• JAZA U SHAKUR. LES DONS DU DIGNE DE RECONNAISSANCE. PAR LE SERVITEUR ÉTERNEL DU PROPHÈTE, KHADIMOU RASSOUL

    Ceci est un récit relatant quelques-uns uns des Bienfaits du MAÎTRE DES MONDES, en vue de LUI témoigner Grâce - Exalté soit-IL ! - en ma qualité de Serviteur du Juste, qui est l’intègre. Que la Paix et le Salut soient éternellement sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - ainsi soit-il ! -

     

    JAZA U SHAKUR. LES DONS DU DIGNE DE RECONNAISSANCE. PAR LE SERVITEUR ÉTERNEL DU PROPHÈTE, KHADIMOU RASSOUL
     
    PRÉAMBULE

    Sache, Ô toi le vertueux frère ! - puisse DIEU le TRES-HAUT nous préserver du préjudice de tout persécuteur (crue !) - , que :

    Je suis sorti le Samedi 4ème jour du mois de Safar en l’an 1313.h (1895) de la demeure que j’avais édifiée sur la terre du Djoloff (il s’agit de Mbacké Bâry), après avoir reçu la convocation du Gouverneur de Saint-Louis, lequel s’accomplit entre lui et moi la Volonté Divine.

    Je rencontrai alors son plénipotentiaire( VIZIR Ce mot est traduit ici par plénipotentiaire ou chargé de mission Ce fut précisément Leclerc. Il fut l’Administrateur du cercle de Saint-Louis. Dans son rapport au Gouverneur du Sénégal et dépendances, daté du 15 Août 1895, on note que la rencontre eut lieu à 14 heures de l’après-midi. ) qui conduisait sa troupe vers cette demeure bâtie exclusivement pour étudier et enseigner, dans l’après-midi du même jour, dans une localité appelée Djéewal.

    Et nous nous quittâmes après notre rencontre, par la Volonté de DIEU, le TRÈS-HAUT, le TRÈS SAVANT ; j’ai passé la nuit du Dimanche(Dans la Tradition Musulmane, la Nuit du Dimanche correspond au soir de la veille, c’est-à-dire du Samedi (du crépuscule à l’aube).

    dans cet endroit (Djéewal) sur l’Ordre de CELUI Qui est DIEU, le TRÈS-HAUT, l’UNIQUE.

    Je partis alors de là-bas après la prière du matin ; ce jour-là, je récitais le Coran et priais sur Celui dont la Prière sur Lui est le Plus Grand des Profits (il s’agit du Prophète). J’ai passé la journée dans une localité appelée Kokki, chez Cheikh Mukhtâr(Il s’agit de Cheikh Mûkhtâr NDoumbé. ) qui, à son époque, fut le Maître de tout membre de la Communauté de notre Seigneur MOUHAMMAD, le Choisi par Excellence, dans cette partie de la Terre de DIEU le TRÈS-HAUT, dite Kajoor - sur Lui (le Prophète), sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui me préserve de tout injuste.

    Je sentis ce jour-là le besoin de versifier les noms des Gens de Bedr - sur eux l’Agrément de Celui Qui, grâce à eux, m’a préservé de tout traître - et de prier sur notre Seigneur et notre Maître MOUHAMMAD l’Effaceur de l’affliction qui n’a jamais cessé d’être un Océan de Générosité et un Lion dans les Batailles, sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI (DIEU) à Qui je me suffis en dehors des sultans, comme je me suffis au Prophète - Paix, Salut et Bénédiction de DIEU, le TRÈS-HAUT, sur Lui - en dehors de tous les autres intermédiaires (asbâb).

    Je quittai cette localité bénite dans la nuit, accompagné d’une foule de gens, et ce fut comme si je marchais seul, sans associé nous arrivâmes peu avant l’aube dans le cercle dit de Louga.

    Et cette nuit-là, je fus quant à moi, parmi ceux qui ne penchent que vers DIEU, le TRÈS-HAUT ; j’y ai passé la journée en récitant la Meilleure Mention (la Parole de DIEU) et en priant sur Celui par la Grâce de qui je suis préservé de toute machination.

    Je partis de là-bas, puis j’ai effectué la prière de l’après-midi à la gare, pour la Face de DIEU, qu’Il soit Béni et Exalté, LUI Qui m’a favorisé d’une Bonté Pieuse ; puis-je pénétrai dans le train où j’ai loué (DIEU) dans mes propos et communiqué par amour ceci :

    "J’exalte la SAINTETE de CELUI Qui, sur terre et sur mer, fait mouvoir toutes les machines et les maîtrise ensemble"

    J’exalte la GLOIRE de CELUI Qui, dans le train, m’a favorisé du Service du Seigneur de Médine."

    "J’exalte la PURETE de CELUI Qui fait pénétrer dans le jour la nuit et les mystères dans les manifestations."

    Je descendis du train peu avant la prière du Maghreb et fus interné dans une résidence par l’oppresseur ( Il s’agit du gouverneur M L Mouttet intérimaire ayant présidé la séance du conseil privé en remplacement de Monsieur Lamothe qui a quitté le poste de Gouverneur du SÉNÉGAL et dépendances le 17 Mai 1895, après avoir été le principal instigateur de l’arrestation du CHEIKH. ) J’ai passé dans cette résidence le reste du mois de Safar et le mois de Râbi’ul Awwal, sur l’Ordre de CELUI sur Qui on s’appuie et auprès de Qui on trouve Assistance, sauf les deux derniers jours de ce mois - un Jeudi et un Vendredi - et durant ces deux mois, le POURVOYEUR m’a octroyé des Dons choisis et réunis en mon intention.

    Je partis de cette île (Il s’agit de Saint-Louis où résidait le Gouverneur, l’étape consécutive à celle de Louga.) où j’ai composé le mémorial des Gens de Bedr qui sont des lions, sur eux l’Agrément de CELUI Qui m’a préservé par eux de tout rebelle et jaloux. J’ai également composé dans cette île deux introductions à la Prière sur le Prophète, l’Intercesseur - sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui m’a préservé de quiconque désapprouve le fait qu’Il soit au Rang le plus Elevé.

    J’ai subi dans cette île (Saint-Louis), au cours de cette période, des épreuves que je n’évoquerai jamais, par courtoisie à l’endroit du PLUS DIGNE DE RECONNAISSANCE, Qui est adoré par amour pour Sa Face ; celles-ci (ces épreuves) étaient une éducation spirituelle de la Part du VIVANT (DIEU) Qui ne meurt pas, LUI Qui m’a dispensé de recourir aux armes contre l’assassin.

    Je partis de cette île (Saint-Louis) un Jeudi matin, au cours duquel CELUI QUI FAIT MOURIR (al mumît), CELUI LA QUI SUFFIT, m’a protégé contre le Gouverneur et ses troupes, après mon recours (à LUI).

    Je pris alors le train jusqu’à Dakar où j’ai passé la nuit du Vendredi à réciter les plus efficientes des formules d’invocation (de DIEU). Et de là, je partis en prenant le bateau dans lequel je fus protégé par CELUI QUI SUFFIT (al Kafî) ; CELUI QUI FAIT MOURIR (al Mumît) contre les promoteurs de la déportation, jusqu’à ce que nous atteignîmes la célèbre île du Gabon dont la damnation des habitants auprès de DIEU le TRES-HAUT et auprès de la totalité des Amis de DIEU, le TRES-HAUT, est très connue.

    Je suis resté là-bas une courte période au cours de laquelle je n’y ai rencontré personne qui aspire à DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté encore moins quelqu’un qui s’occupe de Sa Voie Droite.

