• Obama met en garde Kadhafi, qui se dit prêt à mourir en "martyr"

    Un soldat se tient sur les décombres d'un immeuble détruit de Bab Al-Azizia, le complexe du colonel Kadhafi, mardi 7 juin, lors d'une visite guidée pour les journalistes, organisée par le régime libyen.

    Un soldat se tient sur les décombres d'un immeuble détruit de Bab Al-Azizia, le complexe du colonel Kadhafi, mardi 7 juin, lors d'une visite guidée pour les journalistes, organisée par le régime libyen.AFP/IMED LAMLOUM

     

    Mouammar Kadhafi a juré, mardi 7 juin, de rester à Tripoli, "mort ou vif", dans une interview diffusée en direct par la télévision d'Etat libyenne. "Nous n'avons qu'un seul choix : nous resterons sur notre terre morts ou vifs."

    "Nous vaincrons nos ennemis, proclame le dirigeant libyen, qui a appelé ses partisans à se rassembler dans son complexe de Bab Al-Azizia, à Tripoli. Nous ne nous rendrons pas. Nous saluons la mort. Le martyre est un million de fois préférable." "Je suis à proximité des bombardements mais je résiste toujours", poursuit Mouammar Kadhafi, qui appelle "le peuple à résister" et prévient les pays qui participent aux opérations militaires en Libye qu'ils ne pourront "jamais vaincre un peuple armé".

    "Nous vaincrons nos ennemis, proclame le dirigeant libyen, qui a appelé ses partisans à se rassembler dans son complexe de Bab Al-Azizia, à Tripoli. Nous ne nous rendrons pas. Nous saluons la mort. Le martyre est un million de fois préférable." "Je suis à proximité des bombardements mais je résiste toujours", poursuit Mouammar Kadhafi, qui appelle "le peuple à résister" et prévient les pays qui participent aux opérations militaires en Libye qu'ils ne pourront "jamais vaincre un peuple armé".

     

     

     

    Barack Obama et Angela Merkel, à Washington, mardi 7 juin.

    Barack Obama et Angela Merkel, à Washington, mardi 7 juin.AFP/JEWEL SAMAD


    Peu après la diffusion de cet entretien télévisé, le président américain a adressé une mise en garde à Mouammard Kadhafi, en marge d'une rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel. Barack Obama assure que la pression s'intensifiera jusqu'au départ du colonel. "La chancelière et moi-même avons été très clairs. Kadhafi doit quitter le pouvoir et le rendre aux Libyens, et la pression ne fera que s'intensifier jusqu'à ce qu'il le fasse", a déclaré M. Obama.

     

    Tripoli a subi mardi une vague de bombardements d'une ampleur inégalée depuis le début des opérations militaires de l'OTAN dans le pays, fin mars. Une vingtaine de puissantes explosions ont secoué le centre de la capitale, où plusieurs bâtiments ont été touchés au sein de la résidence de Mouammar Kadhafi.

     

    AFFLUX DE RÉFUGIÉS EN TUNISIE

     

    Conséquence des bombardements intensifiés de l'OTAN, les autorités tunisiennes ont constaté un afflux de réfugiés à sa frontière. Selon le minstère de la défense tunisien, 6 850 réfugiés ont franchi la frontière tunisienne entre lundi et mardi matin, parmi lesquels 6 000 Libyens.

     

    Selon un militaire tunisien interrogé lundi au poste-frontière de Ras Al-Jdir, cette soudaine affluence de réfugiés est "due à l'intensification des bombardements de l'OTAN et à l'avancée des rebelles vers Tripoli, qui fait craindre des représailles aux partisans de [Mouammar] Kadhafi". Un policier libyen avait quant à lui expliqué cette affluence par "le début des vacances scolaires en Libye".

     

    D'après le ministère de l'intérieur, plus de 70 000 Libyens ont trouvé refuge en Tunisie depuis le début de la révolte contre le régime du colonel Kadhafi, en février.

     

     

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