyé spécial à la frontière turco-syrienne, Jérôme Bastion

     

    Pour aller plus loin

    La décision en avait été prise par le ministre turc des Affaires étrangères lors de sa visite surprise ici mercredi dernier. Ahmet Davutoglu avait visité les camps du Croissant Rouge et était venu jusqu’à la frontière pour se rendre compte par lui-même de la situation ; il avait ensuite notifié cette décision à l’envoyé spécial de Bachar el Assad qui, au même moment l’attendait à Ankara.

     

    Dans le camp de Yayladaqi

    Dans le tout premier camp de Yayladaqi, les enfants jouent et chantent des chants anti-Bachar el-Assad.

     

    19/06/2011 par Jérôme Bastion

    Ce 19 juin au matin, l’agence de gestion des Catastrophes et des situations d’urgence vient d’annoncer officiellement le début de ces opérations de distribution, avec l’aide de l’armée qui contrôle la zone, ce qui empêche d’ailleurs de constater visuellement côté turc la réalité de ces livraisons. En fait, il est connu que quelques organisations non gouvernementales turques faisaient déjà passer, de nuit, des produits de première nécessité de l’autre côté de la frontière, et ce bien sûr au vu et au su des soldats garde-frontière qui fermaient les yeux.

    C’est le Croissant Rouge turc, une agence officielle donc, qui est chargé de cette distribution, qui se fait sans pénétrer sur le territoire syrien, au « point 0 » comme on dit. Mais cela signifie tout de même que cette opération constitue quasiment un acte d’ingérence humanitaire, ce qui est tout-à-fait nouveau pour la Turquie. Et cela dénote de la part d’Ankara un agacement de plus en plus grand, après avoir accueilli déjà 10 553 citoyens syriens, selon le dernier décompte officiel. Progressivement, la Turquie coupe les ponts avec Dama


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  • Kolda : la police met la main sur un vendeur de viande de chien

    Kolda , 19 juin (APS)- Les éléments de la police de Kolda (sud) ont arrêté un homme âgé d’une trentaine d’années surpris à vendre de la viande de chien, dimanche, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le mis en cause a récupéré de la viande de chiens abbatus par l’inspection régionale des services véterinaires, samedi, pour la vendre aux abords de la gare routière de Kolda, selon la même source.

    Il y a deux ans, un individu avait été arrêté pour avoir commis le même délit, à Kolda.

    MG/BHC/ES


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    L’Amicale des chefs de services de la région de Saint-Louis (nord) a organisé sa deuxième randonnée pédestre annuelle à laquelle ont pris part ses membres, ainsi que des sportifs anonymes, a constaté l’APS, dimanche.

     

    Mactar Diop, adjoint au gouverneur de la région, a conduit la procession des marcheurs partis de la place Faidherbe, sous bonne escorte de la police et d’éléments du Groupement national des sapeurs-pompiers (GNSP).

     

    Selon le président de l’amicale Moustapha Diop, chef du service régional de l’action sociale, la randonnée pédestre est organisée pour ’’permettre aux fonctionnaires, qui se déplacent très souvent à bord de leur véhicule s’ils ne sont pas dans leur bureau, de faire un peu de sport’’.

     

    La manifestation a aussi été l’occasion pour certains agents des services de faire la connaissance d’autres confrères, a-t-il dit. La marche a encore permis aux participants de prendre connaissance de l’état de certaines infrastructures de la ville, selon Moustapha Diop.

     

    ’’Nous avons pu observer les chantiers en cours de réalisation, le curage des canaux par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS)’’, a-t-il fait savoir, tout en déplorant le mauvais usage fait des canaux d’évacuation d’eau par certains habitants de la ville voulant se débarrasser des ordures ménagères.

     

    L’Amicale des chefs de services de la région ira chercher des billets pour le pèlerinage à la Mecque (Arabie Saoudite) et celui de Rome (Italie), au profit de ses membres, a annoncé Moustapha Diop. Elle envisage aussi, a-t-il dit, d’organiser une caravane d’intégration qui se rendra au Maroc et en Mauritanie.

     

    AMD/ESF

     


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  • Modou Diagne Fada plaide pour la disponibilité des produits sanguins dans les hôpitaux

    19/06/2011 15:39 GMT

    Dakar, 19 juin (APS) – Le ministre de la Santé et de la Prévention Modou Diagne Fada a rappelé aux populations, dimanche à Dakar, la nécessité de donner de leur sang, pour améliorer la disponibilité des produits sanguins dans les structures de santé et faciliter le traitement des drépanocytaires.