    Et c’est après que je fus transféré de cette îIe vers une autre (Mayumba) où il n’existait personne qui éprouvait un besoin pour l’Au-Delà. Après avoir accédé à cette île, j’y suis resté cinq années durant lesquelles j’ai souffert et mené le Combat contre mon âme charnelle et les illusions

    Je me suis entretenu avec DIEU - qu’IL est Exalté et Sublime ! durant ces années, à travers des écrits qu’il n’est pas permis et ne sera jamais permis de divulguer, car ils constituent des secrets profonds de DIEU qui ne cessent, auprès de LUI - IL est TRÈS-HAUT - et auprès de Celui à qui ils sont adressés (le Prophète), d’être confirmés.

    C’est là, dans cette lie, que j’ai composé les deux Introductions à la Prière sur le Prophète, l’Intègre, sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui m’a préservé de tout rebelle et menteur.

    L’une d’elles est une Introduction en Prose à la Prière sur Celui qui m’octroie des Dons en abondance.

    La seconde est une Introduction en versification à la Prière sur Celui qui m’a recommandé d’étouffer la colère.

    Chacune d’elle surpasse en vertu charismatique le "Dalâ’ilaI Khayrât" Puisse l’Agrément de CELUI Qui me pourvoie en provisions soit accordé à son auteur( Il s’agit du recueil intitulé "dalâ’ilul Khayrat " - Ed. Tunis dont Jazuli est l’auteur. C’est un manuel de litanies traditionnelles des noms du Prophète.)

    J’ai échangé des confidences dans cette île avec DIEU, qu’IL Soit Béni et Exalté, du mois de Muharram(Premier mois lunaire.) à la fin de DhûI Hîjjah (Le douzième mois lunaire.), des communications secrètes qui rendent sans appel le verdict condamnant celui qui serait tenté d’en dénigrer ou d’en douter quelque chose, et ce, à cause du fait qu’elles découlent de la Générosité de CELUI à Qui "il suffit, quand Il veut une chose, de dire "Sois " pour qu’elle devienne réelle. ( Cf. Coran S.36 V.82 )

    Et en ce temps-là, je n’avais quant à moi d’autre recours sinon le TRÈS-HAUT. Alors, je me dressai sur les rivages de cette île face aux flots, improvisant une profession ; et dans mon improvisation, je n’ai rien n’associé à DIEU et point je n’ai versé dans l’hypocrisie :

    Témoigne. ô toi l’île de Mayumba ! , que je suis l’esclave du RÉDEMPTEUR DES PÊCHÉS (DIEU) et que je suis le Serviteur de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ)

    Et témoigne surtout que je n’accorde aucune complaisance à un associateur, étant moi-même ami et bien aimé de Celui dont le Clan est honoré

    Et que je suis un passionné et un bien-aimé de Celui dont on suit les traces (al Muqaffâ), sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui m’a préservé grâce à Lui de l’imposture

    Sur Lui les deux Saluts du GUIDE Qui m’a conduit vers Lui, par Sa Grâce (le Prophète) et par le Livre très Pertinent qui a facilité l’attirance

    Ma gratitude et mon agrément reviennent à mon SEIGNEUR et au Prophète pour ma protection contre les ruses de l’Ingrat qui se sont retournées contre ce dernier

    Ton panégyrique, ô toi Meilleure Créature ! , est mon Bonheur, par lui, mon SEIGNEUR me préserve de Satan à chaque fois qu’il se dirige vers moi

    Je t’ai loué par un Panégyrique qui m’a préservé de tous les ennemis, à travers les versets de la Parole Infiniment Sage dont le flux se déverse sur moi

    CELUI QUI SUFFIT m’a préservé, grâce à Toi, de ceux qui sont entachés d’orgueil et qui sont dominés par les passions et point je ne rencontre un autre que celui qui est épris de moi.

    O toi océan ! professe l’Unité DIVINE, ne sois pas trinitaire, car notre SEIGNEUR est Au-Dessus de la Trinité ; vénère-Le, IL est le SEIGNEUR

    Sois agité et déchaîné par crainte de DIEU strictement, puis atteste que je suis Son Esclave passionné.

    C’est dans cette île que DIEU m’a montré toutes mes imperfections(11) et m’a purifié de celles-ci, au point que j’étais devenu le Serviteur de l’Envoyé de DIEU, sur Lui la Paix et le Salut de DIEU, le TRES-HAUT, sur sa Famille et sur ses Compagnons, après avoir été pour LUI (DIEU) un adorateur sincère - qu’IL soit Béni et Exalté ! - de sorte qu’IL m’accordât ce qu’IL m’a accordé en son Nom (le Prophète), ce que personne ne peut nier sinon un malheureux, banni de l’Enceinte Sacrée et qui est parmi ceux qui sont atteints d’illusion séductrice, d’orgueil, de jalousie et les âmes impures ; ceux-là sur les comptes de qui je me suis prononcé, me préservant ainsi de toute détraction envers le SUBLIME, le PLUS-HAUT, en vue de LUI rendre grâce - IL est TRES-HAUT - d’avoir protégé mes côtés contre ce lui qui revendique une supériorité.

    Je déclare, après avoir célébré les Louanges de DIEU par les formules : "GLOIRE à mon SEIGNEUR, l’INCOMMENSURABLE : que sa Louange soit proclamée !" : GLOIRE à mon SEIGNEUR, le TRES-EMINENT."

    Quiconque doute que Celui dont on suit les traces (le Prophète) est mon Guide sur le Chemin de CELUI Qui m’a préservé des gens entachés de vices

    Il m’est, quant à moi, absolument certain que ce dernier (MUHAMMAD en l’occurrence) - sur lui les deux saluts de DIEU - a mis en valeur mes faveurs

    Et c’est grâce à Lui (le Prophète) que je suis devenu un adorateur de DIEU, mon SEIGNEUR, et son Serviteur, sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui m’a accordé la Gloire

    Celui qui est affligé par ma qualité de Serviteur du Prophète lors de mon exil, ignore les secrets de mes vertus

    Mon seul but, en dehors des versets du Coran, est la Tradition Authentique de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui fait don de Sa Guidée.

    C’est durant cette période de cinq ans (à Mayumba), par l’alchimie desquels je finis par devenir comme un Soleil Brillant, que j’ai obtenu les Dons du Royaume Céleste, par la Grâce de Celui qui a dit : "les actions ne valent que par les intentions qui les ont inspirées", sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons les deux Saluts de CELUI, Qui a fait descendre les Versets, comme IL les Lui a dévolus sur Lui ; sur sa Famille et sur ses Compagnons les deux Saluts de CELUI Qui a la GLOIRE la Plus Eminente.

    C’est durant cette période que j’ai composé un ouvrage sur lequel nul autre n’a une précellence, tant en Agrément qu’en Bénédiction, dans la Libéralité de CELUI Qui m’a préservé de la cohabitation avec les associateurs et les associatrices.

    Dans ce Livre, il est révélé des miracles sur la DIVINITE de DIEU qui conduisent tout négateur au remord et au silence, et DIEU - qu’Il Soit Béni et Exalté - a augmenté l’immunité de celui-ci (ce livre) avec : les Trésors du POSSESSEUR DE LA SOUVERAINETE du Monde et de la Royauté Céleste.

    J’ai traité dans celui-ci le combat spirituel des combattants de la Foi, qui ont anéanti les ennemis de DIEU le TRES-HAUT, qui sont déclarés apostats. J’ai réuni là-dedans une efficiente incantation des invocateurs qui réduit au silence les négateurs et les infidèles.

    J’ai également réuni là-dedans l’action de grâce de l’ensemble des reconnaissants agréés auprès de CELUI QUI RETRIBUE LES RECONNAISSANTS. Il y’a dans cet ouvrage des sortes d’initiatives que les premiers n’avaient pas entrepris parmi les choses agréées par le DIRIGEANT, le POURVOYEUR, le DIGNE DE RECONNAISSANCE et le NOVATEUR.

