Interviewé ce lundi à Paris par nos confrères de walfadjri sur l'incident de Sangalkam et le projet du découpage administratif , le porte- parole du Président Wade à laisser entendre que selon lui, et en dépit de tout l' Etat sénégalais doit aller jusqu'au bout de son projet et '' qu' on ne peut pas diriger un pays en tenant compte des états d'âme des uns et des autres. Le gouvernement a une position claire qui est qu'il faut aller vers le découpage de certaines collectivités locales''.

Quant à la question de mettre une trêve voir une croix sur l'installation des délégations spéciales vue les troubles qu'elle pourrait causée, Serigne Mbacké Ndiaye a indiqué que ''La délégation spéciale a été installée et il est hors de question que l'Etat recule sur cette question. Combien de fois un gouvernement a pris la décision de dissoudre des collectivités locales, des conseils ruraux, municipaux et régionaux pour une raison ou pour une autre. C'est un pouvoir de l'Etat''.
D'après le porte-parole du Président wade, Sangalkam n'est pas le singleton soumit à ce découpage mais de nombreuses localités d'ou, il n'est pas question de s’atteler sur l'acte la violences des gendarmes afin de classer ce projet. '' il y a beaucoup de collectivités contrôlées par le Pds qui ont été découpées et souvent les populations applaudissent'' a t'-il ajouté. '' Vous avez parlé de Sangalcam, mais prenez le cas de Sendou où les populations ont passé toute la nuit à fêter quand on a décidé du découpage. Sendou fait le poids? Et pourquoi l'Etat tient-il tant à ''rapprocher''les populations des élus au prix du sang?
Mbacké Ndiaye à aussi souligné que la violence de Sangalkam n'est pas une occasion de vendre le parfum du jasmin au Sénégal '' il ne faut pas que la volonté de conquérir le pouvoir puisse entraîner des comportements qui ne puissent que nuire les intérêts de notre pays". Bre,le porte-parole déduit que l'incident de Sangalkam ne pourrait influencer les élections de 2012 car '' les sénégalais sont suffisamment conscients'' de ce qu'adviendra la Teranga après tous soulèvements populaire du genre Maghrébins.

Qu'en est-il du terrain que le Président Wade aurait acheté à un milliard cash?

Johnny Yannick Nalimob