    ‘’Le sang est nécessaire pour le traitement des personnes atteintes de drépanocytose, car elles font régulièrement recours à des transfusions’’, a dit M. Diagne lors d’une manifestation organisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose au Centre de Nationale Transfusion Sanguine (CNTS).

    ‘’L’information des jeunes pour mieux lutter contre la drépanocytose’’ est le thème retenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’édition 2011 de cette journée.

    ‘’Le choix du thème permet […] de mobiliser et de motiver les jeunes dans les écoles, les associatives culturelles et sportives, afin qu’ils adoptent très tôt le geste généreux et citoyen de donner du sang pour sauver des vies’’, a affirmé le ministre de la Santé et de la Prévention.

    Selon lui, la prévention de la drépanocytose et la prise en charge des patients sont à un niveau ‘’insuffisant’’.

    Les autorités de l’Etat, les partenaires techniques et financiers du gouvernement, le secteur privé et les ‘’bonnes volontés’’ doivent ‘’mobiliser’’ davantage de ressources nécessaires au financement de la lutte contre cette maladie, a dit M. Diagne.

    En avril dernier, plus de 1.900 élèves inscrits dans 11 écoles de Dakar ont été dépistés de la maladie, selon Magaye Ndiaye, président de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose. ‘’Ce dépistage a permis à beaucoup d’élèves de connaître leur statut et de pouvoir servir de relais auprès de leurs camarades’’, a dit M. Ndiaye, qui participait à la manifestation présidée par le ministre de la Santé et de la Prévention.

    Selon l’OMS, plus de 400.000 enfants naissent chaque année en Afrique avec la drépanocytose et 50 à 80% d’entre eux meurent avant l’âge de cinq ans.

    Face à cette situation, les ministères en charge de la santé en Afrique ont adopté ‘’une stratégie régionale de prévention et de lutte contre la drépanocytose’’, en 2010.

    SDI/BHC/ESF


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    Macky Sall :"La confrontation est inévitable et l'armée devra prendre ses responsabilités"

    En tournée
    dans le département de Mbour depuis une semaine, Macky Sall dans ses visites de proximité a demandé aux populations de se révolter face à la forfaiture du pouvoir. Dans son discours, Il s'érige en porte flambeau du combat pour obliger le Président Wade à céder le pouvoir. Selon lui, la seule solution face aux dérives anticonstitutionnelles est de descendre dans la rue pour faire cesser le coup d'Etat constitutionnel du régime. Dans son propos, il a demandé à l'armée de prendre ses responsabilités comme dans les pays arabes aux côtés des populations en indiquant qu'ils ne doivent pas exécuter des ordres illégitimes venant du pouvoir. 
    Dimanche 19 Juin 2011 - 18:02

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    Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, le débat sur la dévolution monarchique est terminé

     

     


    Le projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République aura l’avantage de clore ‘’le débat malsain’’ sur la dévolution monarchique du pouvoir, a déclaré le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, samedi à Kaolack (centre). ‘’Il ne peut y avoir de dévolution monarchique au Sénégal, pays de démocratie’’, a soutenu M. Ndiaye, qui procédait à l’inauguration d’une unité de dé-fluoration et de dessalement d’eau, à Nguékokh, un village de la région de Kaolack (centre). ‘’Désormais, avec cette loi qui sera sans doute votée par les députés, personne ne nous ‘tympanisera’ plus avec ces histoires de dévolution monarchique’’, a-t-il ajouté. "Un projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République" a été adopté jeudi, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, qui s’est réuni le même jour. Ce projet de loi, qui est parvenu à l’Assemblée nationale vendredi selon le Premier ministre, a entraîné une levée de boucliers chez l’opposition et plusieurs organisations civiles. Ce projet de loi fera ‘’taire les opposants de salon, qui alimentent le débat malsain sur une dévolution monarchique du pouvoir’’, a soutenu Souleymane Ndéné Ndiaye. Le président Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007, est accusé par l’opposition et certaines organisations civiles de préparer son fils Karim Wade, ministre dans le gouvernement, à sa succession. ‘’Le vice-président, qui sera élu au même titre que le président, aura une légitimité qui lui permettra de remplacer et/ou de poursuivre le mandat du chef de l’Etat malade ou empêché, contrairement au président du Sénat, qui est tenu d’organiser une élection présidentielle deux mois après’’, a expliqué M. Ndiaye. ‘’L’institution du poste de vice-président, a commenté le chef du gouvernement, est une bonne chose qui fait avancer le Sénégal, qui est un pays démocratique se dotant à chaque étape de son évolution des institutions adaptées, parfois même inadaptées.’’Aps

     

    Dimanche 19 Juin 2011 - 13:56

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    Bara Gaye nouveau patron de l'Ujtl