    Cet ouvrage renferme aussi des panégyriques que les premiers n’avaient pas adressés au Prophète-Envoyé dont le Service m’a procuré des Dons au-dessus de tout ce qu’on demande ; que la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU, le TRES-HAUT, soient sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, de la même façon qu’IL m’a favorisé - sur Lui, la Paix et le Salut de DIEU - de Privilèges sans partage. Il y’a dans ce livre, une belle expression arabe d’une précellence jamais atteinte auparavant et qui est telle qu’on ne l’entend que de la bouche d’un arabe de souche. Et tout cela provient de la Bénédiction de Celui par qui DIEU - qu’IL Soit Béni et Exalté ! -. efface le préjudice de celui qui s’adresse par sa Grâce à LUI (DIEU) dans toute sollicitation - sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons les deux Saluts de CELUI QUI FAIT CE QUI LUI PLAIT et il est CELUI Qui est en ma faveur, de la même façon qu’IL m’a préservé de tout scélérat rebelle.

    C’est par cet ouvrage que DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté ! - m’a fait don du Livre Sacré (le Coran), de même qu’IL m’a effacé tout ce qui, jadis, était cause de préjudice et de blâme pour moi.

    C’est par cet ouvrage que se soumirent à moi les mois et les jours dans leur totalité, à la manière des êtres humains, par le Bienfait de CELUI Qui favorise qui IL veut parmi Ses serviteurs de façon particulière. C’est par cet ouvrage que je me suis spirituellement départi des ennemis de DIEU - qu’Il soit Béni et Exalté ! - bien que physiquement présent parmi eux, en m’éloignant d’eux par mon cœur dans cette cohabitation.

    Dans le panégyrique contenu dans cet ouvrage, j’ai dit, et point je n’ai travesti ce que je rapporte :

    L’Eloge de l’Envoyé de DIEU m’a accordé la perfection spirituelle, comme il m’a préservé de tout individu corrompu

    J’ai obtenu de son Eloge, sur Lui la Prière de CELUI Qui l’a préposé au Premier Rang, la précellence en toute sécurité

    Celui qui a des doutes là-dessus, n ’a qu’à faire ses preuves, celui qui tente tombera à coup sûr dans la déchéance

    Celui qui se dirige vers moi dans les intentions de me nuire, retournera avec préjudice ; et jamais ici-bas comme dans l’au-delà, il ne se départira du malheur

    Sont en dessous du Rang de l’Envoyé de DIEU, les djinns, les humains et les anges, Il est Celui qui fait perdurer ma joie

    MOUHAMMAD en l’occurrence, sur Lui la Prière de DIEU, sur sa Famille, ainsi que sur ses Compagnons et sur ceux qui l’ont suivi

    DIEU m’a accordé ce qui procure la Joie par Sa Grâce, et, à jamais, nul préjudice ne s’abattra sur moi

    Mouhammad en l’occurrence, sur Lui la Prière et le Salut de CELUI Qui m’a octroyé par Sa Grâce la Meilleure Eloquence

    Mes Eloges à son égard (le Prophète) en mer, ont spirituellement perfectionné mon intégralité et ont éternellement converti mon indigence en abondance

    Les créatures, dans leur totalité, sont inférieures au Fils d’Abdalldh, sur Lui les deux Saluts du BEAU Qui l’a façonné

    SEIGNEUR ! accorde Prière, Salut et Bénédiction à notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD, TOI Qui m’as fait son Serviteur dans mon intégralité, à sa Famille et à ses Compagnons.

    Accepte de ma part mon ouvrage que voici, selon la mesure de Ta Grandeur, sans la moindre tâche, ni le moindre trouble.

    Ainsi soit-il, Ô ! TOI le MAITRE DES MONDES

    Après mon départ de cette île, j’ai cédé beaucoup de choses parmi les licites, en contrepartie des biens qui sont auprès de DIEU, le TRES-HAUT, par respect pour Sa Face Glorieuse, transaction qu’IL a conclue avec moi, par un prix durable dans ce monde et dans l’Au-Delà et qui ne se séparera point de moi et ne s’interrompra jamais.

    Et je ne mentionnerai parmi ces choses que j’ai troquées que quelques-unes unes. C’est par ce pacte que je finis par devenir l’Ami de DIEU le TRES-HAUT et de Son Envoyé, sur Lui les deux Saluts de DIEU, sur sa Famille et sur ses Compagnons.

    Font partie des choses que j’ai sacrifiées la consommation du sucre des français (les colonisateurs), leur boisson appelée café (qahwa) ; CELUI en Qui j’ai fait extinction totale m’a, en contrepartie de ces abstinences, octroyé les plus grands délices.

    Parmi elles, je me suis abstenu de consommer un fruit qui se trouvait dans cette ÎIe et qui est pourtant plus agréable que la plus grande partie des nombreuses variétés de fruits.

    Parmi elles, j’ai sacrifié quelque chose en contrepartie de l’Héritage de la Tradition de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ) l’Envoyé ; sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui m’a accordé des Faveurs dans les deux Demeures par la meilleure quête et bien d’autres choses encore qui ne cessent d’être secrètes entre mon SEIGNEUR, mon INTIME mon AMOUR et moi, et entre mon Intercesseur, mon Ami, mon Bien-Aimé et moi, pour la Face de mon SEIGNEUR.

    Après avoir quitté cette île dans laquelle j’ai composé cet ouvrage sus-mentionné qui est sanctifié auprès de DIEU, qu’IL soit Béni et Exalté, CELUI à Qui on rend grâce, je fus interné dans une autre île (Lambaréné) où j’ai subi des épreuves que seul le retrait de l’âme est plus pénible ; j’y suis resté un certain temps par le Bienfait de CELUI Qui efface l’affliction de Son bien-aimé et le soulage.

    Je suis resté dans cet endroit un peu moins de trois ans, préoccupé par le Service de l’Envoyé de DIEU, sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, les deux Saluts de CELUI Qui m’a préservé, par sa Grâce, de la ruse des abusés, des transgresseurs et des débauchés, jusqu’au moment où DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté ! - réalisa mes aspirations et mes vœux auprès de LUI, le TRES-HAUT, par la Grâce de Son Serviteur et Envoyé, notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD, l’Anobli qui est le Généreux.

    Et je finis par être, auprès de l’ensemble des populations de cette terre au sein desquelles personne ne connaît ni Obligation Traditionnelle, ni Obligation Divine, considéré, respecté et honoré, secrètement et manifestement ; c’est alors que me fut révélé le secret de Sa Parole - qu’IL soit Béni et Exalté ! - dans la sourate "les Femmes" : "DIEU n’accordera aucune précellence aux mécréants sur les croyants." (S.4 V.141)

    Il m’a aussi été révélé le secret de Sa Parole - qu’IL soit Béni et Exalté !- :

    "et les patients qui endurent leurs épreuves sont rétribués le plus parfaitement, sans aucun règlement de compte." (S .3 9 V .10)

    Dans mon entretien secret (avec DIEU) et dans mon Service (pour le Prophète) je finis par me délecter, me préoccupant de la recherche de l’Agrément (de DIEU), et il m’a également été dévoilé Sa Parole - qu’IL soit Béni et Exalté ! - : "Il se peut que DIEU vous épargne de l’adversité de ceux qui ne croient pas, mais DIEU est plus Redoutable en châtiment et en tourment." (S.4 V.84)

    Après avoir terminé le Combat contre mon âme et contre l’ensemble des ennemis, IL (DIEU) est devenu pour moi un PATRON, un DEFENSEUR, un GUIDE et un GERANT.

    PRELIMINAIRE DANS LE RECIT DE CERTAINES FAVEURS QUE DIEU, le TRES-HAUT, M’A ACCORDEES LORS DE MON EXIL BENI CONSTITUANT MES ANNEES D’EPREUVES D’UNE DUREE D’UN PEU MOINS DE HUIT ANS.

    Premièrement : Récit des évènements de la première année

    Il m’arriva, au soir de la veille du Vendredi, à Dakar où j’entrepris la répétition de la plus Efficiente des Mentions dont je ne me séparerai point jusqu’à mon entrée au Paradis promis aux pieux, ce qui suit : le Gouverneur me fit venir de la maison où j’avais l’intention de passer la nuit pour me reposer et m’incarcéra dans une cellule dans laquelle on n’introduit pas quelqu’un à qui l’on veut de la quiétude ; j’entrai alors dans cette cellule totalement obscure, m’abandonnant à CELUI Qui a dit "...à moins qu’on ne soit victime d’une injustice..."(S.4 V.148), car je fus, quant à moi, en cette nuit bénie, victime d’une injustice. DIEU le TRES-HAUT m’a préservé, selon toute Sa Grandeur, de toute iniquité.

    Je me mis à prier sur le Prophète, l’Elu le Plus Pur, le Choisi le Meilleur, sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons qui sont d’excellents remparts, la Prière et le Salut de CELUI Qui m’a préservé grâce à Lui et grâce à ses Compagnons, les Pieux - que Son Agrément soit sur eux - des machinations de l’ensemble des malfaiteurs ; je me mis alors à réciter les deux sourates bénites qui préservent de l’Enfer et de la Honte et qui sont "la Vache" et "la Famille d’Imran". Celles-ci m’ont protégé contre les gens qui profèrent des intimidations et m’ont sorti de cette cellule obscure, souillée et abominable, par le Bienfait de CELUI Qui me favorise dans tout ce qui est permis, et dans cette cellule, j’ai dit :

    Chaque fois que je me souviens de cette nuit, de ce Gouverneur et de l’indécence

    J’ai subitement une tendance à la guerre par les armes, mais l’Effaceur (des péchés) me l’interdit

    Les Eloges et la Prière sur l’Elu le Plus Pur, sur Lui la Prière de CELUI Qui m’a favorisé en Dons

    M’ont procuré la convoitise des gens parmi les bienfaits ; et, grâce à Lui (le Prophète), je me suis départi de Satan

    Les Eloges de l’Elu le Plus Pur constituent mon profit, ils me procurent tout ce que je veux parmi les choses licites

    Ils me réalisent les vœux avec agrément et m’ont totalement préservé de Satan le Rebelle

    Le panégyrique du Prophète m’a accordé des faveurs qui n ’ont jamais échu à quelqu’un, point du tout ! et m’a gratifié de l’Ordre Créateur "Kun"

    Quiconque doute de ma qualité de Serviteur de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), sur Lui la Prière de CELUl Qui l’a Guidé et Choisi

    Celui-là est abusé par sa présomption et par Satan le Maudit, qu’il se réfugie donc auprès de notre SEIGNEUR , LUI QUI SECOURT PROVIDENTIELLEMENT (ai Mucîn)

    J’ai énoncé un vers et celui-ci est le meilleur témoin, et point celui qui a entendu n’est à l’instar du spectateur

    Je me suffis à DIEU en dehors des roitelets et à MOUHAMMAD, en dehors des auxiliaires

    Sur Lui la Meilleure Prière et le Meilleur Salut, sur sa Famille et sur ses Compagnons qui ont éloigné les ténèbres

    L’éloge du Prophète m’a valu des dons qu’aucun de mes pairs ne verra, et quelqu’un du nombre de mes pairs n’existe même pas dans les deux Demeures

    En mer, j’ai adressé à l’Elu le Plus Pur des Eloges dont le charme méprise la splendeur de l’écume

    Le Choisi le Meilleur a déversé sur moi, devant la splendeur de l’écume, une magnifique onde de bienfaits qui sous-estime la mer

    J’ai fait son panégyrique devant celui qui n’adore jamais (DIEU), manifestant ainsi à ce dernier mon hostilité et ces louanges ont effacé mes troubles

    J’ai fait son Eloge devant celui qui ne se prosterne jamais, Il (le Prophète) m’a comblé en réalisant mes vœux et en me pourvoyant d’or

    J’ai fait la Louange devant celui qui ne rend pas (à DIEU) un culte et Il (le Prophète) m’a chargé du Salut des gens qui adorent DIEU

    Il (le Prophète) m’a secouru par les Gens de Bedr, qui sont des notables et Il ne conduit pas dans mon voisinage le pervers

    Sur Lui, la Prière de CELUI Qui me préserve tout le temps de toute personne qui cherche à m’affronter

    Sur Lui les deux Saluts du GARDIEN-VIGILANT (al Hafîzh) Qui écarte celui qui se dirige de façon téméraire vers ma demeure avec de mauvaises intentions

    Sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui est le MAÎTRE DES AFFAIRES, LUI Qui m’a préservé aussi bien du chargé de mission que du Gouverneur

    Sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui m’a apporté ce qui me réjouit, et ce, sans préjudice

    Sur Lui les deux Saluts du NOBLE-GENEREUX, Qui m’a attiré les Bénédictions et m’a neutralisé les ennemis

    SEIGNEUR ! ô TOI le TRES-PROCHE, ô TOI QUI EXAUCES LES VOEUX, accorde Prière, Salut et Bénédiction à notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD, à sa Famille et à ses Compagnons, comme Tu m’as élargi de la cellule de ce Gouverneur (à Dakar), ô Toi à Qui reviennent les cieux, les terres, ce qu’ils contiennent et la totalité des choses. Accorde à ce présent ouvrage Ta prédilection sur tous les autres qui l’ont précédé dans son genre et celle du Prophète, que la Prière, le Salut et la Bénédiction de DIEU le TRES-HAUT soient sur lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons.

    Après avoir quitté cette cellule ainsi décrite, par le Bienfait de CELUI Qui m’a favorisé d’avoir associé cet ouvrage à ceux des mystiques, je fus embarqué dans une barque par laquelle les passagers accèdent au grand bateau ; et DIEU - qu’Il soit Béni et Exalté - m’a privilégié en ce jour, de l’abandon à LUI, le TRES-HAUT, et de la patience jusqu’à mon embarcation avec mes bagages dans le bateau majestueux, mais la Parole de DIEU - qu’il soit Béni et Exalté ! est bien plus Majestueuse.

    Ses passagers m’ont accueilli avec des visages sombres, par le fait que leur cœur frémissait de crainte envers les Gens de Bedr qui sont de braves lions - sur eux, tout le temps, l’Agrément de CELUI Qui a anéanti les ennemis grâce à eux, jusqu’à ce que la plupart des outranciers qui sont rebelles et hostiles se convertissent.

    Je ne leur prêtais aucune attention, très confiant que mon SEIGNEUR est avec moi, et que c’est LUI, le TRES-HAUT, Qui est mon SEIGNEUR, mon AMI et mon BIEN-AIME. Alors je m’adressais à LUI, qu’IL Soit Béni et Exalté, à travers un poème composé à partir de Son Livre, le TRES-HAUT, aux versets profitables : "Je remets, quant à moi, mon sort entre les Mains de DIEU certes DIEU Connaît parfaitement Ses créatures."(S.40 V.44)

    Et IL m’a accordé en cela un exaucement sublime et m’a dompté certains de Ses ennemis, puis anéanti les autres.