     


    Bara Gaye nouveau patron de l'Ujtl
    Lu sur nettali : Le nouveau secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) est connu depuis ce samedi. Il s’agit de Bara Gaye, attaché de cabinet de Karim Wade. Il a été élu à l’issue d’un vote qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée. Et c’est Coumba Gaye, la principale perdante de la conférence nationale de l’Ujtl dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président Abdoulaye Wade. Surprise au congrès de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) ! Ceux qui pensaient que la ministre Coumba Gaye, candidate la plus en vue, allait gagner sans difficultés devront déchanter. C’est en effet Bara Gaye qui a été élu secrétaire général de l’Ujtl à l’issue d’un vote qui s’est poursuivi jusque tard dans la soirée. Le nouveau patron des jeunesses libérales, qui a battu Coumba Gaye et le député Aliou Sow, milite dans la localité de Yeumbeul, département de Pikine. C’est dire donc que c’est la banlieue de Dakar qui arrive au sommet de la structure de jeunes du Parti démocratique sénégalais (Pds). Toutefois, au-delà de son appartenance à la banlieue, Bara Gaye est surtout connu comme étant un soutien de taille à Karim Wade dont il est, d’ailleurs, l’attaché de cabinet. Pourtant, rien ne sembler lier Bara Gaye au fils de Wade. Puisque le nouveau patron de l’Ujtl était plus connu comme partisan du ministre Aminata Lô. Mais c’est au cours d’une marche de soutien à Karim Wade qu’il aurait été découvert par Viviane Wade qui était à l’accueil de Bara Gaye et des autres marcheurs au palais. Selon certaines indiscrétions, c’est elle qui aurait conseillé à son fils de recruter Bara Gaye comme attaché de cabinet. Ancien membre du Conseil national de la jeunesse, ancien soutien d’Aminata Lô devenu attaché de cabinet de Karim Wade, Bara Gaye a déjoué tous les pronostics en battant les deux autres candidats, Coumba Gaye et le député Aliou Sow. Et c’est la descente aux enfers qui se poursuit pour Coumba Gaye. Après avoir été limogée du gouvernement et recasée à la présidence, elle comptait sur le poste de secrétaire général de l’Ujtl pour se refaire une santé politique. Malheureusement, le rêve s’est brisé ce samedi pour Coumba Gaye qui a été la candidate à avoir occupé pratiquement tous les médias depuis quelques semaines. Signalons que l’Ujtl fait également face à une scission. Puisque de jeunes libéraux frustrés par les renouvellements supervisés par le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck, ont tenu un congrès parallèle au centre culturel Daniel Brothier de Dakar.
    Dimanche 19 Juin 2011 - 05:40

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  • Vice -Présidence : La société civile promet l'enfer à Wade

    Vice -Présidence : La société civile promet l'enfer à Wade

    Des organisations civiles ont promis, samedi à Dakar, de dérouler un ‘’plan d’action’’ dans le pays et à l’étranger, pour dénoncer l’adoption par le gouvernement d’un projet de loi constitutionnelle instituant l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président de la République.

     

    En conférence de presse, la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), le Collectif des organisations de la société civile pour les élections, le Mouvement citoyen et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) ont vivement contesté ce projet de loi adopté jeudi par le Conseil des ministres.

    ‘’Pour nous, le message est clair. Nous rejetons ce projet de loi. Nous nous battons pour une question de principe. Nous sommes prêts à marcher sur le Palais’’ de la République, a déclaré Assane Dioma Ndiaye de la LSDH.

    ‘’A huit mois de l’élection présidentielle, il n’est pas intéressant de [modifier] la Constitution’’, a-t-il dit, ajoutant que s’il est voté par le Parlement, ce projet de loi ‘’va supprimer le deuxième tour’’ de cette élection.

    ‘’On est en train d’instrumentaliser le droit pour commettre une forfaiture’’, a dénoncé le professeur de droit constitutionnel Babacar Guèye, coordonnateur du collectif d’organisations civiles.

    A son avis, pour faire adopter ce projet de loi constitutionnelle, ‘’il faut passer par la voie référendaire’’, autrement dit, organiser un référendum par lequel le peuple vote pour ou contre cette modification qui touche la Constitution.

    ‘’Cette loi va se retrouver sur la table de l’Assemblée nationale et, avec la majorité mécanique, on va la voter. Ce qui est gênant, c’est la faire [voter] sans passer par le peuple’’, a déploré M. Guèye.

    Ce qui est en jeu dans ce projet de loi, a-t-il encore dit, c’est ‘’la succession‘’ du président Wade, élu en 2000 et réélu en 2007. ‘’A huit mois de l’élection présidentielle, le Sénégal a besoin de paix sociale’’, a souligné Babacar Guèye. Il est d’avis qu’avec l’adoption par le gouvernement dudit projet de loi, ‘’on est en train de créer des conditions de troubles sociaux’’.

    Les organisations de la société civile ‘’n’accepteront pas qu’il y ait un changement constitutionnel’’ d’ici à la tenue de l’élection présidentielle, prévue en février 2012, a soutenu le président de la RADDHO, Alioune Tine.

    Il annonce que les organisations civiles dérouleront un ‘’plan d’action’’ au Sénégal et à l’étranger ‘’pour rejeter le projet de loi’’. Les organisations civiles n’ont pas dit en quoi consistera ce ‘’plan d’action’’.

    "Un projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel, du président et du vice-président de la République" a été adopté jeudi, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, qui s’est réuni le même jour.

    Le Congrès du Parlement sénégalais avait adopté en juin 2009, à la majorité de ses membres, le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République. Selon le texte présenté à l’époque, le vice-président sera nommé par le président et la durée de son mandat ne pourra dépasser celui du président, qui pourra mettre fin à ses fonctions.

    Ce texte avait été très critiqué par l’opposition sénégalaise.

    ‘’L’élection présidentielle en ticket exclut en principe un deuxième tour, mais le projet de loi maintient le deuxième tour si la liste en tête au premier tour ne réunit pas un minimum de 25% des suffrages exprimés’’, lit-on dans ‘’l’exposé des motifs’’ du projet de loi constitutionnelle adopté jeudi.

    ‘’Si aucun ticket n’a obtenu le quart des suffrages exprimés, il est procédé à un second de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel’’ sur les résultats du premier’’, précise ce document publié samedi par certains journaux.

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 16:57

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  • 2012 : Le second tour supprimé

     

     

     

    Avec la loi sur la vice-présidence, il faudra simplement arrivé en tête de la présidentielle et obtenir au minimum un quart des voix (25%) pour être élu président de la République. Un second tour est prévu, mais à condition qu'aucun des tickets en lice n'obtiennent le minimum de voix. Ce qui est mathématiquement impossible

    2012 : Le second tour supprimé

    Le Conseil des ministres a adopté, jeudi, un projet de loi institituant l’élection simultanée d’un président et d’un vice-président de la République. Voici l’exposé des motifs de ce texte qui aura valeur de loi constitutionnelle s’il est adopté par le Parlement.

     

    Dans notre système actuel, le président de la République est élu au suffrage universel mais le vice-président est nommé par le président qui peut mettre fin à ses fonctions.

    En effet, la loi constitutionnelle 2009.22 du 02 juin 2009 a introduit dans le dispositif institutionnel du Sénégal, le poste de vice-président. D’un autre côté, l’article 26 de la Constitution dispose que le président de la République "peut être assisté d’un vice-président". La contrainte qui pèse sur le président de la République est la consultation du président du Sénat et du président de l’Assemblée nationale.

    L’utilité et même la légitimité d’un tel vice-président ont pu être objet de controverses et pourtant, à l’analyse, cette institution peut être essentielle dans un processus d’approfondissement de la démocratie, en particulier en Afrique.

    En effet, au-delà d’une personne, c’est toujours un projet de société, un programme qui sont proposés au peuple, à l’occasion d’une élection présidentielle.

    Le mandat donné s’inscrit dans une durée de mise en oeuvre. Pour éviter la fréquence d’élections, toujours source de contraintes multiples notamment de charges financières imprévues et même de tensions, un vice-président, élu sur un ticket, au suffrage universel direct, permet un passage sans heurts donc une certaine stabilisation du système démocratique et du calendrier républicain.

    La réforme préconisée par le présent projet de loi consiste à élire sur une même liste le président et le vice-président pour la même durée du mandat.

    Ce système du ticket, qui existe dans de nombreux pays, a plusieurs avantages : la légitimité populaire permet, le cas échéant, au vice-président, la poursuite, pour la durée du mandat, de la volonté exprimée par le corps électoral.

    En cas d’empêchement, de décès, de démission ou d’une indisponibilité quelconque, il remplace le président pour la durée du mandat. Ayant déjà la légitimité populaire, il est invité par le Conseil constitutionnel à prêter serment devant lui et être renvoyé à exercer ses fonctions de président de la République.

    Il dispose déjà d’une expérience présidentielle pour les compétences que lui confie le président.