    "Mon attachement est dévolu à mon SEIGNEUR Qui est bien au-dessus de toute limite, ma louange LUI revient aussi, car il est en ma faveur, LUI Qui Détient le Secours

    J’ai disposé mon compte à DIEU, en vue de témoigner Son UNICITE, étant le Serviteur de Celui qui, grâce à DIEU, m’a fait rétablir ce qui était corrompu

    Je me suis réjoui du fait que DIEU est le SUBSISTANT, IL a réalisé l’ensemble de mes vœux et ma transaction en DIEU n’est pas déçue

    L’ETERNEL Qui est le NOBLE m’a préservé des préjudices, IL est aussi en ma faveur par Sa Générosité Suffisante contre l’amusement et la déviation

    L’ETERNEL Qui Honore m’a préservé de ce qu’IL n’agrée pas, mon intégralité est véridique et IL m’a procuré tout ce que je convoitais

    La compagnie de DIEU a préservé mon côté de l’ensemble des ennemis et a abonni mon cœur et mon corps

    Quand je fais l’éloge de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), le Malveillant s’éloigne et m’est assujetti celui qui manifeste de l’hostilité et de la jalousie

    On m’a dompté les cœurs des rois de mon époque, par la mort de celui qui, dans son extradition, ne s’est point dirigé vers mon territoire

    Je suis satisfait du Choisi le Meilleur et de l’ensemble des Compagnons, grâce à eux se détourne quiconque se dirige vers moi pour me nuire, dès qu’il en a l’intention

    Les Compagnons du Choisi (al Muçtafâ) me préservent de tout jaloux, de même qu’ils me préservent de celui qui m’affronte parmi les ennemis de DIEU

    Quand je fais l’éloge de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), Il me pourvoie en richesse et Il m’accorde par son Agrément tout ce qui m’enchante

    Mes vœux se sont réalisés dans la Sécurité et l’Agrément et mon SEIGNEUR m’a favorisé en Dons et m’a octroyé le pays

    J’ai obtenu en provenance du POURVOYEUR des Avantages et des Bienfaits. qui m’ont préservé de ceux qui attribuent à DIEU une mère et un fils

    Quand je fais l’Eloge de l’Elu le Plus Pur (aI Muçtafâ), cela me préserve de ce qui engendre le mal et, aujourd’hui, je suis un bienheureux

    Ma reconnaissance, après ma louange, ainsi que mon agrément, s’adressent à mon SEIGNEUR, dans la Meilleure Mention qui s’élève vers les Cieux

    Mon action de grâce est à mon SEIGNEUR, par le Livre qui m’a préservé du préjudice, m’apportant ce qui m’a amené à l’expression de certitude "Qad"

    "Mon Seigneur m’a guidé par ce qui m’a conduit vers Lui (le Prophète) , sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui a préservé mon intégralité des flammes

    Il m’est parvenu du SAVANT une science authentique et point je ne rencontre un facteur d’affliction

    J’ai l’intention de rendre grâce à DIEU par des écrits continuels qui font l’Eloge de Celui en qui mon intégralité s’est confirmée par cela

    Il est le Prophète-Envoyé que jamais un poète n’enchante par ses poèmes sans qu’Il ne lui comble son attente

    J’adresse à l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ) mes éloges, me séparant, grâce à Lui, de ceux qui me sont liés de près ou de loin, pour mon SEIGNEUR

    J’ai émigré secrètement vers mon SEIGNEUR et vers le Choisi le Meilleur et Il m’a apporté des aussières, de même que des bittes

    Les Bienfaits qui m’ont été sélectionnés se sont drainés vers moi sans peine, ont effacé mon malheur et fait perdurer ma prospérité

    La dédicace de mes poèmes s’adresse à Celui qui réalise les vœux et qui, par mon présent et mon avenir, me fait oublier mon passé

    Il est le Charmant, le Noble, il n’existe point du tout son égal parmi les créatures, Il m’a procuré ce qui a tranquillisé mon âme

    Que la Prière, le Salut et la Bénédiction soient éternellement sur l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), Celui dont le Rang est au-dessus de l’ascendance et de la progéniture

    L’Envoyé de DIEU m’a assurément écarté ce qui est abject et Il m ’a accordé l’ardeur que tous les persévérants avaient en Lui

    Il est l’Envoyé, l’Intercesseur qui m’a préservé de celui qui m’est hostile et quiconque souhaite ma déchéance, ne se séparera plus de l’inquiétude

    Il m’est évident que DIEU est mon SEIGNEUR et SOUVERAIN et point je n’approuve quelqu’un qui s’oppose à l’ABSOLU

    Si un préjudice se dirige vers moi, ou si j’ai besoin d’une chose, je L’invoque (DIEU) et quiconque ne me rend pas honneur est sans équivoque un pervers

    Mes éloges s’adressent à Celui qui m’a favorisé en toute sécurité dans la Joie et l’Agrément et m’a jadis écarté le détracteur

    Sur l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ) les deux Meilleurs Saluts de CELUI QUI HONORE, sur sa Famille et sur ses Compagnons qui m’ont écarté le rebelle

    C’est par les Eloges de l’Envoyé de DIEU que je me suis départi de l’isolement et il m’a procuré des fortunes qui ne s’épuiseront jamais

    Quand je fais l’éloge de l’Elu le Plus Pur (al Muçtafâ), il est enchanté et affiche le sourire, sur Lui les deux Saluts de CELUI Qui me préserve de son détracteur

    Il m’a incité à faire l’Eloge de Celui dont on suit les Traces (al Muçtafâ), MOUHAMMAD en l’occurrence, sur Lui les deux Saluts de DIEU, jusqu’à ce que le Capitaine de l’équipage se modère

    Lors de mon passage dans cette felouque, toutes les épreuves vexatoires susceptibles d’être infligées à un persécuté ne signifiaient rien devant la mesure qui me frappait, du fait de l’éloignement des miens (ma famille), de mes compagnons et de mes demeures, pour la Face de CELUI Qui est TRES-BIENVEILLANT à mon égard, en tout lieu.

    Je suis resté dans ce bâtiment en accomplissant le bien (les bonnes actions), jusqu’à ce que son équipage face la ronde, émerveillé par mes actions et par mes répliques.

    Lorsque le Capitaine du Bateau vit la correspondance que le Gouverneur lui a destinée - que le MAîTRE DES DESTINEES me préserve contre ce dernier, par la Grandeur de Sa Quiddité et contre tout oppresseur - il s’énerva sévèrement, alors que moi, je récitais la Bonne Parole. Par suite de ce qu’il vit dans la lettre de ce Gouverneur contre qui, CELUI QUI SUFFIT, le MAîTRE DES DESTINEES, m’a protégé, il donna l’ordre de sortir mes bagages de la cabine où j’étais et dans laquelle j’avais tout ce que je préférais ; ils me firent sortir avec mes bagages de cette cabine et m’amenèrent dans une autre où j’ai séjourné comme un mort à cause de mon affliction et du fait d’être séparé de tout ce qui était à ma portée, et chacun des membres de l’équipage se plaisait à venir me regarder, uniquement pour m’ironiser.

    C’est alors qu’un taureau se lança vers moi et chacun d’eux se mit à ricaner, persuadé qu’il allait me massacrer. Le taureau s’envola comme s’il avait des ailes, par la Volonté de CELUI Qui m’a vengé de lui (le Capitaine) et l’a déçu. J’ai exalté en ce moment DIEU et ensuite je L’ai loue en cela, qu’IL soit Béni et Exalté.

    Lorsque je suis resté au même endroit des jours durant, observant les cinq prières debout, le Capitaine du bateau vint me voir, jugulé par mon Maître Spirituel, le Patron de Médine - sur Lui, la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU, sur sa Famille et sur ses Compagnons ; que DJEU bénisse sa Famille et ses Compagnons, sans association - ce dernier, en l’occurrence le capitaine de l’équipage me dit "tu as été vraiment victime d’une injustice."

    Et finalement, tous ceux qui étaient doués de raison désapprouvèrent avec véhémence les auteurs de ce crime et les ont même blâmés.

    Leur médecin, communément appelé "docteur", me parvint, alors qu’en ce moment j’étais opprimé, victime d’injustice et prisonnier. Il me dit : "J’ai une sympathie envers vous et je vous apporterai toutes les formes d’assistance possibles", subjugué par CELUI Qui apporte le Secours Providentiel, LUI Qui est GENEREUX en agissant à Sa Guise sur les créatures.

    Alors, DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté ! - par Sa Volonté, m’introduisit dans une meilleure cabine ; la Louange, la Reconnaissance et la Grâce LUI reviennent pour tous ces Bienfaits.