    La spécificité de la fonction exécutive, en particulier de la fonction présidentielle, contrairement aux instances de délibérations, explique et justifie que l’on n’applique pas au ticket présidentiel, la loi n° 2010.11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue Homme-Femme prévue dans les fonctions électives. Le président et le vice-président peuvent ainsi être du même sexe.

    L’élection présidentielle en ticket exclut en principe un 2ème tour mais le projet de loi maintient le 2ême tour si la liste en tête au premier tour ne réunit pas un minimum de 25% des suffrages exprimés dit minimum bloquant. Dans ce cas, un deuxième tour est organisé et la majorité relative suffit pour gagner.

    Projet de loi constitutionnelle

    Article Premier

    L’article 6 est complété ainsi qu’il suit : Les institutions de la République sont : le président de la République, le vice-président de la République, le Parlement qui comprend deux assemblées : l’Assemblée nationale et le Sénat, le Gouvernement, le Conseil économique et social, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des Comptes, et les Cours et Tribunaux.

    Article 2

    L’article 26 est modifié ainsi qu’il suit : Le président de la République et le vice-président de la République sont élus pour la même durée au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire à deux tours assorti d’un minimum bloquant de 25% des suffrages exprimés. Le ticket présidentiel ainsi constitué n’est pas soumis à la contrainte paritaire. Le vice-président assiste le président qui, à cet effet, lui délègue des pouvoirs et lui confie des missions. Le vice-président occupe, dans l’ordre de préséance, le deuxième rang après le chef de l’Etat. Il satisfait aux conditions posées par l’article 38.

    Article 3

    L’article 27 est modifié ainsi qu’il suit : La durée du mandat du président de la République et du vice-président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Ces dispositions ne peuvent être révisées que par une loi référendaire.

    Article 4 Les dispositions de l’article 28 sont modifiées ainsi qu’il suit : Les candidats à la présidence ou à la vice-présidence de la République doivent être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de leurs droits civils, civiques et politiques, être âgés de 35 ans au moins le jour du scrutin. Ils doivent savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle.

    Article 5

    L’article 31 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin pour l’élection du président de la République et du vice-président de la République a lieu quarante cinq jours francs au plus et trente jours francs au moins avant la date d’expiration du mandat du président de la République en fonction.

    Article 6

    L’article 33 est modifié ainsi qu’il suit : Le scrutin a lieu un dimanche. Toutefois, pour les membres des corps militaires et paramilitaires, le vote peut se dérouler sur un ou plusieurs jours fixés par décret. Le vote a lieu en un premier tour au scrutin de liste majoritaire. Un ticket est déclaré élu s’il vient en tête de l’élection et réunit au moins le quart des suffrages exprimés.

    Si aucun ticket n’a obtenu le quart des suffrages exprimés, il est procédé à un second tour de scrutin le troisième dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel.

    Sont alors admis à se présenter à ce second tour, les deux tickets arrivés en tête au premier tour. En cas de contestation, le second tour a lieu le troisième dimanche suivant le jour du prononcé de la décision du Conseil constitutionnel. Au second tour, la majorité relative suffit pour qu’un ticket soit déclaré élu.

    Article 7

    L’article 34 est modifié ainsi qu’il suit : Aucun retrait n’est possible après la publication des listes de candidats. En cas d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour, le candidat restant désigne un second de liste et devient tête de liste s’il ne l’était pas déjà. L’élection est alors poursuivie avec la liste ainsi complétée. Si les deux candidats sont empêchés, l’élection est poursuivie avec les listes restantes.

    Dans tous les cas ci-dessus, le Conseil constitutionnel modifie en conséquence la liste des candidats et ordonne la poursuite des opérations. La date du scrutin est maintenue.

    En cas de décès ou d’empêchement définitif d’un membre d’un ticket entre le scrutin du premier tour et la proclamation définitive des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel, le membre restant complète le ticket qui peut être éventuellement admis à se présenter au second tour s’il satisfait aux autres conditions. Si pendant la même période l’empêchement frappe à la fois les deux membres d’un même ticket, l’élection est poursuivie avec les autres tickets.

    Si, entre la proclamation des résultats provisoires du deuxième tour et celle des résultats définitifs, le ticket ayant remporté l’élection perd un de ses membres, le colistier est déclaré élu président de la République. Après son installation, il nomme un vice-président pour la durée de son mandat.

    Article 8

    L’article 36 est modifié ainsi qu’il suit : Après la proclamation définitive des résultats déclarant élus le président de la République et son colistier, ils sont successivement installés dans leurs fonctions par le Conseil constitutionnel au cours de la même cérémonie mais, seulement, après l’expiration du mandat du président sortant. Le président de la République sortant reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

    Au cas où, avant son entrée en fonction, le président élu décède, se trouve définitivement empêché ou renonce au bénéfice de son élection, le vice-président de la République élu est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel. Il nomme un vice-président de la République.