    Après cela, un jeune blanc, parmi les membres de l’équipage du bateau vint à moi, dans le cœur de qui le MAîTRE DE LA ROYAUTE introduit une sympathie envers ma personne. Ce garçon finit par me rendre service à la manière des aspirants (murîds) et m’apportait tout ce dont j’avais besoin, par asservissement du MAîTRE DU JOUR DU JUGEMENT DERNIER. En ce moment, s’est manifesté à moi le secret de Sa Parole, le TRES-HAUT :

    "Certes DIEU gratifie de Ses Biens qui IL veut, sans règlement en retour". (S3 V37)

    Je restais dans cette cabine, dans la Mention du Nom de DIEU, l’Action de Grâce à DIEU et les œuvres pies et ce, nuit et jour, jusqu’à ce que nous débarquions de ce bateau et, après ma descente vers d’autres horizons, nul autre n’y a plus jamais embarqué. Cette situation dura jusqu’à ce qu’il fasse totalement naufrage, en se renversant dans les profondeurs. Et point mon débarquement de ce bateau ne fut relatif à la gravité de cette situation, mais s’est effectué par la Grâce de DIEU, qu’IL Soit Béni et Exalté ! - LUI Qui est l’Auteur de la confluence des deux mers(12)

    APPENDICE SUR L’EVOCATION DE CERTAINS FAITS QUI ME SONT ARRIVES EN CETTE ANNEE SUR CE BATEAU DANS LEQUEL LE MAîTRE DE MEDINE S’EST MONTRE GENEREUX ENVERS MOI

    Le premier fait qui m’est arrivé, après mon départ de Dakar, où je fus libre de la cellule atroce par la mention du Nom de DIEU, c’est ma rencontre avec quelqu’un sur le rivage de Conakry , faisant partie des rebelles qui ne s’humilient jamais auprès de DIEU -qu’IL soit Béni et Exalté
    et qui ne cessent d’être ingrats. Ce dernier a trouvé entre mes mains le Livre Sacré de DIEU, -le NOBLE-GENEREUX, par lequel DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté ! -exauce toutes mes sollicitations, et me dit : "maître, passez-moi le Livre que vous avez entre les mains ." C’était un chrétien (de race blanche) et point il ne se départira du châtiment et du blâme.

    Je le posais alors sur ses mains de transgresseur et il se mit à regarder les versets pleins de profits qui lui révélèrent son sort. Le début de ce qu’a lu cet ennemi de confession chrétienne, dans le Livre de CELUI auprès de Qui quiconque cherche assistance, triomphe - qu’IL Soit Béni et Exalté ! Je célèbre Sa Gloire,. LUI Qui apporte Son Secours à quiconque le cherche auprès de LUI - est Sa Parole "Annonce aux hypocrites qu’ils auront des tourments douloureux, ceux qui prennent les négateurs comme des amis intimes à la place des croyants. Est-ce donc chez eux qu’ils espèrent trouver puissance et considération, alors que la puissance et la considération appartiennent entièrement à DIEU ? IL vous a révélé dans le Livre que si vous les entendez renier et prendre en dérision les versets (ou Signes) de DIEU, ne vous asseyez point avec eux, jusqu’à ce qu’ils entrent dans un sujet différent, (sinon) vous serez semblables. DIEU réunira certainement hypocrites et négateurs tous ensemble en Enfer. Ceux qui sont à l’affût de vos nouvelles, 51 DIEU vous ouvre (quelques portes de Ses Bienfaits), ils disent : "n’étions-nous pas avec vous ?" et Si les négateurs ont une part de (succès), ils disent "est-ce que nous n’ avons pas mis la main sur vous pour vous soustraire aux croyants ?". DIEU sera votre Arbitre Suprême au Jour de la Résurrection et DIEU ne donnera jamais d’arguments aux négateurs contre les croyants." (S.4 V.138, 139, 140, 141)

    Lorsque ce chrétien tomba sur ces versets, j’étais convaincu que certains d’entre eux s’adressaient à lui et lui seul dans cette assemblée, et que d’autres parmi ces versets s’adressaient à moi-même, à l’exclusion de tout autre dans l’assemblée, alors qu’en ce moment, il se moquait de moi, en vue de me renier.

    Au terme de cette audience qui nous a révélé nos secrets, il m’est parvenu quelqu’un, c’est un musulman, l’un de notre élite et de nos vertueux. Il sollicitait, par optimisme à l’égard de ma personne, une recommandation, après m’avoir honoré par toute sorte d’hospitalités conformes aux convenances.

    Je lui ai confié alors que les sciences utiles, dans leur totalité, sont contenues dans la formule d’attestation de l’Unité de DIEU "Il n’y a de Divinité que DIEU, MOUHAMMAD est l’Envoyé de DIEU", que les deux Saluts de DIEU soient sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons.

    Ensuite, je lui ai développé cette formule, alors qu’il était, quant à lui, assis à côté de moi, en ces termes :

    Celui qui a une aspiration dans son existence vers un autre que le MAîTRE des Destinées et des Créatures

    Point son aspiration n’est profitable et son âme charnelle l’a mené vers les Portes de l’Enfer

    Et celui qui aspire à LUI (DIEU) par autre chose que ce qu’a apporté Celui qu’IL a Choisi et Honoré

    Notre Seigneur MOUHAMMAD, sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons, la Paix de CELUI Qui a rendu évidente sa Supériorité

    N’obtiendra jamais autre chose sinon regret, il ira en le Enfer et a fait un faux pas.

    Lorsque je lui ai clarifié le sens de la formule de la Profession de Foi "Il n’y a de Divinité Si ce n’est DIEU et MOUHAMMAD est l’Envoyé de DIEU" - que la Paix, la Bénédiction et le Salut de DIEU le TRES-HAUT soient sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - par un exposé péremptoire, séance tenante, m’acccorda alors Ses Dons CELUI à Qui on n’associe rien. Il rendit grâce à DIEU - qu’IL soit Béni et Exalté ! - retourna au rivage et me laissa dans le bateau encombré de bagages.

    Je cherche auprès de DIEU une Protection contre les malices de Satan le Lapidé - "...Je la mets sous Ta Protection, ainsi que Sa progéniture, contre la séduction de Satan le Lapidé"(S.3 V.36) SEIGNEUR ! Je me mets sous Ta Protection contre les coups d’aiguillon des démons et je me mets, SEIGNEUR, sous Ta Protection afin qu’ils ne soient jamais présents en moi."(S.23 V.98)

    AU NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX

    Que la Prière et le Salut de DIEU, le TRES-HAUT, soient sur notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD, sur sa Famille, ainsi que sur ses Compagnons.

    - Le début de cette œuvre est béni, sa fin est agréée -

    AU NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX

    SEIGNEUR ! TOI Qui T’es fait céder de la part de l’auteur de cet écrit six choses et lui as accordé quelque chose qui enchante l’ensemble des adorateurs de DIEU, le TRES-HAUT, des vertueux et des ferventes adoratrices de DIEU, le TRES-HAUT, qui accomplissent des œuvres pies Ici-Bas et au Paradis promis aux pieux, sans usurpation, ni tâche entre moi et un autre dans quelque domaine que ce soit, tout le temps, accorde Paix, Salut et Bénédiction à notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD, à sa Famille et à ses Compagnons, par la Grâce de Ta Face Sublime. Fais de ce poème, un poème béni, TOI Qui en fait la source la plus pertinente de toutes les autres sur son auteur et la meilleure des informations. TU l’as également agréé en son auteur par la Grandeur de Ton Essence.

    Tu en as fait un récit des Bienfaits que TU as accordés à son auteur sur ses péripéties de jadis et ce, bien avant qu’il ne le compose. Ainsi soit-il ! ô TOI le MAîTRE DES MONDES.

    Le Serviteur (du Prophète), Esclave (de DIEU), du nom de Ahmad dit, pour la Face de son SEIGNEUR je rends grâce à mon SEIGNEUR

    Je loue DIEU par la Doctrine de l’Unité et les deux autres qui lui sont apparentées, par fidélité.