    Dans tous les cas de nomination d’un vice-président par le président élu, par suite de décès, empêchement définitif ou démission, le président peut mettre fin aux fonctions du vice-président nommé, après en avoir informé le président du Sénat et le président de l’Assemble nationale.

    Article 9

    L’alinéa 4 de l’article 37 est modifié ainsi qu’il suit :

    Alinéa 4 : le président de la République et le vice-président nouvellement élus font une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.

    Article 10 :

    L’article 39 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président qui prête aussitôt serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique. Le nouveau président nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.

    En cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès en cours de mandat du vice-président élu, le président de la République nomme un nouveau vice-président et peut mettre fin à ses fonctions selon les formalités prévues au dernier alinéa de l’article 36.

    Le vice-président nommé dans ces circonstances ne peut remplacer le président de la République élu en cas de vacance définitive. Il est procédé à un nouveau scrutin. Le nouveau scrutin est organisé soixante jours au moins et quatre vingt dix jours au plus, après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel. La suppléance est assurée par le Président du Sénat.

    Article 11

    L’article 41 est modifié ainsi qu’il suit : En cas de vacance définitive, le Conseil Constitutionnel est saisi, selon le cas, soit par le Président de la République, soit par le vice-président de la République, soit par le Président du Sénat.

    En cas de force majeure liée à l’indisponibilité des personnes visées à l’alinéa précédent, le Conseil Constitutionnel peut procéder à la constatation de la vacance.

    Article 12

    L’alinéa 1 de l’article 101 est modifié ainsi qu’il suit : Le Président de la République et le vice-président de la République ne sont responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions qu’en cas de haute trahison. Ils ne peuvent être mis en accusation que par les deux assemblées réunies en Congrès, statuant par un vote identique au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes des membres les composant ; ils sont jugés par la Haute Cour de Justice.

    La présente loi constitutionnelle sera exécutée comme loi de l’Etat.

    Samedi 18 Juin 2011 - 16:52

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  • Vice Présidence : Les organisations des droits de l'homme en ordre de bataille contre Wade

     

    Vice Présidence : Les organisations des droits de l'homme en ordre de bataille contre Wade

    Un collectif d’organisations de la société civile composé de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), du Collectif des organisations de la société civile pour les élections, du Mouvement citoyen et de la RADDHO organise une conférence de presse, samedi à 10 h 30.

     

    La rencontre se tiendra au siège de la RADDHO, précise un communiqué reçu à l’APS. Elle portera sur le projet de loi instituant ‘’le ticket de l’élection simultanée’’, qui instaure l’élection d’un vice-président de la République pour seconder le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions.

    Le Conseil des ministres a adopté ce projet de loi jeu

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 11:32

     


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  • Affaire du ticket en 2012 : Macky Sall en colère contre Wade

    Affaire du ticket en 2012 : Macky Sall en colère contre Wade
    Lu sur nettali : Le projet adopté en Conseil des ministres, ce jeudi 16 juin et visant à modifier le mode d’élection du président de la République, n’est pas du goût de Macky Sall et de ses camarades de l’Alliance pour la République (Apr). Avec un tel projet, les Sénégalais devraient désormais élire le même jour et dans les mêmes termes un président de la République et un vice-président. L’Apr analyse le projet de loi adopté en conseil des ministres et qui vise à l’instauration d’un ticket simultané président-vice président. Pour ce parti, ce n’est là qu’une manœuvre du président de la République de « se maintenir au pouvoir contre la volonté des Sénégalais, en contournant l’inconstitutionnalité de sa candidature d’une part et d’autre part pour choisir son dauphin. » Macky Sall et ses camarades sont prêts à tout pour barrer la route à un tel projet.

    C’est pourquoi, ils appellent les militants de l’Apr, leurs « alliés dans le cadre de Bss (Bennoo siggil senegaal) à organiser la mobilisation et la résistance avec l’ensemble des forces démocratiques et citoyennes pour s’opposer à cette balafre hideuse sur le visage de notre pays. » L’Apr en appelle à la désobéissance civile. Il convient, indiquent les camarades de Macky Sall, « d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de lutte de portée nationale et internationale pour affronter Abdoulaye Wade par la désobéissance civique, et au besoin demander son départ s’il s’obstinait à vouloir perpétrer sa forfaiture. » L’Apr soutient qu’ « après avoir accaparé les ressources du pays, saccagé la démocratie sénégalaise, perverti les institutions de la République et plongé le pays tout entier dans une crise sans précédent, Abdoulaye Wade, par son funeste projet veut modifier l’axe de l’Etat, effacer définitivement la République et assujettir enfin les Sénégalais. » « Avec Wade, la République est saccagée, la démocratie ruinée. Combattre Wade, c’est sauver le Sénégal. Sauver la République, c’est affronter et vaincre Wade. ». Tel est le sentiment de l’Apr qui martèle : « Dans le cours politique actuel de notre pays, la lutte et le combat contre Abdoulaye Wade constituent aujourd’hui l’impératif patriotique majeur. »

     

    Samedi 18 Juin 2011 - 04:13

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  • UNE DANSEUSE DE NDEYE GUEYE CITÉE DANS UNE AFFAIRE DE VOL EN REUNION AVEC EFFRACTION

     

    En mode été , la danseuse Ndeye Gueye a été aperçue hier au palais de justice Lat Dior de Dakar. N'allez pas imaginé qu'elle a fait appel pour faire rejuger l'affaire "Guddi Town" qui a tenu en haleine , il y'a quelques années , tout le pays . La danseuse était venue , dit -elle, assister au procès du copain d'une de ses collègues danseuses qui a maille à partir avec la justice.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)

    UNE DANSEUSE DE NDEYE GUEYE CITÉE DANS UNE AFFAIRE DE VOL EN REUNION AVEC EFFRACTION

     
     
    Vérification faite, l'information véhiculée par Ndeye Gueye semblait erronée . pour ne pas dire qu'elle tentait de divertir son monde. Après des fouilles minutieuses , des langues pendues au palais de la justice ont servi une autre version.

    Ces dernières laissent entendre que si la danseuse a fait le déplacement au palais de justice , c'est parce qu'une de ses amies danseuses est dans les liens de la prévention. Elle a été citée dans une affaire de Vol en reunion avec effraction et son procès devait se tenir hier. Filialement l'affaire qui n’était pas prête pour être jugée a été renvoyée au 17 juin , c'est à dire demain.

    La présence d'autres danseuses a été notée hier au palais de justice , rapporte l'observateur du jour.

    PiccMi.Com

     


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  • La fille à gauche est un... homme, c'est une transexuelle

     

    Retenez bien ce nom Sidney Star, c’est la transsexuelle ("elle" est née homme) qui fait des ravages aux Etats-Unis. Presque toutes les stars américaines se la coulent douce… La dernière en date avec le rappeur Chingy, même si ce dernier affirme le contraire « je ne connais pas cette fille je n’ai jamais eu de rapports sexuelles avec qui que ce soit. » s’est défendu le rappeur.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)
    La fille à gauche est un... homme, c'est une transexuelle
     
    Mais selon la transsexuelle, Chingy est loin de dire la vérité. « J’ai couché avec plusieurs rappeurs, La seule raison pour laquelle j'ai rien dit au sujet de Chingy c'est parce que quelqu'un nous avait …. » a affirmé la belle Sidney qui s’est lancée dans la musique .D’ailleurs "elle" a sorti un single « i’am here Now » Affaire à suivre.

     


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  • Un «Car rapide» fou Sème la panique à Bourguiba : Une passagère se jette par la porte pour se sauver

     

    Le drame a été évité de justesse, hier, aux environs de 11 heures 30 minutes, sur l’avenu Bourguiba, à hauteur de carrefour Castors. En effet, alors que personne ne s’y attendait, un «Car rapide» fou a déboulé dans le sens Jet-d’eau/Front de terre. Arrivé a un jet de pierre du carrefour, le chauffeur, qui avait dû se rendre qu’il n’avait plus de freins, a commencé à zigzaguer en prenant complètement le trottoir pour tenter d’éviter le pire, puisqu’il y avait moult véhicules devant lui. Arrivée au niveau de la station Total, il a bifurqué sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, pour aller vers Hlm. C’est à ce moment qu’une passagère, croyant sa dernière heure arrivée, comme d’ailleurs tout les occupants du «Car rapide», a sauté par la porte. Fatim Bakhoum, c’est le nom de la jeune femme, est alors tombée sur le goudron en se cognant la tête.