    Le sens de ces deux vers est que celui qui adore DIEU - qu’IL Soit Béni et Exalté ! - en s’appliquant à servir l’Envoyé’ de DIEU - que la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU le TRES-HAUT soient sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - est Mouhammad Ibn Mouhammad ibn Habîballâh, que DIEU le TRES-HAUT le protège, lui donne une issue heureuse et l’élève à un haut rang.

    Ce dernier déclare qu’il rend grâce à DIEU pour l’amour de Sa Face Sublime.

    J’ai dit Louange à DIEU, le MAîTRE DES MONDES, par l’Authentique Profession de Foi et les deux Doctrines qui lui sont apparentées, à savoir la Jurisprudence et le Soufisme.

    NOTA : L’auteur a mentiOnné dans ces deux vers sa Religion, celle par laquelle son SEIGNEUR l’a agréé Ici-Bas et par laquelle IL le fera entrer au Paradis promis aux vertueux (qui craignent leur SEIGNEUR) , cette Religion étant l’islam (la Religion Musulmane) qui est la seule reconnue auprès de DIEU, qu’IL soit Béni et Exalté !

    Que la Meilleure Prière et le Meilleur Salut soient sur Celui à qui s’adressent mes propos grâce à LUI (DIEU)

    Notre Intercesseur, notre Bien-Aimé, MOUHAMMAD, sur sa Famille et sur ses Compagnons qui sont les Hommes de l’ABSOLU (DIEU)

    Le sens de ces deux vers est que l’auteur sollicite auprès de DIEU -qu’IL soit Béni et Exalté - Paix et Salut en faveur de l’Envoyé de DIEU - sur Lui la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU le TRES-HAUT, sur sa Famille et sur ses Compagnons - et en faveur de sa Famille et de ses Compagnons qui sont les Hommes de DIEU, LUI Qui est l’ABSOLU, LUI Qui n’a jamais enfanté et Qui n’a jamais été enfanté, à Qui nul n’est égal ou semblable. ( S . 112 V.3, 4).

    Après cela, le but est d’en faire un poème qui expose quelques uns des bienfaits du Serviteur(du Prophète), qui est un Esclave (de DIEU)

    Ce vers signifie que le but de ce poème est de révéler quelques uns des Dons de DIEU - qu’iL Soit Béni et Exalté ! - LUI Qui en a favorisés Généreusement le Serviteur de l’Envoyé de DIEU - Paix Salut et Bénédiction sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - et qui est Son Esclave.

    D’emblée, le Serviteur commence son propos en renouvelant allégeance à CELUl à Qui revient la PRIMA UTE (Qidam)

    IL a décrété en mission en l’an 1313.H (1895) ce qui, dans son cœur, fut déjà son ambition en l’an 1301.h (1883)

    Ces deux vers signifient que ce par quoi commence ce Serviteur est le fait de signer un Pacte d’Allégeance avec DIEU Qui est le TRES-HAUT, le PRIMORDIAL Qui accorde la précellence à qui il veut et Qui a rendu publique son investiture à la charge de Serviteur de l’Envoyé de DIEU que la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU le TRES-HAUT soient sur Lui, sur sa Famille et sur ses Compagnons - en l’an 1313 de l’hégire du Prophète, sur Lui, la Paix et le salut, alors que cette ambition était déjà dans son cœur en 1’ an 1301 de l’hégire du Prophète, Paix et Salut sur Lui.

    Et en cela, sa délivrance en 1313.h de toute attache en dehors de DIEU, pour servir l’Ecoute (ou l’Anse) du Bien (le Prophète)

    Le sens de ce vers est que son auteur s’est dépouillé de toutes les connaissances qu’il avait acquises, de toutes les litanies (Wirds) qu’il pratiquait et de toutes les autres formes d’adoration en dehors de celles-ci, de tous les usages communs et s’est dévoué à DIEU et au Service de l’Envoyé de DIEU dans l’intégralité de sa Mission, Paix et Salut sur Lui.

    DIEU Seul a inspiré le dessein, dans les cœurs de ceux qui furent les auteurs de son internement en cette même année (1313.h I 1895)

    De l’exiler vers des horizons lointains où il a obtenu des Grâces au-dessus de la sonde de toute exploration

    Il (l’auteur des vers) s’est initialement engagé dans le Service au mois de Safar, un Jour de Mercredi, avant l’échéance Ultime du départ en exil

    Il lui est parvenu un émissaire de la part du Gouverneur, avant qu’il n’entame son service avec la Permission du MAîTRE DES DESTINEES (DIEU)

    Après cela, il est sorti un Samedi, après avoir fait ses adieux à Celui qui déçoit les ennemis

    Je veux dire qu’après sa sortie, il a rencontré l’intercesseur, notre Seigneur MOUHAMMAD, Quelle Excellente Eminence !

    Avant même de rencontrer L’émissaire du Gouverneur, par la Grâce de CELUI Qui Détient toutes les choses

    Et le Choisi le Meilleur (al Mukhtâr) - sur Lui la Prière de DIEU, sur Sa Famille et sur quiconque ! le Suit - l’a entouré

    D’un Bouclier qui le protège du péril et lui a dit "Vas-y, ne crains pas le danger"

    Puis, il a rencontré l’interprète de ce Gouverneur et le CLEMENT a protégé

    Le Serviteur de Son Esclave, du péché d’association, comme IL l’a favorisé d’entendement

    Quelques fidèles de chez lui étaient en sa compagnie et chacun d’eux était quiet

    Ils rencontrèrent le peloton de fantassins qui se dirigeait chez lui et dont les cœurs étaient contrits

    Ils se dépêchèrent ainsi à la rencontre du chargé de mission et, au moment de la prière de l’après-midi (CAçr), ils célébrèrent l’office dans l’humilité

    C’est après que le chargé de mission le rencontra, entouré par une foule de personnes parmi lesquelles quelqu’un(Il s’agit de Serigne Oumar Niane) lui (l’auteur) rendit visite

    Et il (toujours l’auteur) se tourna vers DIEU, le NOBLE-GENEREUX et non vers le vizir en vue d’atteindre son but

    Il récita la basmala (formule de glorification) cinquante fois, étant humble devant CELUI Qui, Quand Il affronte un adversaire, finit par le vaincre

    Et le chargé de mission repartit à la hâte, poursuivant ainsi sa mission ; et quant à lui (l’auteur de ce poème), il passa la nuit là-bas, comblé de dons

    Alors, il quitta cet endroit en même temps que ceux qui l’entouraient et dont les cœurs étaient remplis d’angoisse

    Lorsqu’ils parlèrent de halte, il entra dans une versification par la Grâce de laquelle il a pu réaliser une percée spirituelle

    Ils quittèrent cette escale et se mirent en route, après la prière du soir, éprouvant une gêne et dominant leur impatience

    Ayant voyagé toute la nuit, il faisait des récitations et avait une bonne. , conscience, puis ils arrivèrent avant la prière de l’aube

    A une localité où il y’avait une escale, et quant à lui, adressait (au Prophète) des Prières et Saluts de façon intégrale

    Et ils quittèrent cette localité (Il s’agit de Louga), après la prière de l’après-midi, dans l’adversité, la frustration et l’anxiété

    Alors, tous ensemble, ils prirent le train qui mène au Gouverneur que DIEU a subjugué

    Puis ils séjournèrent tous dans cette île(Il s’agit de Saint-Louis. ) avec de mauvais traitements et la surveillance de plusieurs gardes

    Jusqu’à la fin de Râbica, mois de la Naissance du Prophète( Rabîcul Awwal ou troisième mois lunaire ), Seigneur des proches et des lointains

    Que la Paix de DIEU et Son Salut se répandent sur Lui, exactement comme IL a répandu la Science par Sa Grâce

    Ils prirent le train de cet endroit, puis s’éloignèrent vers Dakar

    Et le Serviteur (du Prophète) s’embarqua dans le paquebot avec tous les effets qu’il avait préparés

    Il lui est parvenu dans son navire de charge (cargo) son disciple aspirant, que cette personne a été persécutée

    Il fit ses adieux au disciple, puis ce dernier regagna le rivage avec amertume

    Et le navire resta sur place avec ses cabines remplies de passagers

    Le représentant du Gouverneur qui était avec le Serviteur (du Prophète), lui ordonna, à titre de conseil, d’envoyer

    Une lettre au Gouverneur de retour de chez eux(Retour de congés peut-être. ) et il faillit pencher vers cela, puis s’en repentit

    Alors, le Serviteur (du Prophète) effaça ce qu’il avait commencé à écrire et, sur place, l’1nspiration lui dit "écris "

    Et il écrivit ce poème agréé, tiré de la Parole (le Coran) de CELUI Qui montre par Elle Sa Voie à suivre(C’est-à-dire que ce poème est une versification en acrostiche du verset Coranique "je remets, quant à moi, mon sort entre les Mains de DIEU, certes DIEU confiait parfaitement Ses créatures "(S.40 V.44) )

    "Je remets, quant à moi, mon sort entre les Mains de DIEU, certes DIEU connaît parfaitement Ses créatures"

    Coran S.40 V.44 -

    Je dirige ma plume vers le SOUVERAIN SUPREME, MAîTRE de la Terre, des Cieux et des Roitelets

    J’ai magnifié la louange à Sa Gloire, après mon témoignage de grâce tirée de sa Parole Qui est la Parole Subîme (le Coran)

    L’Existence de DiEU, l’UNIQUE, m’enchante et désenchante le renégat qui aspire à mon détriment

    J’adresse mes plaintes à CELUI Qui comble les vœux et jamais je ne me plaindrai à celui dont le cœur est atteint de stérilité

    Le LARGE (DIEU) s’est tourné vers moi avec Largesse, au point que je suis devenu imbu de Grâce et de Générosité

    Certains des ennemis m’avaient persécuté au début de mon embarquement dans le navire, mais le TUTEUR TRES-PROCHE était avec moi

    Celui à qui j’ai cédé mes six et qui m’a fait oublier mes souffrances, a déçu pour de bon les ennemis sur mon compte

    En l’occurrence MOUHAMMAD, que la Paix de DIEU soU sur Lui, sur Sa Famille, sur ses Compagnons et sur quiconque le suit

    Mon SEIGNEUR a définitivement détourné Ces six vers un autre que moi et IL a agréé mon intégralité

    DIEU m’a accordé, au Nom du Sélectionné (al Muntaqâ), des Bienfaits par excellence, que Son Salut soit sur Lui

    Mon SEIGNEUR a dirigé, par la Grâce du Prophète, irréversiblement, vers moi la contrepartie de la transaction des six choses et il a gardé intact mon secret

    J’ai assurément dirigé ma plume vers DIEU, LUI rendant grâce et IL a complètement dissipé les feux de mes épreuves

    La sécurité de CELUI en dehors de Qui jamais il ne pro vient ni jugement, ni décret, m’a donné de l’assurance

    DIEU est mon SEIGNEUR, IL est l’UNIQUE et l’ABSOLU, et c’est LUI la DIVINITE

    IL n’a été enfanté et point IL n’a enfanté, IL est avec moi et IL a tranquillisé mon esprit

    Il LUI revient mon entretien et IL m’a préservé de celui qui a irréversiblement renié (DIEU), nul ne LUI est égal ousemblable

    TU m ’as dirigé par Ta Grâce sur Ta Voie Droite et as authentifié mon intégralité, puis Tu guéris par moi un patient

    TU as transféré les biens que j’ai cédés vers un autre,ô TOI le NOBLE-GENEREUX ! et j’aspire auprès de TOI, à des Bienfaits autres que ceux-là

    TU m’as sorti du sommeil parle réveil de Celui à qui rien n’est voilé et m’a gratifié Généreusement de la révélation des Mystères

    TU m’as favorisé de la Libéralité de Celui auprès de qui les Bienfaits sont inépuisables, et m’as préservé de ceux qui sont condamnés

    Le PERMANENT m’a pérennisé, sans disparition, et IL a dirigé vers un autre que moi la malveillance

    Il LUI revient mon abstinence de tout ce qui n’est pas Son Livre (le Coran) et la transaction de mes six a effacé mes souffrances

    Il LUI revient mon entretien et IL me les a acceptés (les six) par une contrepartie qui m’a accordé le meilleur profit

    Fais-moi la faveur de diriger ces six vers un autre que moi et préserve-moi définitivement d’eux (ces six)

    O TOI le NOVATEUR ! O TOI le TRES-INFORME ! ô TOI QUI HONORES ! Il Te revient ma reconnaissance pour l’Excellence de Ta Noblesse

    Accorde Paix et Salut à la Meilleure Créature et élève mon rang jusqu’aux Paradis

    L’Envoyé de DIEU me procure, auprès de TOI, tout ce que je veux auprès de TOI tout le temps, ô TOI mon SEIGNEUR

    TU as confirmé aujourd’hui l’espoir de Ton Esclave qui est le Serviteur (du Prophète) et il a mené une abstinence en Ton Honneur

    Celui qui, par la Grâce du Prophète, ne se suffit que de ce que TU lui as choisi, T’a vu, ô TOI QUI CONFERES LA SUFFISANCE (al Mughnî)

    Il (le Prophète) lui a procuré généreusement des Dons perpétuels, Ici-Bas et dans l’Au-Delà et a tranquillisé son esprit

    Le recours est l’apanage de Ta FACE Auguste et point ce que TU lui as fait céder au profit d’un autre que lui ne sera résilié

    Accorde de sa part, la Paix au Choisi le Meilleur (aI Mukhtâr) et ce, éternellement, par la Puissance de l’Essence du SUBSISTANT par Excellence qu’on adore

    A sa Famille et à ses Compagnons, ô TOI Qui as allégé de toutes les souffrances ce Serviteur (du Prophète) jusqu’à ce qu’il soit en paix

    TU l’as affranchi de l’épreuve et de la pérégrination, TU lui as disposé le Coran, il Te revient alors sa reconnaissance

    Que la constance des deux Saluts du SOUVERAIN SUPREME Qui est le SEIGNEUR des roitelets, soit sur Celui à qui IL se suffit par engagement

    O SEIGNEUR ! pour la Face de DIEU le TRES-HAUT, le NOBLE GENEREUX, je n ’écris rien, sur le Combat Spirituel contre les ennemis et je n ’écrirai, pour le reste de l’an 1322.h appelé "l’année à laquelle nous sommes certains du Bonheur", que ce qui remporte Ton Agrément et qui apporte la joie à l’Envoyé de DIEU, sur Lui la Paix, le Salut et la Bénédiction de DIEU, le TRES-HAUT, sur sa Famille et sur ses Compagnons

    "Combien Glorieux est ton SEIGNEUR ! SEIGNEUR de la TOUTE-PUISSANCE, se dérobant à tout ce qu’ils imaginent ; Paix sur les Envoyés, Louange à DIEU, MAîTRE DES MONDES".

    S7 V.180 à 182

    Puis nous partîmes, dans ce navire, vers une côte dans le secteur de laquelle j’ai obtenu des Grâces

    Et c’est là que j’ai rencontré celui qui m’opprimait en vue de réaliser son vœu auprès des chrétiens (les colonialistes)

    Et DIEU me dévoila le sort de ce dernier, sans illusion, et après cela, il fut victime d’une déchéance

    Puis, ils remontèrent jusqu’à une autre île dont le Chef était Satan le Porteur des péchés

    Ils arrivèrent le matin, un jour de Mercredi, et connurent après, malheur et dommage successivement

    "Combien Glorieux est Ton SEIGNEUR ! SEIGNEUR de la TOUTE-PUISSANCE, se dérobant à tout ce qu’ils imaginent Paix sur les Envoyés, louange à DIEU, MAîTRE DES MONDES." (S7 V.18O à 182)



     

    (sur leral .net)
     
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