     

    (Plus d'informations demain sur leral .net)
    Un «Car rapide» fou Sème la panique à Bourguiba : Une passagère se jette par la porte pour se sauver

     

     

    Mais, heureusement pour elle, après coup, on a constaté qu’il y avait plus de peur que de mal. Car elle n’était pas blessée. Quant au chauffard du car immatriculé DK 7424 B, du nom de Abdou Diouf, il a réussi tant bien que mal à immobiliser son car fou après des manœuvres à n’en plus finir. À ce dessein, il a en effet planté le «Car rapide» sur un arrêt de bus qui était fort heureusement vide à cet instant. Sinon, c’était le carrefour Castors et bonjour la catastrophe car il y avait beaucoup de circulation et de monde à cette heure de la journée. Le «Car rapide» fou a en tout cas semé une grosse frayeur sur cette partie de l’avenue Bourguiba où personne ne pouvait s’expliquer comment le drame a été évité. Par la grâce de Dieu certainement.

    source Le Populaire


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  • PRESIDENTIELLE 2012 : LES MARCHANDS AMBULANTS COMPTENT MARCHANDER DES VOIX EN FAVEUR DE GOORGUI

     

     

     

    LERAL.NET - Un mouvement de soutien de plus pour le Président de la République, Me Abdoulaye WADE en vue de l’échéance du 26 Février 2012.

     

     

     

    Par la rédaction De leral.net

     

     

    PRESIDENTIELLE 2012 : LES MARCHANDS AMBULANTS COMPTENT MARCHANDER DES VOIX EN FAVEUR  DE GOORGUI

     

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  • Les Layènes chargent Karim Wade, Agéroute et Onas

     

    LERAL.NET - A quelques jours du 131e appel de Seydina Limamou laye prévu le Juillet 2011, la communauté Layène note des couacs dans l’organisation. En réunion hier avec le ministre de l’intérieur, les membres du comité d’organisation ont tiré à boulets rouges sur Karim Wade, Agéroute, et Onas.

     

    L'équipe de rédaction de la journée
    Les Layènes chargent Karim Wade, Agéroute et Onas

     Les Layènes décèlent de couacs pour l’organisation du 131e appel de Seydina Limamoulay prévu le 02 juillet prochain. En réunion hier avec les autorités du ministère de L’intérieur en présence de Me Ousmane Ngom, la délégation des Layène a exposé les manquements notés pour l’organisation de cette manifestation. «Nous avions fait des inventaires, mais il y a des points sombres parmi nos besoins », a signalé hier le président du comité d’organisation. Il s’agit entres autres de la réalisation des travaux de 2011, de la corniche, du problème, du problème des inondations.

    Rangeant ces manquements dans le compte des promesses non tenues de l’année dernière, Daouda Dieng indexe le ministre d’Etat Karim Wade, Agéroute et Onas. Aujourd’hui la communauté Layène est inquiète car jusque là les autorités tardent à réagir pour la bonne marche de leur appel annuel.

    Moussfa


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  • Lettre ouverte à Monsieur Aliou SOW

     

    Monsieur le ministre, dans les colonnes d’un journal de la place vous avez affirmé que vous êtes comme un militaire, vous exécutez les ordres pour ensuite les discuter. Permettez-moi, de vous conter cette histoire : un jour, un général romain rétablit la paix dans une province rebelle en tuant tous les citoyens. Même ses compatriotes en furent choqués. L’un d’eux écrivit «solitudi nem fatiut pachem appelante » Ce qui veut dire : « ils semèrent la désolation et l’appelèrent paix.»

     

    Par la rédaction De leral.net
    Lettre ouverte à Monsieur Aliou SOW

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  • Adoption de la loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée

     

    Le Conseil des ministres a adopté jeudi un projet de loi le ticket de l’élection simultanée devant instaurer un vice-président de la République pour seconder le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions, a appris l’APS de source officielle.

     

    Par la rédaction De leral.net
    Adoption de la loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée
     
    "Un projet de loi constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel du président et du vice-président de la République", rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le Congrès du Parlement sénégalais avait adopté en juin 2009 à la majorité de ses membres le projet de loi constitutionnelle instituant un poste de vice-président de la République.

    Selon le texte présenté à l’époque, le vice-président sera nommé par le président et la durée de son mandat ne pourra dépasser celui du président, qui pourra mettre fin à ces fonctions.

    Ce texte avait été très critiqué par l’opposition sénégalaise.

     


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  • [Photo] Les dessous du ticket présidentiel

     

    Le Conseil des ministres a adopté jeudi un projet de loi le ticket de l’élection simultanée devant instaurer un vice-président de la République pour seconder le chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions. Voici la lecture en photo qu'en fait un ingénieur Génie rural du nom de Dame Ndiaye.

     

    Par la rédaction De leral.net


    [Photo] Les dessous du ticket présidentiel
     
    Par Dame NDIAYE,
    Master Eau - Environnement
    Ingenieur Genie rural/ Hydraulicien
    Hydraulique-Assainissement et Infrastructures
    Tel : (+221) 33 835 14 52 / 30 10 639 37

     


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